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Tout ce qui a été posté par yop!
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En arriver à mettre de gros grillages si moches autour des bancs, c'est quand même un gros aveu d'échec. La solution est nulle (ça n'a rien résolu et ça prive les bancs pour tout le monde), inesthétique (que c'est moche !!) et à la symbolique glauque (prison, déshumanisation). A l'heure actuelle, de plus en plus de gens risquent la grande précarité et la clochardisation. Certains vivent dans une bulle et ne se rendent pas compte à quel point une vie peut s'écrouler vite. L'argent appelle l'argent mais les problèmes attirent les problèmes. ===== D'une, ces gens n'en sont pas tous arrivés là au simple mérite. La plupart n'en on pas demandé tant : ils ont juste eu la chance de naître dans un contexte de merde, sans réseau, sans famille parfois. Certains parcours prédestinent quasiment à la misère. Et bien sûr que c'est à la collectivité de prendre en charge ces problèmes, à plusieurs niveaux, puisque soit ça nous coûtera en argent, soit ça nous coûtera en humanité. Cependant, l'argent de la collectivité étant souvent kidnappé, et ce par des groupes touchant en plus des subventions, on peut constater que le problème est double : ce sont les classes moyennes qui vont soutenir les classes en perdition, au péril de leur niveau de vie qui se fragilise régulièrement, par délocalisations, refus de prêts bancaires, spirale de la précarité, mais aussi pression fiscale... La TVA, ça nuit à la répartition de la solidarité. Entre autre injustices. D'ailleurs, la plupart des SDF ou des grands précaires ne sont pas pris en charge par le système : ils se débrouillent, vivotent. On pourrait engager une politique autoritaire sur l'hébergement des démunis (réquisitions) mais ça ne règlerait pas grand chose sur le long terme puisqu'il faut un accompagnement, la société n'offrant par ailleurs que peut de perspective (vous croyez vraiment qu'un SDF peut monter son entreprise, même en étant éminemment méritant ? Sachant que même les gens de classe moyenne ont du mal à le faire et à les maintenir). L'hébergement d'urgence pourrait être amélioré, cela dit. Dans tous les cas, les gens râleraient : soit on héberge de plus en plus de SDF aux frais des contribuables, soit ils pullulent (et meurent parfois) dans notre espace public et on prend des mesures d'exclusion (aux frais du contribuable).
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Le «Printemps noir» frappe aux portes des Etats-Unis
yop! a répondu à un(e) sujet de Taib dans International
Je vous renvoie à ce sujet (du même auteur) : http://www.forumfr.com/sujet640959-etats-unis-appel-a-manifester-le-31-decembre-contre-les-violences-policieres.html -
Le «Printemps noir» frappe aux portes des Etats-Unis
yop! a répondu à un(e) sujet de Taib dans International
Ne pas oublier le thème du sujet : Le Printemps Noir aux Etats-Unis -
Le «Printemps noir» frappe aux portes des Etats-Unis
yop! a répondu à un(e) sujet de Taib dans International
Tu te trompes totalement. Les riches qui s'enfuient, ils trouvent tous les prétextes mais ils n'avouent que très rarement que c'est par simple appât d'un gain supérieur qu'ils s'enfuient. De même, si le système français est sous perfusion et pèse sur nous, c'est parce qu'il est solidaire mais que certains s'en désolidarisent en contournant l'impôt, en pratiquant l'exil fiscal ou même la fraude. Mais contrairement aux pauvres, les riches ont plus de marge de manoeuvre dans la vie, plus de réseaux, plus de perspectives que par exemple dans les ghettos noirs pauvres des USA (pour vraiment revenir au sujet). La question raciale est parfois instrumentalisée et hystérisée mais elle n'est pas non plus une totale invention : la situation socialo-ethnique est la descendante directe de l'impérialisme occidental d'antan. Celui-ci a laissé plein d'héritiers, des familles ou des consortiums industriels. Si la ségrégation est officiellement abolie, la ségrégation par le fric et la propriété des ressources existe toujours. Celle-là, elle ne peut pas être abolie par des dérégulations, ni même par les efforts titanesques de certains nés déclassés qui réussissent à gravir quelques échelons sociaux. Tu te trompes en affirmant que les riches sont