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Ocean_noir

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Tout ce qui a été posté par Ocean_noir

  1. Ocean_noir

    Le destin

    Mais qu'est ce qu'un besoin naturel ? La aussi vous manquez en mon sens de clarté. Et qu'est ce qu'allez à l'encontre de ces derniers ? Si demain j'arrête de me nourrir pour maigrir et paraître plus beau, est contre-nature parce que je n'assouvis pas un besoin naturel ? Ou est ce naturel parce que je cherche à plaire physiquement pour trouver le grande amour et donc, comme n'importe quel etre vivant, à me reproduire ? Et puis surtout est ce qui est naturel pour certain ne l'est pas pour d'autre ? Certains désirs sont ils moins naturel que d'autre suivant le contexte, et l'entité qu'on incarne. En fin de compte, ce qu'on appelle naturel, et qui fait donc partie de la Nature, est peut etre l'univers en lui même ! Et si nous etre humain sommes issus de cet univers, avons développés une conscience, la technologie, de l'ambition, des désirs insatiables, des paradoxes et des contradictions, n’est ce donc pas aussi des choses naturelles, puisqu'elles font parties de ce que l'univers autorisé naturellement à prendre forme dans notre pensée ? Des vidéos d'animaux devenant addictes à des fruits poussant dans la nature et à forte teneur d'alcool, à fait le tour des réseaux. Le singes, comme l'éléphant étaient ivres et titubaient ! L'ivresse est elle un état naturel, puisque les fruits qui le permettent, poussent dans la nature ? Ou est ce contre nature ? Pareil, L'évitement relationnel a des explications qui obéissent à des logiques propre à la nature humaine. Bien que cela ne soit pas un comportement sain, quel est l'argument qui vous permet de croire que ce n'est pas un comportement naturel, prédictible et que l'univers contient en lui ? La suicide est il naturel ? On peut objecter que non ! Qu'il n’y a en effet que l'homme (je n’en suis même pas sûr) qui décide de manière existentiel, de mettre fin artificiellement au processus naturel de la vie ... Mais de l'autre côté, la suicide n’est il pas la manifestation d'un comportement qui opére lorsque l'homme a atteint les limites naturelles de ce qu'il peut encaisser ? Alors naturel ou contre-naturel ? Ce que je dis simplement depuis le départ c'est qu'il n'existe, contrairement à ce que vous souteniez plus haut, aucun moyen de contourner le destin. Il dépend plein de facteurs personnel et de notre environnement qui initialise nos début, et donnent pour résultat notre fin. Donc en ce sens, le semblant de libre arbitre, nos agissements ne sont jamais que les paramètres initiaux pris en compte par le destin lui même qui lui permet de se réaliser. Et voilà que vous vous mettez à soutenir la même chose. Également, la conscience de Soi ne nous permet pas de réaliser mieux notre destin. Il nous permet éventuellement de prendre conscience mieux de ce qui nous attends et de savoir quel chemin nous prenons. Mais aucunement d'avoir la main sur ce qui a déjà été orchestré depuis bien longtemps.
  2. Ocean_noir

    Le destin

    Mais sur quoi vous basez pour dire que nos choix se desolidariseraient du comportement naturel ? Qu'est-ce qu'un comportement naturel ? Et qu'est ce qu'il n’en est pas un ? Toute choses dans cet univers est cause d'une autre. Ne pouvant donc pas échapper à cette chaîne, comment expliquer le libre arbitre ? Comment choisir de ne pas explorer le destin ? Qu'est-ce ce qui ne vous dis pas que ne pas explorer votre destin, devient votre destin ? Si votre refus de l'explorer est déjà écrit, alors il n’y a pas réellement de libre arbitre et ce qui n’est pas votre destin, le devient.
  3. Ocean_noir

