Boniface

Humour plus subtil qu'il n'y paraît.

Jésus mais j'avale pas. Telle est ma contribution à ce sujet.

"Du coup". C'est insupportable ! Pas un jour sans que j'entende prononcer "du coup" dans chaque phrase. Prêtez l'oreille, c'est un festival de "du coup" depuis plusieurs années à cause du mimétisme de langage des réseaux sociaux. Les ados et les adulescents en particulier se gargarisent de "du coup". Je t'en foutrais moi des coups ! - Ah ! Bonjour "du coup" ! (non, moi c'est ducon que je réponds). - Je vous dois combien "du coup" ? 22,50€ s'il vous plaît. Alors voilà "du coup". - Mon train est annulé, alors "du coup" je vais euh... "Du coup", je ne sais pas... En fait, l'autocar en plan B peut-être "du coup". Sans oublier les "en fait", les "euh" et les "bah", les "grave", les "de ouf", les "trop", les "chanmé", les "t'inquiète", les "c'est de la merde" et autres "c'est chiant" (relation régressive au caca), etc. Des tics de langage faciles que les gens se copient-collent machinalement entre eux, "du coup".

Encore une conférence à bas coût (c'est juste pour placer un jeu de mot). Je vous en prie, poursuivez...

En effet, il y avait le patriarche Roland Klüme. "Rhoooo, l'enclume !" (= "Rhoooo, le relou !") La déconnade alternative autour de la stérilisation de la chatte me rappelle aussi de bons moments... Un membre demandait des conseils véto pour son félin de compagnie. Encore un topic qui est parti en totale improvisation et en franche rigolade à se pisser dessus (de mauvais goût disaient certains chafouins).

Tu as bonne mémoire. Mais oui, la fameuse dynastie de la famille Klüme, fondeurs d’enclumes et de cloches en Rhénanie-du-Nord-Westphalie depuis 1692. Avec Anne Klüme qui faisait du planté de bâton dans les Alpes autrichiennes, Jean Klüme l’ainé marchand de nouilles à Odessa et autres personnages pétillants de la saga… Feu Onc’ Klüme était mon regretté ancêtre, je rends un vibrant hommage à sa mémoire.

La question tout court est « Pourquoi les hommes mettent-ils encore une cravate ? ». Pas que pour les enterrements de circonstance par respect pour les cadavres comme exprimé plus avant, mais aussi dans de multiples représentations sociales afin de « faire sérieux » : employés de bureau, commerciaux et démarcheurs pour exploiter par ruse, banksters, ministres, députés et sénateurs, frimeurs et dragueurs de la sape, entretiens d’embauches pour "paraître" classe, soumission et mimétisme hiérarchique, etc. J’ai toujours considéré cet attribut vestimentaire comme un substitut phallique ostentatoire pour affirmer une puissance mâle comme dans certaines tribus avec les étuis péniens avec les roubignolles qui dépassent ? Voire compensatoire, comme Donald Trump par exemple qui porte de très longues cravates rouges turgescentes peut-être pour compenser son micropénis ? Dans le genre dit « opposé », les femelles se fardent de rouge à lèvre écarlate pour imiter la rougeur des lèvres basses afin d'attirer les mâles en rut qui frétillent de la cravate. Bof, tout n’est que codes et symboles sexuels suggestifs en ce monde depuis des millénaires…

Oui, vous pouvez évidemment sans précaution. Cette question peut-être à la faveur d’un regain passager de nostalgie, encore que même pas du tout : je dirais plutôt une retrospection qui m’a conduite à ouvrir ce topic qui peut paraître abscons ou insuffisamment développé… Faites-en ce que bon vous semble car il sera voué à l’oubli dans les limbes du numérique. Je me suis beaucoup (souvent trop) investi sur des forums tiers dans des domaines multiples - autres que celui-ci inscrit en tant que débutant depuis 6 ans par réserve et autocensure - aujourd’hui fermés et ce sont des tranches de vie (amicales, philosophiques, créatives, humoristiques, etc, sans aucune prétention) sur plusieurs décennies qui ont disparues d’un simple clic comme ce n’était que du consommable et du jetable façon réseaux sociaux (Fessebook, Amstragram, Tictoc et autres push online et leurs influenceurs avides de reconnaissance et surtout de €$). Autrefois, on disait « les paroles s’envolent, les écrits restent » (lat. Verba volant, scripta manent). Ne pas confondre avec « les paroles s’envolent, les « aigris » restent. Si les mémoires du passé nous sont parvenues, c’est grâce aux traces lapidaires, manufacturées (objets métalliques) et aux manuscrits. Aujourd’hui, les écrits numériques s’envolent aussi, s’évanouissent avec l’obsolescence de la construction des échanges, même si le net a de la mémoire mais décousue et hors contexte malgré l’Intelligence « Artificielle ». Et pour quels supports pérennes donneront une seconde vie aux gens quand ils ne seront plus de ce monde ? P.S. : Je ne cherche pas à reprendre contact avec d’ex-membres façon « copains d’avant » d’ex-fora. Les membres de confiance IRL/IVR, je les ai soigneusement conservés dans mon carnet d'adresse.

