Aller au contenu

Totof44

Membre
  • Compteur de contenus

    7 207
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Totof44

  1. Pour moi la question du timing compte. En principe, on est censé avoir un gouvernement pour 3 ans. C'est court. Trop court pour opérer des changements profonds. Je suis radical dans les objectifs, modéré sur les méthodes que j'appelle. Je pense que le compromis est là. Prendre la direction de cette société radicalement différente, mais en avançant à petits pas. Le programme du NFP ne dit pas quelque chose de si différent. Tout le monde sait que la retraite à 60 ans n'est pas pour cette législature. Seulement un retour à 62 ans. On sait aussi qu'il n'y aura pas de tranche marginale à 100% à l'IR. Les rabots sur les niches fiscales ne peuvent pas non plus se faire en une fois. Et plus globalement je ne vois nulle part dans le programme l'idée d'en finir avec l'économie de marché. Il faut une politique volontariste, mais des méthodes douces. J'aurais plus pensé à quelqu'un de l'aile gauche du PS ou des verts. Un ancien frondeur, quelqu'un qui aurait participé à la construction de la NUPES. C'est qui la macronie ? Je pense qu'on peut commencer à mettre de côté ce terme. Macron n'est plus le chef d'un groupe politique. Les centristes et les libéraux savent qu'ils doivent leur réélection au désistement républicain, savent qu'un blocage politique d'un an c'est une dissolution avec à la clef le Pen au pouvoir et savent que Macron est désormais à leur camp politique ce que Hollande a été au PS : le responsable de la fonte de leurs effectifs. Partant de là, on les voit déjà se diviser. Chacun tentant de se rapprocher du parti qu'il a quitté pour Macron. LR pour les uns, le PS pour les autres. Et c'est sur ces derniers qu'il faut miser pour qu'ils se positionnent comme groupe minoritaire plutôt que d'opposition. Tout se joue dans un trou de souris. J'ai peur qu'ils ne votent la censure avant qu'on ait entamé le moindre chantier. On passerait de 18% à 25 ? Et le Pen ?
  2. Tu sais quoi, si c'est pour intervenir avec toute la malhonnêteté intellectuelle du monde, retourne pleurnicher comme un bébé plutôt que de polluer le forum avec ça. J'ai toujours dit que les macronistes étaient légitimes à être au gouvernement. Mais pas à écraser la démocratie parlementaire comme ils n'ont cessé de le faire. Mais du coup tu considères que la coalition arrivée 3e au premier tour est la plus légitime... C'est du seum ou un refus d'alternance ?
  3. Il n'y a que dans les systèmes politiques bipartistes qu'on a des majorités absolues. Là dessus je suis confiant. Si le premier est passé, je pense que le second le sera aussi. Sauf si la droite dite républicaine achève de se compromettre avec le FN. Cela suppose d'abord l'échec de la coalition de gauche. Par respect de la coutume politiques. Ah... Jean Philippe de Rosier serait donc un factieux ? Et la Grande Bretagne dirigée par des quarterons ? Si le droit coutumier n'est plus la norme absolue en France, qu'il n'est plus que résiduel, il compte. Je reconnais que 81% des Français n'ont pas voté pour le NFP, mais ils sont encore moins nombreux à avoir voté pour la macronie. Donc c'est précisément la tambouille politicienne que semblent vouloir opérer Macron et quelques autres qui nous ferait ressembler à une république bananière, et là la question de savoir si ça justifie une réunion de la Haute Cour se posera. Il ne faudra en tout cas pas s'étonner de manifestations qui virent à l'émeute... Voire plus. C'est pour ça que ça me choque pas d'attendre le 3e tour. Les groupes de l'Assemblée élue ne seront pas ceux de l'Assemblée dissoute. Il pourrait y avoir d'autres départs de la FI. Au final, si ça implique d'avoir Bompard, Panot, Boyard et Léaumant former un groupe minoritaire, tant pis.
  4. Personnellement je ne suis pas choqué au vu de la situation qu'on attende la fin de cette sorte de 3e tour des législatives. Je le suis un peu plus par les tractations en coulisses pour tenter d'éjecter à peu près toute la gauche d'une potentielle coalition.
