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Tout ce qui a été posté par Engardin
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Michel Barnier ? (Le quart d'heure occitan !)
Engardin a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Littérature
Sur ton lien on parle de l'affaiblissement de la personne au profit de la seule réflexion. (Je constate déjà que je ne suis pas le seul à m'étonner de cet emploi de si/se ! Et que la tournure "nous se sommes" n'était pas propre à notre ami Emile ! ) Puis il est question de savoir s'il s'agit d'une influence de l'impératif ou de l'infinitif. Je penche aussi comme il y est dit pour la seconde possibilité. Pour l'infinitif on a par exemple : "Si régarda(r)" pour "se regarder" . La conjugaison au présent donne : Mi régardi ti régardes si régardo/a (a pour l'orthographe classique) Si régardan/m (idem) Vo(u)s régardas Si régardo(u)n On remarque que le "a" final n'est accentué qu'à l'infinitif et aux premières et deuxièmes personnes du pluriel... On peut penser à une influence du pronom "se" ou "si" à l'infinitif puisque la ressemblance avec les premières et deuxièmes personnes du pluriel est plus nette. Alors pourquoi "si régardan" pour "nous nous regardons" et pas "si régardas" pour "vous vous regardez" ? Parce qu'il faut bien conserver quand une différence pour pas confondre les deux ! Bon, je reconnais que mon argument est faible ! Mais si l'on tient compte du fait que le "s" final de "vous régardas" ne se prononce pas partout ? Et notamment pas à l'impératif : "Asseta' vous !" pour "asseyez vous" que je ressens un peu comme une marque de politesse envers une personne que l'on vouvoie... -
Dieu nous en préserve !
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Michel Barnier ? (Le quart d'heure occitan !)
Engardin a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Littérature
Pas bête du tout ! En effet si je pense à dire en provençal une phrase comme : "On s'est régalé" (3ème personne en français) ce qui me vient c'est "si sian/m régalats" = "nous nous sommes régalés". c'esr comme un mélange de la 3ème et de la première personne du pluriel !... Il me semble qu'il faudrait remonter au moyen-âge pour retrouver un 'om' ou "hom" (=homme?) équivalent à notre 'on'... sujet à la troisième personne. -
Note bien que si tu lis entre mes lignes tu peux voir que pour "mon" an 3000, rien n'a changé !
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Je n'ai qu'un mot : Bravo ! "Tu est né Têtards, et tu finis éjaculateur précoce ,,," Ca, ça va très très loin ! (z'avez vu un têtard, la gueule qu'il a ? ) "j'ai un OVNI a prendre" :
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Barnier... barnier... Ca me fait penser au verbe : "Embarnissar"... Signification ? "Barbouiller" ! Mi siéu tout èmbarnissat ! (Je me suis tout... "sali, barbouillé, cochonné, dégueulassé") Je cherche une traduction en français... Dans "embarnisser" il y a la notion de s'en mettre de partout, et ça colle (ça "pègue" !) et ça dégoulines... Même sur la chemise, sur la pantalon... J'ai les mains pleines de cambouis, de boue... = je me suis tout ... embarnissé ! En franco-provençal ! Apprenez donc ce mot qui n'existe pas dans la langue de Molière ! Ceci dit... peu m'en chaut ! (D'un gouvernement "barbouillé" !) Non, c'est la conjugaison réfléchie qui m'interroge. Je me sali = m'èmbarnissi Tu te salis = t'èmbarnisses Il se salit = s'èmbarnissé Nous nous salissons = s'èmbarnissan Vous vous salissez = Vos èmbarnissas Ils se salissent = s'èmbarnisson [un] Je vous l'ai mis en rouge : Pourquoi pour la première personne du pluriel on emploie le pronom réfléchi "s" normalement réservé aux troisièmes personnes ? Et pas l'attendu "nos" (prononcé nou" ) prévu pour la première personne du pluriel ? N'èn sabi rèn ! JE NE SAIS PAS ! Mais une langue c'est ça : elle est ce qu'elle est c'est pas à nous de l'inventer... Elle se forge d'elle-même... Ce qui est sûr c'est que ce "s" a pu entraîner des formulations improbables... dans un français découlant du provençal, comme le magnifique : "Nous se sommes" pour "nous nous sommes" d'un certain Emile, un copain de mon père... Qui était communiste... Et je crois qu'il n'aurait pas voté pour "s'embarnisser"... Moi ? Pour parler net, ce "Nous se sommes" , il ne me choque pas énormément... Il fait sens ! Une partie s'est soulignée toute seule, j'y suis pour rien et je ne sais pas l'enlever !
