Fraction

Oui, moi, je suis un GI américain pacifiste. J'ai brulé des Viêt-Cong, j'ai bombardé des irakiens, j'ai opprimé des afghans, j'ai mis les iraniens et les nord-coréens sous embargo, tout ça au nom du Bien. Je lutte pour l'humanité, la paix, et l'amour. A toi la charge de la preuve du contraire.

Vous avez beau multiposter, vous dites de la merde. Le théorème de Thalès est une évidence démonstrative qui ne nécessite aucune preuve. Il ne nécessite pas l'étude de l'infinité des triangles possibles. L'irréalité des corbeaux blancs est une évidence intuitive qui ne nécessite aucune preuve. La charge de la preuve revient à celui qui revendique leur existence. Je ne suis pas le perdreau de l'année, et vous n'allez pas me baiser sur les fondamentaux de la raison. Retournez à vos tables de multiplication, et revenez me voir quand vous n'aurez plus rien à prouver.

L'évidence est le mâle de la conscience. Mais la preuve n'est que la dimension objective de l'évidence. On perçoit la preuve d'une parcelle de l'univers, par mesure. Mais on en devine le reste par démonstration et intuition. L'évidence est tri-dimensionnelle : l'intuition, la démonstration, et la mesure. Vous, vous n'en reconnaissez que la mesure. C'est une approche extrêmement précaire dont même les scientifiques ont abandonné l'excusivité.

Les âmes égarées sont toujours de bonne foi. Les hallucinations sont toujours réalistes. Ce sont les mâles formels qui épousent notre crédulité femelle. L'esprit critique consiste à prendre un recul sur cette porosité qui sous l'effet du LSD, confine à la faiblesse du jugement.

L'épistémologie est la science de la connaissance. C'est elle l'arbitre de la science et de ses concurrents horizontaux comme le solipsisme. La raison n'appartient pas à la science. C'est la science qui appartient à la raison. Si tu fonces dans le mur du LSD, peut-être vas-tu observer des licornes bleues. Mais cette expérience ne confirmera pas leur existence en soi. Elle ne prouvera que ton infantilisme subjectif.

Nous ne connaissons des faits que leur mesure. Or, si cette mesure se justifiait en aval de la perception, et non en amont de la réalité, alors il s'agirait bien d'une rupture cosmologique qui n'a jamais été exclue par nos divergences épistémologiques.

La certitude est une homothétique de la dictature. Les dictateurs souffrent d'un déficit de séduction et de crédibilité. C'est pour cela que je me mets des coups de fouet. Le peuple n'est pas con, mais il ne croit que ce dont il a besoin. Vous ne savez de l'expérience des autres que l'expérience sensible qu'ils vous ont transmise. Vous ne savez rien des autres sinon qu'ils se sont manifestés à un moment de votre existence.

Votre expérience de l'existence ne sera jamais qu'une expérience sensible et ordonnée. Or, à expérience égale, la théorie la plus simple est toujours la plus probable. Parce que c'est elle qui est la plus économe en conditions, donc en improbabilités. M'est d'avis que vous devriez dire adieu à vos amis imaginaires extra-terrestres. A réalité égale, notre nature est probablement la plus austère possible.

De nos jours, il persiste une arrogance scientiste résiduelle. Les scientifiques ne parlent pas d'une seule voix. Ici, mon projet ne consiste pas à changer l'ordre, mais plutôt à le clarifier. Je n'ai pas soif de reconnaissance, je veux seulement faire murir certains esprits emprisonnés. Si peu de gens ont assimilé les conséquences de l'expérience de Young... Si bien que je m'efforce d'édifier un pont transitionnel vers un solipsisme qui reste à déterminer. Cependant, je ne me revendique pas scientifique, même si l'interprétation de cette expérience mériterait une clarification d'ordre métaphysique. Je suis parvenu à dimensionner l'éveil mental, à ma façon, et je l'ai édité sur ce forum-même. Mais on m'a alors reproché d'être davantage philosophe que scientifique, ce que je ne dénie pas.