des ex-pauvres. La richesse engendre souvent la richesse, la pauvreté également. Les classes moyennes qui peuvent parfois oser entreprendre et réussir, mais elles subissent surtout la précarisation. Ces meurtres de (jeunes) personnes noires par des policiers blancs portent une très grosse charge symbolique et émotionnelle, c'est pour ça que ça réagit et relance plein de question. Les noirs, aux Etats-Unis, font majoritairement partie des classes défavorisées, dans une sorte de cercle vicieux. Il y a surement toujours un peu de racisme mais plutôt du clanisme : la réussite n'est pas forcément multicolore, on voit des blancs s'entourer de blancs, des noirs s'entourer de noirs... Pas forcément dans un mauvais esprit (on pistonne d'abord ses copains) mais comme la mixité sociale n'existe pas vraiment, ça a des conséquences, c'est vécu comme la perpétuation de l'injustice sociale, à l'heure de la crise (crise pour la population, d'ailleurs). Donc bon, on peut critiquer les lourdeurs administratives des états, leurs efforts mal dosés pour maintenir la solidarité nationale mais il ne faut pas oublier que les ennemis sont tous ces riches qui sont désolidarisés de l'idée de patriotisme au profit d'une mondialisation prédatrice, antisociale car elle n'a plus de comptes à rendre, et qui ensuite ont le culot de se plaindre. Alors que les masses populaires, elles, sont prisonnières de leurs nations et paient les vrais coûts. -
Toi t'es un bon ! Tu chouines comme une fillette sur mon post (que tu as coupé dans la citation) alors que je conclus par : les médias ont raison, ce sont tous des déséquilibrés. Je m'interroge sur tes capacités de lecture (pourtant, c'était un post court). Ou alors tu as un besoin tellement impérieux de t'inventer des ennemis "gauchistes apologistes du terrorisme islamiste " que tu en perds la tête ? Je ne vois pas où tu peux trouver ça dans mon post, où je ne fais qu'essayer d'expliquer la position du gouvernement (éviter la panique, éviter de devoir dire "on ne sait pas où les prochains terroristes pourraient frapper" et paralyser le pays). ==== Je pense que c'est plus compliqué que le Grand Complot Islamiste. Il peut s'agir d'actes isolés répondant pourtant conjointement à l'appel de l'E.I. mais pas affiliés directement à un réseau. Et ça, c'est très flippant. Apparemment, nos services de sureté, qui sont vigilants, n'ont pas réussi à prévoir ces attaques. Ils sont peut-être totalement incompétents ou vendus à l'idéologie de gauche qui minimise le terrorisme pour cause de "bonne pensée" et dans ce cas, on ne pourra rien faire de plus à part tous se cantonner chez soi avec un fusil. Interdire les organisations salafistes, ça ne fera que les clandestiniser et à mon avis, elles le sont déjà beaucoup. Le blabla sur les mosquées, ça me semble de la récupération : on va s'attaquer aux musulmans visibles et pas aux vrais barjos, on va radicaliser une frange des musulmans de France et augmenter le vivier de potentiels radicaux suicidaires.
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Tu dis deux choses : l'humour est conjoncturel et l'humour possèderait une nature propre... Je pense qu'il y a des thématiques puissantes (l'amour, la mort) que l'on partage tous. Il y a aussi des thématiques plus transitoires, contemporaines qui correspondent aux schémas sociaux actuels, aux moeurs du moment. Je ne pense pas qu'il y ait fondamentalement un humour par sexe, même s'il y a quelques clivages hommes/femmes selon les sujets et les intérêts. La plupart des sujets peuvent être neutres. " Plutôt la mort que la souillure par une blague de merde ! " :D
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Manuel Valls parle pourtant de menace terroriste omniprésente. Les syndicats de police acquiescent. Mais ça ne veut pas dire que certains déséquilibrés ne vont pas profiter de ce climat, ça peut même les influencer, justement. Par-dessus ça, il y a de vrais attentats puisque l'E.I. y a clairement appelé. Je pense que le gouvernement ne veut pas provoquer de panique généralisée, ni que la France cède à la peur mais bon, en faisant ça, on s'expose aux risques. Mais comme on ne peut pas vraiment les prévoir... Et les médias n'ont pas tort : les islamistes, surtout s'ils passent aux actes terroristes, sont sacrément déséquilibrés.
