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En répétant les mêmes phrases, conventionnelles, sans émotivité, le small talk est une parole qui stagne et se renferme sur elle-même. Pour le phénoménologue allemand Martin Heidegger (1889-1976), le small talk, ou le bavardage est à l’opposé d’une véritable parole. Elle est la preuve d’individus « déracinés », idée qu’il développe dans son œuvre phare Être et Temps (1927) : « Le bavardage, qui referme selon la guise qu’on a caractérisée, est le mode d’être de la compréhension déracinée du Dasein. » Le small talk nous rendrait incapables d’être-là, d’être au présent. De ce fait, il nous empêche de comprendre le monde qui nous entoure : « Une abondance de paroles sur quelque chose ne donne jamais la moindre garantie que la compréhension s’en trouvera accrue. Au contraire : la discussion intarissable recouvre le compris et le porte à la clarté apparente, c’est-à-dire à l’in-compréhensibilité du trivial. » Nos discussions interminables sur le tout et le rien ne nous permettront jamais de comprendre nos interlocuteurs, et inversement. N’étant que superficielles, elles ne touchent jamais du doigt la réalité de nos sentiments, de ce qui nous constitue. Parler de banalités n’est jamais une « volonté consciente de faire passer quelque chose pour quelque chose », nous ne communiquons pas d’informations concrètes, nos mots se vident de leurs sens, ils n’ont ni impact, ni poids : « L’être-dit et l’être-rapporté dépourvus de fondement suffisent pour que l’ouvrir se pervertisse en un refermer. » La véritable parole, elle, est une ouverture sur le monde et le mystère de l’Être : « Le parler s’ex-primant est communication. » En s’exprimant réellement, l’Être sort de lui-même, il devient ex-primant. Parce que le small talk ne dit rien et ne crée pas de lien, Heidegger apprécie davantage le silence et la solitude permettant à l’être humain (en l’occurrence, à son véritable Dasein) d’être pleinement présent au monde, d’être ouvert à son énigme : « C’est alors que le silence manifeste, et brise le “bavardage”. » En effet, ne préférons-nous pas le silence authentique aux jacassements sans intérêt ? https://www.philomag.com/articles/small-talk-faut-il-eviter-ou-entretenir-ces-petites-conversations-futiles Le sujet est ouvert à tous : ceux qui philosophent avec de grands mots, ceux qui disent les choses simplement et surtout les observateurs de ce phénomène.
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Il faut distinguer deux types, l’empathie émotionnelle et l’empathie cognitive. « L’empathie émotionnelle est le fait de ressentir les émotions d’une autre personne. On ressent sa douleur, sa tristesse, alors que l’empathie cognitive, c’est de comprendre l’autre de manière rationnelle, se mettre à sa place, comprendre son point de vue. Cette empathie est plus fragile, car il faut y mettre la volonté », admet Charles-Antoine Barbeau-Meunier, médecin résident en pédopsychiatrie à McGill, qui a réalisé son mémoire de maîtrise en sociologie sur l’empathie. Selon lui, l’empathie est aussi une attitude. Il existe une partie innée, mais elle demande une volonté de notre part et on n’est pas toujours disponible à être empathique. « On a un grand potentiel, mais le contexte politique, social, l’épuisement collectif et l’anxiété font en sorte que nous ne sommes pas disposés à l’empathie. Selon les spécialistes interrogés, on a tous en nous une capacité d’empathie, mais elle s’exprime dans des contextes sociaux particuliers et elle est sélective. https://www.lapresse.ca/societe/2025-09-14/est-ce-qu-on-manque-d-empathie.php
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Les dirigeantes et dirigeants de plus de vingt organisations humanitaires de premier plan travaillant à Gaza appellent les leaders du monde à intervenir de toute urgence après qu’une commission de l’ONU a conclu, pour la première fois, qu’un génocide était en cours. Déclaration : « Alors que les leaders du monde se réuniront la semaine prochaine aux Nations unies, nous appelons l’ensemble des États membres à agir conformément au mandat confié à l’ONU il y a 80 ans. Ce que nous voyons à Gaza n’est pas seulement une catastrophe humanitaire sans précédent, mais bien ce que la Commission d’enquête de l’ONU qualifie désormais de génocide. Avec cette conclusion, la Commission joint sa voix à celles d’un nombre croissant d’organisations et de sommités en matière de droits humains, à travers le monde et même en Israël. L’inhumanité de la situation à Gaza est intolérable. En tant que responsables humanitaires, nous avons été témoins des morts horribles et des souffrances de la population de Gaza. Nos avertissements sont restés lettre morte et des milliers de vies sont encore en danger. Le gouvernement israélien a maintenant ordonné le déplacement forcé de la population de la ville de Gaza, où vivent près d’un million de personnes. Sans action immédiate, nous risquons d’entrer dans une phase encore plus meurtrière de l’histoire de Gaza. Délibérément, elle a été rendue invivable. Environ 65 000 Palestiniennes et Palestiniens ont déjà été tués, dont plus de 20 000 enfants. Des milliers d’autres sont portés disparus, ensevelis sous les décombres qui ont remplacé les rues autrefois animées de Gaza. Neuf personnes sur dix, parmi les 2,1 millions d’habitants de la bande de Gaza, ont été déplacées de force – la plupart à plusieurs reprises – vers des zones de plus en plus restreintes qui ne peuvent pas soutenir la vie humaine. Plus d’un demi-million de personnes sont affamées. La famine a été déclarée et se propage. La combinaison de la faim et des privations physiques arrache des vies jour après jour. À travers la bande de Gaza, des villes entières ont été rasées, tout comme leurs infrastructures vitales– les hôpitaux et les usines de traitement des eaux, notamment. Les terres agricoles ont été systématiquement détruites. Si les faits et les chiffres ne suffisent pas, nous avons un nombre infini d’histoires déchirantes à partager. Depuis que l’armée israélienne a resserré son siège il y a six mois, bloquant nourriture, carburant