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Tout ce qui a été posté par ashaku
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Pourquoi pas les 3 options ? Un principe créateur initie la vie, la vie se répand dans l'univers, elle se développe sur des mondes riches par une étape de soupe primordiale. Et tout le monde est content.
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La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Oui, en science, on fait des observations qui mènent à des théories qui mènent à des prédictions. Ensuite on définit des expériences pour valider ou invalider ces prédictions. Tout à fait. Ce n'est pas un problème mais une méthode de recherche de solution. En réalité, ce n'est pas la planète qui fait disparaitre les espèces, elle se contente de les héberger et les espèces se livrent à une activité chimique qui peut aller jusqu'à modifier les conditions de vie au niveau planétaire. Ce qui entraine des extinctions. C'est le vivant qui tue le vivant. Il existe des démonstrations que l'esprit est une chose unique et que nous partageons tous. Il y a d'ailleurs des théories qui disent que notre multiplicité n'est qu'apparente. Les professionnels d'un même milieu partagent un paradigme d'idées. Tous les pianistes connaissent la théorie musicale et peuvent en parler entre eux, tout comme les boulangers ou les architectes. Le partage de méthodes et d'informations extérieures à soi est possible, nous le pratiquons dans nos métiers en général. Mais pas dans notre citoyenneté de tous les jours. Cela signifie simplement que nous avons construit des sociétés autour de valeurs individualistes, compatibles avec l'essence capitaliste. Cela ne signifie pas que l'humain ne puisse se développer dans un cadre différent et adopter des vues communes aussi sur la façon de vivre en général. C'est vrai, je me suis souvent dit que l'invasion d'une espèce extraterrestre hostile aurait au moins le mérite de fédérer tous les humains sous une même bannière, face à un nouvel "autre" à détester. L'analogie avec le Titanic est très pertinente : un groupe humain organisé avec une hiérarchie et une catastrophe imminente, intellectuellement prévisible et culturellement ignorée. S'il y avait eu un referendum passagers pour déterminer la route, l'histoire aurait-elle été différente ? Je le visualise mal. surtout à cause des réflexes individualistes induits par le mode de vie moderne. Mais je peux visualiser que dans une réalité alternative, la société est organisée autour de valeurs communes et que l'humain s'est éduqué au partage d'information et de décision. Dans cette version, oui, l'intelligence collective des passagers trouvera une route plus sûre que l'ambition du capitaine seul. J'y fais référence dans le post original du fil de conversation. Utilisant l'historique de l'évolution pour montrer que le vivant est une machine aveugle qui applique sa solution. Si la solution marche, l'espèce transmets ses gènes et la solution continue d'être appliquée. Si la solution est très efficace, elle se déroule comme une machine jusqu'à faire hoqueter le système entier qui la fait vivre et alors survient l'extinction. Cela a été montré, et nous sommes en ce moment cette espèce appliquant sa solution trop efficace. Rejouerons-nous le scénario habituel ou changerons-nous le script, en vertu de ce qui nous distingue des bêtes et des végétaux ? Sommes-nous justes bons à bâtir des ponts ou avons-nous le potentiel de déjouer l'iceberg imminent ? Non, c'est très simple, il suffit de quitter le raisonnement auto-centré et comprendre que les effets néfastes se déroulent dans l'environnement et que sans l'environnement il n'y a pas d'existence. Quand les premiers organismes font de la photosynthèse c'est 90% du vivant qui clamse, pourtant cet organisme était en super-forme. Trop, en fait, et c'est le point depuis le début : une espèce sur-efficace engendre des effets néfastes. Avoir "super espèce" et "effets néfastes" dans la même phrase ne signifie pas une contradiction, juste que l'un s'applique au sujet et l'autre à son environnement. "La voie théorique existe", oui. La question est "l'emprunterons-nous ?". Car comme tu le rappelles les évènements futurs contiennent une part d'imprévisibilité. Une invasion alien mettrait en échec toutes nos prédictions sociales faites avant de savoir qu'il y aurait une invasion alien. -
