Ocean_noir
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Célébrer nos ressemblance au lieu de nos différence... pour mieux se rassembler
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Société
On peut essayer de d’effectuer une liste non-exhaustive dans un premier temps ! Car toutes ressemblances est bonne à prendre ! Certes, ces similitudes ne sont pas universelles (elles varient en fonction des contextes, des époques et des peuples) mais elles n’en demeurent pas moins puissantes. À différentes échelles, elles relient les individus au-delà de leurs différences apparentes ou identitaire. Et ce qui est fascinant, c’est qu’il en existe une infinité. Dès le premier contact humain, c’est bien souvent la recherche de points communs qui sert de pont. Faire connaissance, ce n’est pas seulement échanger des mots : c’est chercher une passion partagée, une expérience vécue en miroir, un sujet qui résonne chez l’un comme chez l’autre. La reconnaissance d’une ressemblance, même minime, suffit parfois à créer un lien durable... Mais surtout permet d’introduire de la meilleur des manières la notions de différence : non pas comme quelques choses qui doit etre accepté, mais comme l’objet d’interet de la curiosité, de la fascination et de la surprise que chacun peut ressentir ! Prenons quelques exemples concrets pour illustrer cette force de convergence : 1. Les evenements culturels ! Des celebrations de passions communes ! Des festivals comme Japan Touch, Comic Con, ou encore la Fête de la musique rassemblent chaque année des milliers de personnes aux profils très différents, mais unies par une même affection pour la musique, la pop culture ou les arts visuels. Même à l’autre bout du monde, des événements comme le Carnaval de Rio deviennent le théâtre d’une effervescence collective où chacun trouve sa place. 2. Le sport ! Qu’il s’agisse de jouer au tennis, participer à un tournoi de judo, ou simplement supporter une équipe lors des Jeux Olympiques, le sport transcende les frontières. Il unit dans l’effort, dans la compétition, mais aussi dans le respect mutuel. Le cri d’un stade ou la tension d’un match décisif est compris partout dans le monde, sans qu’il soit besoin de traduction. 3. Les passions ! Chaque passion donne naissance à sa propre communauté : amateurs de mécanique, peintres du dimanche, lecteurs assidus, joueurs invétérés, philosophes de café... Ces groupes sont des microcosmes où l’on se comprend, où l’on partage conseils, idées, et parfois même une part de soi. Ce forum en est un exemple parfait : une communauté construite autour d’intérêts et de réflexions communes. 4. Les projets partagés ! Au-delà des loisirs, c’est aussi dans la collaboration sur des projets que naissent les liens les plus forts. Porter ensemble une ambition, œuvrer à la réalisation d’un rêve commun ,qu’il soit professionnel, artistique ou humanitaire, c’est choisir volontairement de marcher dans la même direction. C’est là aussi que se manifeste une ressemblance : celle de la vision, de la volonté, du courage. 5. Les émotions ! Enfin, nos émotions sont peut-être ce que nous avons de plus profondément en commun. Peu importe notre origine ou notre histoire, nous rions tous devant une scène drôle, nous pleurons devant la même injustice, nous frémissons face à nos peurs, et vibrons d’espoir à l’évocation de nos rêves. Même si les déclencheurs diffèrent, les émotions elles, parlent un langage que tout être humain comprend instinctivement. En claire ... tout ce qui nous rapproche le plus de ce qui est humain et du quotidien que chacun vie, est bon à célébrer ! Issu d’une tradition, de la vie quotidienne, ou d’une idée contagieuse, elles sont bonnes à célébrer. Car ce sont des événements qui ont la possibilités de s’adresser à tout le monde ! Et non pas qu’à une seule population. C’est dans la collectivité que notre individualité se développe. Et, inversement, c’est en célébrant de manière excessive l’individualité et les différences de chacun, qu’elles peuvent finirent par mourir dans la banalisation de la consommation societale. Pire même, elles peuvent finir par nous isoler encore plus, jusqu'à ce que chacun soit dans le dénigrement ou la jalousie de son prochain. -
Célébrer nos ressemblance au lieu de nos différence... pour mieux se rassembler
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Société
Si cela permet d’unir votre village, au-dela de vos différences x) -
J.K. Rowling poursuit sa croisade transphobe
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Demethrogene dans Société
