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Tout ce qui a été posté par Fraction
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L’Occident a créé un monde contractuel pour délégitimer la violence. Mais un monde contractuel ne suffit pas, parce que ses promus ne sont pas toujours méritants, et que ses déchus ne sont pas toujours fautifs. Un monde contractuel a besoin d’être transcendé par le droit. Or, ce droit est partiellement indéterminé : La santé est-elle un dû ? Le logement est-il un droit ? C’est alors le rôle de l’offre politique de focaliser la démocratie républicaine dans un esprit tantôt de pragmatisme, tantôt de justice. On ne reconnait pas un état de droit à la façon dont il traite ses riches et ses talents. On reconnait un état de droit à la façon dont il traite ses prisonniers et ses fous.
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On ne peut pas tout légiférer. Si votre collègue ne vous dit pas bonjour, si votre voisin chougne pour des broutilles, si votre femme est intolérante envers le manque d'hygiène, alors le droit ne vous protège plus. Or, lorsque le droit s'absente, il laisse un espace à la mesquinerie, à la réciprocité, et à l'esprit de vengeance. Un comportement adulte consisterait à prendre un recul d'observateur suffisant pour revendiquer ses droits, sa sensibilité, sans envenimer la situation, sans concourir à l'escalade. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
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Bonjour, L'homme est un oignon. Il est composé de couches successives, de l'intime au public. A ce titre, certains de mes congénères ont davantage de droits que d'autres : _ Le Président a le droit de critiquer ma citoyenneté. _ Mon médecin a le droit de critiquer mon hygiène de vie. _ Ma femme a le droit de juger ma personnalité. Etc ... Mais si par malheur, le Président insulte ma virilité, ou qu'un policier m'offre un châtiment corporel non destiné à me neutraliser physiquement, alors il s'agit d'une violence illégitime qui mérite une réaction proportionnée. Le respect est un dû, mais ce n'est pas un acquis. Un homme respectable fait des choses respectables. Et si je ne peux pas tuer mon bourreau physiquement, alors je le tuerai moralement. Je ne vais pas servir le thé à mes cambrioleurs. La nature humaine est inaliénable. Le caprice et le chantage, ça ne marche pas. Et la vengeance n'est pas pragmatique, elle n'attend pas de résultat. L'important n'est pas de faire une connerie, l'important c'est de la regretter trop tard. Cordialement, Fraction
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La barbe des Talibans et les français
Fraction a répondu à un(e) sujet de Mein Schicksal dans Société
Bon, OK, demain je me rase. Mais un petit 5 millimètres de barbe, ça pète. Seriez-vous tentée par un poilu ténébreux ? Un pseudo-macho docile à l'autorité féminine. Si tu veux, je te laisserai percer mes boutons. Allez, abonne-toi ! Si tu t'abonnes, un enfant africain pourra boire à sa soif. -
la Chine exécute ses prisonniers d'opinion pour alimenter le trafic d'organes
Fraction a répondu à un(e) sujet de soisig dans International
Toi, tu vas finir dans un nem. -
Je suis tombé dans quelques pièges, notamment les narcoleptiques. Schizophrène, j'ai évité les pièges de débutants : _ Macron est un pédophile sataniste qui mange des enfants. _ Les USA ont créé le Covid pour doper leur industrie pharmaceutique. _ La matrice nous cultive comme des poulets en batterie. Etc ... En vérité, la matrice n'a pas d'estomac, et Dieu n'a pas d'ego. C'est dans son rapport à soi-même qu'il faut trouver la réponse. La conscience est partout chez elle, et elle ne doit pas avoir peur.
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Je suis solipsiste depuis 21 ans, et la solitude, ça me connait. J'ai suffisamment de ressources personnelles pour vivre seul sur une ile déserte sans devenir fou. A moins que je ne le sois déjà. "Conventionnel" n'est pas une insulte non plus. Le monde m'a tutoré pendant 25 ans, et j'en ai tiré profit. Mais la problématique du tuteur, c'est qu'il est censé être plus grand que l'arbuste. Tôt ou tard, l'arbuste doit s'affranchir, tout comme la fusée s'affranchit de ses propulseurs.
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Pour moi, "mouton" n'est pas une insulte. Je suis fonctionnaire, et je me réjouis de dépendre d'un colosse d'utilité publique. Je n'aurais jamais pu créer ma propre entreprise. Mais sur le plan intellectuel, je suis mon propre gourou. J'ai acquis ce que je nomme la "récursivité mentale". C'est-à-dire que mon édifice intellectuel est devenu invulnérable à la critique.
