-
Compteur de contenus
7 207 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
3
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Totof44
-
Quand on pérennise des dispositifs qui étaient censés être temporaires ; quand on limite le droit de circulation ou le droit de manifestation ; quand un ministre appelle à regarder de travers celui qui a des centimètres de barbe en trop ; quand on assimile des opposants politiques à des gens qui assassinent à l'aveugle ; je trouve qu'on s'engage sur une pente dangereuse.
-
Tout le monde pour ainsi dire. Cela va de soi. En fait c'était pour moi tellement évident que cela ne nécessitait même pas à mes yeux d'être précisé. En revanche, faire reculer l'Etat de droits au nom de la lutte contre les islamistes, non.
-
ben tous. Tu compares les résultats des anti et des pros europe, et tu vois
-
Ce que tu serais bien incapable de démontrer, et pour cause.
-
Ce qu'on fait. A quel moment la FI a-t-elle fait l'apologie du terrorisme ? C'est juste de la diffamation ce que tu nous dis là. Comme Hollande et d'autres, et elle s'est demandé dans quel sens tournait le vent quand elle a quitté l'ENA. La Vendée mise à part.
-
ah bon ?? ça m'est déjà arrivé de le faire
-
Non non, je n'insinue rien du tout, il faudrait aller voir les chiffres du CSA. De mon côté, à part Olivier Faure hier chez Ali Badou, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu des responsables de gauche. Et si la REM a plus d'espace médiatique, c'est parce que la loi prévoit du temps de parole spécifique à l'exécutif. J'avançais une hypothèse pouvant expliquer qu'on ait pas entendu la gauche cette semaine. Qu'ils sont tous pro-européen ? Le classement n'a aucune espèce d'importance. Les euro-sceptiques se sont ramassés face aux pro-européens.
-
Je pense qu'il faut revoir ton analyse, qui me semble simpliste. Macron a réuni les électeurs du MoDem, de la ligne libérale du PS (car un candidat très à gauche), et des voix de droite (car un candidat bien à droite, et qui plus est au coeur d'une polémique). La gauche, elle a voté essentiellement pour Mélenchon. La gauche n'est pas morte, elle est convalescente, mais elle représente environ un électeur sur trois. C'est encore mal parti pour elle, mais ne la tuez pas trop vite.
-
Est ce que les politiciens de gauche ont eu de l'espace médiatique la semaine passée ? Et est ce qu'on leur a posé la question ? Le FN, une fois de plus essaie de faire croire qu'il est social. Ce n'est pas le premier concept de gauche qu'il tente d'usurper. Ce peut-être même le premier. Ont suivi, la démocratie, la laïcité, le féminisme, l'écologie... mais à chaque fois pour nous rebattre les oreilles en tirant des conclusions xénophobes. tu nous donneras des noms.
-
Non. Encore une fois on se comprend mal. Je dis que je suis atterré par le niveau d'un certain nombre de messages. Du coup je n'ai même plus envie d'en discuter. Je n'ai pas envie de perdre mon temps à chercher ceux qui réfléchissent, ni encore moins à rappeler les valeurs fondatrices de notre république.
-
Je trouve juste hallucinant qu'on soit incapables d'avoir ces débats sans verser dans l'hystérie. Si tu comprends que je propose de ne pas en débattre, c'est que j'ai dû mal m'exprimer.
-
A vrai dire, je ne fouille pas vraiment les comptes des utilisateurs pour savoir ce qu'ils font. J'imaginerais qu'un militant serait plus du genre à avoir plusieurs comptes à la fois que d'être à plusieurs sur un seul compte. Je me souviens, pendant la campagne des européennes, alors que je regardais sur youtube quelques vidéos sur l'Europe, les sections commentaires étaient remplies d'adorateurs de l'UPR. En comparaison des résultats électoraux de ce parti, il semble évident que l'activité principale d'un certain nombre de militants consiste à publier des dizaines de commentaires par jour ici et là, où les internautes lambdas viendront voir. On a peut être le même genre de choses ici. Mais sincèrement, je n'ai ici ni proche, ni ami, ni affinité. Seulement des membres dont je partage globalement les opinions et d'autres que je combats. Ce n'est pas à moi de m'inquiéter du fait qu'un forumeur passe des heures et des heures chaque jour et depuis des années ici.
