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anoésiotomie

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Tout ce qui a été posté par anoésiotomie

  1. Personne n'a dit que c'est nouveau
  2. @BlaquièreUn ensemble de choses. Pour commencer il y a les gamètes. Un anthérozoïde de caulerpe ne parviendra pas à féconder un ovule de canard. Ils n'ont aucune compatibilité sur le plan aussi bien chimique que mécanique. Ils ne sont pas faits pour se rencontrer et encore moins fusionner ensemble. Concernant des espèces présentant des mécanismes similaires à proches, reste l'incompatibilité chimique. Elle ne manifeste pas de la même manière fonction du mécanisme et peut survenir à plusieurs niveaux (ex : zone pellucide, appariement chromosomique, interactions génétique type sélection spermatique (aka "cryptic female choice"), etc). Après on peut avoir une compatibilité chimique et mécanique mais un isolement reproductif (ex: espèces insulaires, sélection par l'élevage, etc). L'isolement reproductif fait que les mutations cumulées d'une génération à l'autre dans des populations séparées, va simplement arrêter de co-sélectionner la compatibilité entre ces différentes populations. Elles ne deviennent pas automatiquement incapables de se reproduire ensemble, juste qu'il n'y a pas de brassage génétique ni de pression de sélection pour maintenir la compatibilité en cas d'une pression tierse sur un autre caractère -- ledit caractère pouvant parfois/fortuitement avoir un impact sur la compatibilité reproductive. C'est ainsi qu'on parvient à féconder des ovules de vache avec du sperme de dauphin, sans préjuger de la viabilité d'un tel hybride ni de sa fertilité. PS : Pour l'anecdote et quoique très rare, il existe des incompatibilités reproductive entre hommes et femmes (https://academic.oup.com/humrep/article/36/12/3028/6377223?login=false)
  3. Oh tiens, un des tenants de la préséance de l'ancienneté sur la raison (jk) Disons que je ne prétends pas être plus "vieux et sage" ou "honorable" que de ménagement pour les bêtises
  4. Tout ça est un voeu pieu. Ce n'est pas question d'expérience "solide et étendue". Si étendue que soit l'expérience d'un gus par exemple pour mettre des cartouches dans le corp des stylos, il suffit d'une meilleure astuce voire d'une machine pour que ladite expérience soit obsolète. C'est d'autant plus vrai et vérifié dans les secteurs fortement concurentiels : on y fait bien plus cas de la rentabilité que du beau geste. D'ailleurs les anciens sont toujours sur la brêche moins pour jouer les profs (y'a des écoles pour ça) que prouver leur capacité à continuellement s'adapter jusqu'au bout. Par exemple les secrétaires ayant commencé sur des machines à écrire mécaniques n'ont rien transmis de cet art (y compris calculer mentalement les espaces pour faire des tableaux etc) et ont toutes terminé leur carrière sur PC en bataillant comme leurs collègues sorties d'école avec les bugs de mise en page ou d'impression et les desiderata éventuellement absurdes de leurs patrons parfois vieux et parfois de l'âge de leurs enfants. CQFD.
  5. Non. Car dans les faits, les jeunes piquent aux anciens et à leurs voisins et font à leur sauce. Et les anciens en font de même et envers les jeunes et envers leurs voisins. C'a toujours été. Il n'y a que dans les écoles et parce qu'enseigner est un métier d'adulte, qu'on observe ce schéma de manière plus assymétrique parce que cadré pour.
  6. L'image d'Epinal d'un ancien qui transmet à un plus jeune ? Même d'après l'archéologie et l'historiographie, c'est un voeu pieu. En plus les découvreurs se révèlent souvent précoces plutôt que tardifs (même pour ceux qui voudraient citer Darwin, il a publié tardivement mais il a fait ses découvertes bien des éons avant son fameux livre). Ceux qui "ne sont plus en âge d'apprendre" ont des problèmes particuliers (démence, pertes de capacités, etc). Effectivement quand il faut constamment réapprendre rien que les gestes de la vie courante en attendant la fin, faut pas rêver apprendre quelque chose de neuf. C'est un peu une petite mort cognitive/mentale mais le pire, ce sont les proches qui voient la personne touchée commençant même à les oublier eux aussi. Heureusement ce n'est pas systématique et j'espère ne jamais atteindre un tel état de toute ma vie.
  7. Vous oubliez le rayonnement du fond diffus cosmologique aka CMB. Pour autant qu'on sache, si et seulement si l'univers n'avait pas de début, on ne s'attendrait pas à trouver ce "mur" dans l'intervalle des mico-ondes. D'ailleurs c'est un détracteur de cette théorie qui lui a donné son nom : big bang. Nom qui a d'abord fait sourire puis est resté, parce qu'on ne jette pas une théorie solide si facilement à la poubelle.
  8. Que l'exemple n'est jamais à suivre surtout lorsqu'il n'est pas compris ni logique, si "bon" que soit l'exemple. C'est toute la différence entre tradition et logique.
  9. A condition que ça reste pertinent et pas juste des mots de forme. Des gens qui veulent "donner une leçon" comme certains "corrigent" violemment, c'est surtout question de vexation plus que de leçon. Un peu comme ceux qui rejettent d'office l'argument d'autorité. Mais quand l'autorité est légitime, n'est-ce pas illogique de rejeter tant l'argument que l'autorité ? Par exemple l'horloge parlante pour me donner l'heure et tant pis si un quidam déclare "non mais je ne suis pas d'accord avec cette argument d'autorité et pour moi au doigt mouillé, il me semble plutôt être telle heure selon mon opinion. Merci de de pas me corriger quand je ne l'ai pas demandé." ça ne lui donne ni pertinence ni légitimité et encore moins de crédibilité vu d'où je tiens qu'il est une tout autre heure que celle de son opinion. De fait oui, on peut mettre en défaut autrui mais pas non plus "à volonté" ni pour n'importe quoi. Le tout est d'être pertinent, cohérent, et ne pas se fourvoyer.