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Il y a des gens qui veulent vous déstabiliser ? Pauvre chou. Mais alors, c'est peut-être vous qui manquez de confiance, et qui manquez d'esprit critique. Les français ne sont pas des enfants. Ils ont leur propre idée quant à la théorie du genre. Pour ma part, mes parents détestaient la violence. Mais c'est moi, de mon propre chef, qui me suis acheté une paire de nunchaku, pour me donner des airs virils. Comme quoi, mon éducation n'y est pour rien. Les garçons préfèrent les dessins animés violents, et les filles préfèrent les dessins animés cucul la praline. C'est inné.
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Que signifie le wokisme, selon vous ?
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Bonjour, Je pense que Napoléon est un criminel, comme tous les impérialistes. Je pense que Catherine de Médicis est la reine des salopes. Je pense que Jeanne d'Arc est schizophrène. Je pense que Pétain est le seigneur de la trahison. Suis-je wokiste ou simplement humain ?
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Si le modèle autogestionnaire était viable, il se serait déjà substitué au modèle des titres. C'est bien beau d'être son propre patron, c'est bien beau l'autogestion stakhanoviste. Mais beaucoup d'entre nous n'aiment pas travailler, et rivalisent d'ingéniosité pour en faire le moins possible. En outre, à chaque fois qu'on met quelque chose en commun, il y a des profiteurs, quand d'autres bossent pour deux. Le stakhanovisme est pertinent dans la fonction publique. Parce que les métiers régaliens sont probablement plus excitants et plus sensés que les métiers marchands. Mais une caissière ou un manutentionnaire auront plus de mal à aimer leur métier et à se sacrifier pour leur entreprise.
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Votre distinction entre actionnaire et patron n'était pas claire. Il faut bien que l'entreprise appartienne à quelqu'un. Je vous rejoindrais volontiers sur l'idée d'un actionnariat des salariés, ou d'un intéressement aux bénéfices. Mais les lignes sont en train de bouger. Le capitalisme n'est pas cristallin mais plastique, et il se conjugue volontiers avec la social-démocratie. C'est un principe fordiste : pour vendre nos voitures en masse, il faut que les ouvriers du monde aient du pouvoir d'achat. De la même manière, les actionnaires sauterelles desservent leurs propres intérêts : Un virus intelligent est un virus qui ne tue pas son hôte. Fiscaliser les dividendes est une possibilité. Mais ce serait une contrainte supplémentaire pour nos entreprises. Pourquoi pas plutôt défiscaliser le réinvestissement des bénéfices ?
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Le marché est inégalitaire. Et ça n'a rien à voir avec la politique. Ca a à voir avec la compétence et la valeur marchande de chacun. Le marché est même moins raciste et moins sexiste que la société civile et la séduction amoureuse. Je sais bien que les patrons sont plus compréhensifs lorsqu'ils ont un syndicat puissant en face d'eux. Que voulez-vous ? C'est la nature humaine. Mais les ouvriers ne sont pas propriétaires de leur entreprise. Ils ne sont même pas propriétaires de leur emploi. C'est à chacun d'y mettre du sien, surtout lorsque le bilan annuel est très excédentaire. Mais arrêtez avec votre lutte des classes. Les matelots sont dans le même bateau que le capitaine. Et les matelots seraient bien incapables de choisir un cap et d'organiser la flotte.
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Là, vous êtes bourré de préjugés. Vous définissez la gauche comme étant anticapitaliste. Et vous définissez la droite comme étant uniquement capitaliste. Mais personne ne s'engagera jamais en politique uniquement pour défendre le capitalisme. Personne n'est capable de verser son sang pour le taux de croissance, pas même les hommes de droite. La droite ce sont des valeurs, c'est une philosophie, c'est d'affirmer que la Nation est dimensionnée, et que tout ne se vaut pas. Vous réduisez le débat au même niveau de médiocrité que ceux que vous dénoncez.
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La discrimination n'est pas un concept politique. C'est d'abord un concept linguistique. Les fleurs ne sont pas toutes les mêmes. Il y a des roses, des lys, des iris, ... Or, on ne peut pas aimer, flatter les roses sans les discriminer, sans les séparer de leur appartenance conceptuelle. Si vous aimez toutes les fleurs de la même façon, alors vous n'êtes certainement pas un connaisseur. Et si vous aimez tous les humains de la même façon, alors votre amour ne vaut pas grand chose.