-
J'ai lu les premiers messages sur ce sujet. Puis je me suis arrêté. Je suis atterré. Il semble impossible de parler de ces questions sans verser dans l'hystérie, dans la caricature, dans l'outrance, dans l'appel à la haine, dans des comparaisons pour le moins douteuses, dans des généralisations injurieuses. C'est désolant et inquiétant.
-
Ne confondons pas le peuple et la foule. Les mêmes qui répondraient d'une certaine façon à un sondage, ne prendraient pas forcément une décision en ce sens, s'ils ont eu le temps d'y réfléchir profondément, de débattre, d'interroger des experts, de se documenter. D'où l'idée de délibération en amont en vue d'obtenir un texte réfléchi avant de soumettre son approbation à référendum.
-
10%, on voit avec ADP, c'est énorme. Est ce que sur change.org il n'y aurait pas des gens qui signent plusieurs fois ? C'est déjà un beau changement, parce que hormis la révision de 1962 qui s'est faite par l'article 11, une seule révision passée par l'article 89 a été approuvée par référendum. Pour le reste, le pouvoir en place n'aurait que l'initiative de la révision. Ceux qui rédigeraient les lois constitutionnelles seraient élus spécifiquement pour cela (mais je ne sais pas quel mode de scrutin serait le plus adapté), et deviendraient inéligibles à vie à tout mandat national. Parce que je pense que ceux qui exercent le pouvoir ne doivent pas avoir la possibilité d'en modifier l'étendue. Je proposerais deux cas de figure. Le premier serait celui d'une répétition de crises ministérielles (échec d'élection du premier ministre ou adoption d'une motion de censure). Dans le cas où ces événements se produiraient à deux reprises sur une même période de 18 mois, le président pourrait dissoudre. Autrement, il ne pourrait le faire que sur proposition du premier ministre, et seulement après l'échéance d'un délai de douze mois suivant les législatives. Sur l'élection du premier ministre par les députés, effectivement, ce n'est pas une proposition phare. C'est plus de l'ordre du symbolique, afin de montrer que le gouvernement est mandaté par les députés et non par le président, qui ne devrait plus se positionner comme chef de gouvernement, mais comme arbitre au dessus des clivages. Sur l'idée d'assemblée populaire, en effet, il s'agirait d'un mandat de quatre ans. Une année de formation suivie de trois années de mandat effectif. Il faudrait que la loi garantisse le retour à l'emploi à l'issue du mandat. Y compris pour les autres élus d'ailleurs, de sortes que toutes les catégories socio-professionnelles soient égales devant le droit d'éligibilité.
-
Ce qui existe aujourd'hui, c'est le référendum d'initiative partagée. Je propose qu'il soit d'initiative citoyenne. 5% du corps électoral signe la "pétition", un jury citoyen délibère et amende le texte, les députés et les corps intermédiaires sont consultés, et le texte est soumis à référendum. Un peu de la même façon pour les révisions constitutionnelles. Une assemblée se réunirait spécifiquement pour cela, élaborerait la loi constitutionnelle, et son approbation est soumise à référendum. Donc ce serait bien une délibération des représentants. ça me parait compliqué d'organiser une délibération entre 47 millions de votants. Ma proposition distingue les pouvoirs du président et ceux du gouvernement. Le calendrier électoral serait modifié, le droit de dissolution conditionné, le premier ministre élu par les députés nommerait seul les membres du gouvernement, l'ordre du jour du conseil des ministres serait déterminé par les deux têtes de l'exécutif, le contreseing présidentiel serait supprimé pour un certain nombres d'actes, le recours au référendum plus limité, l'exercice des pouvoirs exceptionnels plus encadré. Je propose aussi de remplacer le sénat par une assemblée populaire entièrement tirée au sort, qui n'aurait pas l'initiative des lois ni le pouvoir de voter pour les modifier, mais qui rendrait ses avis, ferait ses propositions d'amendements, pourrait demander une nouvelle délibération sur tout ou partie du texte et enfin, on réunirait députés et représentants tirés au sort pour un vote d'approbation. De même, 54% des sièges à la chambre basse, ce n'est pas les 65% d'aujourd'hui. Si la majorité s'effrite, l'hypothèse de l'adoption d'une motion de censure deviendrait plausible.
