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Tout ce qui a été posté par Arkadis
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La science est-elle au service de l'homme ou l'inverse ?
Arkadis a répondu à un(e) sujet de Wave1 dans Philosophie
Comprendre le côté psy c'est pratiquer dans le champ de la psyché le réductionnisme des scientifiques c'est à dire les habitudes analytiques de la psychanalyse. Ce réductionnisme a son côté positif mais il est largement insuffisant. Cependant les gens d'un certain âge, élevés et dressés dans le réductionnisme psychologique deviennent incapables de sortir de ce réductionnisme comme une charrette ne peut plus sortir de l'ornière qu'elle a contribué à construire sous ses roues. Le danger de l'âge, du vieillissement ce sont les habitudes dont on risque de ne plus être capable de sortir. -
Bonjour @Elisa* J'aime bien quand tu es présente.
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Bravo à @zebusoif
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Petit retour ce matin sur ce problème. Je vois que la classe s'agace et demande des solutions. Patience, les petits. Il a déjà fallu que je décrypte la copie bizarre de l'un d'entre vous. Dur dur la condition de correcteur. Quand au problème lui même interrogation sur le fameux angle dont le texte parle. Il n' y a donc pas que les rédacteurs français qui écrivent n'importe quoi il y a aussi les rédacteurs chinois. Car ce n'est tout de même pas clair cette question : quel est l'angle q pour lequel la force F est minimum ? S'il s'agit de l'angle téta facile mais ça n'a pas de sens. Donc il doit s'agir de l'angle du plan incliné. Les élèves trouvent 30 degrés, ce qui est bizarre car c'est l'angle de départ. Je n'ai pas encore lu la copie de zébu. Je vois que l'élève droit de réponse use de son droit. Un peu remuant celui là. N'a pas l'air très doué non plus. Je le prive de ses intégrations et voilà qu'il erre. Cela me fait penser à certains problèmes d'arithmétique. Privez les élèves de leur recours aux inconnues et boum il n' y a plus rien. Trop de savoirs aliènent l'intelligence. Ou plutôt trop de savoirs rend paresseux, la paresse affaiblit l'intelligence. Bon ce matin j'ai travaillé la deuxième question mais je ne trouve pas 30 degrés ! ou je fais une erreur ou je n'en fais pas. Pour résoudre cette question je suis obligé de dériver une fonction en plus. Bon à plus tard, ou beaucoup plus tard, j'ai à faire. Mais je reviendrai, sûr. Au moins pour donner mes solutions.
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Non la Bible n'est pas un livre du judaïsme. Le livre du judaïsme c'est le Tanakh. La Bible est bien un livre chrétien, la Bible de Jérusalem en fait. La Bible, qui est donc un livre chrétien, contient l'ancien Testament qui reprend le Tanakh, sauf quelques textes, et le nouveau Testament et quelques autres écrits propres aux chrétiens. Dans le Tanakh nous avons la Torah qui correspond au Pentateuque de la Bible. Le plus doué en l'occurrence dans la pratique des ajouts, c'est le judaïsme avec le Talmud. Il y a de quoi faire avec le Talmud, c'est une vraie bibliothèque. En plus il y a deux Talmuds, celui de Babylone et celui de Jérusalem.
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Finalement votre démonstration m'a intrigué et je suis allé voir de plus près. C'est assez étonnant. Pour la première question vous ne retenez dans le décompte des forces que la force de friction et la composante du poids le long du plan incliné. Exit la force de traction. Vous commencez à raisonner et je me dis : mais comment va t il faire pour ne pas se planter ? Et hop, vous abandonnez en cours de route vos calculs compliqués et vous remplacez tout par G. Cela vous évite le pire. Ensuite vous déroulez les phases classiques d'intégrations successives, passant de l'accélération à la vitesse puis au déplacement. Plutôt compliqué d'autant que les Chinois trouvent la réponse sans passer par ces intégrations. En plus la réponse à la première question ne demande qu'un raisonnement court et astucieux. Deuxième question, rebelote. Vous partez là encore uniquement de la force de friction et d'une composante du poids. Mais là interrogation sur votre "q". Comme vous semblez vous trompez sur l'emploi du sinus et du cosinus il reste à spéculer sur la localisation de ce "q". Manifestement le résultat de la première question ne vous sert à rien. Ensuite c'est astucieux vous dérivez et vous annulez la dérivée, pas mal, bien que l'une des exigences des Chinois soit de ne pas employer les dérivées. Sont ils bêtes ces Chinois et en plus il semble qu'ils trouvent le résultat quand même ! Votre résultat est étrange = - 30 degrés, mais vous négligez le signe. Démonstration étrange, pleine d'une agréable fantaisie. Résultat improbable. Mais vous avez conquis le cœur de @zebusoifqui, soit n' a rien compris, soit n' a rien lu. Va falloir que j'aille "contrôler" la démonstration de zebu, si j'ai le temps. A plus tard les tourtereaux.
