Aller au contenu

Totof44

Membre
  • Compteur de contenus

    6 758
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par Totof44

  1. Totof44

    Ca passe mal pour Pascal Praud

    Ce qui m'amusera ce sera de lire tous ceux qui défendaient le Bayrou qui disait que 4000 par mois c'est la classe moyenne. Bordel, si 4000 c'est moyen alors moi je suis un miséreux !
  2. Je n'ai pas besoin d'aller chercher des chiffres. La loi TEPA a privé l'État de sommes colossales, c'est un fait qu'il serait osé de nier. L'opinion arrive sur la question du bien fondé de cette loi.
  3. Question de point de vue. Pour moi il les a aggravé a priori...
  4. Cette sélection de commentaires me semble assez parlante. Parmi vous il y a des gens plutôt de droite, d'autres plutôt de gauche, des pro-mondialisation et des souverainistes. Mais malgré les divergences d'idées, vous semblez assez unanimes pour constater que globalement nos chefs d'État ne sont pas la hauteur et que la défiance populaire s'installe systématiquement. Il serait intéressant de regarder si ce constat s'applique aussi chez nos voisins. Et si tel n'était pas vraiment le cas, on peut s'interroger sur le bien-fondé de confier autant de responsabilités à une seule personne , non ?
  5. Ce qui me choque dans le fair que Bruno Lemaire lise ce discours, ça n'est pas cette maladresse sans conséquence. C'est le fait qu'à ce moment là il aurait dû être en situation de donner des explications sur la complicité de fraude dans l'affaire des eaux en bouteille dont il est coupable.
  6. Mais je suis entièrement d'accord ça. Aussi, je crois que la course à l'audience est responsable. Je serais d'avis qu'une entreprise dont le métier consiste à vendre de l'information et/ou des idées choisisse entre renoncer à toute recette publicitaire ou à passer sous statut coopératif.
  7. Je ne sais pas à quel moment. Je sais que les idées xénophobes ont le vent en poupe, qu'il se peut donc que ma position soit minoritaire. Qu'importe ! Je ne suis pas ministre de l'intérieur. Je défends une position pour essayer humblement de l'aider à devenir majoritaire. Difficilement répartis... A-t-on seulement essayé ? Je pense qu'il faut introduire des quotas et que chaque département doit prendre sa part. Cela soulagerait Mayotte mais aussi les départements métropolitains dans lesquels se concentrent des ghettos qui favorisent l'entre-soi et réduisent les chances d'une intégration réussie. Respecter le choix du Peuple ? Qu'a-t-il choisi ? À ma connaissance, de faire barrage à une candidate et un parti réactionnaires, autoritaires et xénophobes. C'est réussi ! Non non, je m'appuie sur un précédent dont le résultat est à peu près nul. Donc une mesure aussi lourde dans ce qu'elle implique et qui laisserait perdurer 99% du problème me semble imbécile.
  8. Le Conseil constitutionnel y a déjà réfléchi. "Le Conseil constitutionnel avait alors estimé que les lois « peuvent faire l’objet d’adaptations tenant aux caractéristiques et contraintes particulières »." Je ne parle pas de ça. Et Darmanin non plus puisqu' il veut réviser la constitution (si on le prend au sérieux, à mon avis il ne voit la situation mahoraise que comme une opportunité de faire un coup de com à l'approche des européennes). Le Conseil constitutionnel parle bien "d'adaptation". Là il ne s'agit pas d'adapter mais de changer complètement une conception de l'accès à la nationalité, donc du sens même de la citoyenneté, notion intrinsèquement liée à la première. Je dis à DDR que des situations exceptionnelles, on en rencontre souvent et que si une situation exceptionnelle devait appeler des décisions exceptionnelle, fussent elles réactionnaires, on met le doigt dans un engrenage dangereux qui risque de faire sauter un à un les fondements de notre République, et notamment ce qui en fait un État de droits.
  9. Les grosses surtout. Celles qui n'en avaient pas besoin. Il faut aussi regarder le manque à gagner que cela à généré. Je n'ai jamais compris d'où venait l'idée que la droite aurait une gestion rigoureuse des fonds publics. Au fond la différence entre gauche et droite, c'est que d'un côté on dépense et après on augmente les impôts, de l'autre on coupe les vivres et après on trucide services publics et sécurité sociale.
  10. Un peu... Ce qui est faisable dans une société de quelques dizaines d'individus ne l'est pas dans une société de 68 millions.