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Oui, l'urgence climatique est annonciatrice d'un désastre, à côté duquel Poutine n'est qu'un épouvantail. Certains proposent de soigner les symptômes (inondations, canicules). Mais d'autres, comme Monsieur Macron, veulent soigner la cause du mal. Or, la cause c'est l'énergie. La réponse énergétique aura un coût équivalent à trois, quatre, ou cinq chocs pétroliers. Je ne crois pas à l'effondrement, la crise de 1929 n'a rien à voir avec la crise climatique, mais la civilisation va passer d'un niveau d'énergie à un autre, donc à une activité moindre. Jusqu'à ce que les énergies non émettrices deviennent vraiment compétitives.
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Bonjour, Oui, la France s'est droitisée. Et même Mitterrand, et même Hollande. Si bien qu'il convient d'établir un dimensionnement plus pertinent que "gauche-droite" : _ Le principe de réalité a l'antériorité causale. (c'est le repère) _ Le principe de volonté a l'antériorité morale. (c'est le référentiel) Pour illustrer : On ne peut distribuer que ce qu'on a créé. Comme disait Tony Blair : "il n'y a pas de politique de gauche ni de politique de droite, il n'y a qu'une bonne et une mauvaise politiques." Je pense que Monsieur Macron est de la même trempe. La politique républicaine, ça ne consiste pas à financer ce qui marche. Ca consiste souvent à gérer les urgences et les déficits matériels et humains. On ne soigne pas un corps sain. A mon sens, la Nation n'est pas en danger. Ses fonctionnaires sont fiers de servir la France, et il y a très peu de corruption chez les fonctionnaires. Mais c'est peut-être le peuple qui va connaître un bouleversement démographique et ethnique. Et pour une part de ces bouleversements, je ne connais pas de solution acceptable. Et je ne souhaite pas que la France perde son âme en créant des camps d'immigrés, tant connotés par l'histoire. Notre générosité nous perdra, à moins que l'on apprenne à discriminer. Discriminer les vrais et les faux malades, les vrais et les faux ayants-droit, les vrais et les faux demandeurs d'asiles, les délinquants engagés dans la connerie et les branleurs opportunistes, Etc... Cordialement, Fraction
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Gloire à la médiocrité ! La laideur est notre honneur ! Coupons-nous les mains les uns les autres ! " _ Les américains sont riches comme le Diable, beaux comme le Diable, intelligents comme le Diable ! _ Euh, ouais, je vois ce que tu veux dire. Mais alors, finalement, c'est quoi leur défaut ???" " _ La télévision en couleur est l'œuvre du Malin, la musique est endiablée, la séduction est une sorcellerie. _ Ben ouais, mais on se tape des bons délires quand même." " _ Le choix des femmes, c'est le choix de l'enfant vicié, et de sa conscience coupable. La politique n'existe pas, la science n'existe pas, seul ton mari existe. _ Bon, OK, mais si Dieu m'a fait naître pour me juger, alors ça confine à la connerie absolue." " _ Le salut est dans l'insipide, le bonheur est dans la médiocrité des moutons, le seul chemin est celui de l'ennui. _ D'accord, mais moi j'ai fait mon plan de carrière : je préfère m'éclater jusqu'à 60 ans plutôt que m'ennuyer jusqu'à 100 ans."