    Le destin

    Si l’on entend par destin la finalité de toute chose (qu’il s’agisse d’un état ultime ou d’une boucle infiniment répétée) alors il semble évident que tout ce qui est créé demeure dans le Destin. L’illusion de liberté, à laquelle toutes choses sont soumises, ne provient que de notre découverte progressive de ce destin. C’est cette progression qui crée l’effet de surprise, « l’inattendu », que nous brandissons comme la preuve irréfutable d’un libre arbitre factice. Car tout a un commencement et une fin. En d’autres termes, une direction, un sens. Et donc, un destin. Mais il me semble tout aussi important de souligner que si les choses ont un sens, le sens des choses, lui, n’en a peut-être pas. Car ce « sens » semble dépourvu d’explication quant à son origine. D’où vient-il ? Qui l’a décidé ? Pourquoi agit-il ainsi ? Pourquoi les choses sont-elles comme elles sont, et interagissent-elles de cette façon ? C’est là que se dresse le dernier mur de verre : celui qui nous empêche, nous autres humains, de trancher définitivement sur cette question. Car si le sens n’a pas de sens, alors peut-être que les choses non plus... et, par conséquent, qu’aucun destin n’est véritablement tracé. Telle est la question sans réponse, celle à laquelle nous ne disposons encore que de trop peu de lumière. Il semble néanmoins raisonnable de conclure ceci : Si les choses ont un sens, alors elles ont un destin. Mais si elles n’ont pas de sens, alors elles sont libres. Pensez vous que l'existence humaine ait donc un sens ?
  4. Ah, donc on passe de "je pose des questions" à "je vois ton jeu", le tout saupoudré d’un petit complot imaginaire à base de notifications. Relax, mec. Si t’as besoin d’un dimanche entier pour digérer une ref à Matrix, j’ose pas imaginer ce que donnerait une ligne de Kant. Et non, je te prends pas pour un con, mais ca commence à etre difficile à suivre : mélange d’ego, de parano, et d’un soupçon de poésie de comptoir. T’as pas envie de débattre, t’as envie d’un miroir. C’est noté. Allez, éclate-toi intérieurement. Je suis sûr que t’y brilles plus qu’en extérieur. PS : mais des points s'il te plaît à tes phrases ... j'ai fait une syncope en te lisant.
  5. C’est amusant, vraiment. J'aurais pu citer Nietzsche, Schopenhauer, Laplace ou Spinoza, mais j'ai préféré Matrix, histoire d’éviter l’effet pédant. Et c'est moi qu'on snobe. Le plus ironique, c’est que tu sembles convaincu d’avoir situé le niveau de la discussion… alors que, paradoxalement, tu viens peut-être juste de cartographier le tien. Et pas qu'en film ... Donc niveau réparti j'ai envie de dire ... voilà quoi.
  6. C’est ça la magie de la philosophie : une idée brillante reste brillante, qu’elle vienne de Kant, d'une salle de ciné ou d’un pilier de bar. Pas besoin d’un costume trois-pièces pour réfléchir. Je m’attendais au moins à un contre-argument digne de ce nom… Tant pis pour le défi
  7. Ocean_noir

    Que signifie penser ?

    La pensée, est la chose qui permet de d'élaborer la conscience. La conscience, est la chose, qui se construit de ce qu'elle perçoit, se représente ce qu'elle réfléchi, et s'interroge sur ce dont elle ignore.
  8. La question n’est jamais rien d'autres que le processus permettant d'aller chercher la réponse : la réponse que nous désirons connaître. Or le désir est par sa nature même incontrôlable : seulement contre-balançable par d'autres désirs plus fort. Ainsi, selon moi, le choix de se poser les question n’est pas plus issu du libre arbitre : pas plus que les quêtes de réponses insatiables après lesquelles l'humanité court. De la même manière, nous ne nous posons pas les questions les questions qui ne suscitent que peu d'intérêt à notre égard : un sujet criant d'actualité au sein d'une société qui tombe sous l'emprise du divertissement et se désintéresse des réels dessins que l'humanité serai capable d'accomplir... Connais tu ce BOOOON vieux film Matrix Reloaded ? Avec la fameuse scène du mérovingien ? Il résumé cela en quelques mots ici : https://youtu.be/KJUVzfyj248?si=RXhNnuSGnkPleTzi
  9. A cette question, je reponds souvent ce que le mérovingien reponds dans matrix. Le choix n'existe pas : seul la causalité l'emporte
  10. Ocean_noir

    Que signifie penser ?