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Ouh là, il est demandé de ne pas utiliser les outils usuels pour la première question. Et là on intègre à tout va ! Un collégien pourrait répondre à la première question en se fondant uniquement sur la définition de la vitesse et de l'accélération, sans avoir besoin de l'équation du mouvement ni a fortiori d'intégrer à tout va ! Ici on sort la grosse artillerie sans prendre la peine de réfléchir deux secondes. C'est plutôt paresseux. Et une IA ferait aussi bien. En revanche une IA ferait elle aussi bien si elle était privée de tout recours à l'intégration ? Je suis curieux de voir si quelqu'un peut répondre à la première question simplement, sachant qu'un niveau collège suffit pour répondre. C'est à dire que même ceux qui se pensent nuls en math peuvent répondre à cette question s'il leur vient l'idée d'être un peu plus sûrs d'eux.
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Bon , je continuerai plus tard l'étude de ce problème (la réponse à la première question m' a paru si simple que j'ai douté de ma réponse !)
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Il est nécessaire, à un moment donné, quand nous cessons de spéculer sur n'importe quoi et sur tout, surtout lorsque nous sommes oisifs, quand nous nous décidons à agir, à nous en tenir à ce que nous savons, dans l'instant de l'action, à ce que nous ressentons à ce moment là. L'impulsion à agir est de l'ordre naturel, de l'ordre de la nature. Elle précède toute spéculation. La question reste alors de lui donner une réalisation. La question du sens peut se poser. Mais cette question ne peut invalider l'impulsion à agir que rétroactivement, si aucune réalisation possible ne se dessine. L'idée que l'humanité peut disparaitre n'invalide pas en soi l'impulsion à agir. Elle peut l'invalider si nous voulons donner à la réalisation de l'impulsion un horizon des plus lointains. Si l'horizon s'obscurcit, si l'horizon disparait, si l'horizon est tel que je ne vois plus rien, ni survie de l'humanité, ni même survie de la vie, le pire donc, alors je raccourcis la distance avec l'horizon jusqu'à limiter l'horizon à mon quotidien. Et si c'est ma propre mort qui me fait chanceler alors je limite mon horizon à ma famille et je lui livre ce que je peux encore lui livrer. J'agis. Je fais confiance à l'impulsion.
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La réponse à la première question me parait simple, si simple que je me trompe peut être. Je trouve 3 m par seconde au carré pour l'accélération. Tout simplement en appliquant l'équation d'un mouvement rectiligne uniformément accéléré le long du plan incliné montant. La réponse à la deuxième question c'est une autre paire de manches.
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Je pense en effet qu'il s'agit de cela. Aujourd'hui nous avons pris l'habitude de séparer le cerveau du moi. C'est le nouveau dualisme. Aujourd'hui le cerveau pense. "Nous regardons le cerveau penser" disait je ne sais plus quel président américain devant une IRM. Si c'est le cerveau qui pense, est ce que mes pensées m'appartiennent ? Oui si je parviens à m'identifier à l'ensemble cerveau-moi, mais ce n'est pas commode. Non si je ne parviens à m'identifier qu'à "moi". Certes le cerveau est à moi, c'est mon cerveau quand même ! mais c'est lui qui pense. C'est embêtant. Parfois quand même c'est moi qui pense, pas mon cerveau, surtout quand mon cerveau fait des conneries, là il s'agit des biais cognitifs. Là c'est moi qui pense et qui corrige mon cerveau, quand il pense mal. Il faut toujours surveiller les subalternes en fait. Avant il n' y avait pas le cerveau il y avait l'inconscient. Pour beaucoup de personnes d'ailleurs c'est encore l'inconscient qui existe. C'est commode l'inconscient. Quand l'inconscient est encore là les pensées appartiennent au moi, elles m'appartiennent, mais elles sont parfois ou souvent déformées par l'inconscient. Surtout que l'inconscient c'est quand même un truc pas clair, c'est le truc du refoulé (disent surtout les boomers). Donc il y a souvent un déboulé du refoulé. Quand par exemple un humain me parle vraiment comme ça ne me plait pas, c'est super cet inconscient refoulé : j'explique alors que cet humain irrespectueux est manœuvré par son refoulé. Je peux tout expliquer. C'est super. Surtout que, comme l'inconscient est vraiment inconscient (pire que con quoi, limite bestial ou animal) je peux lui faire dire tout ce que je veux, il n'est même pas foutu de me contredire, vu qu'il ne pense pas (il grogne, c'est un loup garou). Maintenant c'est plus compliqué avec le cerveau. Heureusement le cerveau fait des biais cognitifs, il reste encore un peu con. Je (moi) garde encore un peu de pouvoir. Et je peux toujours dire que celle ou celui qui ne me parle pas comme ça me plait est un cerveau tordu, un biais en fait. C'est angoissant tout ça. Là par exemple je viens d'écrire un post et je ne sais pas si c'est mon cerveau qui a écrit ou moi. Je l'interroge, mais il ne me répond pas, à mon avis il vise à prendre le pouvoir. Les subordonnés c'est toujours pareil. Ils cherchent sans cesse à prendre la place du chef.
