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Tamar Hanna

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Tout ce qui a été posté par Tamar Hanna

  1. L'homme tente les chemins pour suivre les buts qu'il s'est donné. Il n'a sans doute pas la clé du fonctionnement global, mais il a les moyens d'intervenir. L'homme engendre le monde qu'il veut voir.
  2. Pourquoi joie plutôt que bonté ou sacrifice?
  3. C'est un appel au secours. Il attendait sans doute que quelqu'un se lève et fasse vibrer l'air de protestation. Mais on engendre le monde qu'on imagine et qu'on rend possible. Lui a choisi un tel monde, il n'a pas plus de légitimité qu'un autre à encourager et engendrer le monde qu'il pensait entrevoir dans sa certitude intellectuelle.
  4. Soit vous vous trompez sur toutes les lignes...
  5. Des signes du monde Les obstacles qui semblent se dresser ne sont que l'échafaudage illusoire de la peur. Les paroles, qu'elles soient venimeuses ou douces, servent la vérité. Rien ne peut détruire la fille du monde, car elle n'est pas leur victime.
  6. J'ai la confirmation de ce que je ressentais. Je n'ai pas besoin de réponse rationnelle pour comprendre. J'aime parfois trouver des repères comme celui de savoir qui ou quoi?, mais c'est passager, car l'influence est si forte que cette question perd de sa substance et de son importance
  7. Tout les dieux sont de grande vanité. La beauté n'est pas dans l'apparence. La beauté c'est une quantité d'amour dans le regard de celui qui voit. Il n'y a rien à compromettre.
  8. Je ressens bien, en effet ce que vous entendez par ce mot: "prophétie". Il me semble qu'il n'est pas couramment employé dans ce sens. (En gras) Vous parlez ici d'un "autre", alors que ce n'est visiblement pas le même autre dont vous parlez ici: Voudriez-vous en parler? Elle dit qu'elle remarque l'attrait du papillon pour la lumière de la flamme.
  9. Non, pas absurde, mais une illusion d'ordre. Pourquoi enseigner ou prophétiser s'il n'y a personne pour recevoir? L'enseignement est un apprentissage qui prend sens dans la communauté. Celui qui pense vouloir enseigner est mu par le désir d'apprendre dans une communauté, c'est celui qui connaît la valeur des liens et le recherche en tout. Enseigner et apprendre ont alors la même valeur.
  10. Serait-ce que C.connaît la valeur des liens? Un rêve est un passage, la lecture d'un autre monde, d'une autre dimension. Nul endroit sur terre ne saurait apaiser le feu allumé par un rêve. Car ce n'est pas l'endroit, mais l'esprit en éveil qui ne veut pas trouver de repos.
  11. Tamar Hanna

    Qu'est-ce que naître ?

    Rattraper une balle en vol n'est pas la même chose que définir le mouvement ou le mécanisme qui nous fait rattraper la balle. Dans l'un, l'action se fait sans l'intervention intellectuelle, dans le second l'intellect analyse et déduit "je sais rattraper une balle", parce qu'il y met des mots, fait des liens. Mais en réalité, il ne sait pas, il a juste pris conscience d'une connaissance qui n'est pas de lui et qui agit, il est témoin de quelque chose qui se passe sans lui. Sa vision est toujours en retard, analyse le passé. Le dualisme est une vision par rapport à un point de vue. Si l'évolution est négative ou positive, c'est par rapport à quel point de comparaison? Deux sens prennent naissance au même endroit, quel est cet endroit, ce point de départ?
  12. Tamar Hanna

    Qu'est-ce que naître ?

    On, ou la mémoire, ne sait pas ce que c'est de naître, mais on, elle sait naître. Les enfants font, non pas parce qu'ils savent, mais parce que cette connaissance est à leur portée. Notre mémoire (telle que vous la décrivez vous-même) ne cumule pas des savoirs, elle synthétise des expériences et ce qu'elle synthétise fait partie de la connaissance, qui est à disposition, transmissible et activable selon les individus, les besoins, les actions, les environnements, l'attention, etc.
  13. Tamar Hanna

    Qu'est-ce que naître ?