  5. Merci pour cette non réponse. Et alors ? Non il ne peut pas y en avoir d'autres, ce serait enfreindre la première règle coutumière. De la com', rien de plus. En fait je ne suis pas sûr qu'on soit tant en désaccord. Déjà, oui, le programme du nouveau front populaire doit être la base de travail sur laquelle se fondera la politique générale, les décisions réglementaires et les projets de loi déposés. Et après, place à la démocratie parlementaire et sociale. Sur la définition de ce qu'est la sociale démocratie, déjà. D'après cluster17 : << Les Sociaux-Démocrates sont des progressistes culturels qui s’identifient fortement aux valeurs universalistes issues de la tradition des Lumières. Ce sont des rationalistes qui adhérent à l’idée de progrès et font globalement confiance à la science pour améliorer la société. Les Sociaux-Démocrates ont ainsi une très forte hostilité envers le complotisme. C’est l’un des groupes les plus favorables à la construction européenne et les plus hostiles à toute forme de repli sur les frontières nationales. Nombre de Sociaux-Démocrates se sentent d’ailleurs « citoyens du monde » (44%). L’attachement des Sociaux-Démocrates à la laïcité va de pair avec un esprit de tolérance et de respect de la diversité, y compris envers l’islam. Les Sociaux-Démocrates se sentent solidaires des migrants et sont favorables à l’accueil des populations qui fuient la guerre ou la famine. Sur les questions sociales et économiques, les positions des Sociaux-Démocrates s’inscrivent dans la tradition de la gauche réformiste. Ils sont favorables aux services publics, à la solidarité et aux droits des salariés. Les Sociaux-Démocrates rejettent l’« ultra-libéralisme ». Les Sociaux-Démocrates sont des modérés et des réformistes qui éprouvent de la défiance pour les solutions radicales qu’ils jugent en général simplistes voire dangereuses. Les Sociaux-Démocrates n’aiment pas les discours « populistes » et le « dégagisme anti-élites » qu’ils perçoivent comme de la démagogie. Ils préfèrent très nettement suivre ceux qui tentent d’apporter des « améliorations au système existant » plutôt que ceux qui prétendent le « changer radicalement ». C’est même le groupe qui compte le plus d’individus favorables au fait de « garder le système tel qu’il est » (12% contre 2% dans l’ensemble de la population). >> Chaque fois que je refais le test, je tombe dans cette catégorie. Les hollandistes se trouvent quelque part entre libéraux et centristes. Alors que Ruffin se réclame de la sociale démocratie. Le deuxième désaccord, c'est que tu cherches le barycentre du nouveau front populaire. Ce serait faisable si nous avions la majorité absolue ou si ce front était poussé au centre d'une assemblée entre droite et extrême gauche qui ne s'uniraient pas contre lui. Moi je parle du barycentre des forces qui ont clairement appelé à battre l'extrême droite. Ça ne me fait pas plaisir mais les faits sont là : 82% des electeurs n'ont pas voté NFP au premier tour et les députés de gauche sont en partie élus avec les voix du centre et des libéraux. Ça ne veut pas dire que Sacha Houlié doit devenir ministre de l'intérieur. Mais qu'il faut se modérer assez pour que lui et ceux qui sont sur sa ligne se positionnent comme groupe minoritaire et non d'opposition.
  6. D'accord et c'est quelle proportion des salaires versés ? Parce que reprocher au smicard à temps partiel contraint de ne pas payer, ça me paraît juste honteux.
  7. Ben tu parles de grève. Le sens de la grève c'est de rappeler le caractère incontournable du travail accompli pour exiger la dignité.