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Qui n'a pas admiré J-C rendant d'autre joue ? Mais-est-ce un bon conseil de vie compte tenu de ce qu'on est vraiment ? Des conséquences les plus probables (qui vont nous revenir dans la g... comme un boomerang ? ça le serait si on était plus... parfaits ?... Si tout le monde était plus parfait. Mais alors le problème ne se poserait pas. Du coup en repensant à J-C... on sait le résultat...
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Je ne crois pas. L'intimité commence au niveau de notre corps. Sans ça on "tombe" au niveau de l'idéalisme le plus factice et d'une intimité fantasmée. "Sur le plus haut trône du monde on n'est jamais assis que sur son cul." (Montaigne) Mais je comprends que ça gêne... Moi aussi ça me gêne ! Qui est capable d'une parfaite sincérité quand il s'agit de soi-même ? Le corps permet peut-être une pas si mauvaise remise en question.
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Entièrement d'accord c'est impardonnable !
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@AugerJe te demande à l'avance pardon ! Bon... faites comme si j'avais rien dit...
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C'est exactement ça ! Je me demande s'il n'était pas dans la même section !
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On est deux ! Et moi, j'avais demandé la marine pour voir du pays et je me suis retrouvé dans l'infanterie en Allemagne !
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Je suis le premier à savoir que "notre guerre" "en dentelles" n'avait rien à voir avec une vraie où on risque sa vie et ou l'on meurt. Notre copain @le merle qui a vraiment été en Algérie quand ça chauffait ne dira pas le contraire. N'EMPÊCHE !!! J'aurais bien voulu en voir certains qui paradent, ici ; en BIVOUAC PAR -18° !!! Ou encore pendant le "raid" final de trois jours du dit stage commando en Décembre à Trèves, par moins 5 ou moins dix... "On marchait dans 40 cm de neige toute la journée... Autant dire que les rangers... et les treillis étaient tout trempe... Et quand on était couchés sous la tente (je ne peux pas dire "quand on dormait" puisqu'on dormait pas ) et qu'on pliait les jambes, on entendait les pantalons de treillis gelés "sur la bête", qui craquaient aux genoux.... Le Retraite de Russie... JE CONNAIS (D'ac, là j'en rajoute ! ) Et puis vu qu'on était sensés être en guerre (heureusement on n'y était pas en vrai !) les ponts auraient été devant être détruits (1) ... C'est ce qu'ils nous ont dit ces couillons... Alors ? Alors quand on a eu une rivière à traverser, Le Lieutenant Murguet a cherché... Juste à côté du pont en bon état de marche mais sensé-être-détruit... On l'a vu descendre tout guilleret sur la rive en contrebas... Au bout de quelques minutes on l'a vu revenir fier comme Artaban : -- J'ai trouvé un gué ! Et donc toute la section est descendu au bord de la rivière. Le Lieutenant est passé devant pour nous montrer son gué... Il n'avait QUE de l'eau jusqu'à la taille !!! Et bien sûr comme d'habitude, c'était votre serviteur le Premier Grenadier Voltigeur qui conduisait la Compagnie ! Eh bien, là... J'AI DIT NON ! Je me suis assis sur un rocher et j'ai dit :"Il fait moins cinq, il fait nuit, on a un pont à 20 mètres, je traverse pas la rivière à pied !" Je précise que par-ci par-là des blocs de glace et de neige descendaient le courant... Mais vous me croirez si vous voulez, toute la compagnie à la queue leu leu m'est passée devant ! Devant moi, assis sur ma pierre et ils ont tous traversé la rivière ! C'était pas un fleuve;.. disons une bonne vingtaine de mètres... un peu plus ? Avec de l'eau jusqu'à la taille ! Les couillons ! Pour un peu ils m'auraient bousculé pour passer ! Je me suis donc retrouvé le dernier au sec de mon côté ! Je jure que c'est vrai ! Alors, évidemment, MOI COMMANDO, (comme dirait Hollande !) J'ai dit : -- Moi aussi je suis assez bête pour traverser ! Et j'en suis capable ! Et j'ai donc traversé ! Dans l'eau glacée jusqu'à la taille... Avec des glaçons gros comme la table autour de moi qui descendaient le courant... (Commando c'est une éthique ! ) Inutile de vous dire qu'une fois