    La naissance, on la sait pour les autres, pas pour soi. Alors soi nous naissons en cours de route et nos souvenirs, notre conscience en attestent, soit la naissance physique est un leurre... La naissance est vécue comme un passage, une mutation, un changement de réalité. Naître c'est se délivrer de la situation précédente. Je suis alors née des centaines de fois. Je meurs au moins autant de fois. Qu'importe ce que j'étais avant vu que j'ai agis pour passer.
  14. Pour avoir une influence sur les déclencheurs émotionnels, il faut un travail bien plus approfondi que ne pourrait l'offrir "le jeu de l'enfant avec le père". D'une part parce que l'enfant serait incapable de concevoir ce qu'il faudrait faire, et d'autre part, il est très rare de rencontrer des personnes qui sauraient comment s'y prendre. Et même en le sachant, il est très difficile d'y parvenir. Vous avez tout à fait raison, sans doute, pour ce qui est des "mémoires/expériences", "superpositions de réponses", je ne serai pas apte à y redire. Pour ma part, je parlais de travail encore en amont de tout cela. Un travail effectué sur la déprogrammation de programmes implantés (par nous-même ou les autres) en nous dans notre vie, mais aussi implantés par la génétique. L'émotion est rationnelle. Quand je suis folle, je n'ai aucune émotion. Mon corps continue de ressentir les hormones libérées par les déclencheurs émotionnels, et jouer sa comédie, mais la migration de conscience me laisse de marbre, car j'ai la possibilité de stopper ces flots d'hormones et de nettoyer l'organisme de leurs traces. C'est ça que l'appelle le contrôle de l'émotion.
  15. La force doit être douce, sinon elle est violence. J'ai fait une erreur. Nous ne maîtrisons rien. J'ai encore une fois mélangé deux notions et vous me le dites: "le contrôle et la maîtrise supposent au moins deux termes". Vous avez raison: il n'y a aucune maîtrise, la maîtrise est une pure invention. Il y a une notion dans le contrôle de l'émotion qui me déplaît. L'émotion naît et nous ne pouvons que contrôler les réactions: crier ou parler calmement pour la colère, trembler ou rester de glace pour la peur, etc... mais en aucun cas nous ne pouvons contrôler l'émotion: elle vient et c'est tout. Par contre, l'émotion déclenche en nous la production d'hormones, peut-être que le contrôle de l'émotion serait d'empêcher ces hormones d'envahir notre corps? Ou le contrôle serait de déclencher les hormones-réponses qui contreraient et annuleraient d'autres hormones? Mais peut-être suis-je en passe
  16. J'ai déjà vu de telles scènes, et j'essaye de vous dire que ce n'est pas juste une donnée, c'est déjà une conséquence. Un enfant dépassé par ses émotions, ça n'arrive pas comme ça, par hasard. Vous avez raison, j'ai utilisé le terme "force" en pensant "violence". Dans ce cas, agir avec force tel que je l'entends devrait être une constante et non pas une réponse face à une situation "désespérée". Contrôler ses émotions serait la capacité de les réfréner ou de les mimer? mais alors ce n'est pas le contrôle de l'émotion, mais le contrôle des conséquences. Jusqu'où va la maîtrise de son corps? Vous m'intéressez si vous me dites que vous savez maîtriser vos hormones, ou même si vous pensez cela possible. Maîtriser son corps, c'est avant tout maîtriser son esprit. Maîtriser son esprit c'est aussi maîtriser ses émotions. Non pas en canalisant leur direction ou leur puissance, mais en maîtrisant leur création, leur venue. Je ne parlais nullement d'éducation. Je témoigne juste de la violence faites trop souvent envers les enfants par des adultes qui n'ont pas résolus leurs propres problèmes d'enfance. Une violence faite d'incompréhension et d'impuissance. Il n'y a rien de technique dans l'éducation d'un enfant: tous les animaux y arrivent sans mode d'emploi. C'est devenir un adulte qui est plus problématique. Et j'avoue n'avoir pas rencontré beaucoup d'adulte. J'ai même des doutes sur moi-même... Apparemment ce n'est pas une seule étude, mais la constatations des chercheurs en compilant 78 études menées en Europe et Amériques, sur les 40 dernières années (1977 à 2017 si mes souvenirs son bons). Non, je n'ai pas accès à ces fameuses 78 études. J'ai lu la même chose que vous.
