Axo lotl

Vous en êtes où de votre défi ?

On est d accord. Non je restais sur les victimes. Si on retire aux victimes leur statut de victimes, notamment par cette expression abjecte " ne te victimises pas" pour moi c'est comme si on leur dit , tu n'es pas victime, et s'il n'y a pas de victime, il n'y a pas d'actes, il n'y a pas de coupable. Elles n'ont rien vécu. Elles n'ont plus qu'à se taire. C'est juste dégueulasse.

Sauf que s'il n'y a plus de victime, il n'y a plus de coupable. Et ce serait trop facile. Et comment les victimes peuvent construire quelque chose si on leur dit , personne n'est coupable.

Rien ne peut , et de mon point de vue ne doit, minimiser/nier/effacer le passé d'une personne et encore moins lorsqu' il s'agit de violence, de maltraitance. C'est arrivé, c'est insupportable, c'est monstrueux. Ça devrait même pouvoir se crier .

Il y a quand même des thèmes qui n'existaient pas avant ou qui n'était pas pris au sérieux, on parle même ecoanxiete lié aux problèmes du réchauffement climatique et de la surpopulation, le cyber harcèlement lié au développement d'internet et des réseaux sociaux qui ont pris une place énorme dans les relations sociales et amoureuses des jeunes, l'hypersexualisation et de plus en plus jeune avec un accès facilité, les burn out infantile avec une mise sous pression de plus en plus importante pour l'enfant, les problèmes de radicalisation des plus jeunes. Donc je pense que les nouvelles générations morflent nettement plus qu'avant. Ce qui ne change pas et ça a été dit plus haut, c'est le manque de moyen, de lieux d'accueil, d'écoute et de soins. Voir des gosses à la rue ou à l'abandon. Moi j'en croise de plus en plus.

Et elles donnent peut être aussi des comportements différents. Un enfant en insécurité chez lui. A l'âge adulte ce sentiment d'insécurité est peut-être intériorisé. Et le besoin de contrôle se fera peut être sur la relation en ayant peur d'être abandonné. Un sentiment peut être plus diffus qui se joue dans différents domaines. A l'âge adulte, le besoin de contrôle est peut être plus concret et spécifiquement lié à l'événement. Je peux me tromper, mais si une femme se fait agresser dans la rue peut-être qu'elle aura besoin pour se sentir en sécurité d'apprendre à se défendre pour que ça ne reproduise pas. Le besoin contrôle sera directement lié à son agression. Finalement l'insécurité à l'enfance s'inscrit dans notre personnalité, fonctionnement.

Là c'est aussi très barré.

Si un gosse de 9 ans comprend Gondry il va adorer. Vous clairement vous allez passer à côté c'est certain.

Le directeur du journal Daily Sentinel se transforme la nuit en super-héros connu sous le nom de Frelon Vert. Il est secondé par Kato, l'expert en arts martiaux

Je cesserais de croire que ce sera mieux plus tard , si je fais des efforts, qu'il suffirait juste ...., que c'est injuste, qu'il va forcément se passer un truc qui va tout changer. Que Dieu ne peut pas m'abandonner, qu'il sait.

Vous oubliez la différence entre savoir/comprendre et ressentir. Je peux comprendre/savoir ce qu'un heroinomane vit, j'ai lu les témoignages, description, effet.... J'en ai une compréhension intellectuelle. Tout comme je l'ai d'un mec qui a fait un séjour en tôle. Mais la douleur, la peur, l'extase, le besoin.... Les émotions, ce que l'autre ressent, on ne peut que très vaguement l'imaginer et de mon point de vue c'est ça qui est à respecter. C'est aussi là que devient l'insupportable, quand on raconte ce que ressent et qu'un autre vient dire "mais non, c'est pas ça" c'est exactement un "ta gueule".

voilà. Quel mec cogne deux mouflets de 10 ans, sans déconner.

ah le mec aux petites couilles qui cognent des gosses, ben oui c'est cohérent.

