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InstantEternité

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  1. Donc c'est bien ce que je disais on est dans la politique !!!
  2. Là par contre je ne suis pas d'accord, il faut de l'intelligence pour percevoir la beauté.
  3. Citez moi un exemple de ce que vous trouverez (réellement) intelligent et que ça ne le serait pas pour votre "voisin" par exemple ?
  4. Intéressant car effectivement ce que nous reconnaissons comme beau ne l'est pas nécessairement pour autrui. Par contre, ce que nous reconnaissons comme intelligent l'est forcément pour tous (ou bien on est dans la politique !).
  5. Le jour où pour faire un trou dans le mur vous aurez pris un marteau et un piquet à la place d'une perceuse vous saurez pourquoi la perceuse est un outil intelligent
  6. Par exemple une perceuse est un outil intelligent mais il n'est pas beau. L'amour, la poésie, l'art grecque sont beaux mais aussi intelligent.
  7. De mon expérience ce qui est beau en général est intelligent mais ce qui est intelligent n'est pas forcément beau.
  8. Oui je suis d'accord mais ici le fait de dire que Dieu même obéit à une justice est quand même un pas en avant par rapport à des religieux extrémistes qui disent qu'il faut obéir à Dieu les yeux fermés et même qu'on tue parfois au nom de ce dieu...
  9. "L’Ancien Testament, pour Fromm, n’est pas l’histoire d’une divinité despotique, mais celle d’un souverain constitutionnel. Certains exemples de cette exégèse moderne sont particulièrement intéressants, dans l’exégèse d’Erich Fromm. L’un d’eux est l’épisode du marchandage entre Abraham et Dieu lors de la destruction annoncée de Sodome et Gomorrhe ; Abraham dit à Dieu : « Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les supprimer ? Ne pardonneras-tu pas à la cité pour les cinquante justes qui sont en elle ? » et ainsi de suite, jusqu’au nombre de dix : Dieu répond « Je ne détruirai pas, à cause des dix ». Dans la tentative d’intercession d’Abraham, il y a une phrase qui attire l’attention de Fromm : Ha-šofet kol ha’aretz lo ya‘aśe mišpat ? Est-ce que le juge de toute la terre ne rendrait pas justice ? Dans la lecture de Fromm, cela signifie que Dieu n’est pas un souverain qui décide de façon arbitraire, mais qu’il se soumet à une loi supérieure à sa volonté : la justice. Face à Dieu, l’homme peut faire appel à la justice, qui est indépendante de Dieu.13 Il apprend donc à être seul, et c’est justement Dieu qui le lui apprend." https://journals.openedition.org/yod/679
  10. Bonne question, est-ce que la justice d'un peuple est nécessairement celle d'un autre ? Mais je pense que dans ce cadre là, on parle de la justice dans le sens morale (par exemple le respect des 10 commandements). Je ne suis pas du tout connaisseur des religions et encore moins du Judaïsme mais dire que Dieu n'est pas une figure tyrannique à qui il faut obéir les yeux fermés m'a touché profondément...
  11. Ce sont là les paroles d'un athée... ce qui ne me surprend pas. Mais je disais que chez les Juifs croyants (si j'ai bien compris) ils considèrent que Dieu n'agit qu'en fonction de la justice (des hommes), Dieu obéirait à la justice et c'est cela qui est intéressant comme approche pour une religion monothéiste.
  12. Concernant la religion, j'ai lisait récemment un article qui m'a bien surpris concernant le Judaïsme : En fait dan le Judaïsme on considère que Dieu même n'est pas tout puissant et qu'il agirait en fonction de ce qui est juste, en d'autres termes la justice se place au-dessus de Dieu ! Moi qui croyais les religions monothéistes complètement dogmatiques et obscurantistes...
  13. Ce que je voulais souligner c'était que la philosophie comme les mathématiques est une discipline intellectuelle. Par conséquent, comme on ne peut pas faire ni dire n'importe quoi en maths on ne peut pas non plus dire n'importe quoi en philo. Mais cela encore une fois n'est pas dû à une "autocensure" mais au fait même de la nature de la pensée humaine, c'est à dire que toutes les pensées philosophiques convergent vers un même point au final. Parce que quelque part nous avons tous commencé depuis le ventre de notre mère et que nous finirons tous sous la terre et que faire de la philos c'est réfléchir à ce qui se passe entre ces deux points, notre existence. Concernant Nietzsche, j'admets que sa philosophie sort du cadre de l'ordinaire, d'ailleurs on a plus tendance a appelé Nietzsche un penseur qu'un philosophe dans le sens classique du terme. Pour moi Nietzsche a mélangé sa revanche personnelle contre son monde avec sa pensée philosophique, il voulait en fait découdre avec la vie telle qu'il la vivait (problèmes de santé, amour, problèmes de sa patrie l'Allemagne, etc.) il a donc mélangé sa revanche personnelle avec sa pensée et c'est ce qui a donné cette philosophie réactionnaire que l'on connaît (et que j'adore...).
  14. Ça serait une bonne nouvelle si on pouvait penser sans notre corps, nous serions dans ce cas des êtres immortels. Mais une existence non charnelle doit être un peu fade, non ?