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Bonjour, Les dictateurs sont tous les mêmes. A trop se chercher là où on est déjà, on risque de se trouver dans la connerie. Hitler n’est pas intelligent, Miss France a beaucoup de choses à lui apprendre. Il a inventé une formule pour mélanger le Rubik’ Cube. C’est un médiocrate dépourvu de notions. L’intelligence n’est pas formelle, l’intelligence est notionnelle. La vérité n’est pas un fonctionnalisme ni un langage, ce dernier n’est qu’un support médiatique, un véhicule de sens. On ne donne pas une arme à quelqu’un qui souhaite s’en servir. La force n’est pas à son propre service. Cette autoréférence est cancéreuse et mortifère. Je n’aime pas le foot parce que je suis nul, j’aime la philosophie parce que je suis doué. L’appétence et la compétence sont symbiotiques. L’argument de puissance sur-joue le singe. C’est l’argument du gorille, qui est tombé dans une impasse évolutive. L’argument humain c’est l’argument de préhension et de compréhension. Ce qui fait la respectabilité d’un animal, c’est son niveau de conscience. Poutine ne sait pas où il va. Il pensait refaire le coup de la Pologne, et il a lu son livre d’histoire à l’envers. Tout le monde était en train de faire la fête, quand un boulet a éteint la lumière. Le KGB pue la mort et il a du mal à se faire des amis. Respecte-toi, respecte ta conscience, il y a des images qu’un homme ne devrait jamais voir. La corruption est un défaut d’hygiène morale sous-tendu par un dénigrement de soi-même. L’humanité a inventé le miroir. Sauf qu’un miroir n’a pas de valeur ajoutée, il est extrapolatif et catalytique : il rend les sages encore plus sages, et les fous encore plus fous. Un peu comme Internet. Cependant, la virilité pathologique est un déficit de miroir et d’introspection. Le contre-pouvoir médiatique a cette vertu, mais c’est un outil sans âme avant d’être une personne morale. Cordialement, Fraction
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Je ne suis pas ce que je pense. Je suis seulement celui qui pense. Ce que je pense est autre que moi. La rentabilité n'est pas un caprice de capitaliste. La rentabilité se retrouve à tous les niveaux, même aux niveaux énergétique et biologique. La rentabilité de l'humanité est chronologiquement antérieure à ses valeurs. Une civilisation non rentable finira dans les abysses de l'oubli. Vous dites "la vie n'est pas mécanique". Et je suis né pour vous comprendre. Le mécanisme a fasciné la science pendant 3 siècles. Mais la science contemporaine a accompli son chemin de Damas. Le temps n'est pas unilatéral. Et la rétroaction pourrait même constituer 90% du déterminisme.
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Je suis aussi sensible que vous aux injustices. Mais la Nature est notre substrat. Or la Nature n'est pas égalitaire. Et nous devons nous fondre dans son moule, avant de revendiquer notre exception humaine et morale. _ Marche ou crève ! _ Ouais mais c'est dégueulasse ! _ Meuh non, t'inquiète pas. Si tu crèves, on te fera un massage cardiaque subventionné par l'Etat. _ Mais c'est du capitalisme sauvage ! _ Mais non : si on relève un clodo qui s'échoue dans le caniveau, ça va inciter les autres clodos à tomber. C'est pour ça qu'on attend la dernière minute avant d'intervenir. C'est disciplinaire, comme la BCE.
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Le temps et le travail font de nous des possédants. Le problème, c'est que les ouvriers non-qualifiés n'ont aucun patrimoine, alors qu'ils ont charbonné toute leur vie, comme les autres. Une retraite par capitalisation pourrait les récompenser. Une meilleure estimation de la valeur ajoutée pourrait les honorer. Que voulez-vous : un cadre c'est rare, donc ça se paye; un ouvrier c'est abondant, donc ça se méprise. Ne comptez pas sur l'humanité des protagonistes : les gagnants n'ont même pas connaissance de l'existence des perdants. Comptez plutôt sur le volontarisme politique et le sacrifice capitaliste, car je sais qu'ils existent. Oui, les revenus du capital se sont décorrélés des revenus de la décisions. Demain, des algorithmes basics et incultes supplanteront nos regrettés capitalistes humains. Ca semble être le sens de l'histoire : la machine aura moins de mal à remplacer un médecin qu'à remplacer un ouvrier du bâtiment. Nietzsche reconnut la force. L'homme reconnut la qualité. Mais la qualité n'était pas humaine. Et la qualité absorba l'homme. Puis la qualité finit par définir le Bien à la place de l'homme. Moi, je ne crois pas en cette cinématographie aliénante. La machine qui vous bat aux échecs ne sait même pas qu'elle est en train de jouer. Vous jouez contre le champ des possibles. Il n'en tire aucune jouissance, aucun privilège, ni acquis ni hérité. Mais quel excellent pédagogue !
