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Tout ce qui a été posté par Engardin
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Mais si ! Justement !
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Pas grave c'est l'orage ! On a eu une bonne averse ! Leï pèds bagnats, estarnudi ! (Les pieds mouillés, j'éternue !)
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L'orage semble terminé... L'émotion que l'on veut nous fabriquer est rentable. Doit être rentable. je parlais du Tour de France. Et là ils viennent de rappeler ce coureur qui a été sanctionné parce qu'il s'arrêtait pour embrasser sa femme et sont petit : PAS LE DROIT ! Une émotion qui ne rapporte rien ? Quel scandale ! Le foot, les supporters c'est pareil : On vous concocte une émotion rentable. Et l'émotion n'en est pas moins effective, efficace. On en revient à Juvénal : "Panem et circenses". Du pain et des jeux. Du pain pour nourrir le corps et des jeux pour nourrir, abreuver, saturer d'émotion notre esprit. Nous sommes accros à l'émotion. Et c'est peut-être le meilleur moyen de nous faire avaler les pires couleuvres.... Faudrait-il établir une échelle des émotions ? Séparer les émotions "licites", acceptables, bonnes, bénéfiques, légitime des émotions inutiles, superflues, stupides, maléfiques ? Et comment faire le tri ? Pour le foot, on comprend bien que l'émotion des supporters a à voir avec l'identité... Mon équipe, moi ou nous... le foot c'est un détournement du besoin d'identité. Un exutoire. Et déjà ce besoin d'identité est-il lui-même légitime, indispensable, nécessaire ? Est-il envisageable de ne "s'adonner" qu'à des émotions vraiment nôtres et de ne pas fléchir devant ces émotions dont on nous gave de force à notre insu, qu'on nous impose ? Ces pièges à défoulement. Ces... détournements ? L'émotion est une drogue. Et comment peut-on se satisfaire d'émotions... "fausses" ?
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L'émotion. L'émotion, c'est elle qui nous transporte, nous fait vivre pleinement, nous fait nous surpasser. Et pourtant... je le dis un peu avec honte : si souvent, ces émotions... C'EST PAS LA PEINE ! Au nom de quoi ? D'une certaine... vérité. Un exemple. Je viens de voir un bénévole des JO. On a bien compris qu'il était transporté. Il vivait pleinement ! Sur un petit nuage. persuadé qu'il participe à quelque chose de GRAND. je suis heureux pour lui mais je suis triste. C'est un... benêt-bénévole ! Il y croit. Mais son émotion n'est pas la sienne. On la lui a fabriquée Imposée. Les JO, c'est comme le Tour de France quand il est passé chez nous et que je l'ai compris. Ce n'est qu'une affaire d'Argent.... Je peux pas finir, on a l'orage. J'envoie comme ça !... Juste ma question : "A-t-on le droit de dire d'une émotion qui pourtant nous remue au plus profond, que... c'est pas la peine ?..." I'll be back !
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Leï Grignouns (ou : j'ai envie de m'épancher !...)
Engardin a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Littérature
1 : Haïku Je me penche, Je flanche et je m'épanche : Je ne suis plus étanche... 2 : "Il ne faut pas cracher dans l'ornière comme disent les scientifiques !" Je ne sais pas ce que ça veut dire mais cette phrase; telle quelle est sortie ainsi, toute ficelée, de mon esprit. -
Je viens de terminer ce quiz. Mon score 73/100 Mon temps 485 secondes
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L'âme est un objet. Comme Dieu. (je veux dire ce qu'on entend généralement pas l'âme ou Dieu) Ils sont fixés. Circonscrits. On sait de quoi on parle. Même s'ils sont inexistants dans la réalité. Et qu'on ne les y trouve pas. Ce n'est pas pour rien qu'on pensait pouvoir les peser. En revanche la conscience n'est pas un objet théorique ou imaginaire. C'est un mouvement. Elle n'existe qu'en mouvement. C'est une dynamique, un phénomène. Un effet. Qui renvoie potentiellement à une cause matérielle, existante. (Comme un son qui vient de quelque choc ou une lumière de quelque allumage.) Même si on ne la connaît pas ou mal ni comprend pas. (Le cerveau et tous ses mécanismes possibles par exemple) On rencontre des consciences quotidiennement, par leurs effets, leurs phénomènes, on les constates, mais pas d'âmes ni Dieu. Même MA conscience est toujours en mouvement. Elle se déploie, s'effectue, s'applique dans le temps. Elle est... évolutive, peu changer : je "prends conscience". Tandis que si je parle de mon âme, c'est comme si j'indiquais une chose fermée, cristallisée, bloquée une fois pour toutes. Finie. C'est ainsi que le salut lui est (serait) donné a priori ou pas. Définitivement. Les égyptiens aussi "pesaient" les âmes. L'âme est même prétendue si matérielle qu'on lui donne même une couleur : l'âme noire ! La preuve que l'âme existe serait sa survie après la mort. Un peu comme Dieu qu'on rencontrerait aussi à ce moment là. Il ne nous reste donc plus qu'à attendre que quelqu'un en revienne. Ou même nous ? En attendant ce n'est qu'une invention théorique. Un non étant. Un concept, une idée qui peut très bien ne correspondre à rien de réel. Bien sûr on peut considérer que "âme" est synonyme de "conscience". Dans ce cas j'ai rien dit ! Un moins un = zéro. Reste Dieu !