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Mohamed est cité de nombreuses fois dans les archives juives. Il est présenté comme un homme ouvert aux vues du judaïsme. Il apparait qu'il fut aussi sensible aux influences chrétiennes. Cela tient à la particularité de la région du Hedjaz où cohabitaient des communautés juives et chrétiennes. Ensuite Mohamed a tracé son propre chemin, motivé par des considérations politiques et économiques. C' était avant tout un homme d'action. Les religions, à l'origine, sont d'abord des armes. Des armes spirituelles ou idéologiques, peu importe, mises au point par des hommes ou des femmes exceptionnels, portés par une puissance d'action rare et un désir de conquête ou d'exploration hors du commun. Il a su fédérer toutes les tribus arabes "populaires" autour d'une vision du monde synthétique, construite non seulement à partir des monothéismes de l'époque mais aussi à partir des traditions païennes du monde arabe. Nous connaissons mal ces traditions. Ces traditions m'intriguent, notamment cette dévotion pour certaines pierres qui contiendraient en elles le divin. Attribuer à des pierres des attributs divins est suffisant pour moi pour m'intéresser au monde arabe avec une profonde curiosité. Cette attribution a précédé bien sûr l'islam. Les Arabes, c'est plus que l'islam, quant à leurs origines et leur façon de penser et de sentir. Nous pouvons penser que ces pierres étaient à l'origine des météorites, ce qui signifie que les Arabes percevaient une présence divine dans les profondeurs de l'espace lui même, au point de penser que ce divin occupait même le minéral. Au début il n' y a pas d'hostilité entre Mohamed et les juifs. Il croit même que les juifs vont le suivre. Mais les conditions politiques de l'époque ne sont pas telles que les juifs soient disposés à le suivre.
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En écrivant : la conscience n'existe pas, je suis en effet trop radical. Je risque surtout de ne pas être compris. Bien sûr la conscience existe mais son mode d'existence n'est pas le même que celui de l'arbre par exemple que je vois par ma fenêtre. Je vais essayer d'être concret. A partir de la constatation qu'il existe une grande variété d'arbres, je finis par créer le concept : arbre. C'est une commodité de langage. Le mot arbre est alors une création de l'esprit (de l'entendement). L'arbre "en général", devient existant dans le champ de mon entendement. Mais si je me balade dans la forêt je ne rencontrerai jamais l'arbre "en général". Ce n'est pas l'avis de Platon qui pense que l'arbre, en général, en tant que concept, existe bien quelque part, et mieux, il pense que c'est cet arbre en général (l'idée) qui enfante tous les arbres. C'est poétique mais je pense que c'est faux. Je ne pense pas que l'idée arbre existe indépendamment de l'humain. L'arbre en tant qu'idée existe bien entendu mais seulement à l'intérieur de l'esprit humain. Il en est de même à mon avis de la conscience. La conscience en tant que mot désigne bien entendu quelque chose de réel, mais ce réel est enfermé dans le monde de l'esprit humain. La conscience "en général" n'existe pas toute seule, dans la "nature". C'est pourquoi j'écris : la conscience n'existe pas en tant qu'entité autonome, indépendante du fait que je la pense. Par exemple quand Edgard Morin pose l'existence d'une conscience en soi, qui existerait indépendamment de l'humain, quelque part, je n'y crois