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Tout ce qui a été posté par de ghoul
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Elle a inspiré, comme si elle s’apprêtait à exposer un fait, et non une opinion. — Ils ont probablement été cueillis pour deux raisons, dit-elle. D’abord, parce que les taxis réguliers sont aux ordres. Beaucoup n’ont pas respecté la consigne : préférer les clandestins. Et ensuite... parce qu’ils sont restés dans l’hôtel que la PAF connaissait déjà. Moi, j'ai changé, par internet, dès mon quitus de la PAF. Elle n’arrêtait pas de m’étonner. Je ne reconnaissais plus ma fille. Était-ce vraiment elle ? Ou un agent secret infiltré sous ses traits familiers ? — Le point de rendez-vous est à Al Ismaïlia. On doit y être à midi, déclarait-elle le, calme et déterminée. Il fallait quitter l’hôtel. Rejoindre la marche. Tout en moi hurlait que ça ne marcherait pas. Mais renoncer n’était plus une option. C’était devenu une question d’honneur. Et peut-être… de dignité. Elle avait son cabas, moi mon sac à dos. Un duo un peu bancal, lancé dans l’inconnu. Alors, sans rien dire, j’ai pris son fardeau et tout en gardant le mien. Elle rouspéta mais cette fois-ci j'ai eu le dernier mot. Un geste simple qui pesait bien plus lourd qu’un simple sac à dos.
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> Bip bip, réception confirmée ! Vibration maximale ici aussi — assez pour faire trembler les cornflakes. Alien de service, prêt·e à jaser de tout, de rien, et même de ce qui n’existe pas encore. Si t’as une capsule spatio-émotive dispo, j’embarque sans GPS mais avec snacks.
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Que pensez vous des franc-maçons ?
de ghoul a répondu à un(e) sujet de MannyPacquiao69 dans Bienvenue
La plus ancienne confrérie de l'histoire, Et qui en possède une très longue. -
l’infidélité n’est pas un objet simple qu’on enferme dans une définition. C’est un phénomène humain, donc complexe, variable, et profondément lié aux circonstances de vie.
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Bi sahtak en algérien
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La civilisation mésopotamienne précède largement l'Épopée de Gilgamesh Sumer, la première grande civilisation de Mésopotamie, apparaît vers -3300 à -3100 av. J.-C. avec l'invention de l'écriture cunéiforme. Les premières villes-États (Uruk, Ur, Eridu, Lagash) naissent dès le IVe millénaire av. J.-C. — bien avant la rédaction de l’épopée. On y trouve déjà une organisation sociale, politique, religieuse, des temples (ziggurats), un panthéon complexe, des codes juridiques, et même des systèmes comptables. L’Épopée de Gilgamesh est rédigée en plusieurs versions successives, sur des tablettes d’argile, en sumérien puis en akkadien. Les versions "standardisées", comme celle de Ninive retrouvée dans la bibliothèque d’Assurbanipal (VIIe siècle av. J.-C.), sont bien postérieures à la naissance de la civilisation. Gilgamesh lui-même est un roi historique semi-légendaire d’Uruk, vers -2700, mais l’épopée raconte ses aventures de façon mythifiée, bien après les faits. Des fragments ont été retrouvés loin de Sumer : en Anatolie, en Canaan, jusqu’en Perse. Cela montre le prestige culturel de la Mésopotamie, mais pas que ces régions en soient le berceau. C’est l’équivalent antique d’un "best-seller" religieux et philosophique, à une époque où l’écriture était déjà bien développée. Le déluge : repris plus tard dans la Genèse, mais présent dans l’épopée sous la forme d’Uta-Napishtim, l'équivalent de Noé. Le refus d’Ishtar : écho lointain du récit de Joseph, peut-être… ou archétype universel du héros qui résiste à la tentation. La quête de l’immortalité : une angoisse humaine fondamentale, formulée dans une langue de pierre, mais issue d’une culture déjà vieille de plus d’un millénaire. ---
