Dessinateur

C'est tout ce que vous avez trouvé comme argument pour contredire mes propos ?

@zebusoif est américain. Ce n'est pas le sang des ukrainiens qui coule dans les gazoducs. La guerre est un business.

Un type que l'adversaire sous estime et qui finit par retourner la partie en sa faveur, est un redoutable joueur d'échecs. La guerre n'est pas une partie de poker.

La question n'est pas de savoir s'il faut, ou pas, laisser tomber l'Ukraine. Les accords de Minsk avaient pour but d'éviter la guerre. Quand il a été élu, Zelenski lui même était favorable au statut d'autonomie du Donbass et de la Crimée. Les américains et leurs alliés ont poussé l'Ukraine dans une impasse. La question, maintenant, c'est d'en sortir avant qu'il ne soit trop tard. Mais comment ? et avec quelles garanties pour tout le monde ? c'est de ça qu'il faudrait parler maintenant. Ce n'est pas d'un plan de victoire que les ukrainiens ont besoin, mais d'un plan de paix durable.

C'est une menace évoquée par les occidentaux pour se justifier. Il ne faut pas exclure ce risque. Mais c'est un prétexte plutôt qu'une hypothèse crédible. Pour plusieurs raisons, l'Ukraine est différente des autres pays que vous évoquez car elle ne fait pas partie de l'alliance Atlantique OTAN ni de l'Union Européenne. Le deuxième, c'est qu'il ne suffit pas d'envahir un pays pour être en mesure de l'occuper. On peut reprocher beaucoup de choses à Poutine, mais il ne faut pas le prendre pour un imbécile.

On nous a déjà raconté que les chars Léopard allemands allaient renverser le rapport de forces. On nous a dit, plus récemment, que les F16 américains allaient être déterminants dans la maitrise de l'espace aérien. On a maintenant un plan pour la victoire. Quand est ce qu'on regardera la réalité en face ? Combien faudra-t-il encore de morts ? Poutine ne veut pas seulement occuper le Donbass et la Crimée. Il veut mettre l'Ukraine à genoux pour l'empêcher de rejoindre le bloc américain. En prolongeant cette guerre, les occidentaux donnent au Kremlin les moyens de saigner l'Ukraine et d'atteindre ses objectifs.

L'appellation "sociaux-démocrates" est une invention de politicards pour déguiser l'idéologie réactionnaire en projet socialiste. On l'a vue à l'œuvre et on sait où ça mène. En lisant attentivement leur argumentation, on voit bien qu'ils rejettent principalement l'union de la gauche et qu'ils en ont peur, quitte à la diaboliser. C'est bien plus rassurant de s'attacher à l'ordre établi par la classe dominante, en faisant des concessions. L'arnaque, c'est qu'à ce jeu là, c'est toujours les mêmes qui gagnent. Je ne prétend pas que le centre gauche, ça n'existe pas, mais il ne peut pas bâtir de politique commune avec la gauche. Avec la droite : oui Par exemple: La réforme des retraites sous Macron n'est que l'aboutissement logique de la réforme Touraine sous Hollande.

La notion de clivage gauche/droite est apparue lors de l'assemblée nationale constituante le 17 juin 1789 après le serment du jeu de paume. Les députés de la noblesse et du clergé avaient l'habitude de siéger à droite de l'hémicycle. Les députés du tiers état se sont installés dans l'espace restant. Le 14 juillet: prise de la bastille et dans la nuit du 4 août: abolition des privilèges. Une dizaine d'ecclésiastiques se joindront aux députés des communes, mais aucune voix de gauche n'a manqué à la révolution.

Le budget doit être présenté à l'assemblée avant le 1er octobre et Barnier a dit qu'il ferait sa déclaration de politique dans le courant du mois d'octobre. C'est à dire que les députés vont être invités à débattre et voter un budget avant même que le gouvernement ai dit ses intentions.

De F Mitterrand à F Hollande, l'histoire du parti socialiste est une constante dérive néo-libérale. On a vu où ça mène. (1.74 % à la présidentielle de 2022.) Le macronisme n'est rien d'autre que l'étape ultime des trahisons idéologiques de la gauche socialiste. C'est l'héritage de Hollande. Après l'hémorragie des cadres qui ont quitté le parti pour rejoindre En Marche, le PS était moribond. O Faure a ressuscité le fantôme en bâtissant des alliances sur sa gauche. Cette stratégie a replacé le PS en position de peser, à nouveau, parmi les quatre forces de gauche. Mais le premier secrétaire ne dispose encore que d'une fragile majorité dans son parti. Certains n'ont rien appris du désastre et s'accrochent aux erreurs du passé.

"Les centristes ne sont ni de gauche, ni de gauche"

C'est une appréciation très tendancieuse. Personne ne se fait jeter, mais certains se mettent en dehors du mouvement par conviction ou par opportunisme. C'est leur droit. Quand à Jean Luc Mélenchon, ce n'est pas lui qui a choisi Julie Castets. Il joue un rôle prépondèrent dans le parti qu'il a créé, mais il a toujours œuvré au rassemblement des forces de gauche. Sa longue carrière chez les socialistes a forgé son expérience. Il sait à qui il a affaire. Il cherche le compromis, mais n'accepte pas de compromission avec la droite car il sait où ça mène. Cette fidélité intransigeante envers les principes lui vaut d'être accusé par ceux qui n'ont de gauche que l'étiquette.