de l'autre côté, sous peine de mourir de pneumonies à plus de 50 % nous ne pouvions pas rester comme ça... On a donc allumé de grands feux dans la forêt... Pour un peu se sécher au moins les treillis. Les rangers on les a gardés mouillés pour le reste du Raid. Des rangers en cuir, bien sûr... et bien imbibés d'eau... Quelqu'un a trouvé un sac de pomme de terres (2) et c'est ainsi que nous avons pu déguster quelques pommes de terres à peu près crues que nous avons fait vaguement tiédir dans les feux... Quelqu'un a dit au Lieutenant : -- Mais puisque le pont est détruit vu qu'on est en guerre, là avec ces grands feux, l'ennemi nous a certainement repérés ?! NOUS SOMMES DONC TOUS MORTS ! ... et morts mouillés !... C'était un mauvais esprit dans mon genre... (1) Il me manque un participe futur en français qui n'existait qu'en provençal... (2) Le présence de ce sac de pommes de terre est toujours resté pour moi un mystère ! '
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Tu sais quoi, Marie ? I have a dream : Enregistrer la rentrée du troupeau d'Alphonse Daudet... Je la mets à la suite. Mon problème ? JE NE PEUX PAS ! Parce qu'à la fin, quand les chiens "parlent" du pays noir "où il y a des loups"... Ma gorge se serre et je fonds en larmes ! Je ne peux plus articuler la dernière phrase ! Toujours, et à chaque fois ! C'est Plus fort que moi... Alphonse Daudet Lettres de Mon Moulin ( 1887 ) La rentrée du troupeau Il faut vous dire qu’en Provence, c’est l’usage, quand viennent les chaleurs, d’envoyer le bétail dans les Alpes. Bêtes et gens passent cinq ou six mois là-haut, logés à la belle étoile, dans l’herbe jusqu’au ventre ; puis, au premier frisson de l’automne, on redescend au mas, et l’on revient brouter bourgeoisement les petites collines grises que parfume le romarin… Donc hier soir les troupeaux rentraient. Depuis le matin, le portail attendait, ouvert à deux battants ; les bergeries étaient pleines de paille fraîche. D’heure en heure on se disait : « Maintenant, ils sont à Eyguières, maintenant au Paradou. » Puis, tout à coup, vers le soir, un grand cri : « Les voilà ! » et là-bas, au lointain, nous voyons le troupeau s’avancer dans une gloire de poussière. Toute la route semble marcher avec lui… Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage ; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes ; — les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant ; puis les chiens tout suants, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes. Tout cela défile devant nous joyeusement et s’engouffre sous le portail, en piétinant avec un bruit d’averse… Il faut voir quel émoi dans la maison. Du haut de leur perchoir, les gros paons vert et or, à crête de tulle, ont reconnu les arrivants et les accueillent par un formidable coup de trompette. Le poulailler, qui s’endormait, se réveille en sursaut. Tout le monde est sur pied : pigeons, canards, dindons, pintades. La basse-cour est comme folle ; les poulets parlent de passer la nuit !… On dirait que chaque mouton a rapporté dans sa laine, avec un parfum d’Alpe sauvage, un peu de cet air vif des montagnes qui grise et qui fait danser. C’est au milieu de tout ce train que le troupeau gagne son gîte. Rien de charmant comme cette installation. Les vieux béliers s’attendrissent en revoyant leur crèche. Les agneaux, les tout petits, ceux qui sont nés dans le voyage et n’ont jamais vu la ferme, regardent autour d’eux avec étonnement. Mais le plus touchant encore, ce sont les chiens, ces braves chiens de berger, tout affairés après leurs bêtes et ne voyant qu’elles dans le mas. Le chien de garde a beau les appeler du fond de sa niche : le seau du puits, tout plein d’eau fraîche, a beau leur faire signe : ils ne veulent rien voir, rien entendre, avant que le bétail soit rentré, le gros loquet poussé sur la petite porte à claire-voie, et les bergers attablés dans la salle basse. Alors seulement ils consentent à gagner le chenil, et là, tout en lapant leur écuellée de soupe, ils racontent à leurs camarades de la ferme ce qu’ils ont fait là-haut dans la montagne, un pays noir où il y a des loups et de grandes digitales de pourpre pleines de rosée jusqu’au bord.