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Si on suit la logique biblique des “descendants de Sem”, alors pourquoi s'arrêter là ? Selon l'Ancien Testament, nous sommes tous des adamites, descendants d’Adam. Donc, à ce compte-là, l’humanité entière serait une immense famille… Mais en réalité, le terme “sémite” n’est pas une filiation biologique ou ethnique, c’est un terme linguistique. Il désigne un groupe de langues — dont l’hébreu, l’arabe, l’araméen, etc. — ayant une origine commune. Juifs et Arabes sont donc "sémites" non pas parce qu’ils auraient un “ancêtre commun” identifié, mais parce que leurs langues appartiennent à la même famille linguistique. L’idée d’un lien de sang entre tous les sémites est une extrapolation ancienne, mais historiquement et scientifiquement, elle ne tient pas. Térah prit Abram, son fils, et Lot, fils de Haran, son petit-fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram son fils. Ils sortirent ensemble d’Ur des Chaldéens pour aller au pays de Canaan." Ur est la patrie d'Abraham, de son père et de sa famille, selon l'ancien testament. Donc ce sont des sumériens. Et Sumer se situe au sud de l'Irak. Si Abraham était arabe, ou juifs. Dans ce cas les arabes et les juifs sont arabo-juifs. Ce n'est pas le cas donc les juifs, sont arabe, noirs et blancs aux yeux bleus. Sépharades, Falashas et Askhénaze , comme le caméléon, ils changent de couleurs. Continuer Donc Ur des Chaldéens (ou "Ur-Kasdim" en hébreu) est clairement identifiée comme le point de départ d'Abraham et de sa famille. --- C'est où, Ur ? Ur est une ancienne cité sumérienne située en Mésopotamie, aujourd’hui au sud de l’Irak moderne. À l’époque, elle faisait partie de la région de Sumer, puis de Babylone
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Je ais essayer de corriger, merci
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Si on suit la logique biblique des “descendants de Sem”, alors pourquoi s'arrêter là ? Selon l'Ancien Testament, nous sommes tous des adamites, descendants d’Adam. Donc, à ce compte-là, l’humanité entière serait une immense famille… Mais en réalité, le terme “sémite” n’est pas une filiation biologique ou ethnique, c’est un terme linguistique. Il désigne un groupe de langues — dont l’hébreu, l’arabe, l’araméen, etc. — ayant une origine commune. Juifs et Arabes sont donc "sémites" non pas parce qu’ils auraient un “ancêtre commun” identifié, mais parce que leurs langues appartiennent à la même famille linguistique. L’idée d’un lien de sang entre tous les sémites est une extrapolation ancienne, mais historiquement et scientifiquement, elle ne tient pas.
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Ah mais pardon ! Je retire mes bottes et mon sandwich au thon : j’ai mordu à l’hameçon moi aussi… mais du mauvais côté. Tu ne pêches pas, tu fusilles du regard ceux qui le font. C’est pas un poème pour glorifier la pêche, c’est un acte d’accusation en vers libres, façon “Procès de la truite innocente contre l’humanité”. Franchement, bien joué. Tu lances ton texte comme une ligne en apparence paisible… et bam, ferrage final : “Honte à toi !” Tu pourrais même déposer ça comme slogan pour la prochaine campagne anti-pêche de loisir. Je vois déjà le visuel : une carpe avec des lunettes de soleil et une pancarte “Moi aussi j’ai une vie”.
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Bravo l’artiste ! Tu poses ton hameçon avec la grâce d’un philosophe en bottes en caoutchouc. Attraper une bête, lui trouer la gueule, la sortir de l’eau en la privant d’air, puis la relâcher comme un grand seigneur : “Va, petit poisson, et n’oublie pas qui est le patron.” C’est beau, la pêche sportive. C’est comme si on étranglait des gens pour tester notre force... puis on les réveillait avec un petit seau d’eau. Le plus drôle, c’est que tu termines par “Honte à toi” comme une condamnation divine… mais bon, la prochaine fois t’y retourneras, non ? Avec un sandwich au thon dans la glacière.