on peut faire confiance aux vendeurs de merdes légales, à quand la seringue de paillette pour voir la vie en rose. je pensais pas voir un truc pareil un jour , putain de la poudre à sniffer. caféine, créatine, L-citrulline, taurine, beta alanine, maltodextrine et L-arginine, rien que ces trois là, sont connus pour avoir des effets secondaires costauds, séparément alors mixés.

tout est dans l'éducation des plus jeunes.

oui, un joli de mélange de produits légaux ayant probablement des effets secondaires, parfumés aux fruits pour attirer les gosses, le tout en version sniff à la paille.... pourtant, on a interdit les clopes en chocolat parce que ça banalisait le geste de fumer. Je comprends pas tout des fois.

"Une solution instantanée pour booster votre énergie" : voilà comment est présenté le produit sur le site de la marque. Composé de caféine, créatine, L-citrulline, taurine, beta alanine, maltodextrine et L-arginine, il ne contient rien d’illégal. Pourtant, la symbolique pose question. La poudre est blanche, vendue avec une paille pour l’absorber par voie nasale. Une ressemblance troublante avec la cocaïne. Des goûts fruitiers sont disponibles : fruit de la passion, fraise, citron… De quoi rendre le produit encore plus attractif, chez les jeunes. Elle fait alors écho aux "puffs", sorte de versions jetables des cigarettes électroniques, très populaires auprès des mineurs, dont l’usage a déjà fait polémique et a été restreint. La poudre Sniffy peut aussi faire penser au CBD ou au poppers, des produits qui ressemblent à des drogues, mais qui restent légaux et sont vendus en bureau de tabac. https://www.ladepeche.fr/2024/05/23/sniffy-cest-quoi-cette-poudre-blanche-a-sniffer-quon-trouve-dans-certains-bureaux-de-tabac-11969171.php

pas besoin de remonter le temps, partout dans le monde à cet instant, des hommes et des femmes se battent pour survivre aux guerres et se battent pour leurs droits et leur liberté.

Là je vois la fenêtre de la cuisine de mon voisin et je vois les chats installés au soleil dans la ruelle.

peut être que ce sont des limites qu'on se fixe d'une certaine façon, se dire j'ai cette limite face à la souffrance, face à la maladie ou à des drames "je ne supporterais pas", c'est une limite qu'on se fixe et pourtant on peut parfois la dépasser.

je suis d'accord avec toi et du coup ça pose la question, connait on vraiment nos limites ? et pourtant nous avons j'en suis convaincu, des choses qui nous empêche, nous bloque. oui certaines personnes ou en cas de possible hérédité de saloperies

je pense par exemple à quelqu'un qui encaisse un diagnostic d'une saloperie genre Sclérose en plaque, souvent ou parfois, il y a des gens qui expliquent qu'ils ne pourraient pas vivre ça, ou vivre comme ça (limite) et pourtant, ils vont survivre, se battre (ils dépassent leur limite) ou la limite de ma clarté d'expression ce soir.

A t on toujours le choix de ne pas le faire, parfois la vie nous l'impose et curieusement, là ou on pensait qu'on ne tiendrait pas, on continue et on dépasse ses limites. mais oui la limite est peu proche de l'interdit à transgresser. oui c'est intéressant aussi. La limite posée par la société, la désobéissance civile qui vient la transgresser.

oui c'est juste, cette limite aussi est déterminante. Cette limite où on finit par jeter l'éponge, alors même que d'autres voudraient qu'on aille au delà de nos limites. la douleur aussi, celle du corps, celle de l'esprit. oui je vous rejoins sur cette définition de la limite.

c'est une bonne question. nos limites à vivre, à rêver, à créer, à être qu'est ce que le mot limite vous raconte ? il est possible que lorsqu'on n'a pas de limite, on ne puisse respecter celles des autres ou celles qu'on nous impose. peut être que la notion de limite démarre par notre définition de ce terme, et finalement par les limites qu'on se pose ou pas d'ailleurs.