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épixès

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Tout ce qui a été posté par épixès

  1. La preuve cosmologique de l'existence de Dieu, également appelé argument cosmologique du Kalam s'exprime traditionnellement ainsi: -Tout ce qui commence à exister à une cause de son existence -L'univers a commencé à exister -Si les deux premières prémisses sont vraies alors l'univers à une cause de son existence Mais en toute rigueur tout ce que nous pouvons dire de la première prémisse est que tout ce qui commence à exister au sein de l'univers à une cause de son existence. Or une règle s'appliquant à l'intérieur d'un ensemble ne s'applique pas forcément à l'ensemble lui même: Rien au sein de l'univers ne peut se déplacer plus vite que la lumière mais l'expansion de l'univers lui même se fait à une vitesse bien supérieure à celle de la lumière. Pour ce qui est de la seconde prémisse, la science ne valide pas le fait que l'univers ait une origine, un début à son existence (ni le contraire d'ailleurs). Les connaissances actuelles se heurtent au mur de Planck (10 puissance -43 secondes après un instant 0 théorique) et rien ne permet de favoriser une hypothèse plutôt qu'une autre. Pour autant que nous le sachions, l'univers pourrait aussi bien être éternel, et donc incréé.
  2. Oui je connais cette version mais dans les reprises je préfère celle-ci: J'ajoute que "l'originale" ne l'est pas vraiment, en réalité la Ievan Polka est un chant traditionnel Finnois existant depuis fort longtemps que la version du quatuor Loituma a permis de populariser à l'international.
  3. Est-ce vraiment faire preuve de fermeture d'esprit que de vouloir croire des choses vraies, ou tout du moins auxquelles la réalité répond positivement ? Je pense ne pas me tromper en avançant que vous même ne croyez pas à tout, d'une façon ou d'une autre vous opérez une sélection parmi les infinies possibilités qu'offre l'imagination. J'irai même jusqu'à supposer qu'il en va ainsi de chacun d'entre nous. Qui dit sélection, dit critères de sélection et c'est là sans doute que nos chemins divergent. Pour moi une possibilité non démontrée reste à l'état de possibilité, une possibilité démontrée comme fausse devient extrêmement improbable et une possibilité démontée comme vraie devient extrêmement probable. Et je suppose qu'il en va ainsi de la plupart d'entre nous mais c'est là qu'intervient la contamination du croire par le vouloir, les biais de confirmation, la faillibilité des sens et des témoignages ainsi que tous les autres travers de l'esprit et du corps auxquels nul d'entre nous n'échappe. Et c'est précisément pour ces raisons que nous avons besoin d'une méthode rigoureuse qui vient pallier les insuffisances inhérentes à la condition humaine. La science est fille de la philosophie et à ce titre, cette dernière a eu, a (l'épistémologie est une discipline vivante) et conservera un dialogue avec elle. Croyances et religions ont eu pour la plupart de nombreux siècles (bien plus que la science en général) pour faire la preuve des allégations qu'elles affirment d'autorité et jusqu'à ce jour rien n'est venu attester de la véracité de leurs dires, ou bien ces derniers furent démentis par les faits. La science fait la preuve de son efficacité quotidiennement et c'est également la seule discipline auto correctrice, ayant toujours modifié ou invalidé ses théories et hypothèses lorsque contredites par le tribunal de la réalité.