  15. Non, je ne pense pas qu'on puisse faire ce que l'on veut en philosophie. Mais cela n'est pas dû à une volonté propre des philosophes mais à la nature de la pensée humaine. Je crois en un univers fini et cyclique, cela veut dire que la pensée humaine n'est pas quelque chose d'infinie (je parle de la vraie pensée profonde et argumentée et non des délires ou des imaginations). C'est pourquoi toutes les philosophies se rejoignent au final, la pensée humaine évolue dans un espace délimité et fini. Jung parlait d'archétype, ces archétypes sont les mêmes pour toute l'humanité quelque soit l'origine géographique, après tout tout le monde sort du ventre de sa mère... cette souffrance originelle que nous partageons tous et qui est à l'origine de toute philosophie : l'existence !
  16. Je parlais de l'existence ou de non existence des choses. De plus, quelque part "2+2=4" vient de notre conscience, la seule chose dont nous sommes être sûr de l'existence.
  17. Bonjour, Je crois comprendre un peu mieux ce que vous entendez pas effacement de soi afin de pouvoir créer de l'art. Dans mes mots cela serait l'expression d'une force cosmique qui se canaliserait par la voie de l'artiste et se manifesterait dans une oeuvre d'art. Par contre, la notion de Surhumain de Nietzsche n'a rien à voir avec ça. L'oeuvre d'art est une manifestation de la "volonté de puissance" du Surhumain et non un des caractéristiques qui le définirait. Il y a une émission super intéressante qui se rapproche beaucoup de votre point de vue concernant l'art, intitulé : "La musique : expression de l’intime ou impression de l'"extime" ?" : Dites ce que vous en pensez
  18. Mais je connais un gars qui faisait de l'art, même si vous avez raison il y a plus que deux-milles ans... Il paraît qu'il habitait la même rue qu'un certain Aristote
  19. Effectivement je me suis un peu égaré, ce n'est pas forcément que l'artiste "déteste" son oeuvre achevé, c'est qu'il a aussi besoin de continuer dans son oeuvre (travail) justement parce qu'il est créatif et que c'est un vrai besoin chez lui de continuer à exprimer son génie à travers des œuvres artistiques. Cependant, comme l'ont dit certains philosophes (Nietzsche, Heidegger, ...) même pour exprimer la philosophie ils trouvaient que le langage humain tel qu'il est fait leur était insuffisant. En d'autre termes, il fallait inventer une autre voie de communication pour exprimer leur philosophie. D'ailleurs c'est ce qui explique que pas mal de philosophe ont été aussi des artistes (voir des scientifiques). Comme je l'ai déjà dit, résoudre un problème mathématique complexe relève d'un certain type d'art qui justement satisfait ce besoin d'exprimer son génie. En fin de compte, la philosophie, l'art, la science ou même la religion sont des manières d'exprimer nos sentiments, un besoin fondamental qui n'est satisfait que partiellement...
  20. L'ironie dont je parlais dans les œuvres d'art ne concerne pas l'art en tant que tel, mais précisément le fait qu'un artiste créé une oeuvre d'art, qu'il "expose" son génie dans une oeuvre d'art. C'est comme si l'artiste à travers sa création disait : "Le génie est en moi, vous ne le comprendrez jamais, mais même si je sais que vous ne comprendrez jamais je vous l'expose quand même en vous créant cette oeuvre d'art". D'ailleurs une question qui me semble intéressant à ce sujet : Pourquoi un artiste en général n'aime pas (voir déteste) son oeuvre une fois achevé ? (il ne veut plus en entendre parler.) -> Pour moi, c'est parce qu'il a le sentiment que son oeuvre n'est jamais à la hauteur de son génie et qu'au fond il considère sa création comme une simple "vulgarisation" de son génie et il trouve un sentiment de déception voir d'impuissance dans cela.
  21. On en parlera sûrement dans d'autres topics
  22. Je ne me mêle surtout pas de votre "histoire" avec Maroudiji et ce n'était pas ironique ce que j'ai écrit.
  23. J'adore ! Cette philosophie de renaissance dans un monde où nous souffrirons moins, où on aura une nouvelle chance de réparer nos erreurs passées, où on retrouvera tous ces visages (avatars) que nous avons connu dans notre vie... que ce rêve devienne réalité pour le bonheur de tous.
  24. Je ne m'en rend compte que semi-consciemment mais je comprends tout à fait ce que vous voulez dire ! Il y a un peu d'ironie dans l'art (peut-être pas dans toutes les œuvres d'arts mais dans beaucoup... les mieux réussis je dirais).
  25. Je vous rassure, je suis en bien meilleur santé physique que Nietzsche. (même si comme beaucoup d'aurais aimé faire un peu plus de musculation dans ma jeunesse ). Mais pour moi la volonté de puissance n'a rien à voir avec les muscles ou même la puissance (dans le sens avoir des pouvoirs). C'est comme je l'ai souvent écris sur ce forum, c'est une volonté de la volonté ! Si vous m'avez bien suivi, je prend comme exemple de manifestation de la volonté de puissance les œuvres d'art.
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