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Tout ce qui a été posté par Valance
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À quoi servent les délibérations régionales si elles ne peuvent décider à qui la région souhaite attribuer une subvention? C'est généralement le cas, puisque l'attribution de subvention est votée et que la majorité l'emporte. C'est aussi ça la démocratie, et la respecter c'est admettre la décision d'un vote. Croire qu'un parti politique, quel qu'il soit, ne choisit pas généralement l'attribution de subventions en fonction de sa ligne est candide. Enfin, il existe d'autres sources de financement qui ont l'avantage de garantir une réelle indépendance. Le don, par exemple. Si tous les indignés de la situation donnaient à ces associations, elles n'auraient pas besoin de subvention régionale.
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Tirs sur des ambulances à Gaza : l'ONU dénonce de graves atteintes au droit humanitaire
Valance a répondu à un(e) sujet de Demethrogene dans International
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Je vous parle d'un auteur ? Théophile Gautier
Valance a répondu à un(e) sujet de January dans Littérature
Ami, poète, esprit, tu fuis notre nuit noire. Tu sors de nos rumeurs pour entrer dans la gloire; Et désormais ton nom rayonne aux purs sommets. Moi qui t’ai connu jeune et beau, moi qui t’aimais, Moi qui, plus d’une fois, dans nos altiers coups d’aile, Éperdu, m’appuyais sur ton âme fidèle, Moi, blanchi par les jours sur ma tête neigeant, Je me souviens des temps écoulés, et songeant A ce jeune passé qui vit nos deux aurores, A la lutte, à l’orage, aux arènes sonores, A l’art nouveau qui s’offre, au peuple criant oui, J’écoute ce grand vent sublime évanoui. Fils de la Grèce antique et de la jeune France, Ton fier respect des morts fut rempli d’espérance; Jamais tu ne fermas les yeux à l’avenir. Mage à Thèbes, druide au pied du noir menhir, Flamine aux bords du Tibre et brahme aux bords du Gange, Mettant sur l’arc du dieu la flèche de l’archange, D’Achille et de Roland hantant les deux chevets, Forgeur mystérieux et puissant, tu savais Tordre tous les rayons dans une seule flamme; Le couchant rencontrait l’aurore dans ton âme; Hier croisait demain dans ton fécond cerveau; Tu sacrais le vieil art aïeul de l’art nouveau; Tu comprenais qu’il faut, lorsqu’une âme inconnue Parle au peuple, envolée en éclairs dans la nue, L’écouter, l’accepter; l’aimer, ouvrir les coeurs; Calme, tu dédaignais l’effort vil des moqueurs Écumant sur Eschyle et bavant sur Shakspeare; Tu savais que ce siècle a son air qu’il respire, Et que, l’art ne marchant qu’en se transfigurant, C’est embellir le beau que d’y joindre le grand. Et l’on t’a vu pousser d’illustres cris de joie Quand le Drame a saisi Paris comme une proie, Quand l’antique hiver fut chassé par Floréal, Quand l’astre inattendu du moderne idéal Est venu tout à coup, dans le ciel qui s’embrase Luire, et quand l’Hippogriffe a relayé Pégase! Je te salue au seuil sévère du tombeau. Va chercher le vrai, toi qui sus trouver le beau. Monte l’âpre escalier. Du haut des sombres marches, Du noir pont de l’abîme on entrevoit les arches; Va! meurs! la dernière heure est le dernier degré. Pars, aigle, tu vas voir des gouffres à ton gré; Tu vas voir l’absolu, le réel, le sublime. Tu vas sentir le vent sinistre de la cime Et l’éblouissement du prodige éternel. Ton olympe, tu vas le voir du haut du ciel, Tu vas du haut du vrai voir l’humaine chimère, Même celle de Job, même celle d’Homère, Ame, et du haut de Dieu tu vas voir Jéhovah. Monte, esprit! Grandis, plane, ouvre tes ailes, va! Lorsqu’un vivant nous quitte, ému, je le contemple; Car entrer dans la mort, c’est entrer dans le temple Et quand un homme meurt, je vois distinctement Dans son ascension mon propre avènement. Ami, je sens du sort la sombre plénitude; J’ai commencé la mort par de la solitude, Je vois mon profond soir vaguement s’étoiler; Voici l’heure où je vais, aussi moi, m’en aller. Mon fil trop long frissonne et touche presque au glaive; Le vent qui t’emporta doucement me soulève, Et je vais suivre ceux qui m’aimaient, moi, banni. Leur oeil fixe m’attire au fond de l’infini. J’y cours. Ne fermez pas la porte funéraire. Passons; car c’est la loi; nul ne peut s’y soustraire; Tout penche; et ce grand siècle avec tous ses rayons Entre en cette ombre immense où pâles nous fuyons. Oh! quel farouche bruit font dans le crépuscule Les chênes qu’on abat pour le bûcher d’Hercule! Les chevaux de la mort se mettent à hennir, Et sont joyeux, car l’âge éclatant va finir; Ce siècle altier qui sut dompter le vent contraire, Expire ô Gautier! toi, leur égal et leur frère, Tu pars après Dumas, Lamartine et Musset. L’onde antique est tarie où l’on rajeunissait; Comme il n’est plus de Styx il n’est plus de Jouvence. Le dur faucheur avec sa large lame avance Pensif et pas à pas vers le reste du blé; C’est mon tour; et la nuit emplit mon oeil troublé Qui, devinant, hélas, l’avenir des colombes, Pleure sur des berceaux et sourit à des tombes. À Théophile Gautier VICTOR HUGO -
Très bonne biographie, qui restitue parfaitement le contexte historique et le génie rhétorique de "l'aigle de Meaux". Dans ce dix septième siècle de contre réforme, où Pascal, Fénelon, Malebranche et d'autres renouvellent brillamment l'intelligence de la foi catholique, Bossuet se démarque dans l'excellence du discours, aux accents quelquefois Shakespeariens.