  4. Cela reste à prouver et c'est bien le nœud du problème: comment prouver ce qui, étant inobservable, ne peut être étudié ou quantifié ? C'est bien pour cela que la science est matérialiste par méthodologie, et non philosophiquement. Niez vous les licornes ou faites vous l'économie d'une telle croyance ? L'athéisme n'a pas d'orthodoxie et ne saurait en avoir: il n'y a ni doctrine, ni idéologie ni contenu narratif dans l'athéisme. Je veux bien admettre que l'absence de croyance en Dieu soit considéré comme une croyance dans le sens ou cela n'est pas un savoir mais en aucun cas on ne peut lui accorder le même statut qu'une croyance riche de 2000 ans possédant des récits, une symbolique, une doctrine, des prescriptions morales et que sais-je encore ? C'est ce que déclarent tenter de faire certains groupes comme la fondation Templeton ou sa séquelle Française, l'université interdisciplinaire de Paris malheureusement science et spiritualité font ici mauvais ménage puisqu'ils ne font que financer et propager une vision du monde ainsi que se servir de la notoriété et du prestige des intervenants pour légitimer un discours mélangeant croyances individuelles et connaissances scientifiques, engendrant l'illusion entretenue par autopromotion qu'un dialogue entre science et religion a émergé ces dernières années. A travers cette prétendue complémentarité, ils ne font qu'instrumentaliser la science au service de la religion, d'une façon juste un peu plus habile que tous les charlatans new age, médecins quantiques, homéopathes, j'en passe et des meilleurs. Que les croyants de toute sorte, sectateurs, adeptes du spiritualisme, de l'ésotérisme, de la théosophie, du new age, des médecines alternatives, de l'anthroposophie ou même du grand Babu veuillent tutoyer la science et la faire collaborer avec leurs disciplines, je n'y vois aucun inconvénient mais ils doivent préalablement établir la légitimité de ces dernières en produisant une connaissance objectivable et surtout ne pas tenter de détourner le discours et la méthode scientifique. La science a dévoilé plus de choses invisibles que notre imagination n'en a rêvée et je doute que ce soit le manque d'audace qui caractérise ces explorateurs de l'imperceptible.
  5. Tout à fait, et sans en posséder l'excentricité qui en fait tout le cachet, cette version d'une pureté cristalline possède ses propres qualités.
  6. La voix et la vue de Susanna Hoffs me portent à l'incandescence.
  7. Je viens de terminer ce quiz. Mon score 80/100 Mon temps 104 secondes  
  8. Mais concrètement, comment voyez vous cela ? Sur quelles questions précises la science pourrait/devrait collaborer avec la religion ? Devrait-elle pour ce faire abandonner ou modifier la méthodologie et la rigueur qui caractérisent sa démarche ?
  9. Votre sobriété force le respect.
  10. J'avoue ne pas bien saisir le rapport avec le mur de Planck, les origines ou la cosmologie mais il me semble qu'à votre âge vous devriez commencer à comprendre que le bien et le mal n'existent pas.
  11. Ou peut être à l'instar de Thomas d'Aquin craignant l'homme d'un seul livre se méfient-ils des certitudes totalitaires et des hommes les proclamant.
  12. Il n'y a aucune preuve à un éventuel commencement à l'univers, ni par l'observation ni par le calcul. Le bon sens occidental profondément marqué par une vision créationniste fait que notre culture promeut assez naturellement l'idée d'une origine à l'univers, position par défaut du citoyen lambda mais de nombreuses cultures orientales pensent un univers éternel, sans début ni fin. Quoiqu'il en soit le bon sens n'est pas gage de vérité, surtout en physique ou il est systématiquement démenti par une compréhension plus fine des mécanismes de la réalité. La question de l'origine se heurte au mur de Planck, 10 puissance -43 secondes après un supposé instant 0, en deçà duquel la rigueur scientifique interdit de se prononcer, sinon de spéculer. Les modèles les plus récents invoquant la théorie des cordes ou la gravitation quantique à boucles invitent plutôt à réfuter l'idée d'une singularité initiale, mais pour le moment rien ne permet de se prononcer de façon ferme dans un sens ou dans l'autre. S'il y a bien quelques scientifiques pour affirmer l'existence d'un début et d'une fin à l'univers, c'est à titre personnel qu'ils le font (tout comme ceux qui affirment leur inexistence d'ailleurs) et c'est un grave manque de rigueur de leur part que de ne pas préciser lors de telles déclarations qu'il ne s'agit que d'un avis personnel que la science ne saurait cautionner.
  13. épixès