Vous avez harcelé le LLM jusqu'à ce qu'il accepte vos propositions. Il a passé 5 réponses à vous dire que non, les lois sont universelles, c'est ça la réponse. La réponse est d'ailleurs dans la question. Dans la hiérarchie des idées, la loi est au niveau le plus haut. Si une théorie devient une loi, c'est qu'il a été prouvé qu'elle est vraie en toute circonstance. Les lois sont universelles alors que les théorèmes, lemmes, axiomes, théories ou thèses sont des travaux en cours vers cette vérité. Ensuite, vous le faites raisonner dans un cadre spécifique : les scientifiques sont isolés et ne communiquent jamais leur travaux, conservent leurs biais culturels sur des générations sans se remettre en question. C'est là que la réalité diffère. Le milieu scientifique s'appuie sur lui-même pour évoluer et tous les humains participent ensemble, mettent en commun leurs découvertes en mer, sur terre, en altitude, le jour, la nuit, etc. Pour former un tout : la compréhension scientifique du monde. Les articles et les théories se réfutent entre eux, se valident entre eux, ils interagissent et ne restent pas bloqués chez un chercheur. Les observations népalaises donnant une gravité un peu faible, combinées aux observations françaises donneraient très vite une théorie combinant les deux. Enfin, on mélange philosophie et science. Le fait que nous ne soyons pas omniscients ni certains de la nature du réel ne signifie pas que la méthode scientifique n'est pas, elle, parfaitement objective et efficace. Il ne faut pas confondre la confusion humaine face au réel et la validité du principe "observation-théorie-experience", qui n'est pas un humain confus mais un modèle d'interaction neutre et lucide.
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La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
C'est très intéressant, il y a plein d'arguments. Je suis assez d'accord avec la démonstration du coup. Le "programme" étant un genre d'équation qui pourrait prédire l'avenir afin d'assurer le succès du projet. L'un des arguments serait donc de dire que ce programme étant irréalisable, pourquoi se triturer les neurones ? Par goût pour la masturbation intellectuelle je suppose. Certains diraient aussi que ça pourrait être bien de ne pas mourir des conséquences qu'on a soi-même provoquées. Cette nature irréalisable est en tout cas l'argument que j'utilise de mon coté pour douter d'un changement artificiel vers une prise de conscience collective. Et je m'appuie sur l'article cité à l'origine : la super-algue qui pollue, elle est juste sur-efficace et prend toute la place, et on considère que c'est nocif, notamment pour la biodiversité. Cela m'évoque forcément ma propre espèce, sur-efficace, occupant tout l'espace, menaçant la biodiversité. Ce qui m'amène à dire que ces conséquences nous les avons nous-même provoquées. Il y a un certain nombre de travaux scientifiques qui confirment ... ce qu'ils disaient déjà dans les années 50. Un autre argument est de revenir à l'individu et de mettre en balance son choix et celui de tous les autres, arguant donc que "quoi que je fasse, ça ne change rien". Il faudrait qu'on évoque Monty Hall, ce qui semble clair au mec tout seul est faux si on considère l'ensemble et le changement au cours du temps. En fait je pense que c'est précisément l'inverse : le mec tout seul est une instance comme il y en a 8 milliards d'autres. A chaque fois qu'il fait quelque chose, il faut considérer qu'il est possible que ce soit fait 8 milliards de fois et évaluer la conséquence de ça. Un individu n'est pas seul, il n'a pas le choix : il est immergé au milieu d'autres. Et c'est pareil pour chacun, cela forme un tout. Raisonner au niveau individuel à partir de ressenti émotionnel ne me semble pas une bonne piste pour prédire l'avenir de l'humanité. Tout simplement parce qu'il y a d'autres facteurs en