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Leï Grignouns (ou : j'ai envie de m'épancher !...)
Engardin a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Littérature
J'ai écrit en sous titre "j'ai envie de m'épancher" !... Et je me suis épanché où ? Je suis où dans tout ça ? J'ai parlé du Vieux Callès, de mon Grand Père, de mon Père et de ma Mère : et moi ? Il faudra bien que j'existe un jour ! Un jour, je serai MOI ! Et je m'affirmerai ! J'oserai dire que je n'aime pas beaucoup le vinaigre sur les tomates, (et dans la salade). L'huile et le sel, ça me suffit largement ! Parce que ça, IL FAUT LE DIRE ! Et puis aussi, j'aime les "Petits LU" ! Qui croustillent sous la dent... Mais moins le poisson, sauf la Morue quand elle reste un peu trop salée. Hélas, le Cabillot, c'est plus ça. La Sauce au Poivre Vert, aussi, j'adore ! N'èn manjariou sus la testo d'ün mouart ! (J'en mangerais sur la tête d'un mort !) Voilà : j'ai fait mon coming-out ! Je n'ai plus de secrets ! Je redeviens transparent... -
Leï Grignouns (ou : j'ai envie de m'épancher !...)
Engardin a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Littérature
Elle était engloutie par ces génies mâles patentés ! -
Leï Grignouns (ou : j'ai envie de m'épancher !...) Et je sais pas où ça va me mener ! Ce mot : "lei grignouns" ! c'est quoi ? j'avais trouvé ça dans les archives du village. Vers 1550... Il était question des "grignouns". même si ça s'écrivait alors "los grinhons"... Et je ne savais pas de quoi il s'agissait. Jusqu'à ce matin là où, les vieux... (Putain c'est moi les vieux maintenant !!! ) Les vieux disais-je, bien assis sur le parapet du pont de l'Issole discutaient. Le meneur de jeu bien sûr c'était le vieux Callès (prononcer "calé") Qui parlait du bon vieux temps. Quand ils pressaient les olives au moulin... Vous savez peut-être pour les pressoirs. Une grosse vis en bois qu'il faut faire tourner pour presser les olives une fois qu'elles ont été écrabouillées dans le moulin. Le moulin : Deux grosses pierres rondes comme des grosses roues, qui tournent en rond, sur la pierre de base horizontale et actionnées par... par un âne comme j'ai vu en Tunisie ? Je sais pas. Mais c'ext le principe. Et donc, toute cette "bouillaque" d'olives triturées, on la dispose par couche sous la vis du pressoir. On fait des sandwichs ! Cinq ou 8 centimètres de cette "pooutrole" (purée) d'olives et un "escourtin" ! (Les escourtins qui sont comme une espèce de gros tapis épais en chanvre très rustique.) Encore 5 centimètres répartis en rond et un autre escourtin... et ainsi de suite. Au dessus de tout ça, c'est une planche ronde aussi comme les escourtins et épaisse, costaude, sur laquelle va descendre la vis, centimètre par centimètre quand on va la tourner pour tout "esquicher" (presser). Et l'huile coule. Quand elles ont tout dit, les olives, que toute l'huile a coulé, il faut éliminer ces galettes durcies de purée d'olives présurée... C'EST CA LES GRIGNONS ! Ce reliquat. Et le vieux Callès expliquait tout ça. J'ai compris ce jours là que depuis 500 ans, rien n'avait changé ! Et que les gens que je retrouvais dans les archives, c'était le Vieux Calès et mon Grand Père ! Quand je dis "depuis 500 ans" je suis petit joueur : "Depuis l'Antiquité" ne serait pas faux. Mais j'ai pas de preuves : j'y étais pas ! Et avant encore moins ! Pourtant, la Provence, c'est pas la base de mon identité. Il ne s'agit que du respect de ceux qui m'ont devancé. De ceux que j'ai connus. De ceux que j'entrevois. Mon Grand père ? un