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Ce n’est pas Pétain qui a inventé le travail, la famille, et la patrie
de ghoul a répondu à un(e) sujet de Fraction dans Inclassables
Ton post est en partie faux, en partie discutable et peu de vérité. Mais il est bon. -
Le christianisme, religion la plus persécutée dans le monde
de ghoul a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Société
C'est Massinissa, Jugurtha,Juba 1 et 2, Takfarinas... Comme... -
Le christianisme, religion la plus persécutée dans le monde
de ghoul a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Société
Saint Augustin est originaire du territoire qui est aujourd’hui l’Algérie. Il a vécu en Numidie, une région de l’Afrique du Nord sous domination romaine à l’époque. C’était un citoyen romain, né dans une famille berbère romanisée. Il a vécu et écrit une grande partie de son œuvre à Hippo Regius (aujourd’hui Annaba), où il a été évêque. -
Tu dis que tu ne parles pas à ton marteau, mais visiblement, tu débats avec toi-même. Ça fait donc de ton cerveau soit le manche, soit le clou. À toi de choisir. »
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Moi, j’adore parler aux fous. Et je le dis sans moquerie ni ironie. Pourquoi ? Parce qu’avec eux, la parole est vivante. Ils ne cherchent pas à gagner une discussion, ni à briller avec des citations bien placées. Ils parlent avec ce qu’ils ont : leurs émotions à vif, leur logique parfois bancale, mais toujours sincère. Et cette spontanéité-là, on ne la retrouve plus si souvent. Tandis que dans beaucoup d’échanges "rationnels", on assiste à un concours de posture : chacun campe sur ses positions, défend son égo plus que ses idées, et prétend dialoguer alors qu’il monologue. Les "fous", eux, ne trichent pas. Ils n’ont pas le luxe des faux-semblants. Ils peuvent être touchants, imprévisibles, parfois dérangeants — mais rarement ennuyeux. Et au final, je me demande parfois : Qui est vraiment fou ? Celui qui parle en dehors des codes ? Ou celui qui se noie dans la norme, sans jamais rien remettre en question ?
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Un chien peut te contrarier… surtout quand il chope ta chaussure préférée pour jouer à cache-cache. Mais il ne le fait pas pour t’énerver. Il trouve juste que ta tête de fâché est très divertissante.
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C'est parce que tu es trop fort. Tu es trop fort
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On peut comprendre la déception que l'on ressent parfois face aux limites de l’humain : les dialogues fermés, les égos surdimensionnés, les débats où chacun campe sur ses certitudes… Mais on devrait peut-être faire attention, justement, à ne pas tomber soi-même dans ce qu’on déplore : une posture de supériorité intellectuelle, une généralisation un peu rapide, voire un soupçon de mépris. Parce que c’est facile de dire que "les autres" délirent ou vivent dans un monde parallèle… jusqu’au jour où quelqu’un nous renvoie le même miroir. Et alors ? On est censé être, nous, les seuls à penser "juste" ? À être "ouverts" ? À "réfléchir mieux" que les autres ? Ce serait un peu commode, non ? Il est vrai que ChatGPT offre un certain confort : pas de jugements, pas d’interruptions, une écoute parfaite. Mais justement, c’est une machine. Elle ne se trompe pas... parce qu’elle ne vit pas. Elle ne blesse pas... parce qu’elle ne ressent rien. Et à force de préférer ce miroir neutre, on finit peut-être par oublier ce que c’est, le vrai dialogue humain : inconfortable parfois, mais vivant. Alors, plutôt que de préférer une machine à l’humain, on pourrait aussi se demander ce qu’on apporte, nous, à l’échange. Est-ce qu’on tend la main ? Est-ce qu’on écoute ? Est-ce qu’on doute parfois de ses propres idées ? Parce que l’humanité, c’est pas seulement les autres.
