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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. Bonsoir, Je vais dire quelque chose de transgressif qui n'a que peu de rapport avec le sujet. _ Admettons que je viole une femme. _ Puis admettons que j'arrive à la faire jouir et à susciter son consentement, a posteriori. _ Puis nous nous mariâmes et eûmes beaucoup d'enfants. Est-ce un viol ? Pour le procureur c'est un viol. Mais pour la partie civile ça n'en est pas un. Est-ce au procureur de faire la loi, sachant sa dépendance hypocrite envers l'exécutif ? Ou est-ce à la partie civile de faire respecter ses droits ? Le rôle du procureur est de vociférer, mais ce n'est pas lui qui instruit le chef d'inculpation. Le décibel plaintif n'a pas vocation à être proportionnel au verbe curatif. Cordialement, Fraction
  2. Fraction

    Censurer l ' humain

    Bonsoir, L'Etat s'est substitué à la famille au 20ème siècle. C'était alors gagnant-gagnant, car la famille n'avait pas la compétence nécessaire pour éduquer convenablement ses enfants. Puis l'Etat est devenu financièrement déficitaire, et politiquement ingouvernable, et l'administration n'a pas trouvé de solution alternative à ce défaut de solvabilité ni à cette carence autoritaire. Nous en sommes là. La famille existait avant l'Etat, et elle existera après lui. La première des institutions naturelles c'est la famille. Et la dernière personne morale à qui on demande secours, c'est aussi la famille. Que l'Etat boude la famille est un déni de réalité, et une ingratitude historique et ontologique. Il existe des sagesses populaires qui valent bien mieux que la masturbation intellectuelle des élites. Cordialement, Fraction
  3. Bonjour, La culture philosophique, avant d’être une culture des idées, est une culture des mots et des concepts. C’est étonnant comme la découverte d’un nouveau mot peut faciliter la pensée et économiser nombre d’associations et de propositions. Le problème, c’est que l’utilisation outrancière de mots savants limitent leur transmissibilité, pour finir dans l’entre-soi. Certains mots savants associent ou composent trois ou quatre concepts à la fois. Après, tout dépend du choix de sa cible : souhaite-t-on une grande « quantité » d’audience ou plutôt une grande « qualité » d’audience ? On ne peut pas avoir, à la fois, la quantité d’audience de TF1 et la qualité d’audience d’Arte, il faut choisir. L’art de la vulgarisation n’est pas un infantilisme, c’est une réelle valeur ajoutée qui accroît considérablement l’audience potentielle. Connaître l’histoire de la philosophie est du même ordre que la culture conceptuelle : elle permet d’aller beaucoup plus vite. C’est un peu comme en programmation informatique : les acquis des anciens nous évitent d’avoir à réinventer la roue. Mais dans l’absolu, il n’est pas nécessaire de posséder une immense culture, si l’on compense par le temps mental et son accélération. Connaitre l’histoire de France est très utile pour comprendre la politique, par exemple pour ne pas reproduire l’erreur parlementariste des constitutions antérieures. Mais la culture historique n’a pas vocation à définir la notion du Bien, et l’on peut être inculte tout en possédant une grande sagesse, même informelle et majoritairement intuitive. Cordialement, Fraction.
  4. Là, vous élargissez la notion de "travail" au concept physique newtonien. Evidemment, si vous cherchez expressément à dériver les mots que j'utilise, on va y passer la nuit. Cordialement, Fraction
  5. Étymologiquement, le travail vient du "trident", un instrument de torture. Ça nous vient d'une époque révolue où l'on ne choisissait pas son destin. Mais plutôt que de demander au politique de changer le destin, chose dont il est incapable, pourquoi ne pas plutôt lui demander des outils et du temps ? Cordialement, Fraction.