pas. Et j'écris alors : la conscience, telle qu'Edgard Morin la pense n'existe pas, elle n'existe pas en tant qu'entité indépendante du fait que je la pense. Bien sûr c'est assez compliqué cette histoire d'existence. Prenons le concept, en physique, de force. La force, en tant que telle n'existe pas. Il n' y a pas de force toute seule qui se balade dans l'espace. Pourtant à force d'employer le mot force, même des physiciens finissent par croire qu'il existe des forces qui se baladent toutes seules. Et bien non. Ce qui trouble toutefois le quidam, dont moi, c'est que l'emploi d'un concept qui désigne quelque chose qui n'existe que dans le monde humain permet de saisir le réel non humain. Ca c'est en effet un mystère. Mais comme le mot force ne désigne rien qui existerait dans la nature alors je peux remplacer ce concept par un autre, celui d'espace temps déformable sous l'influence des masses, j'évacue alors la force. Je peux alternativement employer le concept de force ou celui d'espace temps, concepts qui s'excluent mutuellement, pourtant efficaces chacun selon le point de vue que j'adopte. Je reviens à la conscience. Quand j'écris que la conscience n'existe pas, je signifie donc que la conscience est un concept qui n'existe que dans nos esprits, que c'est un procédé de langage qui permet de simplifier le discours. Cette précision a pour objet d'éviter de donner au mot conscience une existence en soi. Car si je donne au mot conscience une existence indépendante de l'humain, alors je vais aller chercher dans le cerveau, par exemple l'organe de la conscience. Puisque la conscience existe en soi, il doit bien y avoir un organe de la conscience. Et il n' y en a pas. C'est ce genre d'erreur que je veux éviter. Comme vous le voyez je suis guidé par des soucis très pratiques.
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Votre façon de voir les choses ne s'inscrit pas dans ma façon. Je ne sais pas si ce que vous écrivez est vrai ou faux, mais, même à supposer que c'est vrai, je ne vois pas comment utiliser votre théorie dans la vie quotidienne, la vie vécue. Si le fonctionnalisme c'est identifier les phénomènes mentaux aux phénomènes cérébraux (Peter Godfrey Smith par exemple), je ne vois pas que cette théorie, cantonnée à l'esprit/cerveau puisse empêcher le dualisme théorie qui porte sur des sujets beaucoup plus vastes. Il est possible que je sois dualiste d'ailleurs car j'émets l'hypothèse de l'existence d'une Réalité immatérielle indépendante de l'humain. Toutefois ma méthode diffère radicalement de la méthode rationnelle. J'estime que certaines connaissances ne sont accessibles que par l'intermédiaire du sentiment, non de la raison. J'accède à cette Réalité immatérielle par le sentiment. Sentiment d'existence ou sentiment, plus rare, de présence (de cette Réalité). Ce type d'accès a plusieurs conséquences : il ne m'est pas possible de définir cette Réalité, elle parvient à échapper à toute définition. Elle ne reste enfermée dans aucune définition. Si elle a un rapport avec moi, et d'une manière générale, avec tous les étants, ce rapport n'est pas piloté par une volonté. Elle pilote par la proposition. Bien sûr je ne suis pas le premier à choisir le sentiment comme voie d'accès à certaines connaissances. Heidegger est le maitre en la question avec son accès à l'Etre et le Néant par l'intermédiaire du sentiment. Mais pratiquer la voie du sentiment ne me conduit ni à l'Etre, ni d'ailleurs à Dieu.