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Je parle des thématiques systématiques, oui. Avec un mélange girly/Voici, il y a tous les trucs estampillés Madmoizelle... et d'autres dont j'ai oublié les noms puisque ça ne m'intéresse pas. Il y a toute une vague de blagues sur les hommes (légitimes), il suffit de chercher un peu sur le net. Ça concerne surtout internet, en général. Dans les grands médias, l'humour est plus ouvert. Ça va du ciblage gentil au man-bashing, et bien sûr, les masculinistes prennent ça au premier degré. http://encorefeminis....fr/humour.php3 http://humour-feministe.tumblr.com/ On peut chercher sur les blogs aussi (j'en ai vu passer beaucoup). Il y a aussi un retournement des accusations de misandrie (ou de la misandrie réelles de certaines positions) : http://www.slate.fr/...isme-male-tears C'est rigolo mais là encore, ça enferme un peu dans une thématique, toujours liée au féminisme. Ces niches sont généralement portées par des médias ou des personnes engagées. C'est par flemme que je ne te fais pas de liste exhaustive mais on peut constater que l'humour féminin est très lié, voire englué, dans la revendication féministe, lié à l'émancipation de la parole.
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Théia n'a pas généralisé. Certaines femmes savent parler de divers sujets, notamment des sujets de femme, sans tomber dans une certaine spécialisation. Florence Foresti le fait très bien. Mais il existe aussi un humour connoté, parfois moraliste féministe ou à l'inverse estampillé Voici, une sorte de niche plus ou moins progressiste (qui me semble justement régressiste puisqu'elle cantonne des femmes à des blagues sur le vagin ou les Louboutin). Cette niche existe bien puisque je la constate dans plusieurs médias. Ça me paraît être un mauvais usage de la liberté balbutiante des femmes en humour. Cette forme d'humour influence aussi les femmes du quotidien... ===== Il y a aussi une certaine frilosité féminine (cassée par certaines, heureusement) à explorer le terrain, quitte à se retrouver dans la case Girly ou Humour féministe. Ça a bougé, oui. Encore que ça dépend des milieux, et peut-être pas sur toutes les formes d'humour. Mais ça a bougé. Je crois que tout le monde est d'accord pour reconnaître aux femmes la capacité de faire de l'humour. Oser le faire, ça a été plus compliqué que pour les hommes mais on y arrive. Et les femmes n'ont plus à attendre d'être des petites vieilles qui n'en on plus rien à foutre pour oser faire des blagues, déconner, etc... Je l'ai expliqué. C'est une niche humoristique qui fait du féminisme voire de la critique envers les hommes son fonds de commerce (beaucoup sur internet). Florence Foresti, tu vois, je ne la place pas dans cette case revancharde. Elle fédère beaucoup, elle ne se cantonne pas à un sujet. C'est une humoriste... normale.
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Ce topic n'est pas vraiment une base de démonstration pour juger de l'humour des unes et des autres... Vous m'avez fait sourire en le prenant comme sujet d'analyse sociale généralisable. :D Vous êtes drôles ! Plus globalement, je ne vois pas en quoi vous êtes en désaccord (à part sur une incompréhension). Effectivement, les femmes prouvent qu'elles peuvent être très drôles. Elles le prouvent d'autant plus que l'expression de leur humour est de moins en moins bridé par un monopole masculin (sur la base d'un certain machisme de société). Les femmes ont encore un peu de retard en proportion, donc statistiquement en qualité aussi (elles n'ont pas encore eu le temps d'étoffer autant leur panthéon). En société, je constate que les femmes osent plus l'humour. Avant, c'était un monopole masculin. Je vois maintenant des dames prendre la parole en public, dans un dîner, pour raconter une histoire paillarde (mais avec classe). Avant, c'était le monopole de Tonton Bébert, tandis que bobonne apportait les plats en silence. Cet humour est souvent un peu revendicatif de la cause féminine également, ce qui le gâche parfois (à mes yeux). Mais bon, la cause des femme est un sujet qui en vaut bien un autre... En tout cas, je trouve l'humour féminin encore un peu vert. Il gagnera en maturité, quand il sera vraiment sorti d'un militantisme un peu réducteur. J'aime bien des femmes comme Chantal Lauby ou Marina Foïs (même si elles faisaient partie de groupes). Elles pouvaient aborder des sujets féminins mais sans en faire un fonds de commerce systématique, et avec un panel assez large de gaguesque, une liberté de ton, une liberté corporelle qui étaient souvent l'apanage des hommes. Je pense qu'elles ont libéré pas mal de choses, pour les humoristes comme pour les femmes au quotidien.