vrai Provençal. Mon père ? Lui se voulait déjà ... "MODERNE" ! Français, Républicain, Socialiste ! Et moi, (pauvre de moi !) Qui ai eu 10 ans en 1957, l'année du Spoutnik, je ne pouvais être que... Cosmonaute ! Il ne faut pas trop fouiller dans les archives car souvent les légendes s'effondrent. Tenez mon Grand Père qui était si intelligent (à ce qu'il disait) ... Il nous a claironné jusqu'à plus soif que pour son Certificat d'Etudes, il avait été LE PREMIER DE L'ARRONDISSEMENT ! Et j'ai bien dit de l'arrondissement, pas du Canton ! L'arrondissement de Brignoles, donc : La Capitale du Centre Var ! . Eh bien au village quand ils ont ressorti les registres de l'Ecole, sur les quatre ans sensés couvrir l'époque probable pendant laquelle il aurait dû passer son Certificat... Aïe ! aucun signe de lui ! Peut-être qu'il ne l'a pas passé du tout son Certificat d'Etude ! Puisque pauvres il fallait qu'il aille travailler et que son instituteur a pu dire que "s'il l'avait présenté il aurait sûrement été le Premier de l'Arrondissement ?" C'est dit, c'est dans la boite : Premier de l'Arrondissement ! J'invente ! Il l'a peut-être passé son certif... Mais ce serait encore plus fort ! Et mon père ? Il est allé deux ans au Collège après son certificat. Ce qui a suffit pour lui construire au village une réputation d'intellectuel. (Pas surfaite d'ailleurs : il l'était vraiment ! Poète innée : quand Bloom réduisait de 5% je ne sais plus quel bénéfice il en écrivait deux pages en alexandrins ! "5 %" !] Et chanteur... qui écrivait des chansons sans avoir jamais étudié la musique... "Qu'il est dur de tourner la page..." Bien sûr à 15 ans son père est mort et il est rentré à la maison. Plus question du Collège : fallait tant bien que vaille faire tourner la boulangerie... Mais que ce soit mon grand père maternel ou mon père, on le savait qu'ils étaient exceptionnels ! Hors du commun ! Et ma mère ? Elle n'a jamais rien dit, elle. Elle ne s'est jamais fait mousser ! N'empêche que ma soeur a retrouvé dans la maison son diplôme du Certfi : Juliette : Reçue MENTION BIEN ! Oh ! Et c'est pas "passable" ni "assez-bien" : Mention BIEN ! Entre 14 et 16 de moyenne ! Elle n'en a jamais parlé.
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C'est souvent ce que je me dis : Ce qui manque ou ce qui n'est pas reproduit parce que trop loin, trop antérieur au résultat immédiat qu'on recherche dans l'IA c'est le B-A BA du vivant. En quelque sorte il faudrait qu'une Intelligence Artificielle craigne véritablement pour sa vie ou sa survie pour qu'elle devienne effectivement une intelligence. Une intelligence de survie créatrice par nécessité. Sine qua non. D'abord un animal, puis qui s'améliore en animal... spirituel ! (Dans le bon sens du mot spirituel-intelligence et non spirituel-ésotérique !) Bien sûr je ne saurais pas dire comment, par quel mécanisme, les difficultés -de survie- biologiques pourraient induire l'intelligence, je n'en ai que l'intuition ! L'intuition qu'il doit y avoir là comme une implication rigoureuse. Il faudrait peut-être chercher du côté de la psychanalyse ? Dans cet esprit-là tout au moins. Où l'on trouve des causalités rigoureuses, indubitables qui apparemment n'ont rien à voir avec les effets ou les comportements induits. Je dirai comme un précepte, une certitude, une obligation que l'esprit, l'intelligence, "sort" du corps. Pas de corps, pas d'esprit donc. Je ris, là, ou plutôt je souris en "filant" mon précepte : "Plus de corps, plus d'esprit non plus ! " Bien évidemment !