  11. Aucune disposition réglementaire, législative ou constitutionnelle ne changera quoi que ce soit au fait qu'au sein d'un même archipel, un île sur les quatre qui le composent, est, malgré les difficultés dramatiques qui la frappent, quatre fois plus riche que les trois autres, et restera donc attractive pour les comoriens et les malgaches. Le droit de la nationalité a déjà changé à Mayotte pour résultat nul. Et pour cause, je doute fortement que ce soit vraiment la nationalité l'enjeu et que les comoriennes se disent qu'elles vont pondre à Mayotte pour pérenniser quoi que ce soit. "Le ministre a précisé que la suppression du droit du sol à Mayotte, ainsi que le durcissement du regroupement familial permis par la loi Immigration votée en décembre, permettront de « mettre fin au visa territorialisé », un dispositif empêchant les détenteurs d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone." Alors que justement, c'est en répartissant les migrants comoriens et malgaches sur le territoire plutôt qu'en en laissant toute la charge à Mayotte qu'on peut véritablement aider ce département.
  12. Le PACS, les 35 heures, la cmu, l'assainissement des comptes publics... En dehors des privatisations, je ne vois pas grand chose à redire sur son bilan.
  13. Dure question... Meilleur premier ministre j'aurais dit Jospin. Sur l'international, Chirac me semble dans le haut du panier, mais je ne sais pas s'il est le meilleur. Contrairement à Gouderien, je trouve que dans le concours de médiocrité, les nominés sont bien trop nombreux pour les départager aisément. Mais je pense que Valls peut être donné favori pour le prix du plus mauvais premier ministre.
  14. C'est même plus que ça, c'est un vote de l'Assemblée + un vote du Sénat + au choix, un référendum ou un vote du Congrès aux 3/5. Sauf que les mahorais veulent rester Français et justement, ne souhaitent pas soutenir à bouts de bras le reste de l'archipel. Le Conseil constitutionnel est incompétent en matière de révision constitutionnelle. En revanche je doute que Darmanin parvienne à trouver une majorité à l'Assemblée sur ce projet. Donc ça risque en effet de faire flop un peu comme pour la loi immigration.
  15. Gé.s et la GRS le sont toujours. De même pour nouvelle donne et le parti pirate, autres formations dont je me sens proche. Le PS ne peut être mis sur le même plan que les autres, il existe depuis le XIXème siècle. La FI, c'est particulier. C'est le front de gauche construit par meluche et Marie-George Buffet sans le PCF. Et le parti de gauche a été fondé par une grande gueule, déjà bien installée dans la vie politique, et qui a claqué la porte du PS au moment du congrès de Reims. Donc à sa manière il a aussi bénéficié d'un soutien médiatique. Enfin bref, je ne me plains pas vraiment. Je n'ai pas envie de militer, donc peu importe si je fais la fine bouche. J'arrive tout de même à trouver systématiquement pour qui voter. Mais pour les raisons que j'avais citées, je comprends celui qui refuse de voter. Et je maintiens que la loi doit évoluer pour assurer plus d'équité entre les formations politiques, tant sur le plan de leur financement que sur celui de leur représentation médiatique.
  16. Oui parce ce que ce parti n'a que faire de l'écologie, de la démocratie ou du progrès social.
  17. Là dessus nous sommes d'accord. Crois tu vraiment que cette idée puisse fermer la porte à l'immigration ? À mon avis, les idées réac de Darmanin oas plus. Il n'y a pas de constat. Je défie Darmanin ou zemmour de nous apporter la démonstration qu'il existe un lien de cause à effet. Par l'abandon du gouvernement (pas celui ci spécifiquement, les précédents aussi) face au défi migratoire, et les gesticulations ne parviennent plus à le cacher. Du coup l'homme au sourire satisfait agite un nouveau hochet. Je ne vois pas en quoi le fait que des illégaux le restent change quoi que ce soit au problème. En revanche, je distingue un certain danger dans cette idée. Ce que le gouvernement doit au mahorais, c'est discuter des propositions qui émanent de leurs représentants. Malheureusement je n'ai pas la panacée. J'ai déjà écrit ce qu'il me semble que le gouvernement peut faire : la diplomatie avec le reste de l'archipel, davantage de reconduites à la frontière, et une répartition des migrants sur le territoire. Non, ça ne réglerait pas le problème. Je ne vois pas d'autre solution durable autre qu'un soulèvement populaire dans les Comores contre la corruption. Justement, j'étais pour inscrire le principe du droit du sol à l'article 3 de la Constitution.