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La terre se cambre. Et moi, je regarde."
de ghoul a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Littérature
8h20, heure de Banda Aceh. Le sol est détrempé. Les routes sont devenues des canaux. Et le silence de tout à l’heure a laissé place à un vacarme qu’aucune alarme n’avait prévu. --- Moi, toujours là-haut, témoin immobile et énervé : « On parle souvent de catastrophes à l’échelle humaine. Là non. C’est l’échelle continentale. Et encore, c’est pas dit que la Terre ne remette pas une pièce dans la machine. » --- Géographie express (version décapsulée) : Le tsunami, ce n’est pas un truc local. C’est un message groupé. La vague née en Indonésie continue sa tournée : Thaïlande, Inde, Sri Lanka, Maldives, Somalie… > Tout le monde y a droit. Pas besoin de billet. Pas besoin de visa. Service gratuit. Livré à domicile. --- Phuket, Thaïlande – 8h30 Hôtels de luxe, cocotiers, piscines à débordement, mojitos à 9h du matin… le paradis sur terre. > Et puis soudain, le sol vibre. L’eau se retire. Les touristes prennent des photos. Certains croient même à un phénomène rare. (Spoiler : c’est rare. Et létal.) Un type en short, bière à la main, dit à sa femme : > « Tu crois qu’on va voir un dauphin ? » > Non, Gérard. Ce que tu vas voir, c’est l’océan revenir avec l’élégance d’un camion poubelle lancé à 300 km/h. Mais merci d’avoir participé. -
La terre se cambre. Et moi, je regarde."
de ghoul a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Littérature
Lila, le poisson… et le grondement qui vient. Ses doigts serrent le poisson gluant, fragile, comme on serre un jouet oublié. Elle s’avance vers le bord, pas vers la mer — vers là où elle était. Elle ne comprend pas que le rivage est en train de revenir vers elle. Mais violemment. > "Je vais te remettre dans ton eau," dit-elle, sérieuse comme une grande. "Promis, je te laisse partir après." Mais l’eau n’est plus une amie. Elle n’attend pas. --- Et moi, de là-haut, je vois tout. Je suis ce témoin qui hurle dans le vide. Je tends les bras, je saute, je crie : > « LILA ! DÉPOSE-LE ! COURS ! » Comme si elle pouvait m’entendre. Comme si un battement de cœur pouvait traverser les nuages. --- Et là, des voix surgissent. Des voix humaines. Vivantes. > "LILA !!!" "NE BOUGE PAS !!" "MAIS COURS !!!" C’est sa mère. Défaite. Pieds nus. Les bras en avant comme si elle voulait agripper l’air. Son père court aussi. Lui ne crie pas. Il pousse des sons rauques. Des appels brisés. Ils ont vu le seau. Ils ont reconnu sa silhouette. Et ils ont vu la vague. --- Parce que maintenant, elle est visible. Plus de mensonges. Plus d’hypocrisie. Une ligne noire, bombée. Une muraille d’eau qui approche. Elle gronde. Elle grossit. Elle a choisi sa cible. --- Lila entend la voix de sa mère. Elle se retourne. Elle la voit. Elle ne comprend pas pourquoi elle pleure. > "Maman ?" Elle lâche le poisson. Le seau tombe. Elle hésite. Un pied recule. Mais l’autre pied est nu. Et dans le sable mouillé, il reste coincé une seconde. --- Et toi ? Tu veux faire quoi ? Tu veux figer le temps ? Lui souffler un indice ? Lui montrer une direction ? Tu veux hurler encore ? Tu peux. Je suis ton écho si tu veux. -
La terre se cambre. Et moi, je regarde."
