Axo lotl

et puis c'est connu, tous les êtres humains sont toujours hyperattentifs à tout tout le temps, jamais de burn out, d'épuisement qui fait que oups on oublie d'attacher la ceinture du gosse, que on oublie de regarder avant de traverser, qu'on oublie d'allumer ses phares.... tous ces petits gestes qui font parfois de gros accidents. Que peut être juste cette femme n'a pas gaffe où elle était en train de courir parce que la tête dans le cul ou préoccupée par plein de trucs, comme ça nous arrive à nous tous tout le temps (sauf les demi-dieux de la perfection que nous avons le très grand honneur de cotoyer). Bref, probablement un accident terrible. Il reste à espérer que cette femme va s'en sortir et va pouvoir s'en remettre.

mais j'observe et je m'interroge sur moi, sur mes réflexes, mes comportements, j'essaye d'en modifier certains. Cela dit interroger ses "semblables" me semble une liberté autorisée. non ?

et "t'imagines si en fait c'est un virus mutant prenant le controle des animaux pour nous bouffer tous et que elle c'était la scientifique qui avait inventé le virus"..... il y a une limite aux délires ou pas ?

je ne connaissais pas cette idée d'âme collective, de foule psychologique, d'unité mentale des foules, mais oui je vais creuser ça, "ça me parle"

du coup au lieu de dire à quelqu'un "j'aimerais bien savoir ce que t'as dans le ventre" on devrait dire "j'aimerais bien savoir ce que t'as dans la boite cranienne"

vous vous en souvenez ? moi non. quand est ce que j'ai pris conscience que j'étais ce que je suis ? il y a quelques années à peine.

oui pardon, je suis déphasé ce matin

certe il est violent et dans certains pays du monde encore plus. je vous l'accorde. mais prenons la france, vous avez l'impression de vivre dans une anarchie ? une dictature ? ici sur ce forum, vous avez la sensation de vivre dans un monde de chaos ?

ah c'est pas autonomie d'une chute, un truc comme ça

ah ouais. ben non en fait on s'en fout pas. sinon on flinguerait, volerait, violerait comme ça nous chante, un monde de violence, où chacun fait ce qu'il veut, comme il veut, tant que ça régale ses envies. heureusement qu'on ne vit pas juste parce qu'on sait qu'on va mourir; sinon autant se flinguer tout de suite. quel intérêt de lire un bouquin si on connait la fin ? ou comme dirait l'autre, c'est pas la destination qui compte, c'est le voyage.

Est-il possible que nos émotions réagissent à la présence de quelqu'un sans qu'il y ait d'interaction, juste en étant à côté de cette personne, sans la connaitre, sans qu'il y ait de lien réel ? Est-ce que cela peut modifier nos émotions, en raison de mécanismes empathiques, chimiques, de contagion émotionnelle, de comportements sociaux, je sais pas trop. est ce que ça vous arrive ? ouais je sais c'est pas clair du tout, tant pis, j'arriverais pas à faire mieux.

oui et ce n'était pas difficile, c'était sur votre réponse précédente, deux réponses au dessus

pouquoi donc ?

J avoue que sur l'intimité je suis plutôt vite à cran. Les gens qui débarquent, les gens intrusifs.... Ça me crispe beaucoup.

Oups, je pose beaucoup de questions, toutes mes excuses si je vous ai été désagréable, ce n'était pas le but. Nous avons tous j'imagine des limites, un seuil de je supporte /je supporte pas et puis selon les périodes cette limite est plus restreinte qu à d'autres.

Comprendre l'autre, le supporter, c'est pas facile. Est ce qu'il y a des trucs en particulier ?

Revaste sujet . D'abord je dirais nous ne sommes pas tous égaux dans une même société face aux codes sociaux (dans l'autisme, les codes sociaux sont une des difficultés rencontrées par exemple), l'éducation joue aussi. Nous n'apprenons pas les mêmes règles. Ensuite à l'âge adulte, il y a le choix de les appliquer ou pas, les circonstances ou lieux où on a envie de les appliquer et puis ça n'engage que moi notre état mental et notre émotionnel qui nous empêche parfois de les utiliser.

Mai le soi est il le moi ? Question sérieuse. Apparemment pas tout à fait. ""le "moi" se réfère souvent à la conscience personnelle et subjective, tandis que le "soi" englobe une notion plus large et souvent plus profonde de l'identité et de la conscience. Bon je comprends pas la nuance mais bon....

C est marrant, les réponses accusatrices me rappellent celles de certains parents. Lorsque leurs gosses se blessent, au lieu de les réconforter, voir de les soigner, ils leur balance un très sympa, "bien fait, t'avais qu'à pas.....""viens pas pleurer maintenant" et laissesnt leur gosse tout seul.

Sinon je pense que le moi est un résumé de notre vécu, il s'étoffe de nos expériences bonnes ou mauvaises, de nos apprentissages, de nos rencontres. C'est un peu le coeur de notre personnalité. C'est aussi le coeur de nos émotions, de nos raisonnements. C'est ce qui interagit, résonne, avec le moi des autres.

Selon moi, des excuses s'imposent donc

Oui on peut notamment se poser la question de sa construction, par des influences externes comme la culture, l'éducation et les interactions sociales, les traumas ou s'il existe un noyau essentiel et indépendant du vécu, inné. Ça renvoie aussi forcément au narcissisme, à l'égocentrisme. Si on visite Freud, on ajoute au moi, le surmoi et le ça. Donc vague sujet que le moi, que ce soit sa construction ou son utilité dans le rapport aux autres.

Et dire les choses autrement, juste pour être un peu sympa et pas condescendant ? Oui je sais pourquoi faire.

Dans ce cas, dites lui clairement de vous laisser tranquille.