  6. Avez-vous conscience que nous vivons dans un pays qui nous interdit de travailler à notre gré ? Que vous soyez malheureux au travail n'engage que vous. Mais pour moi, le travail n'est pas une aliénation, mais plutôt une libération. La durée légale du temps de travail est peut-être libératrice pour vous, mais pas pour ceux qui aiment travailler et qui aspirent à faire des projets. Cordialement, Fraction
  7. Bravo, très loyal de focaliser sur mon introduction. Pour vous, le défaut de paiement des grecs n'est pas la cause de la brutalité qu'ils subissent ? Comment concevez-vous le défaut de paiement ? Est-ce la faute du mafieux qui vous casse le pouce par vengeance, auquel cas une poubelle n'excuse pas l'autre ? Ou bien est-ce la faute du peuple grec qui a vécu au-dessus de ses moyens pendant près d'un siècle et qui a triché envers l'Europe quant à sa solvabilité ? Cordialement, Fraction
  8. Les grecs ne sont pas à plaindre : ils ont voté pour des dépensiers outranciers, voire pour des voyous et des menteurs. Le capitalisme est susceptible de reconnaître qu'il n'est pas infaillible, notamment en matière d'écologie, parce que le capitalisme brut a du mal à reconnaître le coût de ses externalités. Mais les choses sont en train de changer, et les géants vont finir par payer ce coût. Mon approche n'a rien de mystique, elle est conceptuelle et analogique. La France souffre d'un déclassement progressif à l'international. Mais la réponse ne peut pas être dirigiste et d'un protectionnisme aveugle. Car quand un pays se dissocie du monde, il perd l'accélération du monde. Nous devons absolument gagner en compétitivité, mais il n'est pas indispensable que ce soit les plus précaires qui y perdent. La formation professionnelle, les gains de productivité, la libéralisation du temps de travail, peuvent rompre la fatalité du déclassement sans faire payer les plus modestes. Cordialement, Fraction
  9. Bonsoir, Le capitalisme crée du stress, de l’exploitation, ainsi qu’une certaine violence. Mais le livre noir du capitalisme est considérablement plus vierge que celui de ses concurrents. _ Le stress est inhérent à la finitude du temps : il existera tant que le temps aura une valeur. _ L’exploitation est inhérente à la faible valeur ajoutée des ouvriers, qui induit un effet d’abondance (d’où la nécessité impérieuse de reconnaître collectivement le mérite intime). _ La violence est un effet d’échelle marginal, qui résulte de la puissance décisionnelle d’un tiers à la fois subordonnant et méprisant. L’homme n’a décidément rien inventé : Les centrales nucléaires sont abondantes dans la nature, les oiseaux volaient bien avant Louis Blériot, et les baleines narguent les sous-marins par leur hyper-motricité, … Et ce n’est sans doute pas l’homme non plus qui a inventé le commerce, mais le cerveau. Rappelons que votre conscience ce n’est pas vous, mais votre grammaire cognitive, et que votre esprit ce n’est pas vous non plus, mais votre macrocosme. Qu’est-ce qu’une idéologie ? C’est une doctrine culturelle qui, compte tenu de sa forte contrainte envers les lois naturelles, est imputable d’entropie, de pénurie, de désordre civilisationnel, et de brutalité. Or le capitalisme est vraisemblablement l’ordre socio-économique le plus exempt de brutalité et de contrainte. C’est un peu comme la démocratie selon Churchill : « le pire des systèmes à l’exception de tous les autres ». Le capitalisme n’est pas une idéologie : c’est une reproduction plus ou moins fidèle des fonctionnements cérébraux, et le libéralisme est un homothétique de la plasticité cérébrale. La contractualisation de la société est un progrès notable qui a historiquement réussi à contrecarrer les intérêts mafieux, corporatistes, et égoïstes des états. Cordialement, Fraction.
  10. Fraction