    [QUIZ]Les phobies

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 57/100 Mon temps 69 secondes  
  14. La théorie du big bang, dérivée des observations de Hubble, ne permet pas de conclure à un commencement de l'univers bien que certains concordistes n'aient pas hésité à revendiquer cette conclusion soutenant un paradigme créationniste. En réalité la science se heurte au mur de Planck, horizon actuellement indépassable bornant la compréhension de la cosmologie faute de pouvoir unir la relativité générale à la théorie quantique, la gravitation aux autres forces fondamentales. Que ce soit la théorie des cordes ou la gravitation quantique à boucle, les modèles actuels semblent converger pour indiquer une température ou une densité maximale à la singularité initiale, ce qui s'accorde mal avec les prémisses créationnistes.
  15. Au regard des distances au sein dudit univers, si les lois de la physique actuellement connues sont exactes, il existe une très haute probabilité pour que, même si nous ne sommes pas seuls, il n'y ait pas grand chose à redouter.
  16. épixès

    La citation du jour

    "Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de l'ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet." -Pierre Desproges-
  17. On en vient assez vite à apprécier le fait qu'il ne sachent pas utiliser un clavier.
  18. De fait, je suis extrêmement manipulable. J'ai réglé la question en me soustrayant à la compagnie du genre humain.
  19. Rien de bien original, je le crains. Je suis susceptible et il m'arrive d'avoir des accès de colère qui apparaissent aussi soudainement qu'ils disparaissent. Il m'arrive également de me montrer prompt à émettre des jugements hâtifs, tranchés ou manquant de compréhension. Selon mon expérience, ces phénomènes sont fortement corrélés à mon état de fatigue et à mon environnement social. La prégnance de mes émotions, déjà forte en temps normal, est exacerbée lorsque je suis fatigué ce qui me rend particulièrement irritable. Je suis également particulièrement sensible à l'attitude de mes interlocuteurs ce qui s'exprime par une forme de mimétisme comportemental: avec quelqu'un de posé, patient et compréhensif je ferai preuve des même qualités d'écoute mais la compagnie d'un individu intolérant, méprisant ou provocateur fera ressortir mes penchants les plus sombres.
  20. Comme je l'ai dis je doute qu'il s'agisse d'un choix, le regard des autres est là qu'on le veuille ou non, qu'on l'apprécie ou pas. Le regard des autres est biaisé et faussé, mais pas moins que le notre à notre propre égard. Vivant quasi retiré de la compagnie de mes semblables je doute que mon cas puisse être généralisé mais j'ai par le passé beaucoup souffert du regard (et des paroles qui ne manquaient pas de suivre) des autres. A part un cercle d'amis très restreint, mes interactions sociales se réduisent au minimum et cela me convient très bien ainsi. Le regard des autres peut être (et bien souvent est) générateur de souffrances comme il peut apporter du bien être, quoiqu'il en soit il est important en ce qu'il participe à former notre image sociale, image qui nous est renvoyée et contribue elle-même à l'image que nous nous faisons de nous-même. Qu'on puisse ou non s'extraire de cette image avec le temps est une autre histoire. Pour répondre à votre question, ayant moi-même une forte propension à la connerie, eu égard à l'intempérance de mes émotions, le regard des autres m'a toujours été d'un grand secours pour réformer mon comportement et mes propos, mes jugements et mes pensées.
  21. -On peut sans doute croire s'être affranchi du regard des autres mais si cela a jamais compté un jour pour nous, je doute qu'on puisse s'en libérer vraiment, ou même que cela soit souhaitable. Pour biaisé qu'il soit, le regard des autres l'est toujours moins que le nôtre à notre propre égard et il peut donc servir d'alarme en nous rappelant à l'ordre lorsque nous nous conduisons de façon déraisonnable ou cruelle. Le regard des autre comme baromètre à connerie en somme -En tant qu'individus nos idiosyncrasies physiques et comportementales nous distinguent du reste de la population et si le besoin de reconnaissance de ses géniteurs semble être un trait largement partagé sans doute certaines personnes expriment ce caractère de façon moins prononcée, voire même, ne l'expriment pas. D'autres, par leur histoire personnelle ou une capacité de résilience supérieure apprendront à dépasser la frustration de ne pas obtenir l'assentiment parental. -Sans doute donne-t-on trop d'importance à l'opinion des autres en général mais cela n'est pas un choix: nous sommes par nature des animaux sociaux et notre mode de vie actuel extrêmement communautaire rend la présence des autres, et donc leur regard, totalement omniprésent. Pour ce qui est de nos parents en particulier, j'imagine que la valeur que l'on attache à leur regard dépend largement de l'importance qu'ils ont pour nous: "trop" étant donc éminemment personnel et subjectif. -Je n'ai pas d'enfants.
  22. épixès

    [QUIZ]Physique des particules

    Je viens de terminer ce quiz. Mon score 60/100 Mon temps 95 secondes  
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