  8. C'est la majorité relative de la majorité relative il paraît
  9. Admets que la situation est inédite. Peut on d'ailleurs connaître ta position sur qui est légitime à gouverner ? Il y a deux règles. En général, elles aboutissent au même résultat. Cette fois, non. 1) La tradition depuis toujours dans les régimes parlementaires est de choisir le premier ministre dans la coalition la plus forte. 2) Le gouvernement sous la Vème peut n'être que la plus forte minorité, mais il se doit de ne pas réunir une majorité absolue de députés contre lui. Moi j'aurais bien aimé avoir 350 députés de gauche, avec 15 NPA, 100 mélenchonistes, 80 PCF, 120 du pôle écologiste, et 60 PS. Ça aurait été beaucoup plus simple. Mais un mélenchoniste à Matignon ne répond pas à la deuxième condition. Donc je n'appelle pas à expulser la FI de la coalition, mais à les convaincre que le barycentre du front républicain est autour de la sociale démocratie. Donc ça ne peut pas être tout le programme et rien que le programme.
  10. La faute économique de Chavez, c'est d'avoir fait reposer toute l'économie du Venezuela sur une matière première dont le cours est particulièrement volatile. Mélenchon parke d'inscrire dans la constitution le principe selon lequel on ne prélève pas plus de ressources naturelles que ce que la nature est en capacité à donner. Quoiqu'on en pense, il est assez évident que les deux politiques économiques, l'une productiviste, l'autre décroissantiste sont opposées. Chiche ? On verra que les premiers de corvées feront tourner l'économie... Sans cadre. Et qu'il y aura des ratés, mais que dans l'ensemble ça marche. À l'inverse, une économie de cadres ben... ça ne produit rien. Et derrière les économies faites par les entreprises par les salaires non versés deviennent... Des bénéfices taxés à 25%.
  11. Mais la politique ce n'est pas tout ou rien ! Moi ça ne me fait pas plaisir de dire aujourd'hui que Hollande est dans la place et que Mélenchon est hors jeu ! J'étais rentré au parti de gauche fin 2012 parce que je voulais prendre ma part pour tirer la politique gouvernementale vers la gauche. J'étais derrière Mélenchon et face à Hollande. Mes convictions ont elles tant changé ? Non, il y a quelques évolutions seulement. Donc moi je préfère largement avoir à voter pour un macroniste que j'ai pourtant combattu pendant 7 ou 10 ans que de me faire plaisir à voter pour la gauche radicale et in fine me retrouver avec le Pen. Et aujourd'hui c'est pareil. Soit ils forment un gouvernement autour de la sociale démocratie, avec les mélenchonistes et les libéraux comme forces minoritaires mais non d'opposition, soit ce sera une crise politique dans la crise politique, dissolution dans un an et Bardella à Matignon. Alors moi je préfère quelqu'un qui va avancer à petits pas, bien trop lentement à mon goût, voire même un déconstructeur comme Bruno Lemaire plutôt qu'une brutalité sans nom, son racisme, son autoritarisme, sa vision réactionnaire, rétrograde de la société, les caisses intégralement vidées par des politiques clientélistes inutiles, la corruption, la concentration des pouvoirs, l'intimidation des journalistes, l'impunité totale des violences policières... Quand on a manifestement déjà perdu et qu'il ne reste guère plus de choix qu'entre ce dont on ne veut pas et ce qui nous terrorise, il arrive un moment où le sens des responsabilités nous oblige. Perdu ? Une circonscription ! Ce n'est pas un scrutin local ! Je suis majeur depuis 15 ans et seulement 2 de ces années sur 15 j'ai pu me sentir représenté par le député émanant de ma circonscription. Cela signifie t il que personne ne porte ma voix au parlement ? Non. Ici l'électeur de gauche a dû voter macroniste, là c'est le macroniste qui a dû voter à gauche. L'un dans l'autre, ça se compense. Personne n'a été volé. Mieux ! On a la composition la plus proche de ce qu'aurait donné un scrutin proportionnel depuis que Chirac a réintroduit le majoritaire. Donc les seuls que je vois ou que j'entends se plaindre, ce sont ceux qui ont un peu trop plané depuis la dissolution et qui encaissent une redescente brutale.
  12. Leader d'un groupe de plus en plus sectaire. Il va falloir que quelqu'un leur explique que la donne politique actuelle c'est le compromis ou une dissolution dans un an avec une nouvelle progression de l'extrême droite. Alors ils peuvent radoter avec leur "tout le programme , rien que le programme", c'est au mieux de la branlette intellectuelle. Il faut prendre la direction du programme du nouveau front populaire, mais aller chercher quelques voix au centre, à tout le moins leur abstention. Une tranche marginale à 60% me semble un bon compromis. Satisfaisant ? Par rapport à l'idéal sûrement pas. Par rapport à l'alternative proposée, oui, sans aucun doute.