    Contre-nature

    Bonsoir, Permettez-moi de digresser un peu. La nature et la culture méritent-elles d’être opposées ? En partie oui : puisqu’elles ne sont pas équivalentes, elles recèlent probablement des oppositions et même des intervalles d’incompatibilité. Mais cette opposition conceptuelle et notionnelle est à relativiser : ce qui unit la nature et la culture précède ce qui les désunit. Bien souvent, on a la culture de sa nature, comme on a l’histoire de sa géographie. Et je dirais même que la culture rétroagit symbiotiquement sur la nature : Je vais prendre un exemple institutionnel. La sexualité et l’amour sont naturels, mais le mariage est culturel. Doit-on en déduire que le mariage est contre-nature ou pervers ? Evidemment non. Ici, la nature offre un champ de possibilités que la culture focalise et accélère. Et pour des raisons vraisemblablement sociologiques, hygiéniques et institutionnelles, le contrat de mariage a conquis l’ensemble de la planète. Et in fine, l’institution familiale rétroagit sur le patrimoine génétique, par voie de sélection culturelle. La relation en devient quasi-circulaire, ne formant plus qu’une seule et même entité ontologique. Pour ce qui est de la perversité, il est souvent constatable que la perversité morale ou mentale est parallèle à la vertu. Par exemple, l’ingénierie nucléaire est capable du meilleur comme du pire. De la même manière qu’il est constatable que la perversité mentale des primates est concomitante à leur intelligence. Et il n’existe pas de bon chasseur sans perversité. D’une manière générale, je dirais que la perversité péjorative est un court-circuit opportuniste de la vertu, le choix de la facilité, en somme. Mais là encore : la facilité n’est pas étrangère à l’économie, elle lui est même consubstantielle : on parle d’économie pragmatique du moindre effort. Le tout est de savoir si la facilité est moins « entropique » que la difficulté, c’est-à-dire si elle a une réelle valeur ajoutée a posteriori. Cordialement, Fraction.
  11. Bonsoir, Vous avez raison, mais un micro-trottoir n'est pas censé être représentatif, en soi. Les chaînes de télévision ont une ligne éditoriale qui est instruite tantôt par leur libre arbitre tantôt par leurs actionnaires. C'est à chaque journaliste de réviser sa déontologie et d'exercer, ou non, une pression inverse sur la ligne éditoriale. Mais, rassurez-vous, les téléspectateurs sont de plus en plus critiques. A trop abuser de la naïveté des téléspectateurs, c'est à chaque coup miser sa crédibilité sur le tapis vert. Et il arrive un moment critique où la confiance rompt et où ladite crédibilité ne vaut plus rien. Cordialement, Fraction
  12. Bonjour, La Vérité est-elle bonne à dire ? On sait depuis longtemps que le faux est plus séduisant que le vrai. Le faux remplit les salles de cinéma, alors que les conférences philosophiques sont désertées. Les politiciens communiquent sur Twitter, alors que Wikipédia fait la manche pour survivre. Les enfants ont besoin de rêver, ils comprendront plus tard que les rêves ont un coût. Leur épreuve de réalité peut attendre, et la durée de maturation peut s'allonger pour une plus grande plasticité cérébrale. Mais en ce qui concerne les adultes c'est différent : "_ Monsieur le Président, l'Assemblée Nationale vient enfin d'interdire la malhonnêteté intellectuelle, selon vos souhaits. _ Très bien, mais qui diable a éteint la lumière ? _ C'est la loi, Monsieur le Président." Il n'y aucune ambiguïté : _ Soit notre cosmologie est digne et la Vérité doit être dite. _ Soit notre cosmologie est indigne et la Vérité accélérera son pourrissement. Derrière chaque vice se cache une mafia, derrière chaque ignorance se cache une secte, et derrière chaque secret d'état se cache une milice. La transparence est une hygiène élémentaire et l'épreuve de vérité fait fondre les indignes, comme la lumière du jour fait aux vampires. Cordialement, Fraction.
  13. Bonsoir, Notre époque est critique. La violence surgit de partout, et mon père comme ma mère, baby-boomers, ne parviennent même pas à cerner cette violence, ni à l'intellectualiser. La différence entre la violence d'aujourd'hui et la violence d'hier, c'est que la violence d'aujourd'hui est inepte et gratuite. Elle ressemble à un mal dépourvu de toute rationalité, et de tout argument. Au 20ème siècle, l'argument de puissance des nations s'est perverti en argument de nuisance. Les Alliés ont réussi à contenir cette nuisance pendant un demi-siècle. Mais aujourd'hui, ces occidentaux ont même du mal à contenir leur propre population. Mais tout ceci est à relativiser objectivement. 1914-1918 a compté 18 millions de morts. Alors que le djihadisme 2000-2018 n'a causé la mort que de 1800 européens, soit 10 000 fois moins. La différence, c'est que notre civilisation s'est hyper-médiatisée. Le monde est-il décadent, ou n'est-ce pas plutôt notre perception du monde qui est devenue hystérique ? Cordialement, Fraction.
  14. Fraction

    café philo

    La discussion et la communication sont concomitantes. La question est de savoir laquelle des deux précède l'autre. Si le débat se veut loyal et posturalement horizontal, alors c'est la discussion qui précède la communication. Cordialement, Fraction
  15. Fraction

    café philo

    Bonsoir, Il y a la contradiction discussionnelle, et il y a la contrainte communicationnelle. Personnellement, ce n'est pas la contradiction qui m'agace, mais la contrainte communicationnelle (posture, disqualification, injure...). La contradiction est protéiforme et combinée, alors que la contrainte n'est que balistique. Cordialement, Fraction
  16. Fraction