Il y a une double cause, réunie en une, concernant ce que je JK Rowling prône. Le combat contre la transexualité. Et le combat contre la transidentité. Si J.K. Rowling ferai mieux de se renseigner à propos de la transexualité (anomalie génétique qui doit etre respecté au sein de l’humanité), elle soulève un point important concernant la transidentité. En effet, rien au sein de la communauté scientifique ne soulèves à l’unanimité la question sur le genre. Et de ce fait, appelé une personne femme (qui est une définition attachée uniquement à l’identité sexuelle et non à la notion de ressenti psychique interne, est une inexactitude). Il reste encore à prouver que le terme "femme" et "genre féminin" sont en réalité une seule et même entité. Quand beaucoup pense qu'il s’agit de ce premier constat, d’autres pensent en effet que l’un est décorrélé de l’autre. Actuellement, nous appelons bien femme, tout etre ayant un appareil reproducteur féminin et ayant des chromosome XX. Et ceci va à l’encontre de la définition du genre féminin, que les transgenres definissent comme "se sentir femme" : un terme simplement utilisé pour exprimer ce dont ils pensaient se rapprocher le plus. Est-ce que J.K. Rowling devrait calmer ses ardeurs ? Oui. Est ce qu'elle a totalement tort ? Nan A bon entendeur. -
Célébrer nos ressemblance au lieu de nos différence... pour mieux se rassembler
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Société
Biensur que tout ne nous rassemble pas ! C’est un fait ! On a tout de même le droit d'avoir des goûts différents. Mais je suis convaincu qu'il y a des choses qui peuvent rassembler au delà de nos différences ! Exemple : - Une passion en commun - La pratique d’un sport - Un projet - La culture artistique et cinématographique - etc ... La vrai problématique que je voulais illustrer etait, pourquoi n’allons nous pas chercher ce qui nous permet d’observer des ressemblances chez autrui au lieu d'exacerber nos différences (qui ne font que mettre une distance entre nous et notre prochain) dans un monde et une époque où l’union est un enjeu de grande ampleur ? Je n’ai pas compris -
Célébrer nos ressemblance au lieu de nos différence... pour mieux se rassembler
Ocean_noir a posté un sujet dans Société
Depuis plus d’une décennie, nous assistons à la résurgence des minorités, longtemps reléguées aux marges de l’histoire. Invisibilisées par des récits dominants qui ont gommé leur existence, elles refont aujourd’hui surface avec force, réaffirmant leur identité. Pour certains, ce mouvement constitue une avancée indéniable vers une société plus inclusive et consciente de ses multiples visages. Pour d'autres, il suscite scepticisme, voire réticence. Car cette mise en lumière des minorités se fait souvent à travers l’exaltation de leurs différences. L’intention, louable, est de rendre la différence ordinaire, presque invisible (de l'intégrer si naturellement dans le paysage social qu'elle ne prête plus à débat). Mais cette ambition atteint-elle réellement son but ? Si elle permet sans doute une meilleure visibilité, elle peut aussi, paradoxalement, renforcer les clivages. En soulignant la singularité, elle expose parfois ces communautés à davantage de rejet, cristallisant les stéréotypes au lieu de les dissoudre. Pire encore : réduire l’existence d’un individu ou d’un groupe à sa différence finit par enfermer. L’autre ne voit plus qu’une étiquette, et celui qui revendique sa place dans la société ne se perçoit plus que par ce prisme restreint (oubliant la richesse plurielle de son identité, faite aussi d’histoires, de passions, de valeurs partagées). Dès lors, une question mérite d’être posée : Dans un monde où la différence est inévitable, pourquoi ne pas choisir de célébrer aussi nos ressemblances ? Après tout, un événement comme la Coupe du Monde de football a toujours su rassembler les peuples au-delà des origines, des langues, ou des orientations. Là où une Gay Pride, bien qu'importante pour la visibilité LGBTQ+, réunit principalement ceux qui sont directement concernés, un match décisif unit des millions d’anonymes dans une même ferveur collective. Et si le véritable progrès consistait à percevoir ce qui nous rassemble, plutôt que ce qui nous différencie ? -
L’univers, dans sa dimension spatiale comme temporelle, contient en lui même l’ensemble des possibles. Qu'ils soient advenus ou non, leur avènement dans la vue de l’homme est ineluctable, (ou impossible, suivant le contexte). La condition initiale qui a mis en marche notre dynamique de la pensée, contient en elle même déjà tous les résultats et le cheminement de notre pensée. En d'autre termes : les idées ne sont ici que le produit de ce qui est rendu possible par l’univers, et donc l’assemblage, et la démarche qui permet de se les représenter existe déjà. L’Homme ne crée rien : il suis un des milliers de chemin déjà tout tracé. Ainsi selon moi, toutes les idées que nous seront amenés à étudier ou à se représenter fait bien parti déjà de l’éventail des possible du monde matériel. Reste à savoir ... la condition initiale est elle a l’origine d'idées inopinées ? Ou represente-t-elle un ajout dans l’éventail des possibles de l’univers.