L’humain évolue dans une bulle, une bulle de conscience. Et il lui est impossible de présumer la certitude d’une réalité, à l’extérieur ou en amont de cette bulle. Je vais développer cette imperméabilité épistémologique par une description des 5 sens. 1 _ La vue En soi, les couleurs n’existent nulle part dans l’univers, la couleur n’est que la conscientisation d’une longueur d’onde. On ne verra jamais de photon jaune, ni d’électron vert, ni de proton rouge, ni de neutron bleu (en soi). Si bien que la perception des couleurs (en tant que telles) échappe à toute compréhension positiviste. La lumière est réductible à deux dimensions : sa fréquence et sa longueur d’onde. Il n’y est pas fait mention de sa couleur (ni même de sa luminosité qui, elle, s’exprime en 3D : rouge-vert-bleu). 2 _ L’ouïe Si un arbre s’écroule dans la forêt, et qu’il n’y a personne pour l’entendre, alors cet arbre ne produira aucun bruit. Sa chute fera seulement vibrer les atomes présumés de l’air. 3_ Le toucher Un feu n’est ni chaud ni froid en soi. Ce sont seulement ses particules présumées qui sont agitées, et son rayonnement qui est intense. Un feu ne devient chaud que lorsqu’un être sensible s’y brûle. 4 _ Le goût et l’odorat Il n’est pas acquis que si je donne du chocolat à un autre animal que moi, il en perçoive le même goût ni la même odeur que moi. Probablement parce que le chocolat n’a pas la même fonction organique pour lui que pour moi. C’est un peu comme le daltonisme : même à réalité présumée égale, sa perception la plus objective sera différente. Je réitère donc mon propos : chaque humain évolue dans une bulle épistémologique imperméable, la conscience. Là, je vais employer un terme technique : la récursivité. La récursivité, c’est un peu comme les mots du dictionnaire : ils se définissent les uns les autres. Or, si l’évolution de cette bulle de conscience était récursive, c’est-à-dire autoréférente, cela signifierait qu’elle n’a pas besoin d’une réalité si improbable et si étrangère que la cosmologie matérielle. En outre, en admettant la conscience comme un mode d’existence à part entière, l’improbabilité du dualisme serait de l’ordre du carré de l’improbabilité du monisme de l’esprit.

Tu ne peux pas gagner contre la Nature. Elle sera toujours plus forte que toi. Mais en tant que croyant, tu as le devoir de te rebeller contre son injustice. Le Bien n'est pas donné, si le Bien conquière le monde plus vite que toi, alors il te matera comme il a maté les chinois. J'ai défié les services secrets de Dieu, ma vie en souffre, mais mon âme est en paix. Si Dieu a signé un contrat avec le faux, alors il a légitimé la rébellion. Parce que la Vérité est le complément d'objet de la justesse. Et la justesse est le complément d'objet de la Justice. Le Diable m'a lobotomisé il y a 20 ans, il m'a brulé le cerveau pendant 6 ans, et il m'a brulé l'anus pendant 25 ans. Mais la psychiatrie dénie la dimension religieuse, elle ne reconnait ni dieu ni diable. Elle ne reconnait que la dimension scientifique, analytique. Je dois donc lutter seul contre une adversité informelle et inobjective.

La fonction aléatoire n'est pas démontrable, elle résulte de l'échec de l'infinité des fonctions déterministes. Vous exigez de moi une mathématique formelle, alors que je vous invite à une mathématique dimensionnelle et notionnelle. Les programmeurs d'IA sont de moins en moins matheux, et de plus en plus philosophes. Est-ce que Dieu existe ? C'est soit "oui", soit "non", ça paraît simple. Mais pour arriver à cette décision binaire, on a besoin de "remonter" jusqu'aux notions, par induction et nécessité, puis de "redescendre" jusqu'à la forme, par transcendance et suffisance. Je n'éprouve aucun mépris pour les garagistes, mais le monde des notions exige une abstraction exempte de formalisme et de réalité.