  18. Je dois reconnaître qu'une douzaine, c'est déjà pas si mal. Après, à titre personnel, je n'en vois aucun auquel je puisse adhérer. La FI est trop radicale pour moi et son fonctionnement interne assez peu démocratique, Génération.s a des propositions sur le travail qui se veulent progressistes mais qui entérinent l'idée qu'il n'y en aura pas pour tout le monde, le parti socialiste ne parvient pas à trancher entre la ligne socialiste et la ligne libérale et la gauche républicaine et socialiste n'a pas intégré l'enjeu environnemental à son projet. En revanche, un parti balbutiant, personne n'en connaît l'existence s'il n'a pas le soutien des milieux médiatiques et/ou financiers. Tout le monde n'a pas l'entourage de Macron ou zemmour.
  19. C'est pourtant la vérité. Dans l'espace médiatique, il y a la place pour une douzaine de partis. Ok, ceux de la deuxième division arrivent parfois à s'imposer (avant de se faire rapidement reléguer), mais un parti qui peut prétendre gouverner ne part jamais avec seulement un président, un secrétaire et un trésorier. Et la réforme Cazeneuve a largement aggravé les choses. Depuis, les temps de parole dépendent notamment des sondages. C'est comme si au 100 mètres, celui sur qui les paris se concentraient n'avaient que 85 mètre à courir. Et n'importe quel journaliste politique radio ou télé vous dira que les règles de l'arcom restent infernales, donc l'objectif affiché n'est même pas atteint.
  20. Répondre en découpant peut être intéressant quand il s'agit de reprendre séparément les différentes idées énoncées. Mais là il s'agissait d'une introduction, et, qu'importe ce qu'on pense de l'opinion que j'expose à la suite de cette introduction, elle n'est pas HS. Pour ma part, quand je lis une contribution au débat qui me semble dénuée de toute pertinence, je préfère ne plus m'y attarder comme j'ai pu le faire avant. Quel en est l'intérêt ? J'ai argumenté contre la proposition. Tu es gêné parce que j'écris que cette proposition conforte la piètre opinion que j'ai du ministre de l'intérieur avant d'exposer la raison pour laquelle cette idée me paraît grotesque. Je ne sais pas qui sur ce forum est mahorais. Si je veux m'adresser spécifiquement aux mahorais, ce forum n'est donc pas le bon média. Je m'adresse à celles et ceux qui s'intéressent à la politique française, qu'elle concerne l'hexagone ou non. Que mon opinion soit majoritaire ou minoritaire n'a pas d'importance. Si mon propos convainc ou déstabilise les convictions de quelqu'un qui me lit, tant mieux. Si ce n'est pas le cas tant pis. Et contrairement aux politicards, en confrontant mes idées à celles des autres, il arrive que ce soient mes convictions qui soient bousculées. C'est même arrivé que ce soit par toi. Dogme, idéologie, valeurs, principes directeurs, convictions profondes... Quelle différence entre ces termes, sinon la connotation péjorative de quelques uns d'entre eux ? D'où mon introduction. Il y a les politiques qui s'appuient sur des dogmes, des convictions profondes, des valeurs, des principes directeurs, une idéologie et d'autres (suivez mon regard) qui naviguent au gré des vents et qui n'ont aucune vision de la France. Fort bien. Je ne vois rien là dedans qui ne soit mis en défaut par une mesure dérogatoire qui peut être pourrait aider Mayotte à bénéficier du même confort un jour qu’un citoyen français lambda J'expose l'idée selon laquelle le droit du sang est une rupture avec ce sur quoi s'est construite la République française. Ça n'est pas spécialement monarchiste contrairement à ce que tu laisses entendre. Je ne vois pas en quoi le droit du sang est dissociable d'une conception ethnique de la citoyenneté. Non, certes. Ça appuie l'idée que l'instauration d'un droit du sang est une rupture radicale avec ce sur quoi s'est construite notre patrie républicaine. Dans l'absolu les ruptures radicales ne sont pas interdites, mais il me semble qu'il faut avoir conscience qu'elles en sont. En fait c'est toi qui finis HS. On a élargi le débat sur la façon dont s'est construite la citoyenneté française ces derniers siècles et tu réponds à une phrase isolée là dedans à l'aune de la question de départ. Ça n'a pas de sens. Je t'invite à réfléchir un moment sur la portée que pourrait avoir cette idée là. Jusqu'où peut aller dans le renoncement aux principes fondateurs pour s'adapter à telle ou situation ? Ben... Je me demande en l'occurrence qui invente un truc ex nihilo et nie une continuité historique... On ne parle pas de république au sens large et avec un petit r mais de la nôtre, qui elle a construit la notion de citoyenneté sur le principe du droit du sol et du sentiment d'appartenance à ses fondements. Une république peut se construire sur une conception ethnique, la nôtre s'est construite sur une conception politique. Donc supprimer, même localement, le droit du sol serait une rupture importante. Parce que tu n'envisages ni de solution alternative ni l'idée que cette proposition n'est pas du tout la panacée.