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T'es quand même gonflé : Tu enfonces Daudet ! STOP ! Pitié ! Sentant poindre quelque dissention entre les deux, et par pure bonté d'âme, @Elfière a voulu réconcilier la Chèvre de Monsieur Seguin et un certain Choux probablement Militaire : Ce n'est pas une raison pour tous lui tomber dessus... à Bras Raccourcix ! BANDE DE GAULOIS REFRACTAIRES ! D'une main flatter la chèvre au cou Cependant que, de l'autre, on arrose le chou ? OUI !... MERCI !
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Tartarin ? 'tain ! De Tarascon ? Con !
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Mais non ! En lisant ton texte je lui ai trouvé des "accents poétiques", une infime poussière à peine perceptible (Joli !) une immensité Intérieure ! (Waouh ! l' oxymore !) Une petite perle de temps (Magnifique ! un recoin de l 'éternité. (Magnifique!) j'ai juste poussé dans ce sens ! Quand je vois un beau truc je suis enchanté ! Et... c'est pas si souvent !
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J'ai un peu l'impression d'un rêve ou d'être entré par inadvertance dans un mode parallèle ! Vu que je ne comprends rien à cette polémique... Je n'arrive toujours pas à comprendre ce que j'ai dit d'extraordinaire. Il semble même que ce soit inadmissible, insupportable, scandaleux... Mais quoi au juste ? Que j'aie fait ce fameux stage commando à Trèves en Décembre 1968 ? Qu'on nous ait distribué cet insigne ? Qu'on était sensés pouvoir l'accrocher quelque part sur l'uniforme ? Que je ne l'aie pas fait ni ramené chez moi à la fin ? Qu'un sergent chef (peut-être le Sergent Chef Moyemont, un type plutôt sympa d'ailleurs) chantât "au rythme des hauts tambours des lansquenets" quand nous marchions au pas ? M'enfin : @Sexophone : on a la même culture ! @Phylou par exemple a bien compris et ne s'en étonne pas qui a vraisemblablement fait la même chose...
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Dédolé, mais tout ça tu DOIS nous l'écrire en poème ! Genre : Je ne suis Pas d'accord ! (Je le nie : Que nenni !) avec l'interprétation (La) psycho- (ill)logique du (En) concept (?) (Un archange) qui ne change en aucune façon... ma condition ! quand il est pensé (cogité) pour lui soi-même, en lui soi-même. Je vais mourir, moi. (Je meurs ou je me meurs --Chacun des deux se dit ou se disent !-- ) Mon existence, pour se tisse r la En métaphore : du C'est Le un collier de perles (!) (D'or :) c'est une infime poussière à peine perceptible dans l' une immensité... Intérieure ! (Une peur) d' Une petite perle de du temps elle-même perdue dans quelque un recoin de l d 'éternité. L'éternité comprend de tout ce qui existe : une chose ne peut (Ne peut ) pas (Ne pas pas) pas y être. Ou bien quelque-chose existe (?) ET C'EST ELLE ! c'est ce Le Mon principe de l'existence "J'existe" : ou bien (alors) rien n'existe (du tout). Voilà : là je comprends mieux ! Mais ça dit autre chose !