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Avis à la population : aux prochaines attaques personnelles, insultes et tout autre agressivité entretenue sciemment, il va neiger des avertissements. Tout le monde a bien profité de la patience et des disponibilités réduites de la modération. Pour être franc avec tous, j'en ai ras-la-casquette de voir toutes les discussions tourner à l'affrontement imbécile. Et pour info, je suis le plus patient de l'équipe. EDIT. J'ai oublié de dire : "sujet nettoyé"
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Sujet fermé pour cause de nettoyage et modération. Au menu : attaques personnelles à tout-va, insultes, large hors-sujet , flood/trollage, agressivité permanente,... Mes félicitations !
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C'est parce que je le fais bien que je suis modo... Je rebondis sur un propos en mode un peu flood, oui, mais j'en profite pour étoffer le sujet également, sur un truc que je connais (la répartition trèèèès inégale des sexes dans le domaine de la BD). Et en plus, tu as une réponse à "qu'est-ce qui te faire rire ?". On pourrait développer et comparer encore d'autres domaines. Tout ça s'accumule et donne un tableau plus précis. Il y a des thématiques modernes comme "faire de l'humour autour du vagin". Genre ça (qui ne me fait pas rire, pourtant j'aime l'absurde) : Je n'arrive pas très bien à situer si c'est un déroulement logique de l'accès plus large à l'humour, de la décomplexion, ou si au contraire c'est un effet du communautarisme social et du marketing... Les femmes sont-elles obligées de faire de "l'humour de femme" (soi-disant) ? Celles qui font de l'humour plus général se voient-elles masculinisées dans le regard des autres ? Le sujet est à tiroirs...
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Facile : le RSA, c'est ceux qui jouent aux jeux vidéos toute la journée. Les chômeurs, ils jouent aux jeux vidéos toute la journée mais ont un peu plus de sous, donc de meilleures consoles et jeux. :D
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Tu as déjà lu l'Encyclopédie des bébés ? Goossens, il me fait souvent chialer de rire (un exploit !). ... Pour nourrir un peu le sujet, dans le monde de la BD, les jalons de l'humour ont été principalement posés par des hommes. Sommes-nous plus doués pour l'humour ? Je ne pense pas. C'est une profession qui a longtemps été (et est toujours) à large dominante masculine. Il y a un panthéon féminin de l'humour en BD (Cestac, Bretecher,...) mais c'est l'homme qui domine. Et sur la masse de production, le génie masculin a pu bien plus s'exprimer, là où on enferme encore les femmes dans certaines thématiques (cf : ces putains de blogs girly). Elles s'y enferment elles-même aussi. Et comme les génies de l'humour (accessoirement souvent hommes) ont déjà laissé leur empreinte, certains terrains sont à jamais défrichés par les mâles. Les femmes n'auront pas la chance de revenir dans le passé et influer plus sur le parcours de la bande-dessinée d'humour. Pour un auteur masculin aujourd'hui, c'est également dur de passer après.
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Calmez-vous, s'il vous plaît...
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Je suis exactement du même avis. ===== Il ne faut pas vouloir tout égaliser de façon aveugle. On a établit Noël comme fête nationale, or cette fête a une histoire et la crèche fait partie du patrimoine culturel général, même si de connotation religieuse. Après tout, Jesus est aussi un personnage historique plutôt laïc puisqu'il apparaît dans les trois monothéismes (peu importe la position dessus)... et aussi dans Dogma. Après, la crèche peut devenir un instrument de combat prosélyte - aujourd'hui on fait feu de tout bois, quitte à instrumentaliser des soupes populaires (au porc) pour en exclure les musulmans. Là, on peut juger au cas par cas.