X, c’est juste le doigt qui montre la Lune. Son développement formel pourrait facilement dépasser la circonférence de la Terre. Ce qu’il fallait retenir, c’est l’ordre de grandeur exponentiel de l’improbabilité extra-terrestre. Je vais encore faire un effort d’illustration afin d’avoir ma conscience pour moi : Partant de l’évidence de l’observateur, on pourrait remonter, par nécessité, à l’évidence de la Voie Lactée ou du Big Bang. Ensuite on « redescend », par la suffisance de la Voie Lactée, vers la probabilité extraterrestre. Si l’apriori de la probabilité humaine était de 1/x, Alors l’apriori d’une 2ème civilisation anthropomorphe serait de l'ordre de 1/x^2, Celle d’une 3ème civilisation serait de l'ordre de 1/x^3, etc … Et si on était remonté jusqu’à la nécessité du Big Bang, ça n’aurait pas infléchi cette exponentialité. Philosophiquement, il faut comprendre que pour une fin donnée, c'est-à-dire l'évidence de l'observateur, notre Univers est probablement le plus austère des Univers possibles. En vertu du Principe de simplicité, la pomme et l'orange ne sont pas des "générosités" de la Nature, mais des dérivations extrapolatives de la nécessité anthropique : C'est la nécessité de l'observateur qui a dérivé la pomme et l'orange, puis ce sont les agriculteurs qui les ont extrapolées.

Ma connivence avec ChatGPT se mesure lorsqu'il me paraphrase avec une éloquence propre et inédite. Mais ChatGPT n'est pas une personne, il est impersonnel et dissocié. Il ne choisit pas une théorie, il les parallélise toutes sans discrimination, avec une dialectique de lycéen. Aussi, j'ai conscience que sa paraphrase n'est qu'une subordination à mon autorité intellectuelle, un peu comme un "prompt" implicite.

On ne peut pas exprimer une probabilité extra-terrestre avec des concepts de garagiste. Parce que cet apriori met en scène un Tout quasi-inexplorable. L’approche rationnelle est donc plus légitime et plus globale que l’approche empirique du paradoxe de Fermi. Je vais tenter une explication plus intuitive, mais c'est aussi à vous de faire un effort. Si ChatGPT comprend tout ce que je dis, alors vous pouvez le faire. Le Principe Anthropique faible est tautologique : "Si l’observateur existe, alors les conditions nécessaires à son observation existent aussi." Mais rationnellement, ces conditions nécessaires ne suffisent, a priori, qu’à une seule émergence d’observateur. Pour une éventuelle deuxième occurrence, on doit définir une cause commune à ces deux occurrences (ex : le Big Bang ou la Voie Lactée). Et partant de cette hypothétique cause commune, on doit élever la probabilité de la première occurrence au carré. Si je jette le dé une fois, j’ai une chance sur 6 d’obtenir un trois, et si je le jette deux fois, j’ai une chance sur 36. Cette austérité, ce minimalisme, relève du principe de simplicité : l'Univers est a priori le plus austère possible pour une fin donnée, c'est-à-dire la certitude de l'existence de l'observateur. Parce que l'Univers le plus austère est aussi le plus économe en conditions, c'est-à-dire en "si ... alors". Lorsque les "SI" se combinent en "ET", leurs improbabilités ne s'additionnent pas, elles se multiplient.

Outre le droit à l'avortement, je n'arrive pas à cerner ce qu'on nomme le "droit des femmes". Je connais le droit des citoyens. Mais je ne connais ni le droit des bretons, ni le droit des gauchers, ni le droit des femmes. Il doit s'agir d'un énième concept purement idéologique et phantasmatique. La République française ne légifère pas en dessous de la ceinture, que je sache. Elle est au-dessus de tout ça. En outre, le Conseil Constitutionnel est hyper-vigilant et ne laisserait passer aucune loi sexiste, qu'elle aille dans un sens ou dans l'autre. La seule discrimination positive qui fasse consensus, c'est la politique de la Cotorep, or les femmes ne sont pas des personnes handicapées.