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Moi je l'ai pas pris et comme un couillon je le regrette !
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Oui ! On en a une idée, mais bien approximative. Il me semble que c'est plus une négaton de fin des temps qu'une négation du temps. Nier le temps ce serait superposer tous les instants en un seul ? J'ai l'impression qu'on ne sait pas le faire. On ne peut pas l'imaginer. C'est dans la mesure ou chaque instant efface le précédent qu'on peut exister. Tous les instants superposés en un seul donnerait un monde... Plein ! C'est le problème de je ne sais plus quel philosophe dès l'Antiquité qu'il faut du vide pour que le monde existe. Pour que le "déplacement" soit possible. C'était pour l'espace, mais ça vaut peut-être aussi pour le temps. Un temps "saturé" éliminerait toute possibilité d'événement, et toute existence... On en arrive à ce paradoxe que 'tout' est équivalent à 'rien' ! L'éternité c'est l'idée vague qu'il y aura toujours un après. Un après à l'instant qu'on vit et qu'on expérimente. Puis encore un. On n'imagine pas (je crois) l'éternité en tant que telle mais comme une succession ininterrompue d'instants... (?) On expérimente le présent et on se souvient du passé. Pour l'avoir vécu, expérimenté. Le futur c'est reporter indéfiniment (pas précisément ni exactement puisque pas encore vécu) une succession d'instants, de temps plus ou moins semblable au temps déjà vécu. Le futur reste imaginaire.
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Et ça c'est de la galéjade peut-être, Môssieur ?!
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On est bien d'accord ! Et dans l'autre dont je parlais... ("Ils ont traversé le Rhin...") t'as aussi un beau passage : "Ils ont incendié Coblence et pillé le Palatinat..." Et apparemment "ils" en sont fiers !
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Du coup, il me revient une anecdote... Le Capitaine Barret (je ne sais pas ce qu'il est devenu par la suite mais il devait avoir entre 30 et 40 ans ?) Nous demande un jour à un copain et à moi : -- Puisque le soir vous allez au "Club Peinture", Vous peignez ? -- Oui mon Capitaine ! -- Vous devriez pouvoir décorer les couloirs de la Compagnie avec vos peintures ! -- Absolument Mon Capitaine c'est une bonne idée ! C'est ainsi qu'avec l'ami Froissart (qui était lui, du Nord de la France), le soir venu nous avons accroché quelques unes de nos peintures dans les couloirs de la compagnie. je me souviens même du lieu : en haut en face quand on montait le grand escalier... quand on rentrait du rassemblement on pouvait pas les manquer ! Nous en étions contents : quelques tâches de couleurs sur ces murs beiges et gris, ça y allait Vraiment bien ! Le lendemain à la première heure, le Capitaine nous convoque : -- Soldat Froissart et soldat Aguillon : qu'est-ce que vous nous avez mis sur les murs ? -- Mais mon Capitaine c'est vous qui nous aviez dit.... -- Mais c'est pas à ce genre de peintures que je pensais ! Je voyais plutôt le genre Unimog (C'était nos camions de transports de troupes) en haut d'une monté avec les roues tournant pour donner un air artistique ! Un peu dans ce genre, j'imagine : Or nous, avec Froissart, nos peintures c'était plutôt du genre : Quand j'y pense j'en ris encore ! Bon soir à tous, je file !
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Tout ça n'a que très peu d'importance... Ca m'amuse juste d'en parler... Et il n'y a aucune incohérence... Je crois que beaucoup de gens savent ce que pouvait être un stage commando à cette époque. Et ceux qui sont passés par là n'ont pas besoin d'en rajouter : c'était ce que c'était... Ca ne nous a pas fait inventer l'eau chaude...