    La pensée est un processus fonctionnel, qui se construit par ce dont elle est consciente, s'interroge sur ce dont elle ignore, et s'aggrandit parce qu'elle imagine.
  11. Aaaah je suis friant de ce genre de choses ! Merci ! Ce qui m'embête avec ce raisonnement, c'est pourtant que nous vivons dans un monde où l'être humain à des droits et des devoirs. Des services obligatoires et des garanties qui lui sont dues. Et appart la justice, qu'elle autre institution se voit confié cette responsabilité, puisqu'elle fait partie des promesses de la societé ? Ainsi, si la Loi elle même se défait de ce rôle, alors on vit sur une sécurité inconsistante, reposant dès lors sur ... un équilibre flasque, instable de terreurs. Et par les temps qui courent, les fous se font de plus en plus nombreux à basculer d'un côté ou de l'autre : et rien ne viendrait donc les empêcher dans leur courses. Il doit donc exister plus qu'un contre pouvoir à cette mesure : celle d'un mécanisme en tout lieu, qui serai une légitime défense amélioré ! Plus de pouvoir au citoyen qu'ont les personnes en France, sans pour autant tomber dans le biais américains avec le port d'armes ... mais bon ça, ce n'est pas le sujet.
  12. D'autant plus que dans cette situation, rien ne laissait pensé que la situation, après qu'il se soit retirer, repartirait de plus belle. Peut on réellement reprocher à l'individu de ne pas avoir réussi à se mettre dans la tête de celui qui décidera de le menacer quelques minutes plus tard ?
  13. Même en étant étranger à un autre corps que nous observons, sans le connaître, nous l'assimilons dans notre cerveau à des représentations pour "penser" cet objet. Mais des lors qu'il intègre notre pensée, il intègre aussi notre conscience et donc notre subjectivité. Même les indiens du voyages de Bougainvilles, voyant débarquer les européens n'étaient pas objectifs ; leurs points de vue étaient seulement extérieurs, mais pourtant bien empreint du prisme de leur culture. Ce que j'essaye de dire c'est que même si nous essayons d'avoir une posture objective, notre observation, notre analyse et la démarche qui consistera à expliquer cet objet seront toujours empreints d'impressions, de méthodes, de comparaison ou d'approximation dont les choix seront arbitraires. Et j'entends par choix arbitraire, des choix issu du vécu et de l'expérience. Donc même si un sujet vient à décrire un objet qui est purement extérieur à lui, l'observation qu'il fait demeure toujours de sa position et de son regard ; un regard dont il ne pourra jamais se défaire et qui est conjugué, à la localisation dans l'espace, dans le temps, et au différentes conditions. Exemple : Je regarde une maison. Si je la regarde quand j'ai 9 ans de prêt, je n'en aurait pas la même perception que si je la regarde de loin à 90 ans ! Dans l'un des cas, " je vois des mes yeux d'enfants une maison, qui me rappelle un jouet playmobile qu'on m'a acheté : c'est la représentation qu'en fait mon esprit d'enfant." A 90 ans, je la regarde différemment : " elle ressemble beaucoup aux maison de mon ancien village. Je pense qu'elle n'a pas été entretenue depuis longtemps, en vertu de mon expérience se maçon, etc ... " Puis si il pleut, si je suis à la rue, si je possède déjà plein de maison, si je la regarde depuis ma voiture à toute vitesse, s'il fait chaud, etc ... Tout ça participeront à la perception de la voiture que je pourrais avoir. Mais comme dis ça ne sera que une perception. L'observation objective est une observation, exhaustive de tous ces éléments, et de tellement d'autres que je pourrais faire exploser ce serveur tellement mon commentaire devrait être long.
  14. Malheureusement, c'est bien notre nature, à être déterminé ponctuellement, dans le temps, dans l'espace et dans les circonstances qui nous amène à ne percevoir que certaines facette d'un objet, et donc d'en avoir une vision absolument subjective. L'Homme n'est pas conçu pour être objectif sur ses observations. Toutefois, comme vous le dite (du moins ce que je semble en comprendre) nous pouvons être objectif purement avec les choses dont nous sommes les absolus créateurs (pas nécessairement, mais suffisamment). Mais cependant, la réelle question qui demeure est ... l'homme est il capable de créer ? Et la création existe-t-elle, tout bonnement ? Si tel est le cas, alors l'énoncé objectif existe, mais il hors de porté de tous Sujets à l'exception du créateur meme. Sinon, dans le cas contraire, l'existence même de l'objectivisme serai donc une anomalie de notre raisonnement.