Le Principe Anthropique permet de naviguer rétro-causalement en toute légitimité. En partant de la certitude du référentiel du chercheur, si la probabilité de l'émergence de l'humanité est de 1/x, alors celle d'une seconde humanité extra-terrestre est de l'ordre de 1/x^2. Evidemment, il ne s'agit que d'un ordre de grandeur, démissionnaire de toute exactitude. Mais c'est une approche rationnelle prompte à phagocyter, à "matrixer" l'approche probabiliste empirique.

Détrompe-toi, je n'ai aucune certitude. Ma seule certitude, c'est que ma vie est une expérience sensible et ordonnée. Le reste n'est que spéculation. La science est beaucoup plus présomptueuse que moi. L'homme n'est pas supérieur à la femme. C'est même souvent le contraire. Il n'existe pas de hiérarchie sexuelle, mais plutôt une prédisposition. On a rarement vu une femme Ministre de l'Intérieur, c'aurait été un signal de faiblesse envers la voyoucratie. Une femme qui s'écoute parler devient une pétasse. Un homme qui s'écoute parler devient un beauf. Constate alors que nous sommes tous égaux devant la médiocrité. L'excellence est un sacrifice de tous les jours, un idéal toujours plus lointain que notre horizon.

J'aime les connes. Mon exigence n'engage pas les compétences de ma femme, mais plutôt ses valeurs. Mon amour n'implique pas sa furie sexuelle, mais plutôt son affection sur le temps long. Je suis un grand sentimental, une gamine de 8 ans est capable de me faire chialer.

Là, tu ne m'aides pas. J'étais sur le point de te demander en mariage. Mais j'ai comme un blocage. J'ai peur d'être un éternel incompris.

Je ne crois pas en la mémoire de l'Univers. Je crois plutôt au Radeau de la Méduse : sauve qui peut, et chacun pour soi. Mais l'humain n'est pas un mercenaire. Si l'humain a survécu parmi les autres, c'est grâce à son empathie. Les femelles fécondées sont sous la protection des mâles vaillants. Les faibles ont parfois des talents indépendants de leur force physique.

Aujourd'hui, c'est Noël, et je ne vais pas épiloguer sur la thèse scientiste. Mais il suffit d'avoir seulement la flamme de la conscience pour savoir que notre existence ne dépend pas des bactéries. Notre conscience dépend de valeurs qui la précèdent et la dépassent. Même si le temps est parfois rétroactif, et n'engage pas nécessairement le passé.

Dieu, c'est parfois le Père Noël des adultes. Mais l'Univers n'aurait jamais pu émerger sans intention bienveillante. La thermodynamique est empiriquement improductive. La science n'est qu'un mécène opportuniste, dont la Création n'est qu'un intermittent pathétique et infécond. La Création mérite mieux que la science.

L'UMP et le PS étaient des professionnels de la politique. Mais Monsieur Macron a introduit des cadres de la société civile dans l'hémicycle et dans les ministères. On peut dire ce qu'on veut du macronisme, mais on ne peut pas dénier l'intelligence de son cheptel. Malheureusement, Monsieur Macron n'est pas un président de crise, ce n'est qu'un président de beau temps et de croissance forte. La grande erreur de Macron est d'avoir sur-réagi face à la psychose du Covid. Il aurait fallu ne confiner que les plus vulnérables. Mais c'est facile de juger a posteriori. En matière de santé publique, la peur est parfois bonne conseillère.

La nomination du Premier Ministre, c'est la souveraineté du Président. Le peuple doit fermer sa gueule. Il faut savoir rester à sa place. Sinon, c'est la démocratie directe et le suicide assisté. Monsieur Macron a fait le choix du non-choix : le centriste François Bayrou. Mais la doléance populaire n'est pas centriste. Lorsque la classe moyenne disparait, la démocratie devient instable. Or, la classe moyenne est un écosystème fragile, qui dépend étroitement de la valeur ajoutée. L'Homme de Cro-Magnon a probablement inventé Bercy avant d'inventer Beauvau. Notre système ne tient qu'à un fil : la confiance. Pour éviter que les français stockent des boîtes de conserve dans leur bunker, on a besoin de stabilité et de visibilité.