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Plus quatre grains d'ellébore ! Pour me purger Et que m' identité s'élabore ! Une graine de lin Mon vêtement sera plus fin Graine de courge pour ma Prostate ! (Pas trouvé de grain de patate !) Le ciel s'ouvre et j'essuie un grain ! En plein été, c'est pas humain !
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Que Nenni ! ON VA AU WC PARCE QUE L'ESPRIT L'EXIGE !!! Le corps, lui, IL SE CHIE DESSUS !
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Ne fais pas semblant de pas comprendre pour le plaisir de CRITIQUER ! "L'esprit" sous entend la pensée, la décision, la volonté. Sans la toute bête volonté ou le désir d'avancer on n'avance pas d'un pouce. Quand bien même nos mollets nos cuisses ou nos rotules seraient monstrueusement musculeux. 'Mens indispensabla in corporé musculo"
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Je le vois tous les jours j'ai eu juste envie d'en parler, de le dire. Il fait un exploit tous les jours et n'aura jamais de médaille.
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M'identité Je picore m'identité Comme un oiseau Les grains qui le nourrissent. Une graine de Tournesol C'est Soleil, c'est le Sud, Ou le Midi. Puis un grain de Millet : "Moi aussi je suis peintre !" Un grain de blé ? Farine ! (Mon père Boulanger) Un grain de Sènevé : Pour ma sénilité ! Un grain d'avoine ? Balavoine ! Et je chante à tue-tête ! Une lentille Au télescope Et pour regarder les galaxies... Une graine de Tomate : La grenadine pour le Pastis ! Une autre de poivron : Aliboron ! "Midas le Roi Midas a des oreilles d'âne !" Un pépin de citron Me revoilà Mitron ! Un d'orange, Faudrait que je me range Ou de Citrouille Mais j'ai la trouille ! Noyau de Prune Bonjour ma Brune ! De papaye ? Non, je me taille ! Un de cerise Avec la brise... Un Pois-chiche Je suis pas chiche... Un noyau d'abricot : Je me mets au tricot ! M'identité est granulaire Ainsi finit mon formulaire.
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Je rajoute : "Et je sais qu'à partir de là il est soulagé..." En suite, il disparaît vers ses Pénates que je ne connais pas.
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Le Vieux Bonhomme. Tous les matins je vois passer sur la route un bonhomme. Il est vieux visiblement et il avance lentement. Avec peine. On comprend bien que chaque pas lui coûte. Il arrive encore raisonnablement à enchaîner chaque pas au précédent. Et ça fait presque une démarche. Une démarche appliquée, volontaire, nécessaire. Indispensable. Il marche en désespoir de cause. La descente au village on la lui devine assez facile mais c'est la remontée qui mobilise toutes ses ressources. Il a la tête un peu penchée vers l'avant, le cou tendu, comme si son esprit était mieux décidé à monter que le reste de son corps. Et ce corps, il le balance légèrement un peu à droite, un peu à gauche à chaque pas pour faciliter l'envoi vers l'avant de la jambe opposée... (Il me semble.) Il n'est pas habillé en vieux : il porte une chemise dans les bleus moyens. Je souffre pour lui et l'encourage moralement. Il est épuisant "rien qu'à le regarder". Mais il est admirable en un sens. "La meilleur façon de marcher c'est encore la sienne : C'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer !" Je sens que toute sa pensée et toute son énergie sont concentrées sur ce mot simple : Recommencer ! Comme le balancier des vieilles pendules. Après un pas, un autre ! Et encore un autre ! Un nouveau ! Encore UN !... Quo non ascendam ? Depuis la fontaine jusqu'à la rue de la Maison de Retraite sur la droite, ça monte un peu mais légèrement. On pourrait presque croire que c'est plat ! Disons que ça se fait. Mais à partir de là, la montée est plus raide. Elle vous coupe les jambes d'un coup ! C'est comme un mur. Et là ça monte radicalement jusqu'au rond point. Une vingtaine de mètres terrible. Après sur le Rond-Point, non, ça file. La route continue, lisse et horizontale. Tout va bien ! C'est le sommet. L’Annapurna ! Tous les jours un exploit ! Et je sais qu'à partir de là il est soulagé... Probable qu'un jour je serai lui. En attendant je ne joue ni les jeunes fringants Ni les vieux arthritiques : Je m'éloigne... Et témoigne et critique...