jeu, l'environnement. En démarrant la voiture, il ne faut pas dire "que font les autres humains ?" il faut dire "combien de biomasse je vais tuer pendant ce trajet ?", ça sera un truc en gramme. Et ensuite multiplier par 8 milliards et comparer avec la raison pour laquelle on a choisi la voiture pour ce trajet. Mais j'ai du mal à évaluer ce que pensent les gens individuellement. Pour moi, c'est juste un chaos où tout est possible. Par contre, regarder l'historique de l'évolution de l'espèce entière et tenter de deviner sa continuité est déjà plus propre. Oui, le fumeur qui arrête souffre du manque. Son corps a fini par éliminer les toxines mais son système nerveux doit aussi se sevrer de la sensation induite de plaisir. Encore une fois, je ne connais pas spécifiquement le milieu, c'est juste une analogie, mais nous sommes d'accord que la conclusion est que le dommage est fait et qu'il vaut mieux ne jamais commencer. Tout comme il est vrai qu'il vaut mieux commencer et arrêter plutôt que commencer et ne pas arrêter. Nous sommes dans les chaussures du fumeur qui veut arrêter. C'est intéressant intellectuellement pour moi car j'y vois un combat physiquement implémenté d'un autre combat qui reste théorique. Ce combat, au niveau individuel certains fumeurs l'ont gagné d'autres l'ont perdu. Et au niveau global, nous sommes en train de perdre. Gagnerons-nous ? Et si oui comment ? Je note que tu proposes des pistes, ironiques ou sérieuses, sur des modes de vie humains qui représentent des solutions possibles au problème. Cela illustre le coté esprit "je veux arrêter de fumer", nous avons ce pouvoir, cela recoupe ce que je disais plus haut "la voie théorique existe". Mais elle se heurte à la réalité, les faits. Les aspects néfastes de la modernité sont identifiés, les solutions trouvées (inutile de retourner à la société agraire). Mais notre façon de nous organiser en pays fait que cette théorie n'est que peu suivie concrètement par notre espèce en général globalement, pas une seule personne, et que les effets néfastes, pourtant connus, perdurent. Je note enfin une bonne dose de fatalisme, ce qui tend du coté matérialiste : nous continuerons jusqu'à l'extinction s'il le faut à développer plus d'industrie et de commerce mondial sous l'impulsion de nos corps. Il n'y a eu que peu de retours en faveur de l'idéalisme, il faut reconnaitre. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Une espèce est composée d'individus, oui. La relation entre ces concepts est donc la composition, d'accord. Mais je ne saisis pas en quoi cela aide à anticiper le comportement collectif pour déterminer les évènements futurs ou explorer le dualisme idéalisme/matérialisme. Je pense qu'il faudrait développer, notamment cette notion nouvelle que tu apportes de "programmer le collectif". Pour rappel, la question est "notre espèce sera-t-elle la première à anticiper et prévenir une extinction de masse ?". -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Il y a une analogie que je trouve pertinente : la terre polluée par l'humain, et le fumeur intoxiqué par le tabac. Le fumeur sait que fumer tue, que la combustion abime ses alvéoles pulmonaires, que chaque cigarette augmente les chances d'un cancer, il le sait intellectuellement. Mais ce que son corps sait, c'est qu'à intervalles réguliers il faut prendre une clope. Le fumeur qui veut arrêter abrite un combat entre son esprit qui lui dit d'arrêter et son corps qui lui dit de continuer. L'issue de ce combat est variable d'un fumeur à l'autre (je ne connais pas la statistique). De la même manière, nous savons que la pollution est nocive, que l'industrie modifie le climat, mais notre espèce ne le sait que dans la tête. Dans le corps, on (et je parle statistiquement d'humain, pas de vous en particulier) continue de brûler du pétrole et de fabriquer du plastique. Dans notre corps nous continuons à générer le stimuli du plaisir, même en sachant qu'il a des conséquences néfastes. C'est que notre corps est performant pour la lecture temps réel des sensations mais il a du mal à penser l'avenir, c'est l'esprit qui fait ça. Et ils sont censé collaborer mais il faut reconnaitre que des cas de conflit existent. La question initiale demande si l'organisme global qui représente notre espèce trouvera le moyen d'arrêter de fumer. Et du coup, ce n'est pas une question de faisabilité technique. La voie théorique existe depuis toujours. Seulement, cette voie n'est pas suivie, nous continuons de fumer. Dans ce combat corps/esprit, c'est aussi le combat idées/matériel qui se joue. Si on le considère comme une expérience pratique, son issue accréditera l'une des deux théories. Ou, je l'espère, une fusion des deux. J'ai déjà un nom pour elle. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
En fait, je pensais précisément à un changement naturel du à l'évolution naturelle comme il s'est déroulé jusqu'ici pour nous. Après tout, le processus ne s'arrête pas parce qu'on est là, il continue. Les humains du futur donneront-ils dans l'allocentrisme ? (merci, Short). Il y a des faits qui pointent un développement naturel de l'intelligence collective. Par exemple, les biais cognitifs qui sont pénalisants au niveau individuel sont en fait accélérateurs dans des processus collectifs. Ceci dit, il existe peut-être une possibilité artificielle d'opérer ce changement mais cela semble relever de la dystopie. Qui pourrait prétendre parler le langage des gènes assez finement pour diriger avec succès l'évolution imprévisible de tous les humains ? Essayer oui, réussir je ne pense pas. Enfin, il existe une autre option : une forme de vie nouvelle, un processus d'évolution nouveau. Par exemple une IA devenue autonome qui pourrait investir un espace virtuel numérique pour jouer autant de simulations qu'elle le peut, pour finalement initier une civilisation d'êtres numériques qui pourront à leur tour tenter leur chance dans l'existence sans s'auto-détruire. Nous aurons été un maillon important de la chaine menant à cette réussite. Pardon, j'aime divaguer gratuitement sur de tels sujets. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Merci pour cette participation. Le matérialisme semble encore l'emporter sur l'idéalisme en effet. Il y a bien eu la politique de l'enfant unique en Chine mais c'est épisodique. C'est vrai, en rédigeant, j'ai eu des difficultés et j'ai fini par cet amalgame. Comme il a été dit, il y a une corrélation forte entre notre développement technologique et démographique. C'était dans ma tête une seule chose mais distinguons bien que la technologie est un moyen intermédiaire et la démographie est un constat de résultat. En fait, après plusieurs échanges sur le sujet que l'humain pose le problème du vivant trop efficace, que cela se produit de par notre capacité intellectuelle et que nous devons cette dernière à l'évolution. Je réalise que ce que je cherchais à travers cette question c'est en fait de savoir si l'évolution peut produire des effets au niveau collectif, modifier l'ADN reçu par les individus de manière à organiser leur comportement collectif. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Parce la dynamique de notre développement produit des réactions en chaine qui aboutissent à la destruction du vivant dont nous faisons partie. En tant que maitres de la Terre, nous n'avons réussi qu'à l'enlaidir et l'appauvrir. Reprendre un rôle de simple participant aux écosystèmes seraient surement meilleur. Nous n'avons pas attendu d'avoir l'équation parfaite pour inonder de pétrole les écosystèmes. Nous n'avons pas compté le nombre d'animaux terrestres avant de les asservir. Pourquoi faudrait-il d'un seul coup prendre des pincettes lorsqu'ils s'agit de corriger plutôt que de détruire ? Demander l'immobilisme jusqu'à ce qu'un humain soit capable de calculer seul toutes les conséquences possibles ne serait-il pas une excuse pour ne rien changer à notre mode de vie si confortable ? Vous semblez croire que les ressources sont infinies, c'est évidemment faux. La quantité d'air comme d'eau, comme d'énergie, comme de n'importe quelle ressource à notre portée est limitée. La croissance infinie est une illusion capitaliste. Le nombre d'atomes d'hydrogène (le plus abondant) est aussi limité. Même si le génie humain parvient à créer un moteur magique qui produit de l'énergie à partir de ce carburant abondant, il y aura une limite. Inventer une machine n'est pas la solution selon moi, c'est en fait la cause du problème. Et nous ne créeront probablement pas une meilleure machine que l'ADN ni un meilleur mécanisme que l'évolution. Je pense que nous devrions blinder ce mécanisme-là. La question ne se pose pas pour un individu donné mais pour une espèce entière. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
