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lazy

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Tout ce qui a été posté par lazy

  1. lazy

    La dictée de Lili

    Si une femme dépasse un certain âge et vit seule (contrainte et forcée, on ne peut le concevoir autrement dans notre société), elle est affublée d'un très seyant patronyme: VF, autrement dit vieille fille. Considéré comme définitivement sexiste en société, mais très largement plébiscité dans les fameux couples "mariés fiers de l'être". Les VG n'existent pas ; l'homme célibataire étant simplement un homme qui n'a pas encore trouvé chaussure à son pied - l'élue, la mère de ses enfants -, le pauvre chéri ! Vieux garçon ne s'applique qu'aux quinquagénaires en dépression nerveuse - en gros, ils sont deux - , donc pas la peine d'en parler. Par contre, la vieille fille a aux alentours de 30 ans, ne s'est pas mariée, n'a pas d'enfant, mais un bon pote (bien sûr, elle n'a que ça à foutre). Alors moi je dis : "ça suffit de nous prendre pour des buses". On nous a fait croire tout notre enfance au magnifique prince charmant qui viendrait chercher sa princesse, même casée derrière une peau d'âne, endormie depuis mille ans, ou prisonnière en haut d'un château, mais alors super haut, genre il faut faire de la varappe pour accéder à une meurtrière ou même ton bras après une lipo-sussion ne peut pas passer. Et maintenant qu'on arrive à l'âge d'être dans le clan des "je suis en couple, oui, une table pour 2", on nous dit qu'en fait Môssieur a pris un peu de retard.(...) Bon, comme on est débrouillarde, on attend un peu, très vite ça nous saoule, donc on part en quête du prince. Il doit être en retard, ce n'est pas de sa faute, le chemin était mal indiqué. Très vite ça ressemble aux Croisades: nous voilà parties armées (mini-jupes et talons hauts), brandissant bien haut les étandards, sur notre cheval blanc. Cela dit, le problème c'est que le prince lui, sait qui on est - normal c'est le prince - mais nous on le connait pas le mec sensé nous sauver de notre existence misérable de VF. Alors, d'un, ce con s'est paumé, de deux on passe pour des abruties avec nos fanions "houhou je suis la princesse" et de trois on se tape tous les tarés du coin. Faut bien tester pour voir si c'est le prince, il est peut-être amnésique (de nos jours une mauvaise chute de cheval est si vite arrivée). Et nous voilà parties dans les affres des relations mythologiquement grotesques du plan-cul, du beau mec arriviste (J'me la pête, j'ai de gros muscles, mais j'ai oublié de passer prendre un cerveau"), du "j'aurais bien aimé être ton prince, mais aujourd'hui j'ai piscine", du "hey!, c'est moi, Charmant, Ton Charmant, ma Mireille". C'est con, moi c'est Brigitte. Et de tout le reste: gentil garçon, paumé, obsédé, p'tite bite, tros gros cerveau, S-M, colérique, macho, lavette, raté, trop gentil, pas calin, pas compréhensif, pas sensible, pas le temps, pas, et encore pas, et toujours pas. pas mal l'état des lieux
  2. lazy

    Groupe C - Pays-Bas-France

    j'le sens mal ce match j'espère surtout qu'il y aura de l'action
  3. lazy

    Prénom pour une poule

    pot (prononcez le t) parce que poule pot pool pot arff cbar m'a refilé son humour
  4. lazy

    Mousse au nutella

    ce sera ça le plus dur à réaliser dans la recette euh ... p'tite question, la crème c'est de la crème fraiche liquide ou pas ?
  5. lazy

    Mousse au nutella

    je suis prête
  6. lazy

    Mousse au nutella

    alors ça vient ?
  7. lazy

    Premières lignes

    peut-être mémoires d'un visage pâle de thomas berger ?
  8. bon anniv' et peut-être à un ces 4 sur le fofo ;-)

  9. lazy

    La dictée de Lili

    les fautes impardonnables ... je ferais mieux la prochaine fois ... enfin c'est pas sûr
  10. c'est effectivement plus clair quand c'est imagé ceci dit l'exemple me parait un peu ... comment dire ... 10 bières mais bon puisque c'est lili qui rince je connaissais les pigeons voyageurs mais je ne pensais pas qu'ils se payaient aussi le luxe d'une croisière on peut penser qu'embarquer si longtemps sur un bateau peut être ennuyeux mais j'ai l'impression qu'entre l'entretien et les divers exercices de sécurité tu n'as pas beaucoup de temps à toi. d'ailleurs tu as fait un peu l'impasse sur les activités extra boulot ... à part tes soirées pommes crêpes qui m'ont l'air assez ... passionnées y'a pas un club karaoké ? et pour la pipe ... j'vois pas non plus et aussi très zolies photos comme toujours à bientôt
  11. lazy

    PAO

    j'aime bien ta plaquette ... ça colle bien avec la programation tu travailles avec quoi ? moi j'adore bidouiller avec photoshop même si je n'utilise pas 1/10è du logiciel
  12. ton récit se fait plus poétique ... un brin mélancolique mais c'est toujours agréable de te lire
  13. lazy