et médicaments, nous avons vu des enfants et des familles dépérir sous l’effet de la faim. Nos collègues aussi sont touchés. Beaucoup d’entre nous sont allés à Gaza. Nous y avons rencontré d’innombrables personnes amputées à la suite des bombardements israéliens. Nous avons rencontré des enfants tellement traumatisés par les frappes aériennes quotidiennes qu’ils ne dorment plus. Certains ne parlent plus. D’autres nous disent qu’ils veulent mourir pour rejoindre leurs parents au paradis. Nous avons vu des familles manger de la nourriture pour animaux ou faire bouillir des feuilles pour nourrir leurs enfants. Et pourtant, les dirigeants du monde n’agissent pas. Les faits sont ignorés. Les témoignages sont écartés. Et le prix de cette inaction se mesure en vies humaines perdues. Nos organisations, aux côtés des groupes de la société civile palestinienne, de l’ONU et d’organisations israéliennes de défense des droits humains, ne peuvent pas tout faire. Nous avons tout mis en œuvre pour défendre sans relâche les droits du peuple de Gaza et assurer l’aide humanitaire, mais nos efforts sont constamment entravés. L’accès nous est refusé, et la militarisation de l’aide s’avère mortelle. Des milliers de personnes ont été prises pour cible alors qu’elles tentaient d’accéder aux rares points de distribution alimentaire sous surveillance armée. Les gouvernements doivent agir pour empêcher l’anéantissement de la vie dans la bande de Gaza, et pour mettre fin à la violence et à l’occupation. Toutes les parties doivent renoncer à la violence contre les civils, respecter le droit international humanitaire et rechercher la paix. Les États doivent utiliser tous les outils politiques, économiques et juridiques à leur disposition pour intervenir. La rhétorique et les demi-mesures ne suffisent pas. Le moment exige une action décisive. L’ONU a consacré le droit international comme pierre angulaire de la paix et de la sécurité mondiales. Si les États membres continuent à traiter ces obligations juridiques comme facultatives, ils ne sont pas seulement complices, ils établissent aussi un dangereux précédent pour l’avenir. L’Histoire jugera sans aucun doute ce moment comme un test de notre humanité. Et nous sommes en train d’échouer. Nous échouons envers la population de Gaza, envers les otages et envers notre propre impératif moral collectif. » https://oxfam.qc.ca/gaza-les-dirigeants-des-principales-organisations-humanitaires-appellent-les-leaders-mondiaux-a-intervenir/
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Guerre à Gaza: Israël accusé de "génocide" par une commission indépendante de l'ONU Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU, qui ne s'exprime pas au nom des Nations Unies, estime qu'Israël a commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 à Gaza depuis octobre 2023. À l'instar d'autres ONG et experts, elle souligne "une intention de détruire" les Palestiniens et met en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens. Cette dernière, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, rejoint les voix des ONG, comme Amnesty International, qui dénonçaient déjà un "génocide" en cours. La commission pointe notamment l'"intention de détruire" les Palestiniens. Et, "la responsabilité incombe à l'État d'Israël", a précisé sa présidente, Navy Pillay. https://information.tv5monde.com/international/guerre-gaza-israel-accuse-de-genocide-par-une-commission-independante-de-lonu-2791203
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Gaza : l’ONU déclare l’état de famine, Benyamin Nétanyahou dénonce un « mensonge »
Lowy a répondu à un(e) sujet de Umpokito dans International
Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par les Nations Unies, est le principal outil mondial de surveillance de la faim. Le rapport de l'IPC indique que les habitants de la ville de Gaza connaissent des conditions de famine caractérisées par « inanition, dénuement et mort ». Il constate également que la famine se propage rapidement, et que la famine devrait toucher une grande partie du reste de Gaza en septembre, si l'on en croit les tendances actuelles. Le rapport s'appuie sur trois indicateurs clés : Famine : Au moins un ménage sur cinq est confronté à une pénurie alimentaire extrême ; Malnutrition : Environ un enfant sur trois, voire plus, souffre de malnutrition aiguë ; Mortalité : Au moins deux personnes sur 10 000 meurent chaque jour de faim ou de malnutrition et de maladie. Lorsque deux de ces trois « seuils » sont atteints, l'IPC reconnaît une famine. L'IPC indique qu'à Gaza, les trois seuils ont été atteints. https://www.bbc.com/afrique/articles/czxpqekne0xo Article du mois d'Août 2025 -
À travers son ministère des Affaires étrangères, la France a dénoncé ce mardi 16 septembre dans un communiqué une "campagne destructrice, qui n'a plus de logique militaire" après l'intensification des attaques de Tsahal sur Gaza-ville. Soulignant le "contexte humanitaire et sanitaire d'une gravité extrême marqué la famine, l'absence d'accès aux biens de première nécessité et aux soins d'urgence", Paris a de nouveau appelé Israël à "lever immédiatement toutes les restrictions imposées à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza", et à "reprendre au plus vite les négociations en vue d'un cessez-le-feu et de la libération de tous les otages". "La France condamne avec fermeté l’extension et l’intensification de l’offensive israélienne au centre de la ville de Gaza, où plus de 600.000 civils seraient encore présents et qui ont induit le déplacement forcé de plus de 300 000 personnes", ajoute la France. Le message précisé que l'intensification de cette opération "s’inscrit également dans un contexte humanitaire et sanitaire d’une gravité extrême, marqué par la famine et l’absence d’accès aux biens de première nécessité et aux soins d’urgence". https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/palestine/gaza-la-france-denonce-la-campagne-destructrice-menee-par-israel-qui-n-a-plus-de-logique-militaire_AD-202509160958.html
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Un trés bon acteur. RIP.
