sam f

La même.

Hahaha j'adore !

Je suis discret. Je râle en silence, personne ne le remarque.

Bah oui personne n'a relevé ça visiblement. T'as encore plus la dalle que lui, un vieux en plus, marié et avec des enfants. Tu peux avoir honte, j'ai presque envie de te dénoncer tiens ! Tu sors de prison ?

Bien sûr.

Encore une histoire de cul sur le lieu de travail. Je me demande ce que le gouvernement attend pour mettre fin à ce fléau qui nuit grandement au bon fonctionnement de l'entreprise. ""Vous êtes là pour bosser, laissez votre libido à la maison.." Voilà la nouvelle campagne publicitaire.

En effet. Quel est le rapport ? Il s'agit d'un témoignage, d'un fait avéré connu dans cette ville . Tu veux jouer à qui est le crétin ? Il n'y en a aucun . On en apprend tous les jours.

J'ai bien précisé, je vis la nuit. Travailler en journée, faut être déjà suffisamment con, mais de nuit faut l'être doublement.

Mais non, lorsque tu as les mains dans la merde, tu ne penses pas à, tu n'as pas le temps de lever la tête. Et puis j'étais dans la boutique d'en face.

Quelle couche vous tenez ! C 'était de l'humour de l'ironie, je dois vous le répéter combien de fois ?

Vous pensiez m 'apprendre quelque chose s'agissant du clou de girofle ?

C 'est de l'humour ou du foutage de gueule en règle s'agissant des médecines alternatives ou autres âneries du genre.

Pour ma part j'ai remplacé le dentiste par le clou de girofle et hop !

Il y a quelques jours, un matin, des types travaux publics, réfection d'une rue, les mains dedans, marteau-piqueur etc, un type est arrivé avec un sachet contenant des pains au chocolat, ils ont bouffé cela les mains dégueulasses, dans le trou où ils étaient sans compter qu'ils avaient dû pisser avant.. Je suis resté les regarder, j'avais l'impression d'être dans un zoo.

Je vis la nuit ça m'évite de voir les trimards en journée. Et le spectacle pathétique qu'ils peuvent m'offrir.

Les vieux qui sont là à gratter alors qu'ils sont déjà à l'article de la mort. Les tracteurs qui soulèvent de la poussière lorsque je suis à vélo, alors que mes fringues sentent bon la lessive et que je sors du bain tout propre. Les beaufs routiers et leur putain d'appel d'air qui roulent comme des gogoles. Les vieux qui enlèvent des mauvaises herbes devant chez eux, n'ont vraiment rien à foutre de leur vie. Les mémères et leurs putains de chats dans un environnement rempli de poils et qui pue la pisse. Leurs fringues sont remplis de poils, c'est propre . Les gens qui tondent leur pelouse lorsque je suis à la sieste.

Bon déjà que j'ai pu avoir cette conversation avec cette femme, sachant que notre rencontre avait tout autre objet a quelque chose de paranormal. Dans la ville de Morlaix, dans la rue Ange de Guernisac pour être précis (déjà coïncidence troublante) un couple a fait l'acquisition d'une vieille bâtisse et s'y sont installés. Pas longtemps. Souffles dans le cou, tapotages sur les épaules, petites formes blanches traversant les pièces. Ce couple a fini par s'en aller. Il se trouve que cette vieille bâtisse autrefois étant un ancien bordel, où se pratiquaient des avortements d'où l'expression "faiseuses d'anges". Ce qui est incroyable, c'est que dans un rêve que j'ai pu faire la nuit suivante, j'ai visualisé cette bâtisse( rue en pente etc...) ne connaissant ni la rue ni rien d'autre, je m'y suis rendu suite à ce que j'ai pu voir dans mon rêve, tout correspondait.

La pensée positive... Cela me fait penser y a quelques temps, avec un ami, nous sommes allés chez une personne changer une fenêtre et une porte de garage.. En discutant avec elle , j'ai su qu'elle était en rémission d'un cancer. Dans sa cuisine, sur le frigo, quelques citations, dont une que j'ai relevé, je suis allé chez un ami qui souffre d'un glioblastome stade 4, avec cette fameuse citation pensée dans la tête : "il ne faut pas prendre son mal en patience mais son bien-être en urgence..."J'ai trouvé cette citation d'une puissance. Son amie l'a écrite sur un bout de papier qu'elle a elle-même collée sur le frigo.

Cela me fait penser à la réplique dans un film.. Un secrétaire de mairie s'adressant à un curé : " - Ceci dit je suis libre-penseur et je reste sur ma position ! - Ah oui ? Et bien restez, restez mon ami ! C'est à l'article de la mort que ça se règle cette affaire-là.." C 'est vicelard un curé quand même..

Bah oui, les sauts dans l'inconnu ne sont pas sans risques.

D'un pont et d'une bonne élastique. Prêt pour le grand saut ?

J'en connais un qui pensait se soigner d'un cancer en bouffant de l'oignon cru.