  15. Les choses étrangères sont exprimés avec un ressenti, empreinte de l'empirisme de notre vue, de la perspective de l'espace par laquelle on l'a perçoit, et également le moment court à travers lequel nous nous faisons un avis. A travers une vision personnelle, dans un espace très precis, à un moment très précis,... Je trouve cette définition de l'objectivité assez contradictoire à son objectif : Ne pas être subjectif. L'objectivité pour moi se doit d'être exhaustive, formelle et dénué d'émotions. Le point de vue de l'étranger appelle inévitablement à la surprise et à l'étonnement.
  16. Les 2 pour moi étant lié. On ne peut devenir objectif sans devenir omniscient et inversement vrai aussi.
  17. Il n'y avait dans ce cas, pas d'autres options puisque la personne était coincé et le cas de figure ne fait part que de suppositions que sa vie était en danger. Mais là chose, que tu as dû le lire, semblait imminente. Malgré l'incertitude que la situation engendre, peut on demander à un individu de prendre un tel risque ? Aussi futile soit il ? La Somme de petites erreurs ne font pas de petites erreurs. Elles deviennent des montagnes accumulées qui tôt ou tard, engendre l'incontrolable. La justice peut être la meilleur des solutions, jusqu'à ce que plus rien ne le soit... par la faute de la Loi qui ne révisé pas son jugement.
  18. De ce que je connais de l'affaire (mais encore une fois je ne connais pas tout) la seul personne de sécurité et de service filtrait les personnes à l'entrée de la boîte. Et ça semblait d'après la carte montrer par un expert, plutôt se passer loin de ce dernier (environ 30 mètres de chemin à parcourir dans le bâtiment avec la foule qui danse, le bruit de la musique ... on imagine que ça pouvait qu'échapper à sa vigilance ). Le service de sécurité n'a pas été sollicité, l'organisation de l'envement ne souhaitait pas faire de vague (ce pourquoi aussi un autre procès s'en est suivi pour manque de sécurité a leur encontre). Bref ... tous cela pour dire que on ne vit pas dans un monde parfait. Ce qui est très en decorrelation avec le fait que, le juge lui, prononcé sa peine comme si toutes inexactitudes pouvaient etre négligées. Mais c'est peut être la vrai problème. La Loi et la justice semble visiblement ne pas avoir les mêmes objectifs que les individus humains qu'elle se permet de juger. Un Homme veut la garanti de ses droits. La justice se contente d'appliquer les sanctions. En fin de compte, l'homme se retrouve bien livré à lui, puisque rien ne garanti quoique ce soit, si ce n'est la promesse des sanctions que la Loi va appliquer. Et un coup de sang, met ridiculement à mal ses menaces veines qui font faillir la protection que souhaite garantir le système, dans ces conditions.
  19. J'ai entendu cette théorie sauf que voyez vous, c'est un cas que la réalité froisse avec grande facilité. Car la Loi ne dit pas spécialement cela : elle utilise les termes de danger "imminents"... donc qui sont sur le point de venir ... Quand à la proportion de la réactions, comment évaluer la proportion de la réponse puisque le danger est imminent ? Et donc n'est pas survenu ? Il n'a pu se baser uniquement que sur la promesse que lui a fait l'agresseur "je vais te casser la gueule". Mais donc si je suis ce que vous dite, l'individu devrait donc selon la loi, laisser venir la menace, la laisse se transformer en acte, et seulement apres pouvoir y répondre. Dans le cas present il n'y avait aucune fuite possible, et aucune personne s'etait interposé pour le defendre. Donc pas d'option autre que la défense. Mais soit ... nous allons partir de votre argumentaire. Émettons que pour répondre à cette menace, je dois la laisser venir à moi et y répondre en toute proportionnalité. Si la menace passe à un acte, qui pourrait être définitif pour moi, comme me tuer ... alors la Loi aura non seulement pas garanti ma protection, mais en même temps, ne me permettrait même pas de me protéger face au danger mortel. Compliqué de se défendre quand on est mort ... Vous vous rendez compte, quand de ce qui est demandé ?
