Axo lotl

ou pas.

non, nous ne nous sommes jamais croisés.

Roach, libraire à Londres, gère son rayon true crime d’une main de maître. Ses passions : les meurtres non élucidés, les escargots, la mort. Dans sa librairie en déclin, débarquent un jour de nouveaux libraires pour une reprise de la dernière chance. Parmi eux Laura, employée modèle, poète à ses heures perdues, un rayon de soleil face à la sombre Roach. Entre elles, un jeu de fascination et de répulsion s’installe. Et Roach, intriguée par la perfection de façade de Laura, commence à fouiller dans sa vie, jusqu’à aller trop loin… Best-seller publié dans le monde entier, Mort d’une libraire est un roman psychologique irrésistible qui joue avec malice de nos fascinations coupables pour les faits divers. Avec ce contrepied ironique aux romans feel good sur le pouvoir des livres, Alice Slater révèle la vie secrète de deux libraires inoubliables.

aussi

une femme amoureuse d'un homme violent ( envie de rester avec l'homme qu'elle aime contre besoin de s'éloigner de lui pour son bien être) toxico (envie de se faire une ligne pour s'évader contre besoin d'être sage pour rester clean) les gens ayant des problèmes de santé (envie de se taper des lapins en chocolat contre besoin de garder un régime sans sucre) aussi

Ce serait un autre sujet. Sur celui ci il est question des relations IRL, pas du fonctionnement de l'humain en général. Ce serait donc un HS ici.

Vous liez les deux. Une envie est toujours accompagnée d'un besoin. J'avais jamais pensé à ça de cette façon. C'est intéressant. Je dois y penser sous cet angle. Non je ne voulais pas simplifier, provoquer un peu j avoue. Mais je dirais complexifier le truc.

Pas chez vous, mais il en existe toujours, comme des épiceries dont l'arabe du coin ouvert tout le temps qui a de tout , j'en ai un près de chez moi, comme le petit libraire qui donne de bons conseils, la fleuriste....bref tout dépend où on vit sûrement. Des bars sympas pour retrouver les potes aussi, des trucs conceptuels aussi. Des bons restaurants familiaux aussi. Clairement, les gens me font marrer, ils chouinent sauf que lorsqu'ils doivent payer un bouquin plus cher chez le libraire que chez Amazon, ils s'assoient sur leur nostalgie. Une copine a dû fermer son commerce de produits français, parce que les gens préféraient se faire livrer du Ali express pas cher ou aller chez Leclerc.

Bonjour eriu J espère que vous allez bien. Je crois effectivement que la différence n'est pas dans l'un est positif, l'autre pas. C'est autre chose. Pour moi, il semble que le besoin soit quelque chose lié à une force qui va à l'encontre du choix d'une certaine façon, il faut du contrôle pour s'y opposer.le besoin s'impose à nous. Alors que l'envie est quelque chose dans lequel on se glisse avec plaisir. L'envie est lié au plaisir. C'est nous qui allons la chercher.

En quoi c'est intéressant ?

gouvernement de droite, décision de droite. Et ce n'est que le début.

Prenons un toxico, il a besoin. Doit il y remédier en consommant ? Idem pour les envies. Si ce matin j ai envie d'essayer les hallucinogènes. Devrais je y céder ? Alors il serait de bon ton de dire que les envies et les besoins positifs pour nous. Mais je crois que la vie n'est jamais aussi simple que ça. J aime Bashung, et cette phrase est très belle Nous sommes d'accord....

Sur ce forum, suis je une version la plus juste de moi ? La pire version de moi. J'espère pas la meilleure. Aujourd'hui est un jour de lassitude, ma tête va exploser et m'empêche de garder le contrôle. Les idées et les pensées défilent à cent à l'heure. Ça me fait mal de ne pas pouvoir stopper ça. La cocotte pourrait bien exploser, la colère est là, violente, elle tape à la porte. Je pourrais lui ouvrir, après tout. Ici c'est le lieu idéal. Ça ne fera de mal qu'à moi. Aujourd'hui est un jour où j'emmerde le monde.

Je sais bien que tout ça entre en jeu, y compris les mensonges à soi même. J aurais aimé une formule magique ou une réponse toute faite, toute simple à suivre bêtement. Mais ça marche pas comme ça. c'est con , c'est pratique certains jours.

C'est une réponse de normand. Et si les deux s'opposent , comment fait on ?

Vous parlez relation, je parle être humain.

Souvent oui, je le pense aussi. Tant pis.

Croyez vous qu'il soit préférable de suivre ses envies ou ses besoins ?

Je n'arrive visiblement pas à expliquer ma pensée. Tant pis.

Certes, mais l'humain est le même. Vos amis sont des humains comme ceux que vous croisez ici. Il y a des autocentres, des empathiques et des gens qui fluctuent de l'un à l'autre. Ce n'est pas la relation qui est à interrogée je pense mais vos amis et leurs besoins d'attention notamment.

Les gens ne sont pas très differents IRL ou en numérique, ils s'autorisent plus de choses en numérique mais c'est toujours eux. Du coup les relations sont les mêmes. Des gens qui s'intéressent aux autres sur le net s'intéresseront aux autres IRL. Ceux qui se préoccupent surtout de leur nombril le feront aussi IRL. Le forum n'est qu'un échantillon humain. Ce n'est pas la relation qui joue, mais la personnalité ou les besoins de la personne. Cela peut même varier d'un jour à l'autre je pense. Il y a des jours où l'on se centre plus sur soi que sur les autres.

Vous avez la même chose sur ce forum. Combien de gens répondent aux topics "questionnaire" sans poser une seule fois la question et vous ? Sans doute parce que nous aimons plus parler de nous que parler de l'autre. Nous considérons souvent notre avis comme bien meilleur à celui de l'autre. Nous avant l'Autre. Est ce une mauvaise chose d'ailleurs ? Peut être ou pas.

Étrangement depuis quelques mois, il me semble qu'inconsciemment je glisse lentement dans une pire version de moi même. Il y a des jours où je lutte contre cette idée qui me révulse et parfois je me surprends à me sentir las de tout ça et de ce monde qui me fait horreur trop souvent et je me regarde glisser inerte. Je me demande alors qu'elle serait ou sera la pire version de moi. Sans doute une version qui plairait enfin à mon père.

J'ai pensé à un truc, et je me demande si c'est pas une forme de controle en fait. je vais essayer d'expliquer les gosses qui ont grandi dans l'insécurité affective, matérielle ont souvent une vision assez floue voir inexistante du bonheur. Alors même que notre société base tout la dessus (résilience, injonction au bonheur, injonction à être de meilleure version de soi même) toutes ces conneries, liées à l'idée de nager dans le bonheur. je me dis que ça doit faire flipper ce truc du bonheur quand on s'est pas trop à quoi ça ressemble, qu'on n'y a jamais vraiment gouté, c'est un peu flou. Du coup, les gens qui se sabordent consciemment ne sont-ils pas dans une forme de contrôle ? controler leur vie pour rester dans ce qui leur est connu et familier ?