  21. Non, de la médiocrité de la classe politique actuelle. Darmanin est sûrement l'un des pires. Sauf erreur de ma part, les mahorais sont français. Il me semble absurde d'accéder à la citoyenneté française d'une façon ici et d'une autre là. Tu questionne ou tu affirmes ? Moi, citoyen français, j'y vois une imbécillité. Et de la République, fondée sur la fraternité universelle, l'égalité entre tous, et plus généralement, une construction politique. À la Révolution, le citoyen français appelé à se battre pour ce qui est en train de se construire : souveraineté nationale, liberté, justice, égalité. Bref, jamais la République française n'a été la propriété d'une ethnie. Extrait du site de l'administration dirigée par Darmanin : La Révolution L'aspect essentiel de la Révolution est d'avoir conféré un contenu politique à la notion de nationalité, celui de citoyenneté. Les Constitutions de cette période ont conservé le principe du jus soli tout en y ajoutant de nouveaux critères. Ainsi la Constitution des 3-14 septembre 1791 accorde largement la citoyenneté française aux étrangers résidant en France depuis cinq ans. Après 1791, tout homme fidèle aux idées révolutionnaires, quelle que soit son origine, est digne d'être citoyen. La volonté de l'individu est manifestée par le serment civique (idéal d'universalité de l'Assemblée Législative). L'émigration, les guerres, vont modifier cette attitude.
  22. Sur le sujet portant sur le différend qui oppose Macron et Bayrou, s'est posée la question de la reconnaissance du vote blanc, que je défendais autrefois. L'idée serait de récuser tous les candidats si le vote blanc était majoritaire. La chose paraît déjà assez improbable, et je doute fort que le citoyen soit réconcilié avec le représentant in fine. Mais admettons. Que fait on ensuite ? On laisse le sortant en place deux mois de plus le temps d'une nouvelle campagne ? Laquelle va lasser les électeurs et qui se conclura par une abstention plus élevée. Et si le vote blanc reste majoritaire, combien de temps sommes nous prêts à voir s'installer la paralysie politique ? Celle-ci appellera tôt ou tard un césar à la rescousse, et une soit disant avancée démocratique risque de plonger le pays dans les bras d'un despote qui confisquera les droits et libertés. Le problème est surtout que notre système impose l'idée d'un homme providentiel, alors que l'histoire n'en fait émerger qu'un par siècle. Il nous faut revenir à une pratique plus parlementaire, ce qui passe par un scrutin législatif essentiellement proportionnel, donc plurinominal. Or, dans ce type de scrutin, les personnalités des candidats passent bien après le projet politique. Quel est le sens alors d'un vote blanc qui aurait pour effet de récuser tous les candidats s'il était majoritaire ? On recommence avec des interchangeables portant peu ou proue les mêmes programmes et alors il n'y aurait aucune raison pour que la seconde cuvée soit meilleure que la première. Je préfère poser la proposition du vote préférentiel qui permet à l'électeur de modifier l'ordre des candidats sur la liste. Ou encore proposer un bulletin "tirage au sort" qui permettrait à l'électeur enchanté par aucune liste de vouloir être représenté par un citoyen ordinaire comme lui. La crise de confiance, qui est en réalité le sujet majeur, ne sera pas résolue par une reconnaissance du vote blanc, mais par la mise en place d'outils de démocratie participative et deliberative.
  23. Et notamment une construction politique et non ethnique.
  24. Tu sais pertinemment que cet argument n'a pas de valeur. Pour qu'un parti ait de la visibilité, il lui faut des relais médiatiques et de l'argent. Ce n'est pas à la portée du quidam lambda.
×