  20. Encore faut il savoir de quelle règle vous parlez. Il y a les règles physiques, les règles des comportements sociaux, qui sont naturels. Et il y a les règles de la société que nous éditions. Et dans notre société il y a toujours des événements inédits, face auquel l'humain est obligé d'improviser ET par la suite de réviser et d'adapter son jugement. C'est le phénomène d'empirisme dont il est question. Et optionnellement, celui sur lequel repose la Loi actuelle... Et dans cette situation, lorsque la personne est amené à comparaître, lequel jugeons nous réellement ? L'animal ? Ou l'Homme ? Arrrggg très problématique, si on se trouver dans le cas où A et B ne font qu'un ...
  21. Très souvent, les notions transcendante et innatteignables que l'humanité s'imagine, naissent de raisonnement biaisé, pour la simple et bonne raison que notre temps dans cette vie est compté. Elles deviennent des objets de quête, qui ne sont ici que pour nous pousser à nous dépasser : car l'homme ne saurait se motiver lui même de faire quelque choses de son existence, si tout était déjà accompli. L'Homme rêve de l'infini ! Ils le désirent et il le jalouse. C'est pourquoi, d'aucun prétendent qu'ils s'inventent lui même ses "divinités", pour guider ses pas. Penses-tu réellement que la notion de beauté, d'objectivité, de perfection aurait une représentation concrète à nos yeux et dans notre conscience, si nous étions immortel ? Ici est mon interrogation ! L'objectivité existe-t-elle vraiment ? Ou est ce simplement un artifice psychologique de notre esprit humain, qui n'acceptant pas que son esprit pourrait disparaître, s'attache vainement à la notion d'infini, pour espérer peut etre echapper à sa conditon fini, en laissant un trace qu'il espere qui lui survivra ?
  22. C'est sans doute, pour moi le cas de votre réflexion sur l'Ego, et son effet de néfaste sur l'Homme de nous éloigner de notre quête d'objectivité. L'objectivité est elle refutable ? Et démontrable ? Est il donc scientifique de parler d'objectivité, alors que même les mathématiques ou la logique ne le sont pas ? Et de ce fait, partir en quête d'objectivité fait il vraiment sens, si l'objectivité n'existe pas ? Peut être l'objectivité est elle seulement une notion dans laquelle on choisit de croire ou non ... tout comme en la perfection ! Ça n'en reste pas moins une idée dont l'existence se passe de preuve.
  23. C'est une vrai question ça. Que vaut le point de vue de centaines de professionnels assermentés qui n'ont absolument pas la fraction même de l'idée, de ce qu'a vécu le témoin de la scène ? Aux frontières de notre individu éprouvé, sommes nous plus proches de l'Homme ou de l'animal ? Qui est le réel coupable ? Celui qui l'a relâché ou celui qui s'en est approché ? Quelle différence y a t il, dans une situation tout autant similaire, entre professionnel assermentés et l'énergumene amené à comparaître ? Nous sommes chacun différent par notre personnes, mais sommes si différents en tant qu'individu, lorsque nous sommes eprouvés par les memes situations ? Je pense qu'il est bien naïf que de traîter la nature humaine de la sorte. Mais ça ne reste qu'un avis ... De même qu'il paraît bien vaniteux de ce contexte, que de ne pas éprouver ne serai-ce qu'une fraction de seconde, un sentiment légitime d'imposture. Si ce n'est pas le cas, soit vous êtes vraiment différent... soit vous êtes hors-sol ... Dans ce contexte là, elle n'a pas offert la paix. Et il n'était pas question de vendetta. Elle a réduit au silence une vérité qu'elle ne pouvait traiter. Et par ce biais, s'est donné elle même la paix, d'une situation qui aurait été bien trop embêtante à gérer, selon moi. << Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent le sens des mots. >> (Jean-Jaures)
  24. Quand vous dites "Tu" vous faites référence à moi ? Nan parce que je n'ai jamais été dans cette situation. Comme je l'ai dit, c'était un procès public. Cependant, face a la fatalité, ça ne m'empêche pas que je me sentirai impuissant de finir dans cette situation. J'ai été touché par le discours de ce garçon. Car à cette place, à ma grand stupeur, ça aurait pu être n'importe qui : moi compris. N'être absolument pas écouté, et condamné pour avoir defendu ses droits, sa vie, son avenir... tout ça parce qu'un autre à décidé qu'il en serait autrement... Je pense que vous mettez le doigts sur quelques choses d'intéressant... La loi oublie souvent, que ce qu'elle classe et enregistrent, ne sont pas des procédures, mais des personnes.
  25. De la vengeance ? Mais l'individu ne s'est pas vengé la ici ? Il a éventuellement dépasser les bornes de manière excessives en souhaitant se protéger. Je ne vois pas où vous voyez de la vengeance
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