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Vous préconisez implicitement un droit de préemption sur les logements inoccupés. Quel genre de dirigiste êtes-vous ? Moi, comme je viens de le dire, je préconise une sur-taxation des logements vacants. N'est-ce pas là plus républicain, plus démocrate, plus libéral ? On a essayé la dictature du prolétariat. Moi, je suggère la dictature des handicapés mentaux. Non, l'homme ne sera pas salué par son reniement de lui-même. La vertu lui appartiendra lorsqu'il appartiendra à la vertu. Une classe sociale s'inscrit dans la spécialisation sociale d'un groupe. "Décision et travail" se partagent la valeur ajoutée, et définissent les classes sociales actuelles. Cette spécialisation n'est pas unidimensionnelle, comme peut l'être sa rémunération. Néanmoins, la rémunération est censée être le témoin de son bienfondé systémique. Les décideurs ont une valeur ajoutée supérieure aux travailleurs, et il est justifié que leur rémunération soit proportionnée. Je n'ai aucun problème avec le capitalisme des médias, ni avec les lignes éditoriales. Du moment que les journalistes ont un libre arbitre, et du moment que les téléspectateurs ont le choix. L'humanité est ainsi faite que lorsqu'on enchaîne un génie, lorsqu'on lui impose un carnet de commande, il perd tout son talent et toute son éloquence. Parce que le génie est oisif par essence, il n'est pas administré.
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Bonjour, 1)_ Je relève quelques incohérences dans votre discours. Vous souhaitez pénaliser les investisseurs alors que le logement connait une pénurie ?! Souhaiteriez-vous alors une substitution du parc privé par le parc social ? Cela sous-tend un défaut de rentabilité qu’il faudra bien financer, directement ou non. Pourquoi ne faites-vous pas confiance à l’offre et la demande ? Il existe aussi des bailleurs privés low-cost, le marché ne s’interdit aucun segment, pourvu qu’il soit solvable. Je ne crois pas en la religion de la mixité sociale. Un cancre dans une classe de surdoués ne profitera pas de l’accélération de ses camarades. Au contraire, il va monopoliser l’attention du professeur et ralentir les autres. Il en va de même pour la politique du logement social. Une société sans classes sociales est une société sans dimensions et sans ambitions. Ordre + désordre = désordre. Accélération + inertie = inertie Bien + mal = mal Les généticiens savent que le mal est dominant, et que le bien est récessif. 2)_ Le système bancaire finance les plus solvables, plutôt que de financer les bons projets. Seule une politique avaliste, une culture de terrain, saura remédier à cette carence systémique. Moins de technos au siège social, et plus de négociateurs en succursale, c’est peut-être une formule plus dynamique et plus efficiente. Je sais qu’une étude de marché, ça coûte cher, et c’est chiant. Mais ça coûte moins cher que de payer son absence trop tard. 3)_ Les égalitaristes pointent du doigt les 10% les plus riches, dont le patrimoine est exponentiel. Moi, je m’inquiète plutôt de la disparition de la classe moyenne, et moyenne supérieure. Que des milliardaires fassent des concours de fusée, à 100 000 dollars la minute, je m’en fous. Mais il fut un temps où les professeurs appartenaient à la bourgeoisie. Il fut un temps où la bourgeoisie culturelle et la bourgeoisie financière étaient fusionnées. Aujourd’hui, l’une est devenue tributaire de l’autre, ceci dit sans aucun esprit politicien. 4) _ Il est politiquement incorrect de dire aux ruraux que leur mode de vie est passéiste. Mais pourtant, il convient pour un administrateur d’anticiper les tendances futures. Certes la mission de service public implique une couverture territoriale sans faille. Mais pour un rendement minimal, il faut un investissement minimal. 5)_ Je ne m’attends pas à ce que les prix baissent d’ici ma mort. Si on peut éviter l’effondrement, ça sera déjà bien. Si Paris venait à manquer de nourriture pendant un mois, j’ai peur que le charme de l’hospitalité parisienne en soit affecté. Après avoir mangé les chiens et les poissons rouges, il nous faudra des protéines plus suspectes, comme celles des touristes chinois. Et vous, combien coûte votre humanité, abstraction faite de sa valeur protéique ? 6)_ La laïcité française est d’origine anticléricale. Son but premier était de privatiser le catholicisme. Et force est de constater que les catholiques d’aujourd’hui sont beaucoup plus séduisants qu’avant, puisqu’ils n’ont plus le choix. Mais la laïcité appliquée à l’Islam devrait prendre une autre forme, car cette religion a des velléités conquérantes, même si elles restent marginales individuellement. Pour avoir côtoyé beaucoup de musulmans, cette religion ne me fait pas peur. Mais il est vrai que je reconnais le catholicisme historique et spirituel de la France. Et le catholicisme ne sera jamais une religion comme une autre.