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Quand commence et quand s'arrête le pouvoir du verbe ?
Lowy a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Je crois que vous n'avez pas réussi En plus dans un examen , au delà du temps imparti, on ne peux plus rendre sa copie... (et je ne suis pas d'accord avec votre postulat: on peut entendre un mot qui ne nous ai pas adressé , et ne connaissant pas la personne qui l'émet et pourtant ce qui est dit raisonne en nous et nous fait réfléchir sur ce qui peut être changera toute notre vie....) . -
Je trouve cette histoire bizarre. J'ai des doutes sur le tout .
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Je n'avais pas lu ça . Et vous avez accepté? Fuyez.
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Désolée si je suis trop directe: là, je lis les réponses et ...je ne comprend pas que les gens fonctionnent ainsi : en trouvant des excuses . Attendre que monsieur se décide que cela continue ou pas ...C'est quoi ça? Mon avis : quand on a passé 4 mois avec une personne , on ne peut décider de ''prendre du recul'' par sms en n'invoquant pas le motif clairement. Il y'a quelque chose qui s'appelle ''respect'' de l'autre. Les récurrents sms invoquent un manipulateur qui veut maintenir une relation avec vous au cas où...That's it. Cela reste mon avis- subjectif- de ce que je viens de lire.
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Contrairement aux vidéos, la lecture anime l'imaginaire , renforce la mémorisation...
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Des internautes pro-israéliens prétendent que l’ONU aurait affirmé que 87 % de l’aide humanitaire fournie à Gaza serait détournée par le Hamas. L’ONU n’a jamais fait une telle déclaration, qui est sans doute issue d'un détournement trompeur des statistiques publiées par une agence onusienne. Cependant, contrairement à ce qu’affirment les internautes, l’UN2720 n’affirme pas que cette aide a été majoritairement détournée par le Hamas. Sur son site, l’organisme indique seulement que les camions “interceptés” l’ont été “soit de manière pacifique par des personnes affamées soit par la force par des acteurs armés”. Auprès du média israélien Times of Israel Olga Cherevko, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires précise davantage l’identité des pilleurs : la grande majorité des pillages ont été le fait “de Gazaouis affamés, et non de bandes armées”, assure l’employée de l’ONU. “Les restrictions imposées depuis longtemps à l’entrée de l’aide ont créé un climat d’incertitude qui fait que les gens ne croient pas que l’aide leur parviendra. Cela a conduit à ce que nombre de nos convois soient déchargés directement par des personnes affamées et désespérées”, explique Olga Cherevko. https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20250822-onu-aide-humanitaire-gaza-hamas-intox
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L'objectivité est-elle toujours illusoire ?
Lowy a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
L'illusion est une projection qui ne repose sur rien : une envie , un vouloir dont on ne possède aucun outil de concrétisation , l'objectif est un but qui peut être réalisable-mon avis- en possédant les outils ou en ayant les moyens de les acquérir -mon avis- Et je vous retourne la question : qu'est ce qui pourrait être objectif ou subjectif? ^^ -
Vous n'êtes pas fort. Les deux sont correctes et personnellement je préfère auteur. L'excès de zèle est ridicule...
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Vous sentez vous à votre place dans cette société?
Lowy a répondu à un(e) sujet de Marie8312 dans Inclassables
Non, vous êtes pas seule . Ce monde est bien étrange et je me sens en décalage face à plusieurs de ses aspects. . -
ça veut dire que l'humain , c'est quelqu'un de bien? Que là est érigé une sorte de piédestal pour dire que tout va bien, que l'humain est bardé de qualités et que ses défauts sont pardonnables? - du coup, il va continuer à sévir...-
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