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Une idée par essence philosophique est Eternelle. L’homme la trouve dans ses raisonnement, ou se heurte à cette dernière. Les idées tombant dans l’oublie sont simplement des idées abandonnées et délaisser. Tandis que celles qui "n’existe pas encore" n’ont juste pas ete decourverte. Donc par essence, elles existent bien.
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Existe-t-il une vérité incontestable ?
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Si je me fie à tes dires (a savoir que la vérité n’existerait pas), alors aucun sens de continuer à définir ou à associer la vérité à d’autres conceptes ... a moins que ces derniers n’existent pas non plus. 0 fois n’importe quoi, fait toujours... 0 ! Et donc se pose legitimement ta question, la réalité existe-t-elle, au sens absolue ? Ou n’est elle juste qu'un mot posé de manière arbitraire pour désigner le grand four-tout que chacun perçoit à sa manière ? Si la réalité n’est pas uniformément perçue, elle demeure cependant perçu par tout le monde (certe, chacun à sa manière). Ceci menant à une possible première généralité : la réalité est ce qui est perçu par la conscience. Mais dans ce cas là, vient legitimement une autre question ! Pouvons nous nous fier à la perception du monde entier ? Pouvons nous exclure le fait que l'univers entier puisse n’être qu'un vaste leurre ? Ou définissons nous depuis le départ ce leurre comme la vérité ? Peut on vraiment parler de ce qui est vrai et de ce qui n’est pas quand nous ne connaissont rien en dehors de l’unique chose servant de reference a notre jugement ? -
Existe-t-il une vérité incontestable ?
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Qui te dis que ce que tu prends pour autrui, n’est pas part d'un rêve ? -
Existe-t-il une vérité incontestable ?
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Et si cette intelligence était aussi simulée que ta certitude ? -
Existe-t-il une vérité incontestable ?
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Qui te dis que ce n’est pas une simulation, gros malin ? Ne peut on pas tromper tes sens ? -
Existe-t-il une vérité incontestable ?
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Qui te dis que tu ne rêves pas ? -
Sommes nous en disposition de tirer au moins une vérité indubitable ?
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Je me retrouve globalement en accord avec ce point. D’ailleurs, ce que j’ai formulé précédemment ne me semble pas entrer en contradiction avec ce que vous avancez (bien au contraire, cela me paraît complémentaire). J’ai essayé d’etre le plus descriptif possible et le plus général. Mais il y a bien un écart manifeste entre les principes théoriques que j’ai évoqués et la complexité du réel (une distorsion que vous avez à juste titre soulignée). Le respect, dans son essence, peut être perçu comme la volonté de préserver un ensemble d’intérêts jugés fondamentaux. Mais nul ne prétend que cette vision soit partagée de manière uniforme. Même si le Droit cherche à établir un cadre commun (un socle de référence universel), cela reste souvent insuffisant pour garantir l'harmonie. Il arrive même que certains contextes nous confrontent à de véritables dilemmes moraux (des situations dans lesquelles plusieurs intérêts sont également légitimes, mais incompatibles entre eux). Le respect peut aussi, parfois, être offert librement, comme un acte volontaire, un geste de foi dans un monde en quête de sens. Mais il serait naïf de croire que ces gestes sont totalement désintéressés. Même sans attente immédiate, ceux qui respectent le font souvent avec l’espoir que cette posture contribue, à terme, à une société meilleure (une société capable, un jour, de leur rendre cette bienveillance, que ce soit sur d'autres sujets ou à travers son attitude générale). Cependant, lorsqu’on persiste à manquer de respect envers ceux qui, au quotidien, en font un principe de vie, alors ces derniers finissent par se refermer (non par ressentiment, mais par mécanisme de protection). Car à force de ne rien recevoir, ils cessent de croire que la société puisse un jour garantir leurs intérêts. Et lorsqu’ils perdent cette foi, ils ne tendent plus la main (ils se préservent, se retirent). En somme, le respect n’est pas un absolu universel. Il est multiple, car les intérêts humains le sont aussi. Et malgré nos efforts pour construire des consensus, il y aura toujours des individus en rupture avec ce que nous appelons l’intérêt commun. Alors la question demeure (et elle est cruciale) : Devons-nous continuer à leur accorder notre respect, au nom de nos principes, pour ne pas nous abaisser à leur niveau ? Ou bien devons-nous leur retirer ce respect, afin de poser une limite claire, d’inciter au changement, et de préserver l’équilibre des intérêts majoritaires ? Faut-il tolérer certains débordements au nom de la diversité, pour éviter de sombrer dans une tyrannie de la majorité ? Ou au contraire, devons-nous assumer un parti pris, afin d'encourager une convergence vers un ordre plus cohérent ?