Avez-vous connu et fréquenté des forums généralistes depuis les années 2000, aujourd’hui numériquement effacés : • FTPK • Comlive • Deviance • Livenet • i-Subway • Petibonum • Le reboot • Autres Si oui avec du recul, quel souvenirs en avez-vous +/- conservé ? Boniface.

Avec un mulot qui fait "clic" bien sûr, mais je pensais aux smartphones/tablettes où il faut "toucher" silencieusement. Pourtant, sur de nombreuses applis, il nous est encore demandé de "cliquer".

Exemples : • Web 2.0 (depuis les années 2000 avec intégration vidéo, depuis plus aucune version de référence évolutive). • Péter les plombs (peu ont connu les fusibles électriques avec fil de plomb sur support carton). • Foncer à 100 à l’heure (il y a bien longtemps que le 100 km/h est dépassé depuis Brigitte Bardot et sa Harley Davidson). • Décrocher/raccrocher le téléphone (appareil électromécanique mural désormais digital). • Cliquer (les souris ont tendance à disparaître et à ne plus faire « clic »). • Les paysages forcément « à couper le souffle ». • L’argent symbole du fric (ce métal Ag ne vaut plus grand chose comparé au cours de l’or Au). • Faire « ça », la « chose » ou « faire l’amour » (avoir un rapport sexuel pour le plaisir ou pour se reproduire = tabou). • Jeune ou vieux con (con tout simplement indépendamment de l’âge). • Faire ses courses/achats (rien ne sert de courir, Noël c’est dans 3 mois et demi). • Du coup (répétitif avec « donc » « et euh » mériterait un topic à part entière). • C’est chiant, fait chier, je suis dans la merde, tu dis de la merde (et autres joyeusetés pour les incontinents du rectum). • S’en battre les couilles ou s’en balek (torture génitale douloureuse). • Les cérémonies des J.O. Paris 2024 ont diffusé des chanteurs morts fédérateurs (Johnny Halliday, Dalida, Joe Dassin, Charles Aznavour ou Patrick Juvet). • « On » (pronom indéfini qui se rapporte à l’imbécile qui le prononce, confondu avec « nous »). Quelles alternatives réformistes et progressistes auriez-vous à suggérer ?

La nuit dernière, j’ai rédigé sur ce topic un post plutôt bien pesé et sensible sur les qualificatifs et autres superlatifs de « beau » et « sexy » très subjectifs attribués au défunt « monstre sacré » qu’était Alain Delon. Lequel post a été supprimé illico au matin comme un pet sur une tringle à rideau par une main modératrice fantôme possiblement puritaine, choquée ou précautionneuse de bien faire sa besogne face à l’inconnu que je prie de bien vouloir m’excuser au nom de tous les membres de ce forum si tel est le cas… Alors que son contenu n’était pas vulgaire, bien au contraire car ce n’est pas ma mentalité, même si j’avançais des appréciations sur la garniture minimale du « bulge » du boxer de l’acteur dans quelques uns de ses films et ses ultimes soins par son thanatopracteur (la fin de vie passe par ce professionnel aussi, ce n’est pas un tabou). Je n’ai pas conservé archive de ce dernier, sinon un rappel de l’essentiel de mémoire. Sans complaisance, si je suis classifié indésirable, dites-le moi franchement. Mais surtout, n’effacez pas d’un simple clic et sans explications mes très rares interventions. Merci.

Suggestion de lecture sur le même sujet : "La Caverne" - (2002) José Saramago, écrivain-journaliste Portugais (1922-2010), prix Nobel de littérature. http://www.seuil.com/ouvrage/la-caverne-jose-saramago/9782020493901