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Fraction

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  1. Bonjour, Il faut généraliser, mais il faut surtout que ce "proportionnel" devienne "progressif", ou qu'on le privilégie. On passerait d'une évolution linéaire à une évolution exponentielle du devoir fiscal par rapport au revenu. Le clivage entre l'impôt proportionnel et l'impôt progressif a longtemps opposé la droite et la gauche. (Monsieur Macron a affiché la couleur, mais patientons : nous ne sommes même pas à mi-mandat) Cordialement, Fraction
  2. Le devoir financier d'un père divorcé, envers ses enfants, est proportionnel à ses revenus.
  3. Bonjour, Oui, je parlais plutôt des châtelains qui ne trouve plus d’acquéreur français. Les milliardaires font de l’optimisation fiscale, alors que les millionnaires payent plein pot. Je vous répondrais que c’est un effet d’échelle : le milliardaire a une dimension mondiale alors que le millionnaire n’a qu’une dimension nationale. La fiscalité, dans son ontologie profonde, est animée par une pulsion prédatrice. Or, les milliardaires ne sont pas des proies faciles, ils savent se défendre, à tort comme à raison. Mais cela peut se justifier par leur niveau de responsabilité. Il existe plusieurs sortes d’impôt, je les classe par leur niveau de justice : _ L’impôt progressif, le plus juste, mais dont l’assiette est mineure (impôt sur le revenu). _ L’impôt proportionnel, moins juste, mais dont l’assiette est considérable (CSG, TVA). _ L’impôt « horizontal », récemment devenu antisocial, parce que Mme Bettencourt consomme la même quantité d’essence qu’un ouvrier, mais dont l’assiette est aussi conséquente. _ Et enfin, l’impôt sur le patrimoine, dont l’assiette est relativement faible, et qui s’inscrit dans une dynamique de spoliation, sous le prétexte fallacieux que le patrimoine constitue une plus-value locative latente (Impôt foncier, ISF, IFI). C’est pourtant cette dernière catégorie d’impôt insignifiante qui fait tant fantasmer le peuple. Cordialement, Fraction
  4. Bonjour, L’ISF est un impôt populaire, soit. Mais qu’a-t-on dit lorsqu’on a dit ça ? On a l’argument démocratique avec soi, mais a-t-on l’argument légitimiste ou pragmatique ? Premièrement, L’ISF est un impôt sur le patrimoine (et non sur le revenu ou la transaction). Imaginez qu’on vous ponctionne 1% de la valeur de votre résidence chaque année. Si vous n’avez aucun actif, ni aucun revenu pharaonique, alors vous serez obligé de vendre (à des étrangers puisqu’il n’y a plus de solvabilité, à cause de l’ISF, entre autres). Ensuite, l’ISF représente une assiette fiscale modeste (3 à 4 milliards). C’est dérisoire comparé à sa qualité dissuasive et prohibitive. L’ISF est un impôt qui taxe les plus privilégiés. Je ne compte pas me faire des amis ici, mais les privilégiés consomment peu par rapport à leurs revenus (et ils consomment de la valeur ajoutée, donc des emplois). Ils investissent une grande part de ces revenus, quand le français médian peine à mettre 50 euros par mois dans son assurance-vie. Mais tous les investissements ne se valent pas. Souffler dans la plus immobilière avant qu’elle n’explose n’est pas un comportement encouragé par les pouvoirs publics. Les fortunés doivent acheter des actifs créateurs de richesses et d’emplois. La mutation de l’ISF en IFI va dans cette direction. J’ajouterais ma touche personnelle en déclarant qu’investir dans le marché des titres offre, certes, une inertie capitaliste à notre espace, mais nous devrions lui préférer le marché obligataire malgré son risque. Cordialement, Fraction
  5. Bonjour, J’ai peut-être moins de responsabilités que vous, mais j’ai aussi été témoin de corruption, à mon niveau. Alors que je travaillais dans une grande chaîne de fast-food, le soir, les cadres étant partis, les cuisiniers préparaient un surplus très généreux de hamburgers. Et tout le monde se servait pour les emmener chez lui. Nos grands-mères disaient « qui vole un œuf vole un bœuf », car la corruption est un hymen qui est soit ouvert soit fermé, indépendamment de l’objet pénétrant. Les responsables ne sont ni mieux ni pires que nous, seulement ils jouent avec des wagons entiers de bétail. Cordialement, Fraction
  6. Bonsoir, Merci de ne pas m'en faire l'avocat. :-) Un appel d'offre objectif peut remédier définitivement à la tentation. Une commission proportionnée à la transaction peut également calmer les ardeurs. Cordialement, Fraction.