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La définition de respect dépend de la moral. La moral est la superposition de l’éthique et des intérêts de chacun. Les intérêts sont sélectionnés de sorte que, le plus grand nombre d'entre eux puissent coexister de manière cohérente. La volonté de préserver l’intégrité de cette sommes d'intérêts, et de ne pas endommager cette structure cohérente, s'appelle le respect.
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“La haine est sainte. Elle est l'indignation des coeurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise.” Émile Zola
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Violence dans les écoles et attaques au couteau
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Certes, je savais pas que la catégorie société existe. Mais de toute façon, on a très vite fait de passer d'un sujet social à un sujet philosophique. Car la question de l’éthique finis très souvent pas intervenir, et donc par extension, celle de la philosophie. -
Violence dans les écoles et attaques au couteau
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
L’idée etait pour moi d'essayer d'étendre ce débat ! Car il y en a bien un en effet. Entre l'impacte des réseaux sociaux, la baisse du niveau d'éducation, la violence montante, a qui revient cette responsabilité ? Est il normal que nous en soyons arrivé là ? Qu'est ce qui, dans notre éthique et dans notre moral à pêcher à ce point, pour faire germer une telle dérive dans notre système ? -
Violence dans les écoles et attaques au couteau
Ocean_noir a répondu à un(e) sujet de Ocean_noir dans Philosophie
Avant cela, il y avait aussi Victor Hugo nous disant "Ouvrir une école, c’est fermé une prison". -
Au vu des événements récents qui se sont passé sur Nogent, le gouvernement à déclarer de manière subite, radical et incompréhensibles qu'il faudrait interdire la vente de couteau au mineur. Sans aucun doute ici, tout le monde aura compris que cette solution ne traite clairement pas le cœur du sujet : l’éducation. Que faut-il faire pour que les écoles redeviennent des lieux sûrs et des institutions respectées par leurs élèves ? Faut elle leur redonné l'autorité d'antan ? Faut elle leur donné un budget alloué à plus de sécurité ? De formation ? Faut il réformer la façon d'éduquer un enfant en ces périodes accélérées ? J'attends vos réponses ! Toutes réflexions est la bienvenue
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Certes, mais également, il faudrait que vous prouviez que l'âme existe.... Ou du moins qu'elle n’est pas un processus matériel.
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Je n’ai pas tout compris mais OK. Il reste a prouver que la volonté n’est pas matérielle. Pourquoi ne resulterait elle pas d'un processus materiel ?
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Certes, mais ... Telle est la question que vous soulever ... de quelle VOLONTÉ est il question ? Celle du sujet en lui même ? Ou celle de celui qui a tracé le chemin pour toi ? Par ailleurs, demeure une erreur entre la sémantique et la logique dans vos propos. Car le DESTIN est ineluctable ; de ce fait la notion de BUT en elle-meme ne peut pas convenir. Car elle appelle, par ce meme biais, la notion d'objectif et "d'avoir l'intention d'atteindre une cible". Or le DESTIN fait appel à l'ineluctable : ce qui ne peut etre éviter, indépendamment de notre VOLONTÉ. Le DESTIN ferait appel à une notion plus neutre, qu'Aristote appelait FINALITÉ. Ca ne modifie pas la question de départ : qu'est ce qui choisi cette "FINALITÉ" ? Ou est elle seulement choisi ?
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J'allais essayer de répondre à @sirielle, sur les points qu'il/elle a abordé. Si je dois résumé votre idée de départ, c'est que nous partons de philosophie très différente. Mais néanmoins vous insistez sur le fait que le libre arbitre reste une Illusion, ou alors il est différent de la définition qu'on lui donne : c'est également ce que je pense. La où nous ne sommes pas d'accord avec @sirielle est le périmètre donné au sens du mot "naturel". Si on perçoit l’univers comme un ensemble d'atomes, qui interagisse suivant des règles bien déterminée, alors aucun doute à ce sujet : aucun comportement observable (qui se manifesterait et resulterait de ces règles initialement appliquées) ne pourrait etre qualifier de "contre nature". Car il découle en lui même du comportement naturel de la physique fondamental, de la plus petite échelle élémentaire de notre univers, celle qui gouverne tout les autres cercles d'études. En effet, la définition employée pour parler de comportements naturels pour le monde du vivant par @siriellepouvrait sembler suffisante. Mais nous devons l'élargir dans le cadre d'une vision plus universelle. Cette vision plus universelle n’est pas celle de la biologie, ni de la sociologie, ni de la philosophie, mais celle de la physique. De ce fait, qualifier certains comportement de "contre nature" à partir du moment où ils sont naturels du point des disciplines naturelles plus fondamentales, est une contradiction.