    La dictée de Lili

    Je ne sais pas si par hasard vous même vous avez, un jour, simplement contemplé les tables vertes, rien que le rectangle vert au milieu duquel la boule vascille de numéro en numéro, tel un homme ivre, et où, à l'intérieur des cases quatrangulaires, des bouts tourbillonnants de papier, des pièces rondes d'argent et d'or tombent comme une semence qu'ensuite le rateau du croupier moissonne d'un coup tranchant, comme une faucille, ou bien pousse comme une gerbe vers le gagnant. La seule chose qui varie dans cette perspective, ce sont les mains, toutes ces mains, claires, agitées, ou en attente autour de la table verte ; toutes ont l'air aux aguêts, au bord de l'antre toujours différent d'une manche, mais chacune ressemblant à un fauve près à bondir, chacune ayant sa forme et sa couleur, les unes nues, les autres armées de bagues et de chaines cliquetantes ; les unes poilues comme des bêtes sauvages, les autres flexibles et luisantes comme des anguilles, mais toutes nerveuses et vibrantes d'une immense impatience. Malgré moi, je pensais chaque fois à un champs de courses, où, au départ, les chevaux excités sont contenus avec peine, pour qu'ils ne s'élancent pas avant le bon moment: c'est exactement de la même manière qu'elles frémissent, se soulèvent et se cabrent. Elles révèlent tout, par leur façon d'attendre, de saisir et de s'arrêter: griffues, elles dénoncent l'homme cupide ; molles, le prodigue ; calmes, le calculateur, et tremblantes, l'homme désespéré. Cent caractères se trahissent ainsi avec la rapidité de l'éclair, dans le geste pour prendre l'argent, soit que l'un le froisse, soit que l'autre nerveusement l'éparpille, soit qu'épuisé on le laisse rouler librement sur le tapis, la main restant inerte. Le jeu révèle l'homme, c'est un mot banal, je le sais ; mais je dis, moi, que sa propre main, pendant le jeu, le révèle plus nettement encore. (...) Mais, chaque main nouvelle qui apparaissait à la table était pour moi une curiosité: souvent j'en oubliais de regarder le visage correspondant qui, dominant le col, était planté là immobile, comme un froid masque mondain, au-dessus d'une chemise de smoking ou d'une gorge étincelante. Donc, ce soir-là, étant entrée au Casino, après être passée devant deux tables plus qu'encombrées et m'être approchée d'une troisième (...)j'entendis donc juste en face de moi un bruit très singulier, un craquement et un claquement, comme provenant d'articulations qui se brisent. Malgré moi, je regardais étonnée de l'autre côté du tapis. Et je vis là (vraiment, j'en fus effrayée!) deux mains comme je n'en avais encore jamais vu, une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l'une à l'autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s'affrontaient de manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d'une noix que l'on casse. (...) mais ce qui d'abord me surprend d'une manière si terrifiante, c'était leur fièvre, leur expression follement passionnée, cette façon convulsive de s'étreindre et de lutter entre elles. Ici, je le compris tout de suite, c'était un homme débordant de force qui concentrait toute sa passion dans les extrêmités de ses doigts, pour qu'elle ne fasse pas exploser son être tout entier. Et maintenant..., à la seconde où la boule tombait dans le trou avec un bruit sec et mat, et où le croupier criait le numéro... à cette seconde les deux mains se sont séparées soudain l'une de l'autre, comme deux animaux frappés à mort par une même balle. Elles retombèrent toutes les deux, véritablement mortes et non pas seulement épuisées ; elles retombèrent avec une expression si accusée d'abattement et de désillusion, comme foudroyées et à bout de courses, que mes paroles sont impuissantes à le décrire. je l'ai faite à l'arrache mais je n'ai pas du être assez vigilente sur les temps je ne suis pas non plus occupée de la ponctutaion, je devrais ?
  14. c'est toujours aussi agréable de te lire, ô grand zef (c'est drôle cette appelation ... un rapport plus ou moins éloigné avec un mouvement atmosphérique ? ) j'ai eu une petite pensée pour toi l'autre jour car à la tv ils parlaient des pirates maritimes suite à la prise d'otages sur le ponant ... je me suis "j'espère que plimsoll a pensé à apporter son sabre mille sabords" petite question quand tu parles des chargements sur les bouées ce sont des plate-formes n'est-ce pas ? sacrées bouées 2è petite question, dans votre équipage il n'y a pas de médecin ou d'infirmier ? que se passe-t-il en cas d'urgence ? je suppose qu'un hélico peut se poser sur le pont mais pour les 1er soins ? et au fait tu as fait des études dans quel port ? et t'as vu le prix du baril
  15. j'ai cru remarqué que notre moussaillon avait mis le pied à terre alors on attend avec gourmandise le récit de son voyage
  16. joyeux anniversaire violette
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