-
Mais des contre-pouvoirs qui me semblent équilibrés. C'est un des problèmes du référendum. Pour moi, il faudrait le limiter à l'approbation des révisions constitutionnelles, pour certaines réformes organiques, certains traités, et à l'initiative citoyenne. Un autre problème du référendum, c'est que les votants ne délibèrent pas. Je pense qu'avant tout référendum, il faut une délibération des représentants. Tu peux m'en dire plus ?
-
Jamais je n'ai dit que nous sommes en dictature. Tu me verras écrire qu'il s'opère un certain glissement depuis quelques temps, que la démocratie est malade, mais pas que nous sommes en dictature. J'estime que les institutions actuelles offrent un pouvoir démesuré à la REM, et je conteste la légitimité de ce parti à mettre décider tout seul. Toutefois, je reste respectueux du résultat des urnes. Maintenant, je ne t'ai exposé là que certains points du projet de constitution, j'en ai omis d'autres, notamment en ce qui concerne les pouvoirs du président, la chambre haute et le processus législatif. L'objectif restant que la majorité en place puisse, d'un point de vue global, mettre en oeuvre son programme, mais en étant contraint d'asseoir ses réformes sur des majorités plus larges, donc serait dans l'impossibilité de mépriser ses opposants. J'ai peine à croire qu'avec ce genre d'institutions, la macronie aurait pu vendre ADP, et elle aurait peut-être été contrainte d'abandonner le projet de réformes des retraites, par exemples.
-
c'est ton analyse. j'avoue qu'à l'époque, je commençais tout juste à m'intéresser à l'actualité. quoi qu'il en soit, c'était pas vraiment le sujet. Pourquoi commencer ta réponse par "non" pour dire exactement pareil que moi ? Donc je répète ma réponse, qui est que je ne peux pas te répondre précisément, juste faire des suppositions. T'as mal compté. Si une liste gagne le scrutin majoritaire elle a 180 sièges ; et ensuite si elle fait 32%, elle a 115 sièges, soit un total de 295/540, soit 54,6%. Donc tu seras d'accord avec moi, rien à voir avec une proportionnelle intégrale. Ben non pas par défaut. Je ne dis pas qu'il l'aurait emporté, mais je suppose qu'il aurait été mieux positionné. Si un candidat a une mention majoritaire positive, c'est qu'une majorité absolue de votants accepte qu'il soit élu. Si un sympathisant LR attribue "passable" à Jean Lassalle, c'est que ce sympathisant LR n'est pas contre une élection de Jean Lassalle, même s'il préférerait un Fillon. ça éviterait de se farcir un Fillon choisi par 15% alors que ceux qui ne sont pas pour lui pourraient potentiellement être contre lui, de chercher des consensus et éviter qu'une majorité relative impose ses vues au reste de la population. C'est ça, avec interdiction au premier casting de se représenter. Si les députés de LR, de la REM, du PS, de la FI sont d'accord pour nommer telle personne, on peut penser que cette personne n'utilisera pas sa fonction pour servir tel ou tel camp C'est curieux, il me semble que c'est toi qui nous expliquait qu'il y avait une certaine porosité entre le FI et le RN ? Je pense que certains électeurs en tout cas se positionnent désormais d'abord sur le clivage mondialistes/souverainistes que sur le clivage droit/gauche. Tu ne connais pas le principe de jurisprudence ? Un couple baise en voiture, quelqu'un se plaint que c'est un attentat à la pudeur. Les juges estiment que s'ils se sont mis dans la voiture, c'est parce qu'ils ont cherché à ne pas être vu. Le principe des deux bulletins de vote Si on reprend l'exemple de 540 sièges : un tiers au scrutin majoritaire, c'est 180 sièges, un quart au scrutin proportionnel, c'est 90 sièges, 180+90= 270. Et 540/2=270.