C'est le cœur de ma question : notre espèce qui a développé la capacité de "se demander", le fera-t-elle pour des questions collectives ou ce talent restera-t-il centré sur la survie individuelle tel qu'il a émergé de l'évolution ? Au vu des précédentes réponses, je crois utile de préciser : c'est une question appliquée à l'espèce entière, avec toute la complexité d'organisation globale fournie par notre fameux intellect, au sein de toute la complexité du vivant fourni par l'évolution des espèces et la vaste combinatoire des réactions en chaîne. Le ressenti d'un seul individu par rapport à un seul système de morale n'est pas pertinent dans ce cadre. "Est ce que l'humain peut assurer les conditions de sa propre survie au sein d'un environnement planétaire complexe ?" ne peut être transformé en "est ce qu'un inuit juge ses actes en fonction de la religion hindoue ?". C'est une autre question, qui mérite un autre fil de discussion. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Peut-être la nôtre. Car si l'arbre ne peut s'empêcher de faire des racines ou le plancton ne peut s'empêcher de faire de la photosynthèse, l'humain pourrait lui anticiper les effets néfastes de son action et essayer de les prévenir ... ou pas. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Les prédictions sont celles du GIEC. Et la question porte sur la capacité de l'humain à exploiter son intelligence pour prévenir des situations néfastes. La philosophie ouvre l'esprit avec des questions, les dogmes l'enferment dans des réponses. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Je dis en fait que nous proliférons (deuxième paragraphe), et je me demande à la fin si nous pouvons être en capacité de s'auto-limiter. Ce qui tendrait à dire que pour la première fois, une espèce vivante a utilisé autre chose que les injonctions matérielles survivalistes individuelles du corps physique pour prendre des décisions dont les effets sont visibles et mesurables, en terme d'extinction. Mais peut-être que notre foi en l'intellect est bien mal placée et que nous ne sommes que des machines à impulsions et nous ne changeront rien. Je me demande ce qu'en pensent les philosophes ici présents. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Les chiens, les vaches et les choux -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
Je pose une alternative pour y réfléchir : soit nous nous régulons, soit toutes nos prévisions scientifiques sur notre influence se réalisent. Je suis désolé si ce raisonnement vous met mal à l'aise, il n'y a pas d'intention coercitive dans cette réflexion ouverte sur notre avenir commun. Je note que votre conclusion est que le questionneur doit être accusé de tyrannie religieuse. Il est aussi intéressant de faire un parallèle avec les courants philosophiques, c'est une démarche intellectuelle et non pas politique. -
La première espèce qui évite une extinction de masse ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de ashaku dans Philosophie
A travers cette question, j'interroge en fait la dualité matérialisme/idéalisme. Si le deuxième est vrai, nous exploiterons toutes les informations à notre disposition pour éviter la catastrophe. Mais si le premier est vrai, nous agirons comme les arbres et le plancton et nous accomplirons notre destinée du "toujours plus" de façon déraisonnable jusqu'à ce que les lois de la physique prennent le relai sur celles de la chimie. Comment trancher ? Nous pouvons observer. Et les initiatives comme remettre en question un produit apprécié sont en faveur de l'idéalisme, ce qui contrebalance bien l'usage massif de carburant fossile par exemple qui plaide en faveur du matérialisme. -