  10. @Don JuanEn bref : dissonnance cognitive.
  11. Trouvez moi le vrai cas SANS anesthésie. Déjà rien qu'une sédation c'est de l'anesthésie. L'analgésie participe aussi de l'anesthésie. Bref trouvez-moi ce fameux cas où il n'y a réellement pas d'anesthésie de quelque sorte que ce soit et ce, après avoir découvert puis employé à large échelle des anesthésiques aujourd'hui référence.
  12. S'imposer est un rapport de force. Corriger n'est qu'une réaction logique (enfin sauf quand certains utilisent le verbe figurativement pour être violents) @sirielleVous oubliez l'essentiel: Et mieux vaut une citation complète d'un point :
  13. Juste prendre des cas concrets où c'est invalide.
  14. Pas forcément. Par exemple s'imposer à un sans-gêne (celui qui marche sur votre serviette à la plage parce qu'il a la flemme de marcher dans le sable) c'est simplement corriger ce qui doit l'être.
  15. C'est bien ce que je disais : à aucun moment les médecins ont cru les bébés "incapables" de douleur. Et il manquait toutes les méthodes de mesures mises au point depuis lors.
  16. Non. La personne recevant la leçon peut toujours persister dans son erreur si tel est son choix. Encore une fois ce n'est pas une question de "domination" mais de pertinence. C'est aussi étudié notamment dans le comportement d'une foule mais aussi plus largement en sociologie.
  17. Encore une fois, tout dépend de l'expertise. En art et enphilosophie par exemple, existent des experts qui ont bien plus que bûché dans ces domaines. En cuisine également. En éducation ? Vaste domaine... Mais il existe des experts de différents aspects (par exemple une assistante maternelle versus un primo-parent). En promenade, je suppose que certains ont des corpus de connaissances qui valent une certaine expertise (par exemple certains connaissent leur région comme leur poche). Bref. On peut toujours trouver des plus-sachant que soi. Juste qu'on peut difficilement être le plus-sachant sur tout.
  18. Apparemment même face aux publications d'époque qui montrent bel et bien que les médecins percevaient cette douleur et la prenaient en compte (bien qu'insuffisamment), certains préfèrent encore croire aux légendes urbaines pour se croirent une supériorité illusoire sur plus sachant qu'eux-mêmes. Encore un complexe psychologique assaisonné de rumeurs.
  19. Au contraire, ça me fait rire de voir certains avec des tons sérieux tenter de prendre la logique et le monde à l'envers. Je me dis que jeune, j'ai dû faire cet effet-là. Et je continue d'apprendre (y compris au travers des échanges) parce que la curiosité, on ne s'en débarasse pas facilement.
  20. A qui appartient la vérité ? Pour autant que je sache, et quand bien même nombre de personnes veulent nier par exemple la mécanique quantique ou la relativité générale, ça n'empêche nullement leur téléphones à écran tactile de fonctionner avec la première et de communiquer notamment grâce à des satellites tenant compte de la deuxième. C'est "péremptoire" de rappeler des faits, mais ça ne donne pas plus de poids aux opinions.
  21. π = 3.1416... C'est "péremptoire" mais efficace. Sinon ça finit par donner des propositions de loi comme dans l'Indiana (cf la vidéo e-penser sur le mathématicien nul de l'Indiana). Vouloir tout mettre à égalité (notamment faire accroire que les opinions valent des faits vérifiés) n'est pas que maladroit, c'est suicidaire au moins du point de vu logique ; mais si on considère des opinions comme le pranisme ou d'autres dérives sectaires, ça l'est au premier degré aussi.
  22. Oh tiens, une discussion de comptoir pour refaire le monde et faire de l'ultracrépidarianisme sur une théorie parfaitement soutenue de preuves si nombreuses que c'est confondant de surréalisme de voir ce négationisme récidiviste pointer encore une fois son nez hors de la mare. Déjà le vide n'est pas "rien", c'est le vide. Rien c'est (justement) rien. De plus il existe pléthore de théories pas encore testées (question de puissance des collisionneurs et de sensibilité des instruments) reliant fluctuation du vide et la fameuse énergie sombre, celle-là qui crée du vide et même accélère l'expansion de l'univers. Reste les limites de Plank, difficilement franchissables et servant pour le moment de limite de validité tant qu'on n'a pas les moyens matériels de vérifier -- si tant est qu'advienne le jour où on pourra les franchir. Tant qu'à parler d'un "avant bigbang", autant parler de vie après la mort.
  23. La confusion entre éducation/leçon et moral. C'est une dichotomie. Les leçons sont forcément reçues donc viennent de l'environnement, autrui compris. La morale participe de l'autodiscipline, ça vient de soi. Que la confusion soit volontaire ou erronée, peu importe. Le résultat par contre est ce qui a suivi : des tentatives d'ériger l'ignorance en respectabilité. Des fustigations à toute correction (et méconceptions de vocabulaire). En bref, faut-il fustiger le prof de donner de sa personne et nous faire sentir ignorant ? Il y a une réponse logique et éventuellement une autre plus subjective (donc qui dépend de la sensibilité personnelle).
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