-
Non, on choisi des gens impartiaux. Rien n'est moins sûr C'est écrit où ? Le principe du pouvoir judiciaire, c'est aussi, parfois, de laisser les juges interpréter. Mais justement, ce que je propose n'est pas le mode de scrutin allemand. Je ne reprends que l'idée de la double voix.
-
Si, en relisant, j'ai compris. Impossible de te répondre par contre. Peut-être qu'un autre candidat aurait gagné. Jean Lassalle, par exemple, je ne pense pas qu'il aurait été mal placé, car s'il n'enthousiasme pas grand monde, peu de gens (j'imagine) lui sont hostiles. Un peu le contraire de le Pen. Peut-être que les onze auraient perdu. Puisque l'électeur peut très bien attribuer la mention "à rejeter" à chacun, et si aucun candidat n'a l'approbation de la majorité, ils ont tous perdu. C'est une reconnaissance du vote blanc, même s'il se nomme différemment.
-
Pas que DCB, les verts, le PS et le PRG était pour le oui, globalement. Même si dans les partis, des courants y étaient opposés. Ah, non, en Allemagne, les députés élus au scrutin majoritaire, le sont en priorité avant les rééquilibrages qui aboutissent à une proportionnelle intégrale. Non pour moi, il y aurait un scrutin proportionnel où chacun vote pour la liste dont il estime qu'elle le représente au mieux et sur un autre bulletin exprime ce qu'il pense de chaque liste. Si on a 540 sièges par exemple, 180 sont attribués à la liste vainqueur du scrutin majoritaire, et les 360 autres répartis au scrutin proportionnel. Donc si cette liste fait 25% au scrutin proportionnel, elle a la moitié des sièges.
-
Ces personnalités, c'est les 2/3 approuvés par le parlement à une majorité qualifiée. Donc ce n'est pas que chaque groupe choisi ses représentants, c'est majorité et opposition s'entendent sur le fait qu'untel est impartial. Ben si parce que chaque votant s'exprime sur chaque candidat. Donc si le vainqueur a comme mention médiane "satisfaisant", c'est que plus de la moitié des votants disent ce candidat est au moins satisfaisant, sinon mieux. J'ai pas compris. Juste le principe des deux voix, mais en effet, le Bundestag est in fine élu à la proportionnelle intégrale. Une loi qui donne une définition de la corruption qui permette de la saisir sous toutes ses formes, plutôt que de définir précisément chaque délit et crime qui s'y assimile.
-
Non, c'est de la domination du législatif par l'exécutif ça change que la liste qui fait 25% a la moitié des sièges, un tiers de sur-représentation, ça me parait déjà beaucoup. ça change que la coalition se fait avec un parti proche, et pas un adversaire. Je suis d'accord, sauf, qu'aujourd'hui le pouvoir de dissolution est propre au président et quasi discrétionnaire, alors que le pouvoirs de renverser le gouvernement n'est que théorique. Tu me demandais combien de dissolution, je te demande combien de motions de censure votées ? Une seule depuis 1958 et elle n'a finalement pas abouti. Jospin et Chirac étaient d'accord. En vérité, les périodes où le président présidait et où le gouvernement gouvernait, c'était les cohabitations. C'est la concordance de majorités (notamment) qui entraine l'hyper présidentialisation. Le septennat, il décale le calendrier petit à petit. Si les mandats présidentiel et législatif ont la même durée, mais que les élections ne tombent pas en même temps, à moins d'une crise, le calendrier ne bouge pas. De refuser, peut-être pas. A moins qu'il consiste en une trentième rédaction signifiant la même chose que vingt-neuf autres amendements, peut-être. Mais difficile d'en laisser l'appréciation à la commission.
-
non, pas uniquement.