  7. Bonsoir, Nous sommes tous des pêcheurs, et nous avons tous des poubelles qui jonchent notre histoire. Mais il faut comparer ce qui est comparable : quand moi, je mange un cochon ou un bœuf, l'Etat mange un destin humain entier. Il serait inopportun de comparer nos poubelles avec le même spectre, car l'échelle est différente. Pour ce qui relève de la crapulerie (non criminelle) que vous énoncez, je dirais que c'est souvent l'occasion qui fait le larron: un maire d'une commune qui touche un salaire de mettons 5 000 euros / mois mais qui signe des contrats de 5 000 000 d'euros, peut être tenté par les dessous de table, même si je ne cautionne en aucun cas. Si vous examinez mes poubelles à la loupe, vous apprendrez tout sur moi, sauf l'essentiel. Parce que l'essentiel est dans l'énergie que j'offre, impalpable, non isolable, et non dans les rebuts de mon échec personnel. Cordialement, Fraction.
  8. Bonsoir, Il m’apparait curieux que vous conceviez l’Etat comme quelque chose d’étranger à toute humanité, alors que, s’il est là, c’est justement parce que l’humanité l’a invoqué et convoqué. Pour nous protéger contre la loi du plus fort, contre la fatalité. J’avoue ma faute : je pêche souvent par naïveté, car j’use d’une présomption d’innocence, d’intelligence et de vertu envers mon altérité. Or vous, vous faites exactement le contraire, même s’il est vrai que cette présomption est d’ordre intuitif, c’est-à-dire ni factuel ni rationnel. Car c’est votre rapport intuitif à la nature humaine qui fonde cette présomption, cet apriori. Si, comme vous dites, vous ne reconnaissez pas l’existence de la Vérité (d’un mode d’existence que je qualifierais « d’analogique »), alors vous déniez le complément d’objet naturel de la Justice. Pas de justice sans vérité, pas de reconnaissance. Cordialement, Fraction
  9. Bonjour, J'ajouterais, en restant général, qu'il est marginalement possible de gouverner sans le parlement, mais pas contre lui. Le coût le plus onéreux de l'autoritarisme est moins dans la réaction institutionnelle que dans l'antipathie et l'hostilité ainsi suscitées. Cordialement, Fraction.
  10. Bonjour, Apparemment, vous êtes dans les petits papiers des dieux, vous collectez chaque matin les poubelles de l'Etat, et vous avez des années d'avance sur la Justice. Désolé, mais personnellement, je me fies à des sources sûres et officielles, surtout lorsque je n'ai pas les moyens de vérifier l'information. Cordialement, Fraction.