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Il fait partie, avec BHL ou d'autres, de ceux que je trouve bien meilleurs à l'écrit qu'à l'oral.
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Son "Journal de Guerre" est aussi très bon.
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Goldnadel cabotine à plein pour dénoncer les dérives wokistes. C'est amusant, rafraichissant.
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C'est la sensibilité au mépris que tu définis comme fluctuante, et non le mépris lui-même. Le mépris est dans l'intention, pas dans la sensibilité qu'on en a. On peut être insensible au mépris, ça n'en rend pas moins l'intention méprisable. Gérard Depardieu, quand il dit en conclusion que ce qu'il retirera de ce procès se sont des éléments pour un futur rôle d'avocat fait selon moi montre de mépris. Les autres éléments que j'ai cités le montrent toujours selon moi aussi. On peut appeler ça autrement, indécence, dédain, ce discours, ces attitudes démontrent le mépris. Maître Assous a tout à fait le droit de défendre son client de la façon qu'il juge la plus efficace, on a tout à fait le droit de Critiquer cette stratégie. La liberté d'opinion fonctionne ainsi. Le contradictoire est le postulat de la liberté. Je ne le dirai ni ici ni ailleurs. Mais qui veut le dire le dise.
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Là encore, il y a lieu d'opérer la distinction. Le mépris n'est pas ici pensé, il est exprimé, et dans un cadre public. Chacun, dans l'intimité, peut penser ce qu'il veut. Là n'est pas la question. Mais une pensée exprimée en parole est concrètement jetée au monde, et donc sujet à discussion. Parce qu'il est exprimé dans ce cadre précis, judiciaire et public, ce mépris devient acte, avec ses conséquences sur les plaignantes. Bien sûr, il n'est pas condamnable légalement, pourtant il est concret. Gérard Depardieu n'est pas jugé pour ça, et ne sera peut-être même pas condamné, c'est à la justice de trancher. À ce stade, je conviens qu'employer le terme coupable est une erreur de ma part quand j'évoque l'indécence du comportement de Gérard Depardieu. Celui de responsable conviendrait sans doute mieux.
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Tu as raison. Il y a une distinction à faire entre vérité judiciaire, qui sera rendue, et l'autre. L'indécence n'est pas, dans ce cadre, punie légalement. Néanmoins, elle est bien réelle. Quelques exemples : Quand maître Assous déclame qu'il comprend qu'une accusée ne lise pas le monde parce que trop compliqué mais que closer est à sa portée, ce mépris est indécent. Quand, dans la même veine, monsieur Depardieu, qui lui n'est pas considéré comme spécialement stupide, affirme ne pas savoir ce qu'est une agression sexuelle, ce mépris est indécent. Parler vulgairement ou grossièrement à des intermittentes, se permettre avec elles des gestes déplacés alors qu'on respecte Fanny Ardant, c'est méprisant et indécent. Cette indécence-là, celle même du milieu du cinéma qui sacrifie ces intermittentes, qui "posent problème" sur l'autel du rendement, c'est aussi une vérité. Cette indécence, Gérard Depardieu en est bel et bien coupable.
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Le degré d'indécence atteint tant par Depardieu que par son avocat est écoeurant.
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Mes respects alors, de façon tout à fait publique. Toujours au taquet.
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Beaucoup plus qu'un euro symbolique. Et Combien sont effectivement victimes? Patron, remettez-lui son petit jaune, c'est ma tournée.
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Fanny Ardant personnalise parfaitement l'ambiguïté : c'est Gérard Depardieu, capable du meilleur comme du pire. Sous-entendu : s'il n'était pas comme ça, il n'exprimerait pas toute l'étendue du talent qui fait de lui un des plus grands acteurs français. Or, on ne peut nier que c'est un des plus grands acteurs français. Mais sous entendre que son attitude inacceptable est un dommage collatéral de son immense talent est un sophisme dangereux ; c'est une insulte de plus aux victimes.
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Les voitures c'est des salopes.
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Quand son argent et celui qu'il rapporte lui permet de se conduire envers certaines femmes comme il se conduit, j'y vois une forme de vénalité, de sa part comme de celle du milieu qu'il aide à prospérer financièrement. Quant à l'outrance, elle est plutôt du côté du comportement de Gérard Depardieu vis à vis de certaines femmes. Aspect intéressant aussi. Ce n'est pas Fanny Ardant ou Carole Bouquet qui ont subi ses outrances.
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Il me semble que le sujet porte aussi sur la façon dont le procès est traité. Je ne condamne pas, puisque comme tu le dis avec raison la vulgarité n'est pas condamnable. Tout comme il n'est pas condamnable de traiter Gérard Depardieu comme la personne "grossière et vulgaire" qu'il reconnaît lui-même être.
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Monsieur Depardieu a bien profité à sa manière, parce qu'il avait -et rapportait -de l'argent. J'y vois aussi de la vénalité, et d'un niveau bien supérieur.
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La vulgarité de Gérard Depardieu, qu'elle soit condamnable ou pas, des femmes l'ont subie. De même, qu'il soit innocent ou non, que ce soit condamnable ou non, il n'est tout autant pas condamnable de le traiter comme le porc qu'il est.
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On peut parler de lui comme d'un porc, d'après ses propres déclarations, qu'il soit coupable ou non. Ce qui est condamnable, c'est son attitude grossière, vulgaire, qu'il se permet de faire subir à des femmes qu'ils considère pouvoir traiter ainsi juste parce qu'il est Gérard Depardieu.