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Il ne faut pas croire que parce que des bobos sans arguments ou des gens dans leur petite bulle dorée sont contre Zemmour, tous ses contradicteurs sont du même calibre. C'est un peu comme dire "facho !" à tout le monde. Vous auriez des surprises... C'est un peu C'est un peu son leitmotiv, à Zemmour, la "pensée unique dominante hystérique". Les constats que Zemmour utilise/instrumentalise pour sa propre analyse de société ont été vécu et observés. Les gens les vivent, ils ne sont pas pour autant zemmouriens. Il n'invente pas les problèmes et conflits de la société, il en fait un concept articulé, qui là est de son invention (plus ou moins car on pourrait parler d'entre-plagiats parmi toute une littérature du même cru). Les meilleurs observateurs sont plus neutres et posent des pierres plus solides. Ils ne sont pas polémistes de métier. Zemmour se sert du réel pour provoquer un climat alarmiste propice à la vente de ce genre de livres, en en contribuant à ce climat, il a pour action de radicaliser les conflits existants, sans finalement rien proposer à part renvoyer des musulmans/parasites là où soi-disant ils voudraient/devraient être. Ces discours ont quelques conséquences. Il faut aussi placer l'observateur dans le système. Zemmour n'est pas initiateur ni moteur principal du bazar national, c'en est lui-même un profiteur, en quelque sorte. Je ne sais pas si je démonterais ses arguments en 5 minutes (le bougre est tenace) mais j'aimerais bien lui dire tout ça entre quatre yeux.
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Savonarolounet ! Tu ne peux pas allumer la mèche et venir te plaindre ensuite des réactions sectaires, agressives et excessives que ça va déclencher. Ton débat est posé de façon trop orientée : tu proposes deux thématiques que tu associes, sans contrepoint (autres usages du jeu vidéo, autres contextes, nécessité du RSA et contexte l'encerclant,...) ni ouverture donc et avec une question finale fermée et on-ne-peut-plus réductrice "doit-on supprimer les jeux vidéos ou le RSA ?" En proposant cette double-contrainte, tu enfermes les gens dans une lecture polémique. Pour info, c'est un procédé psychologique d'orientation conceptuelle, la double-contrainte. Avec en plus des liens suggérant que le RSA et les jeux vidéos entretiendraient des fainéants irresponsables dans leur état, puisque ça fait écho à tout un pan du discours idéologique actuel. Non content d'avoir allumé la mèche, tu souffles sur les braises en provoquant derechef, tombant dans le personnel, trollant un minimum et spécialement envers les gens qui ont pris le sujet trop au premier degré, trop à coeur. Tu n'éteins pas l'incendie, tu ne proposes pas de distanciation qui permettrait de dépasser ton ironie, voire l'apprécier, et de discuter sereinement d'un sujet qui peut être assez compliqué à éplucher. Tu flattes les bas instincts !! Normal de les trouver ensuite... Ça n'excuse pas ce que j'ai pu lire ici de part et d'autre, un fil de discussion agressif, borné et même assez bas ; mais la complainte "police de la pensée" ou la supposée "complaisance avec la bêtise du lecteur" , elle ont quand même bon dos. " Je suppose qu'en faisant ce que vous avez fait, vous n'avez fait que précipiter la chose-même qui vous a poussé à le faire " - Eaux Sauvages Ton sujet flatte de lui-même l'indignation à des lectures de ce genre : Sans même qu'ils soient formulés dès le début (on a finit par y arriver quand même), voilà les germes idéologiques qu'il porte. " Assistés, salauds de pauvres, fainéants, parasites de la société ! " A lecture du sujet, j'ai eu du mal à ne pas le voir. Je suis passé par-dessus parce que je sais que tu es taquin et parce que je sais rester assez distant, mais tout le monde n'a pas le même jugement sur toi, ni même la faculté de prendre ce débat de manière distante. C'est ce contexte de propagande anti-sociale qui rend la question de l'oisiveté, des effets pervers de certaines situations, de certaines addictions, qui rend le débat épineux. Ces situations existent, surement plus qu'on ne le croit, sous d'autres formes que jeu vidéo + RSA et dans différents milieux. Cibler peut revenir à accuser. Ce qu'on ne dit pas sera quand même