  11. Bonjour, Lorsque vous entendez votre réveil sonner, il y a une force en vous qui fait violence à votre état, et son goût pour la facilité. Cette force c’est la discipline, dont le niveau de brutalité est à proportionner à l’enjeu, et son coût, donc d’une géométrie variable. Il n’existe pas de personnalité cohérente sans ce possible court-circuitage du devoir glacé sur le vouloir. Vous croyez apercevoir des donneurs d’ordre étrangers à la République. Je dirais plutôt qu’il y a peut-être des corps intermédiaires officieux, un trafic légal d’influence, mais que personne ne transcende le Président. Fantômas est un mythe : « entre le machiavélisme et la connerie, choisissez toujours la connerie ». Cordialement, Fraction
  12. Bonjour, L’Europe doit avoir l’unanimité pour changer structurellement. Avec une telle résistance de l’inertie, on n’a pu se mettre d’accord que sur le principe de la vertu de la concurrence. Concurrence fiscale, sociale, professionnelle, notre espace commun ressemble à un vivier de sélection naturelle. Il y a un bien-fondé pragmatique évident dans ce processus d’évolution, mais c’est toujours le moins-disant qui gagne, le moindre coût. Les frais de campagne sont pour vous une débauche de fric. Et pourtant ils sont limités, justement pour donner sa chance à tout le monde, sans biaiser le débat par des moyens de communication disproportionnés. Le problème, c’est que certains partis ont du mal à jouer le jeu, surtout si, comme vous dites, ils sont tentés par des tas d’amis fortunés. Ensuite, c’est le problème de la Justice. Cordialement, Fraction
  13. Bonjour, Le traité de Lisbonne est une malhonnêteté intellectuelle, voire une trahison, je vous l’accorde. Mais ma conclusion n’est pas la même, elle se scinde. C’est aussi à la multiplication des référendums européens que je cherche un bien-fondé (pragmatique, représentatif, ou même moral) sachant la variabilité de l’opinion publique, et la perversité du vote sanction. Le 49 / 3 est un outil que l’histoire des républiques a justifié. C’est un outil risqué pour le premier ministre, et ce risque est censé offrir un coût à la gratuité de son autorité. Cordialement, Fraction
  14. Bonjour, Le mot « humblement » s’oppose à l’arrogance citée précédemment. Il est postural et respectueux de la place de chacun dans l’ordre établi. Il signifie qu’il est plus judicieux de ne pas, par exemple, traiter le système de « fachos », si on espère quelque chose de lui. Cordialement, Fraction
  15. Bonsoir, Soit vous choisissez de lutter avec arrogance contre le système, et vous n'obtiendrez que des tribus de guerre, soit vous choisissez de coopérer humblement et vous aurez accès aux sphères normées de la décision. Cordialement, Fraction.
  16. Bonjour, Pour aller dans votre sens, je vous dirais que Macron n’a aucun intérêt à dissoudre l’Assemblée Nationale. Si le législatif est, à vos yeux, aux ordres de l’exécutif, vous devriez plutôt faire la leçon aux électeurs. Pourquoi offrir une majorité quasi-absolue à un candidat qui n’a obtenu que 25% des voix au premier tour de la présidentielle ? La faiblesse peut être coupable. Les français ont une mémoire de six mois, et les candidats en profitent. Mais qui pourrait le leur reprocher ? Notre naïveté est comme la rougeur écarlate de notre chaperon. Cordialement, Fraction
  17. Bonjour, La constitution est supérieure aux traités. Les traités sont supérieurs à la loi. La loi est supérieure aux règlements. L’exécutif n’est pas élu, et il n’est pas censé être représentatif. Même un voyou notable peut devenir un bon ministre. Le ministre est censé incarner un choix collectif qui n’est pas la somme ni l’analogie des choix individuels. Nous vivons dans une république incarnée, incarnée par le Président notamment. C’est un choix civilisationnel, plutôt imputable au latinisme catholique. Quant au législatif, il possède l’arme atomique : la motion de censure. Il n’est pas là pour décider à notre place, mais plutôt pour nous représenter analogiquement face au vote des lois, et à la confiance envers le gouvernement. Cordialement, Fraction
