Auger

Les deux premiers albums sont vraiment fantastiques : le premier très orchestral et le second mystique et dépouillé. J'en mets une que j'adore (et dont le sens est assez profond)

James Taylor - October Road (2002) Je ne crois pas que James Taylor bénéficie d'une très grande notoriété en France, et c'est bien dommage. Trop "américain" ? Trop "Soft Rock" ? Trop cool ? J'ai découvert ce chanteur par le biais d'une vieille reprise de Francis Cabrel (La Fabrique) qui s'est énormément inspiré de son style dans les seventies, puis en écoutant des web radios américaines. Cet album, tardif dans la carrière de James Taylor, est superbement produit (presque trop), orchestré (presque trop), chanté, les mélodies sont superbes. Une voix nasillarde, très "Red Neck", mais contrairement à l'autre folkeux nasillard des années 60 (ça, c'est juste une pique gratuite pour Constantinople...), il chante correctement, il chante même très bien, avec une voix chaude et amicale. Une Pop/Country/West Coast/Folk/Middle Of The Road, cool, simple et tranquille. James Taylor, c'est comme un vieux pote bienveillant, la guitare sèche au coin du feu, un jamboree avec une bière à la main. Bonne écoute

Assez d'accord avec ton point de vue, même si ce n'est pas celui que j'ai adopté (j'en ai d'ailleurs un peu marre des gens qui considèrent qu'il n'y qu'UNE façon de voir les choses, sur tous les sujets, la LEUR : le réel n'est pas forcément univoque). Je n'ai pas choisi PET SOUNDS pour rester dans l'esprit de faire découvrir des albums auxquels on ne s'attend pas vraiment (des disques "outsiders" en quelque sorte), c'est un peu ce que tu as fait pour Neil Young, les Smashing, R.E.M., Beck... Par contre, je maintiens que leurs disques insouciants du début me donnent envie de gerber "fun, fun, fun" "Little Deuce Coupe", "I Get Around", "Little Honda"... tout ça me donne envie de me tirer une balle dans la bouche. "In My Room" est un des premiers titres qui laissera entrevoir un univers bien différent, bien plus sombre. Et oui, "Smiley Smile" est cassé, désespéré, défoncé, Brian Wilson est passé de l'autre côté, il n'en reviendra jamais complètement... "Wild Honey" (plus pêchu) et "Friends", "20/20" (plus mystiques, méditatifs, adultes) sont de très bons disques, on a cassé les planches de surf et il est temps de se questionner sur ce qui est vraiment important. Enfin, deux problèmes avec "Good Vibrations" : l'horrible voix de canard de Mike Love (le mal nommé) et les 137 475 écoutes qui ont fini par annihiler la passion que j'avais pour ce titre ; aujourd'hui je ne peux même plus en écouter 30 secondes...

The Beach Boys - Smiley Smile (1967) Un énorme malentendu. Une bande de gamins que l'on a voulu nous vendre comme des surfeurs insouciants (en fait, seul Dennis Wilson était capable de tenir sur une planche de surf) et qui étaient - et se sont révélés à partir de 1966/1967 - des types complètement désespérés (sauf ce crétin de Mike Love, mais il n'est rien dans les Boys au final). Pour ma part, je ne retiens pratiquement rien de leur période du début "Surfin", "Surfer", hormis les harmonies vocales en devenir... C'est à partir de "Pets Sounds" - et après - que la dimension angoissée, la mélancolie, la ferveur quasi-mystique, vont se faire jour avec des morceaux parfois déchirants. Quelques chefs d'œuvres méconnus et mal aimés seront produits : "Smiley Smile", "Wild Honey", Friends", "20/20", "Surf's Up", "Holland". Un immense mélodiste, dingue par-dessus le marché : Brian Wilson ET un des plus grands chanteurs blancs (les chanteurs noirs américains étant souvent insurpassables vocalement : Ronald Isley, Al Green, Al Jarreau, Stevie Wonder, Aretha franklin, Prince, Donny Hathaway, Bill Withers, Billy Paul,..., mais j'y reviendrai...) son frère l'immense Carl Wilson. Si l'on aime pas les harmonies vocales, les chants en "canon", les falsettos, il vaut mieux passer son chemin. Bonne écoute

Une magnifique chanson, très poignante : "Be Not So Fearful" qui figure sur le premier album de Bill Fay. Je te mets la version cover, puis la version originelle.

C'est marrant, c'est le groupe Wilco qui a fait redécouvrir Bill Fay (que j'ai chroniqué quelques pages plus haut) dans les années 2000. Le monde est petit. Et très bon groupe en tout cas.

Je viens de terminer ce quiz. Mon score 50/100 Mon temps 143 secondes  

Espèce de Français pas content ! Je blague. Si j'ai bien compris, il y avait la volonté de ratisser plus large que le seul carburant et de traiter le problème plus général de l'inflation et du pouvoir d'achat... C'est vrai que j'ai fait un peu de provoc., car je comprends également que l'on trouve tout ça pas très convaincant (j'applique le "en même temps" )

Pas d'aide : Français pas contents Aide "usine à gaz" : Français pas contents Aide "simple" : Français pas contents Aide par foyer : Français pas contents Aide par personne : Français pas contents Etc. etc. etc.