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Cette vidéo est intéressante pour moi dans la mesure où elle reprend nombre d'interrogations actuelles auxquelles nous (je) ne savons pas répondre. La question des qualia se pose en effet. Elle est aujourd'hui traitée par des physiciens versés dans la recherche fondamentale. Elle est donc prise au sérieux. Pour le moment ces physiciens que nous retrouvons surtout dans le monde anglo saxon n'ont pas de réponse scientifique à l'existence des qualia. En effet le monde n'a ni goût, ni saveur, ni couleur, ni son...Alors comment donc se forment ces "ressentis" et où ? Ces scientifiques cantonnent cette question à la question de la conscience. Pour conclure que la conscience reste un mystère que la science tôt ou tard éclaircira. Donc mystère. Mystère pour moi aussi. Le fonctionnalisme qui affirme que matière et esprit c'est la même chose peut choquer. Pourtant je trouve intéressant d'explorer cette hypothèse. Mais il faut aller jusqu'au bout. Car dire que l'esprit résulte de la matière ce n'est plus du fonctionnalisme mais du matérialisme. Il n'est pas possible de dire que l'esprit et la matière c'est la même chose, puis de dire que l'esprit procède de la matière. Pour ma part je réfute cette vison causale : la matière produit l'esprit. Néanmoins dire que l'esprit et la matière c'est la même chose enclenche beaucoup de questions. Dans l'odyssée de la conscience Peter Godfrey-Smith écrit : "les processus cérébraux n'engendrent pas des pensées et des expériences : ils sont eux mêmes pensées et expériences". Cette assertion peut choquer dans un premier temps pourtant il me semble qu'elle dit quelque chose qui mérite d'être considérée. Pour ma part je tente de dépasser cette assertion en me disant qu'il s'agit d'une différence de point de vue. Selon le point de vue adopté nous ne verrons que les processus dits matériels ou nous ne verrons que les processus immatériels, ces processus étant le fait d'une même "chose". Bref je trouve que le fonctionnalisme est une attitude intéressante à condition de ne pas affirmer que l'esprit procède de la matière. Il y a identité, il n' y a pas causalité. Non les particules n'obéissent pas passivement à des lois. Une particule + et une particule - s'attirent en vertu de caractéristiques qui leur sont propres. Leur attraction vient d'elles mêmes ou de champs qu'elles contribuent à créer. Elles ne sont pas passives. Il faut se garder de donner l'existence réelle aux lois physiques. La critique du déterminisme est la mienne. Le déterminisme radical me parait absurde. "Sans conscience pas de moi, sans moi pas de volonté, sans volonté pas de libre arbitre". Dans cette assertion je vois un sophisme. Car dans ce raisonnement nous partons de l'existence réelle de la conscience, comme entité observable. Or il n'est pas sûr que la conscience existe réellement, je veux dire que nous sommes là dans l'idéalisme, c'est à dire dans cette tendance à donner l'existence réelle à nos concepts. Si la conscience n'est qu'un concept, inventé pour des besoins de simplification de langage, alors le moi est aussi un concept, c'est à dire qu'il n'existe pas réellement. Donc la volonté du moi est un fantasme, d'ailleurs relevé comme tel par les travaux des anglo saxons sur la question de la volonté (qui se forme indépendamment du fait d'en être conscient). La difficulté que nous rencontrons c'est que nos concepts, inventés par notre entendement, ont quand même une certaine forme d'existence. Ce statut intermédiaire d'existence, entre l'imaginaire et le réel est un vrai problème. Insurmontable pour le moment. Soit nous disons : nos concepts désignent des choses qui n'existent pas, mais nous avons tous le sentiment que le moi par exemple existe, soit nous disons le moi existe réellement et nous avons tous le sentiment, ben non il n'existe pas réellement ce moi. Nous n'arrivons pas à faire avec ce statut intermédiaire. En tout cas merci pour cette vidéo qui permet de recentrer sur des questions pour le moment sans réponse.
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Je ne vois pas de différence de nature entre l'homme et le reste du vivant. Je n'ai jamais ressenti même de différence de nature. Je me demande même si c'est si important de trouver des différences entre l'homme et le reste du vivant. Bon pour ce qui est de l'IA, de deux choses l'une : ou elle restera une mécanique, ou elle accèdera à une forme de conscience et même de transcendance. Pourquoi pas. En fait il s'agit pour l'homme de vivre tel qu'il est. Le reste n'est pas si important. Bien sûr s'il n' y a pas de différence essentielle entre l'homme et le reste du vivant cela signifie que l'humanité peut disparaitre. J'ai construit une représentation du monde compatible avec la mort possible de l'humanité sans pour autant perdre le sens de la vie. Cela me fait penser à une remarque de je ne sais plus quel historien. Il note que les religions sont des formes d'adaptation liées aux conditions du moment (moment historique et géographique). L'élaboration des religions ou de toute autre spiritualité vise à adapter l'homme à son environnement en lui permettant d'agir. L'élaboration spirituelle vise à permettre l'action. Cette élaboration est un avantage dans la lutte pour la survie.
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Cette vidéo sur l'entropie n'est pas mal non plus. Elle permet aussi de se dégager de cette notion d'ordre qui serait la caractéristique de l'Univers à ses débuts. A l'origine ce que l'auteur de cette vidéo souligne c'est la concentration de l'énergie. Une concentration maximale. Cette concentration évolue en dissipation de plus en plus grande en raison notamment de l'expansion de l'univers. Un espace infiniment petit qui reste indéfiniment petit ne permet pas la dissipation. L'auteur explique aussi la mort thermique inéluctable de l'univers, mais en dépouillant cette mort de tout caractère mystique lié à la notion de désordre. C'est l'uniformité de la température partout qui engendre cette mort puisque cette uniformité ne permet plus de tirer un travail de l'énergie présente.