    café philo

    Bonjour, Rigoureusement, discuter consiste à échanger un ensemble de signifiants dont l’association est censée exprimer un ensemble de signifiés cohérents. Les signifiants, donc les mots, sont un peu comme des cylindres par lesquels le fil du signifié, le sens, doit passer pour que l’expression soit consensuellement compréhensible. L’espace entre ce fil et ces cylindres, c’est la marge interprétative, plus ou moins rigoureuse ou perverse. C’est donc un exercice difficile, tant les contradicteurs peuvent être exigeants dans le choix de vos mots, selon leur compétence ou leur esprit de contradiction. Comme diraient les Inconnus, il y a le bon et le mauvais contradicteur. Le bon contradicteur est plutôt tolérant à l’égard du choix de vos mots, parce qu’il est animé par la volonté d’en comprendre le sens intentionnel. Le mauvais contradicteur, comme le mauvais journaliste, a tendance à dissocier les mots, à les décontextualiser, pour mieux les dériver et en pervertir le sens intentionnel. Le bon contradicteur induit la dimension naturelle de votre discours. Le mauvais contradicteur a plutôt tendance à essentialiser autoritairement votre discours, voire votre essence propre et donc votre légitimité de discuteur. Le bon contradicteur est un explorateur à la fois humble et vigilant de votre esprit. Le mauvais contradicteur sait déjà ce qu’il va conclure avant que vous ne parliez, notamment en fonction de vos appartenances présumées. En outre, à trop lire entre les lignes, on risque souvent de n'y trouver que soi-même. Cordialement, Fraction
  17. Moi, j'ai redoublé ma 3ème et ma 1ère, et j'ai donc eu droit à 4 séances de "Nuit et brouillard", façon "Orange mécanique". Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Suis-je un tueur en série refoulé, ou un ogre endormi ? La contrition des pêcheurs impose-t-elle un tel traumatisme ? Cordialement, Fraction.
  18. Bonsoir, Allez savoir pourquoi, mais le documentaire "Nuit et brouillard" ne m'a pas rendu plus philanthrope. En revanche, je songe, depuis, à devenir végétarien. Cordialement, Fraction
  19. Sans vous faire de procès d'intention, relayer une telle ignominie ne respecte aucune déontologie. C'est pourquoi je vous adresse un émoticône de colère. "Good pub, bad pub, is pub."
  20. Fraction

    remarques philosophiques

    Bonjour, La science m’a conditionné, comme mon père. Puis elle m’a fasciné. Puis elle m’a façonné. Etc… Puis elle m’a déçue, comme mon père à sa façon, le jour où j’ai compris qu’il n’était pas infaillible, et insuffisant. Mon père est un omniscient du « second principe », alors que ma mère est une candide du « premier principe ». A qui donc dois-je me vouer ? Même si tout ceci est faux, c'est plus vrai que le silence. Le réalisme est un sous-ordre de l’idéalisme. La science est un sous-ordre de la vérité objective. Parce que « qui peut le plus peut le moins ». Qui peut l’hyper-plasticité peut la moindre plasticité, or notre monde est animé par une moindre plasticité, cristallisée par la suggestion collective scientifique. Notre communauté humaine évolue dans un sous-ordre à la fois aliénant et libérateur. Aliénant par sa fatalité précaire, et libérateur par la catalyse de notre ontogénèse. Mais le jour viendra où cette cristallisation deviendra obsolète et contre-productive. Cordialement, Fraction
  21. Fraction

    remarques philosophiques

    Le marxisme est partial par définition : c'est une idéologie corporatiste. Alors que la science a vocation à faire l'unanimité, par le biais de la discussion et de la reconnaissance universelle. Si je vous sens faiblir je vous épargnerai, mais je n'ai pas l'impression que vous faiblissiez. Quid de l'essence de la science ? La science est-elle réalisme, objectivité, ou plutôt conjugaison ? La science est-elle analytique, atomisable, ou plutôt synthétique, globalisante ? L'univers est-il une explosion de la chose ou une implosion de l'être ? Vous parlez du créationnisme d'un air méprisant, mais si vous factorisez l'improbanilité du Big Bang, par l'improbabilité des supernovas, et par l'improbabilité de l'évolution aléatoire, et par l'improbabilité de la civilisation, alors votre posture professorale devrait plutôt faire vœu d'humilité face à une hypothèse créationniste dont l'axiomatique est peut-être moins présomptueuse que la vôtre. Cordialement, Fraction Vous parlez
  22. Fraction