Le NFP est un rassemblement des forces politiques de gauche pour défendre des réformes communes. Ce n'est en rien l'apanage d'une idéologie. C'est même son point faible, car les sujets de désaccord sont nombreux, et ça pose des questions sur la capacité de gouverner. Le paradoxe, c'est que le NPF est électoralement minoritaire, alors que ses revendications sont largement partagées au delà des clivages habituels. L'autre paradoxe, c'est qu'il n'est pas critiqué sur ce qu'il est, mais sur ce que ses adversaires lui prêtent.

Négocier entre quatre partis très différents pour rassembler largement les forces de gauche, c'était encore impensable il y a quelques années. Ce n'est pas Taubira qui dira le contraire et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Les responsables politiques ont pourtant réussi à se mettre d'accord sur un ensemble de mesures prioritaires. De longues nuits de négociations ont même permis de se mettre d'accord sur le nom de Julie Castets, une énarque du PS. Les tentatives de Macron pour diviser la gauche se sont multipliées sans succès. Mais les principaux acteurs ont fait preuve de fidélité à leurs engagements. C'est ce que certains appellent "faire allégeance à Mélenchon".

Le Nouveau Front Populaire est un large compromis des quatre tendances de gauche. C'est un programme d'actions communes qui sont jugées prioritaires par les quatre partis signataires. Au delà des divergences, les responsables ont longuement discuté. Ils ont été capables de s'entendre. Et mieux encore, ils sont restés fidèles à leurs engagements malgré les manœuvres de Macron pour les diviser. Le NPF est, par nature, un large rassemblement sans compromissions avec l'idéologie de droite. Quelques rares opportunistes peuvent trahir, évidemment. Mais ils sont très isolés. Bernard Caseneuve, ou Anne Hidalgo, par exemple, n'on jamais rassemblé quoi que ce soit. Dénoncer ces comportements, ce n'est pas de l'autoritarisme. Les canards boiteux se sont exclus eux même. La gauche est minoritaire. Son rôle est dans l'opposition. Pour gagner, elle doit convaincre et construire une alternative. Les dérapages, on sait où ça mène. On a déjà donné. Le compromis, oui. La compromission, non.

Des "gens de gauche" … fréquentables, bien entendu.

Il y a des sacrés philosophes dans ce forum. Certains feraient bien d'étudier un peu la philosophie avant de disserter. J'écris ça, mais j'aime aussi les philosophes de comptoirs

Il y a des circonscriptions rurales où quelques milliers de voix suffisent pour élire un député, et des circonscriptions urbaines où il faut des centaines de milliers d'électeurs. Certains élus représentent donc davantage de citoyens que d'autres. Mais chacun a le même poids dans l'assemblée nationale.

Si j'en crois les nombreuses fois où les bons mots de Coluche sont cités dans les forums, il est immortel.

@frunobulaxVous êtes un parfait exemple de ce que le PS a de pire. Bernard Caseneuve n'a jamais été de gauche, pas plus que François Hollande, Manuel Valls, Géromé Cahuzac, Jean Yves le Drian… Vous avez trahi la confiance des gens de gauche et vous êtes viscéralement hostile à l'idéal socialiste.

il n'y a pas de groupe majoritaire. Compris ?

Après de longues nuits de marchandages, les partis de gauche se sont accordés sur le nom de Lucie Castets. Dans un premier temps, je n'ai pas compris ce choix d'une énarque socialiste qui hantait les antichambres de la mairie de Paris. Ce n'est pas le genre des insoumis, de se ranger derrière cette gauche là. Je commence, maintenant, à comprendre la stratégie. L'union de la gauche n'a pas de solution à court terme, mais l'après Macron est dans toutes les têtes.

Ce n'est pas si simple. La tour pourrait perdre le contrôle si l'opinion publique ne suit pas. La macronie en déclin marche sur des œufs. La situation politique est dangereuse pour tout le monde. On ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Situation générale : • Les russes multiplient les frappes dans la profondeur, sur les infrastructures, des cibles militaires mais aussi sur des centres urbains : Kharkiv, Kiev, Lviv, Soumy… Le 3 septembre, une frappe meurtrière a touché l’Institut des communications de Poltava. Les ukrainiens ont mené des frappes sur Belgorod et le port de Novorossyisk. • Le front est globalement stable. La progression des russes, si elle se poursuit, ralentit, y compris dans la région de POKROVSK. Front Nord-Est : • Situation stable dans les secteurs de SOUDJA en Russie et KHARKIV en Ukraine. Ces deux villes font l’objet de nombreuses frappes sur des infrastructures civiles et militaires. Front Est : • Dans le secteur de TORETSK, la situation est stable, marquée par une légère progression des russes vers TORETSK et CHASIV YAR. Front Sud : • Dans le secteur de POKROVSK, les russes sont contenus face à l’Ouest mais tentent d’y sécuriser leur dispositif au sud pour fermer la poche de KURAKHOVE/KRASNOHORIVKA. • Les russes progressent légèrement vers VODIANE et au sud de VUHLEDAR, et réalignent leur dispositif après avoir fermé la poche de ROBOTYNE. Front Sud-Ouest : • Situation stable. source: ministère français des armées

Marine, la toute nouvelle Directrice des ressources humaines de Macron a choisi un candidat pour le poste à pourvoir. il s'appelle Michel.