  17. Je ne remettais pas en cause la théorie qui laisse entendre que jouer avec l'enfant lui permet d'apprendre la vie. Je remettais en cause les soi-disant bienfaits du contrôle des émotions par le jeu avec le père, comme étant un argument en faveur de l'utilité d'un père. Dans le jeu, on n'apprend pas à contrôler ses émotions, on apprend justement à les vivre. C'est plus facile d'être confronté à ses propres émotions dans le jeu que dans la contrainte sociétale. Je le redis, si on ne dit rien sur les "bienfaits du contrôle des émotions" l'étude porte à interprétation et veut tout et rien dire. A cela j'exprimais justement ma désapprobation quant au contrôle de l'émotion. Pour moi cette étude n'a ni queue ni tête. J'ai en effet vu des enfants qui semblaient être dépassés par leurs émotions. Mais ceci n'est qu'une interprétation. Quand ce stade est atteint, c'est qu'il y a déjà un lourd passé émotionnel non compris et réprimé. Quand l'adulte ne voit plus que la force comme ressource face au comportement d'un enfant, c'est la porte ouverte à toute sorte de déviances. La force face à un enfant est l'arme des faibles. J'ai aussi vu des adultes incapables de maîtriser leurs émotions, et vu aussi des adultes incapables de maîtriser leurs émotions croyant être en droit de maîtriser par la force un enfant. J'aimerai bien savoir ce que vous entendez dans "maîtriser ses émotions"?
  18. Je n'ai pas dit attendre et laisser faire. J'ai parlé de ne pas en tenir compte. Le féminisme radical n'a aucune emprise sur moi parce que je l'ai décidé ainsi, ce qu'ils disent m'est indifférent. Si chacun en faisait autant il n'aurait plus aucune emprise sur personne. C'est bien parce que ses coups ont des victimes que ça marche. S'il n'y avait plus personne pour se considérer comme victime, le radicalisme crierait dans le vide.
  19. Le sujet parle du l'utilité du père pour l'enfant (les pères auraient une utilité)...je n'y ai rien vu qui parlait du "féminisme radical s'attaquant à la présence du père dans l'éducation..." Mais je vois bien que vous avez la haine du féminisme radical. Votre haine contribue à la faire vivre et lui donne raison. Le désintérêt de tout un chacun pour le féminisme radical, à commencer par soi-même, contribuera à faire disparaître ce même radicalisme.
  20. C'est vous qui avez parlé de parthénogenèse... Que je vous montre que des personnes s'interrogent? Vous entrevoyez l'incongruité de vos propos?
  21. Des noms, on veut des noms! Celles qui font le moins parler d'elle.
  22. Ce n'est pas parce que vous ne l'avez jamais vu que ça n'existe pas. Votre argument n'en est pas un. Renseignez-vous car il y a eu un cas scientifique de parthénogenèse. Vous parlez comme si vous connaissiez toutes les études et tous les questionnements possibles! Qu'est-ce qui vous permet de penser que personne ne s'interroge sur l'utilité d'une mère?