Suite à cette information : https://www.franceinfo.fr/sante/alimentation/quel-est-l-impact-ecologique-du-comte-au-c-ur-d-une-controverse_7242708.html Quelqu'un a commenté que "ils se moquent d'empoisonner tout le monde et de faire de cette planète un désert biologique". Et j'ai rédigé la réponse suivante, qui est en fait un questionnement philosophique que je vous invite à commenter Le vivant n'est pas une petite chose fragile qui s'éteint au moindre éternuement. C'est l'assemblage de matière le plus résilient de tout l'univers connu. Alors, là, des vaches créent des déjections qui finissent dans une rivière, cet engrais favorise la pousse d'un végétal : l'algue. Cet acteur vivant occupe la niche écologique, ce qui fait disparaitre les autres représentants du vivant. Il n'y a pas eu destruction mais transformation. Ce n'est pas un désert biologique, il y a bien du vivant ici. Mais du vivant adapté à l'activité humaine. Nous mettons du plastique dans les océans alors s'y développeront des espèces vivantes qui s'appuient sur le plastique. Nous polluons sol et air donc se développeront des espèces qui peuvent y vivre. Et quand nous serons entourés de guêpes géantes et d'algues toxiques, nous mourrons. Mais le vivant sera toujours bien là. L'argument émotionnel qui reste est de "protéger la diversité". Avant il y avait poissons, crustacés, algues et maintenant il n'y a plus que la super-algue qui accapare toutes les ressources et fait disparaitre les autres formes de vie autour d'elle. Ca ne vous rappelle rien ? Le premier geste pour favoriser la diversité du vivant est de comprendre que nous sommes cette algue à échelle planétaire : sur-efficaces, faisant s'éteindre la vie autour de nous pour notre way of life. Pousser le raisonnement de la diversité amène à la conclusion que ce n'est pas le comté qu'il faut réduire mais ce qui favorise la prolifération de l'humain. Et les écosystèmes se rétabliront dans la foulée. Mais est-ce seulement possible d'aller à l'encontre de notre algorithme biologique qui nous fait repousser toujours plus loin nos limites ? A une époque, ce sont les arbres qui ont provoqué des catastrophes écologiques, à une autre époque, c'est le plancton. Le vivant est une machinerie qui tend aveuglément vers l'amélioration, serons-nous la première espèce vivante à s'auto-limiter pour éviter de provoquer une extinction de masse ?
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Paréidolie d'IA. Lorsque nous regardons les nuages, notre esprit voit des formes, on vit avec un organe fait pour trouver du sens. Lorsque l'IA lit nos prompts, elle restitue des choses aussi, quoi qu'on lui dise elle le rend sous forme rationnelle. Nous sommes les nuages de l'IA ? Les nuages sont-ils nos prompts ?
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La mondialisation existe, des chaines d'approvisionnement sont en place. L'utopie (après avoir aboli la pub et mis fin au consumérisme) serait de rendre publiques les infrastructures de la mondialisation, de leur booster le cul et de culturellement attribuer aux travailleurs de cette chaine mondiale la même aura qu'on prête actuellement aux footballeurs. Les humains ont les moyens techniques et logistiques de produire et distribuer à échelle mondiale, ils pourraient le faire équitablement, mais les chaines de distribution sont privées et orientées vers le profit. Il faut les rendre publiques, puissantes, nobles, utiles à tous. Qu'il y ait des jeux de cartes à collectionner dont les héros seraient Laura, ingénieure énergie responsable de la distribution d'électricité pour l'Europe du nord. Ou Hakim, diététicien en charge des flux alimentaires pour l'Asie, connu mondialement pour sa gestion impeccable et parcimonieuse, ou encore Sacha, déboggeuse d'urgence qui débloque tous les problèmes plus vite que ses collègues et sauve des populations entières de la pénurie. L'humain a le potentiel intellectuel et imaginatif de créer des modèles autres que les sempiternels héros musclés qui tabassent leurs adversaires pour démontrer qu'ils ont raison.
