Valance

Si dans le cadre de l'interpellation cette violence se justifie, elle n'est pas coupable?

Peut-être qu'à demander du sursis on est plus certain d'une condamnation. Peut-être que le "précédent Traoré" plane encore dans les esprits. La complexité tient aussi au fait que parce que le résultat est une blessure handicapante à vie, on estime que la procédure suivie est forcément inadaptée, ce qui est simplifier à l'excès dans l'autre sens.

Poussez monsieur !!!

Je peine. Si c'est à l'enfant de décider de son sexe et de son genre, alors va savoir!

Accoucher de quoi?

Pourquoi ne pas être orgueilleux dans la société d'aujourd'hui ?

L'athéisme peut également se définir comme imaginaire rassurant.

Vision purement spirituelle. Une vision collective, avec ses règles, ses standards, pour ne pas écrire ses dogmes. L'humanisme ne peut en société ne considérer que l'étant. Pour une raison très simple : il y aurait autant d'humanismes que d'étants, une individualisation en contradiction avec la société. C'est vrai. On voit où mène l'humanisme qu'on connait aujourd'hui, où le particulier prédomine sur le collectif. Considérer l'étant, c'est prendre en compte l'entièreté de la personne humaine, dans ce qu'elle a de meilleur et de pire. C'est laisser l'individu décider de sa propre définition de l'humanisme. L'humanisme collectif cherche lui les critères communs au bien de tous.

Parce que nous vivons en société, donc en collectivité, et que l'on pense pour l'ensemble et non le particulier. L'humanisme tel que tu l'idéalises s'adresse au particulier. L'humanisme sociétal est collectif, nécessairement codifié, ce que tu désignes comme dogmatique.

Tu poses une définition erronée de l'omniscience divine qui en omet le caractère absolu. Dieu ne sait pas seulement ce qui est, a été et sera, qui n'est qu'un caractère fini de sa connaissance. Il sait tout. Quel que soit le choix, il le connait puisqu'il les connaît tous. Ça signifie que Dieu ayant connaissance d'absolument tous les choix, nous sommes libres de faire celui que nous voulons, sans contradiction aucune avec son omniscience. Même, Dieu sait ce qui se serait passé après tout autre choix. Il sait tout ce qui a été, est et sera, mais aussi tout ce qui aurait pu, peut et pourrait être, et plus encore!

Parce que ces ONG omettent de préciser que ces mesures interviennent dans le cadre d'un conflit. Leur crédibilité s'effondre dès lors qu'il devient évident que ces ONG sont de parti-pris. Le peuple palestinien est oppressé, Israël l'oppresseur. À partir de là, tout raisonnement est biaisé. Toute action palestinienne est justifiable, toute action israélienne condamnable. Or tout n'est pas si simple. Et anonyme ne signifie pas ignorant. N'importe qui a un esprit critique.

Il n'y a pas d'apartheid si il y a conflit, c'est aussi simple que ça. On ne peut reprocher à Israël d'organiser une séparation avec son ennemi.

Alors il faut la faire. Bon courage.

Bienvenue Galou.

J'ai lu ces réponses. Elles se heurtent à un argument de taille : Pour qualifier de crime de guerre et non de terrorisme la barbarie du Hamas, on considère que cette barbarie intervient dans le cadre d'un conflit. Hors, si Israël et la Palestine sont en conflit, elles sont deux entités séparées, donc distinctes. On ne saurait donc reprocher à Israël dans le cadre d'un conflit une politique de séparation qui plus est nécessaire à sa sécurité. Ajoutons, comme je l'ai souligné ailleurs, que la Palestine n'étant pas un état, elle n'a pas d'armée. Que si on fait entrer dans le cadre de crimes de guerre l'action du Hamas, on admet que tout citoyen palestinien peut être considéré comme combattant, ce qui exonère Israël de tout crime de guerre puisqu'il ne bombarde donc pas une population civile.

En quoi Israël applique-t-il l'apartheid dans son pays?

Du poulet.

Hugo est immense. Mais je ne le suis pas dans son manichéisme social qui gâche l'ampleur de cette œuvre formidable. Balzac est plus observateur. C'est un chimiste objectif. Il montre comment l'interaction des sentiments, des envies, des ambitions détruit ou construit l'individu et la société. C'est pourquoi des deux il a ma préférence.

Je laisse le reste de côté qui a été lu et relu partout, qu'on peut considérer comme des gammes d'entraînement. Il y a ici une "fulgurance" magnifique comme le dit très justement @Tequila Moor . Le crucifix symbolisant le bien et l'espérance qui tombe et se heurte parquet ciré qui lui symbolise la convenance bourgeoise devant l'indifférence de l'homme qui lit, bourgeois cultivé intellectuellement mais ignorant en humanité. On est dans Mauriac. Il y a là le matériau de base d'un poème qui peut être magnifique.

La Fontaine, qui exprime tout le génie de l'ancien français dans le nouveau. C'est la référence absolue en matière de style. Ensuite viennent Jean-Jacques Rousseau, Chateaubriand, Hugo, Balzac.

Je crois fermement que la contrainte poétique oriente la liberté plus qu'elle ne la bride. Après, d'autres sont plus à l'aise en vers libre ou en prose et c'est très bien.

Nous ne pensons pas ex nihilo. C'est aussi simple que ça. Les écrits personnels et intimes n'existent que parce que d'autres ont pensé avant nous. C'est pour ça qu'il existe des maisons d'édition et des librairies.

J'adhère. D'où l'importance pour moi-et ça n'engage que moi- de la métrique. Enfermer sa pensée dans un vers, une strophe pour n'en garder que la "substantifique moelle". Créer un rythme. Pareil pour la rime ; Apporter une esthétique, un vocabulaire, une forme à l'idée.

Se livrer ou se découvrir. L'avis de l'autre est important pour ça. Il peut être utile de savoir ce qu'on fait de mal ou de bien et surtout pourquoi. L'âme et le cœur se développe. @Vivianaelle même comme chacun est critique. Elle aime un livre, une idée, une personne ou non selon son système de valeurs. "Ce que pensent les autres n'a aucune importance" est une phrase toute faite qui ne veut rien dire. Comment construire sa pensée sans l'apport d'une autre?

Une élève au visage rond La joue rose et la lèvre pleine Beauté timide d'une reine Était appelée au tableau La professeure demandait Et l'élève savait bien faire Paraissant sans doute trop fière À l'enseignante indisposée Comme l'élève bafouillait L'ingrate utilisa la chose À l'humilier. La tendre rose À peine éclose se fanait Un garçon à la longue veste Gagnant l'estrade sans retard D'un faux sourire et d'un regard Conquis l'enseignante d'un geste Il parlait comme l'oiseau chante Cela suffit à sa fortune La reine était une importune Vive le roi de l'enseignante Il en est ainsi aujourd'hui Comme il en était autrefois Le persifleur finira roi Et la rose est au fond du puits.