Auger

En théorie, je suis d'accord ; en pratique, je n'y arrive pas. "Dois-je me pardonner le fait de ne pas être capable de pardonner aux autres ?"

Ok, j'hésitais entre ça et "attendre le décès de ceux qui ont fait du mal" pour les absoudre, en quelque sorte...

ça veut dire quoi "pardonner par contumace" ?

"Fraction 2, la revanche !"

Sujet "minute" : réponse "minute" : parfois oui, parfois non.

Oui, je suis d'accord, c'est une explication convaincante.

C'est fou comme ce concept (se mentir à soi-même) assez simple, assez commun, assez humain, peut provoquer une forme de blocage, de tabou : est-ce qu'on pourrait se mentir à soi-même en prétendant ne pas se mentir à soi-même ?

(Je te souhaite d'en guérir plus vite et plus efficacement que moi)

Se mentir permet d'éviter de s'avouer des modes de fonctionnement internes trop désagréables et dont la prise de conscience pourrait remettre en cause l'estime de soi ou l'équilibre psychologique. Je pense que c'est l'utilité de ce mécanisme.

(Je n'ai pas besoin d'être rabaissé par qui que ce soit : je le fais très bien moi-même )

...ou la vie nous serait insupportable d'avoir conscience de nos réelles motivations : parfois faites de peurs, de lâchetés, d'égoïsme, de paresse...

Je crois qu'on passe le plus clair de son temps à se mentir à soi-même. Par exemple, en se donnant de fausses motivations pour ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas : ce job ne m'intéresse pas (j'ai peur de ne pas y arriver...)

Oui, je suis d'accord avec ça.

Rien à ajouter.

Oh non ! Tout ce que tu voudras, mais pas la résilience, de grâce : ce truc fait trop de mal et trop de ravages !

Parfois, au plus quelqu'un est proche (conjoint, ami, famille) au plus c'est difficile de dire certaines choses, car ce sera gravé ensuite dans la relation ("je sais que tu sais ça à propos de moi"...) ça peut être plus évident/fluide/facile de se livrer complètement à un voisin de TGV que l'on ne reverra jamais. Encore une (dernière) fois, je ne vois pas ce que les "cachoteries" viennent faire là-dedans.

C'est ce que pensent, pour autant que j'en sache, les psychanalystes, non ? Je ne savais pas... Et l'eau, ça mouille ! (c'est juste une petite blague...) Oui, mon "enfant intérieur"...

Je pense que tu as 100 % raison : je crois qu'on peut se débarrasser de ses traumatismes en revisitant/réécrivant/réévaluant son passé ; ce n'est certes pas facile, pas évident du tout même, mais possible... A chaque fois que je dis ça, on me jette des pierres : mais ok pour les pierres, c'est pas ça qui fait changer d'avis... Parfois on "involue" : on devient de plus en plus en plus con, avec une mentalité aigrie, rétrécie, sclérosée...

Je n'en ai jamais eu (je touche du bois et remercie le ciel ou n'importe quoi d'autre). Si ça devait arriver, je pense que je le vivrais très mal : un peu comme quelqu'un qui tombe malade alors qu'il a toujours eu une bonne santé. Je plains beaucoup ceux qui rencontrent ce genre de problèmes : ça peut vraiment ronger la tête et pourrir la vie, en permanence.

Les chansons aux enterrements, ça me rappelle, pour l'essentiel, de grands moments de gêne, un décalage (par exemple "emmène-moi danser ce soir" de Michèle Torr... pendant un enterrement...) Bon, il faut jouer le jeu : mon grand moment de gêne à moi ce serait "Sorry seems to be the hardest word" d'Elton John

"jardin secret" et "cacher des choses", ça n'a rien à voir... (Je sais que la répétition est la base de l'enseignement ) Pour le reste, je te considère comme suffisamment intelligent pour ne pas avoir besoin d'explications. Bah, que veux-tu, en plus d'être moche, je suis con !

Je ne suis pas fâché contre toi et, de toutes manières, ça ne m'autoriserait pas à te parler sur un ton inacceptable, merci de ne pas tout amalgamer.

On est jumeaux ?

Alain Deloin plutôt non ? (oui, je sais : beau gosse, drôle, irrésistible, courageux, "tombeur",...)

Tu fais toujours de la subtilité un véritable art de vivre !