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Ah bah voila ! Il me suffisait de lire pour savoir. S'il s'agit juste de douter, et pas d'affirmer, ce n'est pas une croyance. Ce que je trouve amusant, c'est que ça laisse tout de même de la place à l'interprétation. Tu dis "pas une croyance analogue à la foi", donc potentiellement une croyance différente mais une croyance quand même ? "Est ce que l'abstinence est une position sexuelle ?" est aussi une question amusante et il serait possible de défendre le "oui".
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Oui. On choisit d'y croire ou pas. Et si quelqu'un choisit d'y croire, on ne peut pas lui démontrer qu'il a tort. C'est un argument conçu pour s'opposer à "prouvez que dieu n'existe pas".
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Merci pour ce récap. Moi, je les invite à s'assoir et prendre le thé pendant que j'essaie de les convertir. Ils sont un peu les seuls à accepter m'écouter parler de philo. Attention ! J'ai fait assez vite le parallèle entre le paradis et le père noël. Je ne pense pas qu'on puisse faire une cellule avec chromosomes XX à partir d'une cellule souche avec des chromosomes XY, ni que s'il pleut longtemps la terre entière est inondée. La remarque "vos" dieux ne m'était pas destinée, j'espère. En revanche, l'idéaliste en moi est tout à fait prêt à utiliser le concept de dieu, ne serait-ce que pour créer des histoires fantastiques ou réfléchir à une cause de l'univers, c'est un outil parmi d'autres. Pour être honnête -et aussi pour ne pas rompre cette belle chaîne de respect mutuel qui caractérise ces dernières pages- il faut reconnaitre qu'un bon 40% de l'humanité décrit une source de création et un lien d'amour. Hallucination collective ou intelligence collective ? Le scientifique en moi observe prudemment sans affirmer. Pour finir, l'énoncé proposé est de nature logique : sans preuve, on ne peut affirmer. Ce n'est pas destiné à une personne en particulier, c'est une assertion sur le raisonnement en général.
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Évidemment que les athées n'ont pas à prouver l'absence de dieu ! C'est pour cela qu'ont été créés la théière de Russel, la licorne rose invisible et le monstre en spaghetti volants. Cependant, avoir un discours public qui affirme l'absence de dieu sans aller plus loin est une croyance au même titre que la croyance en dieu. Dieu est un concept magique, il ne sera jamais possible de prouver rationnellement quoi que ce soit à ce sujet, il convient selon moi de rester sur un "ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non", toujours en terme de discours public. A titre personnel, "dieu" est pour moi équivalent a "deux" (ça marche avec n'importe quel concept abstrait mais "deux" sonne phonétiquement comme "dieu"). Ce que je veux dire, c'est que je ne peux pas avoir un deux dans la main, je ne peux pas regarder un deux, ni le toucher : deux n'existe pas. Sauf que pour calculer ou compter, j'utilise le deux, donc il existe. Dieu c'est un concept, comme la soustraction ou le centre d'un segment : il faut l'utiliser lorsque c'est utile et ne pas en tenir compte le reste du temps. Dieu est pour moi un outil qui permet de réfléchir à certains sujets sous un certain angle. Mais je ne fais pas de choix de vie en fonction de ce concept imaginaire.
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Oui. A propos de n'importe quel sujet, soit on peut prouver qu'il est vrai, soit on peut prouver qu'il est faux, soit c'est indécidable. Et dans ce dernier cas, se revendiquer des deux premiers relève de la croyance. C'est en tout cas l'opinion dont je vous propose de discuter.
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La philosophie se moque de la philosophie
ashaku a répondu à un(e) sujet de mary.shostakov dans Philosophie
Le curseur de la souris sur le pseudo d'un utilisateur fait apparaitre une carte au bas de laquelle se trouvent 3 boutons.