    remarques philosophiques

    Bonjour, Je vous dis que votre essentialisation de la méthode scientifique est arbitraire et autoritaire, et vous me répondez « c’est comme ça et pas autrement, sinon vous n’êtes pas scientifique ». Dans l’absolu, vous apportez de l’eau à mon moulin. En quoi « l’universalité des lois » (et la reproductibilité des expériences) serait-elle scientifique et pas le reste ? Si la science est analytique (l’un détermine l’autre) alors les expériences sont infiniment reproductibles, mais si la science est globalisante (tout détermine tout), alors les expériences ne sont pas reproductibles à l’identique. J’ai l’impression que vous définissez la science comme un corporatisme particulier et non comme une régularisation universelle. Je l’ai dit sur « science » mais pas à vous : _ Le procès clérical est récursif : pour remettre en question l’Eglise, il faut être un cardinal avalisé par le Pape. _ Pour enquêter sur la Police, il faut être avalisé par le Ministère de l’Intérieur. _ Et j’ai bien peur, en vous lisant, que pour remettre en question la science, il faille faire allégeance à son verrouillage dogmatique, épistémologique. La récursivité n’est légitime que lorsque la dimension en question admet sa subordination à sa primitive, comme je l’explique dans mon blog : Cordialement, Fraction
  23. Fraction

    remarques philosophiques

    Bonjour, Je vais encore être rigoriste, mais définir la science par des attributs arbitraires, pour mieux en exclure la dissidence, est un argument d’autorité. Ne vous en déplaise, l’hypothèse divine comme l’hypothèse dualiste sont des hypothèses parfaitement scientifiques. C’est juste qu’elles ne sont pas positivistes. Le grand gourou épistémologique a décrété que ce qui n’est pas prouvable est d’ordre métaphysique. Mais la preuve n’est qu’une dimension objective de l’évidence, les deux autres étant l’intuition et la démonstration (par abduction). C’est bien vous qui dites que les mêmes causes produisent les mêmes effets ? Cela implique, si je vais plus loin, que notre univers a une infinité de frères jumeaux. Comment démontreriez-vous le contraire sans désincarner notre univers pour mieux l’absolutiser ? Sur la dissociation ontologique des monades, vous bottez en touche. Vous ne répondez pas à mon affirmation étayée qui rend incompatibles la dissociation et la synchronisation. Cordialement, Fraction
  24. Fraction

    remarques philosophiques

    Bonjour, Désolé pour mon image biaisée de l’électron, mais cela ne change pas le fond de mon propos. L’idée de dissociation ontologique est peut-être plus profonde que vous ne l’imaginez. Si deux univers jumeaux étaient ontologiquement dissociés, comme deux monades atomisées, alors on ne pourrait même pas dire qu’ils sont de la même taille, ni qu’ils contiennent la même énergie. Et avancer que la synchronisation et désynchronisation des lunes en orbite est induite par l’idée que « les mêmes causes produisent les mêmes effets » est donc insuffisant. La synchronisation ne saurait se passer d’ubiquité, et l’ubiquité universelle est même une théorie avancée par certains scientifiques dissidents. Je rappelle que je ne crois pas en la chose en soi, mais cette chose, même hypothétique, est douée d’une cohérence optimale qu’il convient d’établir rationnellement. Cordialement, Fraction
  25. Fraction

    remarques philosophiques

    Bonjour, Mon échange avec Spontzy, effectivement riche de connaissances, s’est conclu par un débat sur la dissociation. C’est récurrent en science analytique : « les atomes du chat sont attirés par les atomes de la souris ». M’est d’avis que cette notion de dissociation est une folie qui nous vient des ténèbres, comme peut l’être qualitativement le relativisme du Bien. Parler du temps subjectif m’enthousiasme davantage puisque c’est celui auquel je crois. Le temps subjectif est à la fois corpusculaire et dimensionnel, mécaniste et finaliste, actif et quantique, maître et génial. C’est un peu comme le temps de l’onde qui se conjugue avec le temps de la courbure de l’espace-temps. C’est aussi un peu comme le flagelle du spermatozoïde qui se conjugue avec le champ vectoriel dynamique de la paroi de l’utérus. La combinaison action-rétroaction permet de pallier à la fatalité péremptoire du mur de l’explosion combinatoire, la bête noire des informaticiens. In fine, a posteriori, le temps subjectif est une machine extrapolative qui fait germer les ontologies jusqu’à une maturation optimale. La magie crée ce qui existe déjà. Cordialement, Fraction
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