  18. Bonjour, Vous dites : « l’Europe c’est le libéralisme ». Certes, mais nous avons besoin de libérer l’énergie du travail et de l’investissement, par une part de dérèglementation et de défiscalisation, pour créer une dynamique de l’emploi et de la croissance. Vous dites : « l’Europe c’est le capitalisme ». Certes, mais il faut bien que quelqu’un possède l’entreprise. Et si ce propriétaire c’était vous, seriez-vous moins égoïste, réinvestiriez-vous les bénéfices dans la productivité et dans les salaires, plutôt que dans les dividendes ? C’est à vérifier. Pour l’instant, je vous l’accorde : l’énergie du monde, c’est le pognon. Mais les humains, à commencer par nos élus, sont plus complexes que ça. Ce qui anime la ménagère, ce n’est pas tant le coût de ses futures prothèses mammaires que l’avenir de ses enfants. Ce qui anime nos élus, ce n’est pas tant le taux de croissance, qui irrigue les piscines des privilégiés en eau potable, que le niveau de progrès de la civilisation. L’argent est une bénédiction, c’est un dieu qui souffle dans notre voilure. Mais il ne peut pas tout acheter, et certainement pas le sens des responsabilités et du devoir. Cordialement, Fraction
  19. Bonjour, Pour être franc avec vous, j’ai voté « oui » au projet de Constitution Européenne. Mais paradoxalement, je me suis senti autant trahi que vous lors de son copié /collé du traité de Lisbonne. Mais l’Europe n’est pas une dictature pour autant. Certes son exécutif est élu indirectement, certes ses lobbies n’ont pas uniquement des intentions pédagogiques envers ses députés. Mais le pouvoir législatif européen est le plus grand appareil démocratique du monde, qui plus est représentatif d’une proportionnelle intégrale. Il y a de l’injustice institutionnelle, de l’injustice sociale, mais ça ne signifie pas qu’il faut voir des « fachos » partout. Le fascisme est un régime brutal et rigoureusement antiparlementaire, et peut-être même que sous son autorité, vous n’auriez pas le droit de vous exprimer. Cordialement, Fraction
  20. Bonjour, Puisque nos divergences ne sont pas si fondamentales, je vais en profiter pour vous évoquer une notion que vous connaissez peut-être déjà. La dépense d’Etat n’est pas comparable à la dépense des collectivités. Prenons un exemple simple : lorsque l’Etat dépense cent euros, pendant le mois m, il en récupèrera 50% au mois m+1, par la fiscalité et les charges, et peut-être encore 20% le mois m+2, etc. Mais, à l’échelle régionale, c’est différent. Pourquoi ? C’est dû à un principe mathématique que les physiciens connaissent bien. Un carré de 9 cm^2 a un périmètre de 12 cm. Alors qu’un carré de 1 cm^2 a un périmètre de 4 cm. Vous avez calculé ? La nation de 9 cm^2 a trois fois moins de frontière que la nation de 1cm^2 par rapport à sa taille. Cela implique une plus grande porosité, et un plus grand tribut environnemental de la petite échelle. En thermodynamique, les petits corps se refroidissent plus vite. Certes, cette exponentialité ne justifie pas une discrimination binaire entre le micro et le macro, entre le régional et le national, mais elle invite à une définition intelligente de cette rupture de circonstances. Cordialement, Fraction
  21. Bonjour, Certes, si nous ne trouvons pas de réponse, le réel existera malgré tout. Mais le procès en insuffisance mentale que vous faites aux humains devrait plutôt se fonder sur ses outils mentaux, analytiques et synthétiques. Il est vrai que les outils mentaux formels dont nous disposons pour mesurer la vérité sont encore trop analytiques. Mais nous avons, je pense, atteint leur atomisme, leur élémentarisme, à travers les quatre opérateurs mathématiques (+ - * /) des mathématiciens et les seize connecteurs binaires des logiciens, ou encore le « système international d’unités ». Et, dans l’approche synthétique, nous avons déjà quelques victoires à notre palmarès, de Newton au principe anthropique, en passant par Darwin. Certes il demeure plus de questions que de réponses, mais nous avons déjà un certain cadre dimensionnel prompt à justifier la générosité et la précarité de notre condition. Même si malgré tout, mon offre est en « rupture conventionnelle » avec ceci. Cordialement, Fraction