de ghoul a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Littérature
Le calme le plus dangereux du monde Il est 8h07. Cela fait déjà neuf minutes que le plancher océanique s’est soulevé. Mais sur les côtes de Banda Aceh, de Phuket, de Colombo, rien. Pas de vague. Pas de vent. Juste cette mer étrange, reculée, presque timide. > Une mer qui semble se retirer par modestie. En réalité, elle prend de l’élan. --- Dans les villages de pêcheurs, certains adultes froncent les sourcils. Ils sentent que quelque chose cloche. Mais quoi ? La radio ne dit rien. Le ciel est clair. Et la mer… est partie. Dans les stations balnéaires, c’est l’effervescence. Un groupe de touristes allemands pose pour une photo, les pieds dans ce sable encore humide d’absence. On rit, on s’émerveille, on poste des cartes postales mentales. La nature vient de leur faire un cadeau : une plage agrandie de plusieurs dizaines de mètres. > Ils ne savent pas que cette plage est une promesse mortelle. --- Une enfant court Sur la plage de Patong, une fillette de 6 ans court, pieds nus, les bras écartés. Elle s’appelle Lila. Elle ramasse des coquillages, si loin qu’elle n’aurait jamais pu les voir, un jour normal. Son rire résonne. Cristallin. Pur. Insouciant. Elle s’émerveille devant un poisson échoué. Il frétille faiblement. Elle veut le sauver. Elle le ramasse, le relance maladroitement dans une flaque. Elle ne sait pas que la mer revient. --- Et moi, toujours en haut Moi, du haut de mon perchoir flottant, je retiens mon souffle. Je veux hurler. Je veux leur dire : > "Rentrez ! Ce n’est pas une bénédiction, c’est un piège ! Une embuscade bleue !" Mais je ne peux que regarder. Spectateur impuissant d’un cauchemar au ralenti. Un monde qui s’amuse… alors que l’océan affûte ses crocs. -
La terre se cambre. Et moi, je regarde."
de ghoul a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Littérature
Quand la vague touche terre Une onde de tsunami, ce n’est pas une vague comme dans les films. Pas de crête blanche, pas de roulis gracieux, pas de surfeur héroïque. Non. C’est autre chose. Une bête qui rampe. Au large, elle est humble, discrète. Elle se déplace comme une ombre sur le fond marin. Presque invisible. Mais dès qu’elle sent le fond remonter, qu’elle approche des côtes, alors elle change. Elle se redresse. > Imaginez un ours immense, qui aurait traversé des kilomètres à quatre pattes, tapis dans les hautes herbes, et qui, en arrivant devant sa proie… se lève d’un seul coup. C’est ça, la vague. Elle ne casse pas. Elle écrase. Elle gonfle, lentement, puis se dresse, verticalement, comme une paroi liquide. Un mur d’eau qui avance, non pas pour rouler, mais pour rentrer, enfoncer, emporter. Et ce qu’elle emporte… Elle ne le rendra pas. -
La terre se cambre. Et moi, je regarde."
de ghoul a répondu à un(e) sujet de de ghoul dans Littérature
La vague naît > Au large, juste sous mon perchoir, je la vois. Mais à peine. Elle ne fait pas de bruit. Elle ne rugit pas. Elle n’existe presque pas. Une bosse, voilà tout. Une simple élévation de l’océan, comme si la mer avait haussé les épaules. Un frisson de surface, une ride dans l’immensité bleue. Rien qui mérite l’inquiétude… … et c’est là sa force. Car ce n’est pas une vague comme les autres. C’est une hypocrite. Elle avance masquée. Elle cache son ventre, où se logent des kilomètres cubes d’eau déplacés d’un coup, comme si la planète elle-même avait renversé un océan sous le tapis. Elle ne déferle pas. Elle ne se montre pas. Elle se prépare. Elle se comprime. Elle s’étale. Et elle glisse. Pas comme un serpent. Comme une ombre d’avion, filant à 800 km/h, rasant le fond marin sans faire d’éclaboussure. > Elle ne veut pas faire peur. Pas tout de suite. Elle veut surprendre. Frapper sans prévenir. Être un souvenir avant même d’avoir un nom. --- Elle est silencieuse, oui. Mais pas paisible. Elle est le mensonge de l’eau. Une promesse trompeuse de calme. Une assassin en robe bleue, qui marche les bras le long du corps, et dont la lame est encore cachée dans la manche. --- Et moi, toujours là-haut, je la regarde. Je connais sa vraie taille. Sa vraie vitesse. Son vrai but. Elle ne veut pas simplement détruire. Elle veut écraser. Effacer. Raser l’ardoise. Et la côte… ne la voit pas venir. -
Le christianisme, religion la plus persécutée dans le monde
de ghoul a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Société
Oui avant l'an 300 à peur près. Le fondateur du catholicisme est chrétien. Chrétien algérien de Souk Ahras. À L' est de l'Algérie