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Je me permets donc de revenir sur votre définition, qui me semble reposer sur de nombreuses incohérences. En effet, vous y introduisez une forme de jugement en distinguant ce qui serait naturel de ce qui ne le serait pas. Or, par essence, ce qui est naturel ne devrait pas être défini par un jugement de valeur, mais plutôt par une observation descriptive des faits. En effet, la confusion que vous faites ici. est intéressante : Car sans la vrai vie, comportement naturel ≠ comportement permettant le bien-être Car, en effet, "bien être" n’implique pas nécessairement "comportement naturel". Prenons un exemple simple : une pomme tombe. Je l’observe et je le note. C’est un constat, rien de plus. De la même manière, un être humain peut devenir toxicomane après une consommation excessive de substances addictives. C’est également un constat, donc un comportement naturel. Le toxicomane en vient à rechercher toujours plus de drogue, même si cela le détruit. Là encore, il s’agit d’un comportement naturel, qui traduit une contradiction propre au sujet dépendant. Et ainsi de suite. À l’inverse, un comportement contre-nature serait un comportement qui ne respecterait pas les lois de la nature. Par exemple, si la gravité est censée s’exercer mais que la pomme reste en lévitation sans qu’aucune explication physique connue ne le justifie, alors ce phénomène serait qualifié de contre-nature. Il ne répondrait pas à la logique ni à la cohérence universelle. Autre exemple : un homme sous l’effet de drogues développe des super-pouvoirs, alors qu’aucun mécanisme connu dans l’univers ne permettrait une telle transformation. Ce serait également un comportement contre-nature. Et encore, il faut souligner que pour affirmer qu’un comportement est réellement contre-nature, il faudrait disposer d’une connaissance totale des lois de l’univers. Autrement dit, il faudrait être omniscient, ce que nous ne sommes pas. Mais si nous nous en tenons à votre définition, plusieurs questions se posent légitimement. Comment évaluer objectivement une personne que vous jugez illégitime dans son besoin ? Sur quelle base repose votre évaluation de l’objectivité ? Est-ce la science ? Les données chiffrées ? Comment interprétez-vous le comportement naturel de mourir ? À quel besoin ou à quelle légitimité cela répond-il, mis à part le simple fait que nous l’observons comme une réalité du vivant ? Et qu’en est-il du fait d’enterrer nos morts ? Est-ce un comportement naturel ou contre-nature ? C’est une pratique très polluante, qui mobilise de l’espace et des ressources. Pourtant, nous la perpétuons, car elle participe à un apaisement psychologique et répond à des croyances personnelles. Ces raisons peuvent sembler dérisoires face aux efforts matériels qu’elles impliquent, mais elles sont néanmoins tenaces. Qu’est-ce que le bien-être, au fond ? Est-il toujours synonyme de comportement naturel ? Comment intégrer la notion de bien-être dans l’analyse de phénomènes tels que l’extinction de certaines civilisations ? Peut-on qualifier ces disparitions d’événements naturels ou non ? Le même raisonnement peut s’appliquer à une étoile en fin de vie. Elle est vouée à devenir supernova, pulsar ou trou noir. Où se situe ici la question du bien-être ? Tout cela montre bien que votre définition est non seulement très étroite, mais aussi insuffisante pour aborder la complexité du sujet. La toxicomanie n’est en aucun cas un état contre-naturel : l'addiction est un comportement des plus naturel présent parmis les animaux ! D'ailleurs, nous sommes génétiquement conditionner à l'addiction de certaine substance : exemple => le sucre. On croirait que vous avez fait le catalogue des bonnes pratiques pour une bonne hygiène de vie, donné par un médecin. Cette définition que vous avez de besoins naturels est, encore une fois, bien trop restrictive pour, par la suite définir ce qu’est un comportement naturel. Car les briques de votre raisonnement reposent sur des sujets bien trop lié à la géométrie variable du vivant, alors que quand on parle de destin, il faut cibler plus vaste ! **************************** Je voudrais bien répondre au reste, mais je pense que je risque de me répéter. Je pense que vous comprendrez très bien la rhétorique que j'aurai pu avoir vis à vis de tout ce à quoi vous m'avez répondu, et qui est du à l'écart des définition que vous et moi avons. Et comme je l'ai dit au-dessus, je pense que vous attribuez au mot "naturel", la mauvaise définition.