écrit... " Alors, fais attention ! " - Doc Gynéco (énervé) ===== Il n'y a pas qu'un modèle de Rsiste, de même qu'il n'y a pas qu'un modèle d'employé ou même un modèle de personne qui réussit. Tu ne connais pas assez les réalités humaines pour tenir de tels propos. Il y a des gens fainéants, il y en a d'autres qui ne mettent pas le travail au-dessus de tout, il y a même des parasites. Cependant, le RSA, c'est aussi des situations de jeunes actifs sans débouchés, de travailleurs n'arrivant à à maintenir une activité assez régulière (auto-entreprise), d'isolement culturel, éducatif, social, territorial, de résignation aussi, d'accident de la vie, de spirale, etc... Les gens ont des parcours parfois chaotiques, il ne faut pas croire que le mérite est le seul facteur qui guide nos vies. Je connais des personnes très courageuses et travailleuses qui n'ont jamais eu la récompense qu'elles méritent, d'autres mieux nés, qui n'ont pas eu à faire autant d'efforts et goûtent quand même à une situation bien meilleure. C'est un dogme de ne voir les gens qu'au prisme du mérite. La vie est cruelle, injuste, implacable. Ce ne sont pas quelques fainéants qui sont censés représenter tout le monde. Nota bene : je ne suis pas au RSA, et même quand j'aurais pu je ne l'ai pas demandé. Je travaille (beaucoup), je suis en profession (ultra)libérale (concurrentielle, précaire et peu protégée). Je ne suis donc pas de parti pris et je ne suis pas pour qu'on laisse les gens encore plus dans la merde, dussions-nous nourrir (chichement) quelques jean-foutres, même accros aux jeux vidéos. Ce qui n'excuse pas de les laisser se complaire dans cette situation - mais pas non plus de jouer au pseudo-paternaliste à distance en recommandant de couper les vivres à toute la classe.
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Ça ne se pose pas en ces termes. Les gens qui ont un salaire, le chômage ou un RSA ont tous autant le droit de se divertir un peu. Les gamers sont également des gens qui ont des revenus. Sinon, ça voudrait dire que les pauvres devant accepter l'aide sociale n'ont pas le droit au moindre loisir ? Le problème est bien la rupture sociale. Toute passion est susceptible d'opérer ce genre de coupure mais il y a une différence entre passion et addiction.
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Il y a le marché de l'occasion, voire le prêt, le vol ou le recel. On peut avoir une console avant de tomber dans le RSA ou avoir un ordi. Le prix des cigarettes ne fait que monter mais les populations les moins riches fument toujours beaucoup. Le jeu vidéo n'est pas un loisir hors de prix. Par contre, je vois mal le rsiste acheter les consoles et jeux neufs à leur sortie.
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Ça c'est un problème de format moderne des jeux à durée de vie infinie, particulièrement des MMPRPG en ligne. On doit ferrer le joueur, l'immerger le plus possible pour qu'il consomme (quand c'est en ligne) ou soit simplement captivé par l'immersion. Il y a un format qui marche beaucoup, en ce moment, ce sont les jeux de cartes (à collectionner) en ligne. Hearthstone, Urban Rivals,... Ils sont gratuits mais peuvent vite t'amener à payer... ou à jouer beaucoup trop de temps (stratégie de dealers). C'est un modèle d'exploitation qui est très puissant, chronophage, qu'on soit oisif ou pas (on ne peut pas condamner tout temps de loisir). Ces jeux sont de plus en plus séduisants, donc attractifs, donc potentiellement piège. J'ai joué au premier GTA et il n'a absolument plus rien à voir avec le dernier, hyper réaliste. J'avais joué un peu à GTA San Andreas et je m'étais déjà dit "mais on peut passer sa vie à y jouer tellement il y a de trucs à faire partout !!!" Le problème est aussi une société de plus en plus individualiste, avec des technologies qui nous poussent à nous isoler devant un écran. Il faut savoir y résister, rester maître. Or, on est vite dépendants, accros. Il suffit de regarder les smartphones et la vitesse à laquelle ils se sont introduits dans les comportements. Pour le meilleur mais aussi le pire. ===== Les gens aux RSA peuvent se retrouver socialement isolés, déprimés et peuvent représenter une population fragile devant les addictions. Mais ce n'est pas