  22. Bonjour, Même si c’est un peu facile, je répondrai à votre question par une autre : c’est à partir de quand qu’on passe de l’échelle territoriale à l’échelle nationale ? Quelle identité, mais aussi quelles compétences, quelles responsabilités, quels objets mentaux ? La réponse ne peut pas être simple, elle met en scène des dimensions complexes. J’ai envie de vous répondre que cette discrimination peut se justifier par la discrimination entre l’approche empirique et l’approche globale. Entre, par exemple, le micro-économique et le macro-économique, dont les lois et les principes sont différents, voire antagonistes. L’éveil progressif du peuple nous invite certainement à repenser la genèse de la décision, une démocratie plus horizontale. Le recours au référendum est une piste intéressante, mais historiquement, en France, j’ai plutôt le souvenir d’un spectacle démagogique aboutissant à un vote sanction envers l’exécutif. Cordialement, Fraction
  23. Bonjour, Vous avez, comme beaucoup d’esprits critiques, détecté des postures et des arguments subliminaux dans les rédactions audiovisuelles. Mais c’est davantage leur secret et leur tabou qui nous font fantasmer, plutôt que la transgression réelle de tels comportements. Financièrement et capitalistiquement, personne n’est libre, pas même les laboratoires expérimentaux, pourtant conçus par l’esprit du protocole expérimental et du vœu d’objectivité. Les médias ont parfaitement le droit d’avoir une subjectivité, comme toute personne morale, et de séduire leur hiérarchie, comme dans toute entreprise. Les journalistes n’ont pas qu’un salaire, une mission, un objectif, ils ont aussi une déontologie, des droits et des devoirs. La plus grande des censures n’est pas conspirationniste, la plus grande des censures c’est l’auto-censure. C’est de motoriser et d’inhiber son discours pour séduire sa hiérarchie (mais aussi son client), et ce même sans concertation. En outre, il existe aussi une explication technique à la partialité audiovisuelle. Il est plus pédagogique et plus pertinent d’inviter un prof qu’un élève, un flic qu’un voyou, un élu qu’un administré, un médecin qu’un malade, etc. Si bien que, souvent, l’audiovisuel peut sembler institutionnaliste, alors que c’est imputable à son format et non à son choix. Ensuite, l’information puise son inspiration dans l’évènementiel. Or, l’évènementiel est lui-même partial. Il foisonne d’accidents, de violence, d’information spectacle, etc. Encore une fois, c’est imputable au format d’expression et non au choix. Cordialement, Fraction
  24. Bonjour, Oui, les kibboutz fonctionnent très bien en Israël. Mais à grande échelle, cette cohésion communautaire se dissout dans l’impersonnalité de l’ensemble. Le sens des responsabilités est proportionnel au tantième de la part de sa participation dans cet ensemble. Les démocraties directe et participative peuvent se justifier à l’échelon territorial. C’est le fait d’une implication tant physique que morale de l’administré. C’est le fait d’une plus grande simplicité gestionnaire, d’une approche plus empirique des enjeux. Pensez-vous vraiment que le modèle démocratique suisse soit transposable en France ? Par le court-circuitage entre l’administrateur et l’administré, la facilité triomphera toujours contre la discipline : levez la main ceux qui votent pour vendre la Tour Eiffel pour obtenir 15 ans de Pastis à l’œil ! Cordialement, Fraction
  25. Bonjour, 1_ Sur la forme, vous avez raison de m’interpeller sur une équation si illégitime. Mais mon souhait était justement de vous sensibiliser à l’impossibilité intellectuelle d’un rapport tel que « réel / infini ». Même si l’équation est un apriori grossier, elle offre un ordre de grandeur, et même une relation d’ordre. 2_ C’est une image, un sophisme qui prêche le faux pour indiquer le vrai (ou ce que je crois être vrai). Il faut imaginer un espace-temps dans lequel il puisse exister des courbures cognitives, neuro-médiatiques, pour espérer interpréter ce qui nous entoure, s’affranchir de l’obscurité de la caverne. Physique et médiatique coexisteraient laborieusement dans une conception dualiste initiale. Mais dans le modèle final, le médiatique finirait par phagocyter le physique (et une fois la schizophrénie stabilisée, vous observeriez des « têtes de Mickey Mouse » dans le collisionneur de particules ). Cordialement, Fraction
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