  13. Ah ben ça je ne vous le fais pas dire ! Ils veulent que le principal groupe du nfp propose un nom ? Et pourquoi pas avoir 2 groupes ? Un groupe de melenchonistes et un groupe avec le reste du nfp. Ah ben mince, ce n'est plus aux pions de Trèronchon de décider de qui qui c'est qui va gouverner... Zut alors !
  14. Si on ajoute l'interminable liste des profils sulfureux, aucun autre parti ne leur arrive à la cheville. Sur ce plan, ils sont les grands gagnants et ne sont pas prêts d'être détrônés.
  15. Au contraire, je pense qu'ils vont revenir. Ça va pas plaire aux melenchonistes, mais les faits sont là : un gouvernement tient tant qu'il ne réunit pas 289 députés contre lui. Donc si on essaye la gauche radicale, ça ne tient pas. La sociale démocratie va s'imposer. Le PS va tirer son épingle du jeu. Une partie de la FI va finir par se positionner comme groupe minoritaire et non plus appartenant à la majorité. De l'autre côté d'anciens macronistes comle Saxha Houlie vont se rapprocher du PS. Plus à droite, on ne voudra pas de cette coalition. Macron ne pourra se représenter donc la macronie va exploser. Quelqu'un va prendre le lead (Edouard Philippe ?) et tenter un rapprochement avec leurs anciens amis purgés de leurs membres les plus extrémistes partis avec ciotti. Et ces nouveaux partis ne s'imposent pas localement ni au sénat
  16. Je ne sais pas ce qu'il te faut. Le public visé, en tout cas par les chroniques du 5/7, c'est les cadres, les professions libérales, les patrons de PME. Ce fut ton cas ?
  17. @Blaquière a tenté d'ouvrir un sujet sur les couleurs en politique, je ne comprends pas pourquoi il a été fermé. Je voulais y apporter un lien vers une émission. Ça date (d'après les régionales de fin 2015) mais c'est le sujet traverse les années. J'ai mis un quart d'heure à la retrouver, mais je me souviens l'avoir trouvée particulièrement intéressante. Je la réécouterai tout à l'heure https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-2eme-partie/que-nous-disent-les-couleurs-sur-notre-societe-7173190
  18. Je n'ai aucune difficulté à dire que je ne cautionne pas ces violences. Seulement ceux visés à l'article 13. Relis aussi l'article 21.
  19. Mélenchon ou un de ses pions c'est du pareil au même. Les non FI sont plus nombreux.
  20. Un gouvernement qui tombe c'est plus qu'un remaniement. Si le FN (oui, je maintiens, ce parti n'a changé que sa devanture, les mêmes immondices sont toujours dans la boutique) a une majorité relative, il réunit de facto une majorité absolue contre lui. Mais ce qui vaut pour Bardella vaut pour Jean Luc Trèronchon. L'un ou l'autre à Matignon, c'est plus de 400 députés qui votent la censure.
  21. Elle en aura évidemment une. Je la souhaite humaine, réaliste, intégrante. Je l'espère. Honnêtement, je suis trop peu voire nullement documenté sur ces questions. Je n'y connais pas grand chose. Je n'en ai compris qu'une : le répressif ne peut être l'alpha et l'oméga d'une politique de sécurité, seulement un pan de celle ci.
  22. Si puisque ça la caractérise. Pour tout ce qui précède, je confirme que appelles "gauche" ce qui est au centre, "extrême gauche" ce qui est à peu près à gauche et "centre" ce qui relève de la droite radicalisée.
  23. Mais dans quel pays tu vis ? Des règlementations t'en as partout autour de toi, tu ne t'en rends même pas compte. Et je suis certain que tu es bien content de les trouver. Remballe tes outrances, tu veux. Si un peu de réglementation t'appelles ça une tyrannie, ben prends un aller simple vers Mars, il n'aura pas de gouvernement pour t'emmerder là bas.
×