systématique, il y a aussi de la fragilité chez les chômeurs et les actifs. Le jeu vidéo n'est qu'un truc parmi d'autres, l'humain ne l'a pas attendu pour s'évader. Comme on n'a pas de statistiques d'addiction par population (sur les Rsistes, par exemple), ni d'autres statistiques plus poussées sur les situations (ex : sur les situations familiale des 14% de gamers ados en rupture), ou encore d'autres statistiques d'addictions à mettre en parallèle dans une analyse globale... et bien on ne peut que faire des débats. ======= Oui, il y a une part de ça. Je ne joue pas aux jeux vidéo parce que je SAIS que je vais trop loin, que j'ai le profil perfectionniste/maniaque qui m'entraîne. J'ai arrêté quand je me suis rendu compte que j'étais trop poreux. Je jouais à un truc : "Kingdom Under Fire" où on devait diriger une armée de loin (et aussi aller dans la mêlée). Je l'ai fini mais je n'étais pas content de la dernière mission, alors j'ai recommencé le jeu en entier en calibrant mon armée pour mettre la pâtée dans le combat final. Parfois, le soir, je pensais à ma stratégie pour la prochaine mission (je suis très jeux de stratégie, en fait). Je n'ai pas nié : ça dépassait le simple loisir sain. Je me modère : je ne joue qu'avec des amis (IRL) à des jeux courts et très simples. J'évite la plupart des jeux, même si Magus m'a initié au jeu de GO (et je me retiens d'y jouer seul). J'ai une vie assez sympa socialement, professionnellement. Je ne pense pas avoir de choses à compenser (mais peut-être que si), mais un profil psychologique sensible au jeu. Mon grand-père s'est fait interdire de casinos... y'a peut-être un héritage. de papy !! Ouaip, les jeux ne sont pas les seuls défouloirs. Le porno. Les forums aussi ? Ce qui a changé avec le net, c'est l'accès illimité, l'offre permanente, la disparition du facteur-temps,... L'occasion créé un peu les larrons.
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Avec de tels lancements, et une posture défensive de l'auteur, c'est dur de créer les bases de l'élévation du débat. C'est même l'inverse : on créé plutôt la tentation de la polémique stérile. Malgré ça, quelques intervenants arrivent à ne pas tomber dans ce jeu... mais d'autres s'enflamment et l'incendie n'est pas éteint... Enfin bon... on en revient aux problématiques de fuite du réel, de palliatifs qui deviennent addictifs, à l'oiseveté (mère de tous les vices), aux laissés-pour-compte de la vie,... ======= Je croyais qu'il cherchait plutôt à séduire le public de larves apodes bénéficiant du RSA (qui feraient mieux de claquer leur fric dans autre chose qu'un abonnement internet pour aller sur un forum - de merde, en plus !). Il a joué sur les deux tableaux ? Malin ! :)
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Moins prise de tête, je ne suis pas sûr. D'ailleurs, les hommes dont j'apprécie le plus l'humour (connus ou non) se révèlent être assez prise de tête, qui réfléchissent beaucoup voire qui angoissent. Les femmes dont j'aime l'humour répondent aussi à ce profil. Je trouve même que les femmes pratiquent moins l'humour bête que les hommes. Je pense que c'est plutôt un problème de liberté d'expression de l'humour que de capacité à être drôle. Les femmes ont moins eu le droit de faire de l'humour, elles ont intériorisé longtemps qu'elles ne devaient pas trop la ramener, que ce sont les hommes qui causent de vraies choses, qui peuvent faire de l'ironie. Parce que l'humour, c'est une forme d'expression qui peut être très puissante, un moyen de domination.
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@Zenalpha : j'admire ta concision. Ils réagissent surtout parce qu'ils sont vexés ou outrés de la réduction opérée par la forme du sujet ; et sa conclusion même pas implicite. On ne peut pas dire qu'une question de fond soit vraiment débattue. Donc on peut en conclure que la forme, orientant le débat vers le conflit, conflit généré par de mauvais prémisses et non une incapacité conceptuelle des participants, n'est pas la plus légitime pour prétendre vouloir de grands débats de fond. Puis-je en conclure finalement que vous vous foutez un peu de ma gueule ? :) Le maniement sans filet de l'ironie est difficile. Il faut avoir capitalisé assez de sympathie avant pour que ça marche.