  23. Contrôle-t-on véritablement quelque chose? Comment apprendre à des mômes à contrôler des émotions qu'on ne sait pas nous-même contrôler? Ce qui se passe en société n'est pas du contrôle, c'est du rejet, du mépris pour l'émotion. L'émotion est un mécanisme de défense, d'auto-protection. L'enfant qu'on empêche de pleurer ou qu'on veut consoler à tout prix n'apprend pas à vivre son émotion, et il ne saura jamais comment résoudre la pression accumulée et qui s'est exprimée par l'émotion. Il pensera que l'émotion est un danger parce qu'on ne lui a jamais laissé vivre son émotion. L'émotion sera donc assimilée comme handicapante et mal vue en société. De ce mal-entendu naîtra toute sorte de problèmes répétitifs qui marqueront l'individu plus ou moins selon le contexte. L'émotion bloquée n'est pas résolue, et le problème est reporté. Les émotions bloquées se reportent et s'accumulent années sur année et de génération en génération. Comment pouvez-vous forcer une émotion?
  24. Pourquoi contrôler ses émotions? Je veux dire si on veut juger, parce que c'est exactement ainsi que se place une étude, en juge, il faut savoir à quoi sert le facteur mis en avant pour prouver l'intérêt de l'étude. Si l'intérêt du contrôle des émotions n'est pas mentionné, je trouve cette étude tout à fait soumise à interprétation. Et moi, je trouve qu'il est très mauvais de forcer son enfant à contrôler ses émotions, alors qu'il serait plus intéressant de lui apprendre à les vivre pour ne pas les transformer en nœud de problèmes qui va se répéter tout au long de sa vie. Cela dit, je ne crois pas que ce soit les pères qui soient fautifs, mais bien l'apprentissage culturel. Dans le titre: "Les pères auraient une utilité", c'est un parti pris ironique pour dire l'inverse et se gausser de celui qui irait dans le sens de cette fausse affirmation. On sent bien tout de suite l'ambiance belliqueuse et venimeuse que le sujet va prendre. Il ne faut pas confondre l'utilité biologique du père et de la mère de l'utilité psychologique du père et de la mère. Le père biologiquement est un géniteur uniquement, car c'est la génitrice qui développe l'embryon (on parle de mammifère, n'est-ce pas!) et qui a la charge de sa croissance physique. On pourrait éventuellement dire que le mâle "protège" la génitrice des prédateurs. Mais ce serait faux, parce que le mâle protège son bien, uniquement. Alors, oui, si la femelle est considérée comme son bien, il la protégera. Du point de vue psychologique, c'est tout à fait différent. La cellule familiale dans une civilisation qui en fait un pilier de sa santé mentale, le père est aussi important que la mère. Le père sera même parfois plus important ou la mère plus importante, suivant les habitudes et les histoires familiales. Ce n'est qu'un point de vue culturel. Parce qu'il y a des cultures qui ne fonctionnent pas ainsi...et qui ne se posent pas du tout la question de savoir qui est le plus important du père ou de la mère. C'est bien des questions pour des cultures qui sont nombrilistes!
  25. Non, ce n'est pas de la peur, mais du respect. Un commandement de la torah dit: "Tu ne prononcera le nom de Dieu en vain", c'est à dire qu'on n'utilise pas ce mot à toutes les sauces et qu'on ne dérange pas un être qui inspire le respect de façon irréfléchie. Cela dit, je suis sûre que vous trouverez sans doute un exemple qui donnerait un juif faisant ça par peur de son dieu. En effet il en va de l'interprétation de chacun. De tout temps certaines notions sont tellement proches qu'elles sont souvent mal comprises, mal interprétées, mal enseignées et mal utilisées. La crainte de Dieu n'est pas la peur de Dieu, mais la notion d'une responsabilité sans filet de secours. Les arts martiaux ne sont pas fait pour dominer les autres, mais pour se maîtriser soi-même. Vénérer une personne n'est pas soumission, mais respect. Respect n'est pas servitude, mais crée une égalité. Et cætera. L'interprétation est une vision, pas la vérité, même si elle peut en faire partie.
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