Quand je vois la haine que provoque ce type, quoi qu'il dise ou quoi qu'il fasse, chez des gens qui justement, selon eux, "détestent la haine" et voient des haineux partout (sauf eux et ceux qui pensent comme eux, bien sûr), ça fait vraiment peur...

Effectivement, un grand bonhomme, peut-être pas Bowie ou Lou Reed, mais un grand bonhomme quand même, qui aura marqué de son empreinte et sa folie une certaine époque.

L'espace d'un instant, je me suis dit "Constantinople est devenu fou, il va finir par nous vanter les mérites de l'Union Européenne ou de l'ouverture des frontières..." Mais en fait, non, ce groupe est très bon, si je n'avais pas regardé sur allmusic.com, j'aurais vraiment cru que ça datait des années 63/65...

Je ne sais pas si j'ai de la présence, mais j'ai souvent des absences... Je sais, c'est nul, c'était juste pour détendre l'atmosphère... Bonne journée à tous

Une photo ! une photo ! Un stringfie !

ça, c'est ce que tu dis...

Je crains que tu ne confondes avec le nombre de partenaires sexuels. A moins que ce soit la même chose ?

No problemo, ça va passer...

Elle ment : rien qu'avec toi et moi, ça fait 4 !

Je trouve que tu es tendue ces temps-ci... (mais tu n'as peut-être pas tort sur le fond)

On peut pas tomber amoureux sur un coup de cœur ? (sans que ça dure forcément ?)

ça doit être vrai : souvent la personne que tu aimes le plus n'est pas celle qui t'aime le plus (il doit y avoir un problème de vases communicants ), donc on peut pas l'épouser, CQFD !

C'est difficile de la savoir vraiment : c'est pas parce qu'on te le dit que c'est vrai et certaines personnes ne le disent jamais alors que...

Je partage totalement le contenu de ton post sur la vie et l'œuvre de notre Homme ! J'ajouterais juste un autre très grand disque, sorti 3 ou 4 ans après "Rivière.. ouvre ton lit", c'est "Insolitudes" : de très belles mélodies (textes parfois un peu débiles, mais on s'en fout : il n'a jamais prétendu être Léo Ferré, un fumier d'ailleurs, mais passons...), de super musicos : Peter Frampton (!) à la guitare, Jim Horn , Bobby Keys, Jerry Donahue, Klaus Voormann, et une énergie vocale - évidemment - à tomber. Il commencera à y creuser le sillon de l'homme seul, désespéré, abandonné... ce qu'il était peut-être au fond de lui finalement. Un album sincère. Pour moi, c'est son "Sticky Fingers". De toutes manières, dès lors qu'il tentera de faire plus "ambitieux", ça ne se vendra pas (le dernier exemple est le très bon disque qu'il fera avec Mathieu Chédid quelques années avant de mourir : un semi-bide, alors il refera de la merde après) Son obligation de vendre beaucoup (tu as raison : train de vie Pharaonique + tous les cloportes qui vivaient à ses crochets) et ces salopards de Boudou = fin de vie et de carrière en forme de descente aux enfers.

Johnny Hallyday - Hamlet (1976) Bon, bon, je sais, c'est beaucoup plus classe d'encenser Aznavour, Brel, Brassens, Ferré... Heureusement, je m'en fous... Alors, allons-y : Une des plus grandes voix francophones se pique, en 1976, d'enregistrer un concept album tiré de "Hamlet", rien que ça ! Bien sûr, ça n'a pas marché, car les gens qui vous reprochent de faire tout le temps la même chose vous laisseront tomber dès que vous tenterez quelque chose de différent... Hallyday fait comme d'habitude (à moins que les vautours des maisons de disque l'aient forcé toute sa carrière, je n'en sais rien) : il prend ce qui marche, en 1975 c'est Pierre Groscolas ("Elise, Elise, Elise et moi...", "Fille du vent et du soleil", du lourd !) Etonnamment, c'est un très bon (double) disque, très marqué dans son époque, évidemment (Gilles Thibaut et Jacques Revaux, c'étaient quand même des gros lourdauds question production...) très orchestré, très variétoche franchouillarde 70' C'est à la fois baroque, étrange, crépusculaire, boursouflé, ambitieux, daté... magnifique ! Hallyday fait le job, il chante comme un prince (jeu de mots) sur des textes qu'il avouera (dans les notes de pochette je crois) ne pas avoir vraiment compris. Perso, je m'en fous, ce mec foutait les poils, peu importe qu'il ait chanté beaucoup de merde (comme un autre immense chanteur Mike Brant, oui oui) Vive les seventies, vive Hallyday, à bas la bien-pensance et la pensée unique (musicales bien sûr ) Bonne écoute

Pour avoir entendu plusieurs réactions du clergé ces derniers jours (encore hier, France Inter, Fabienne Sintès à 18 h 10, mais je ne sais plus quel était le nom de l'Evêque ou de l'Archevêque présent); il est clair que l'Eglise Catholique de France est en train de nous embrouiller et de noyer le poisson... Exemples hier sur France Inter : Célibat des prêtres = c'est pas le fond du problème, bla-bla-bla (passons vite à autre chose) Secret de la confession = priorité du droit Canon, bla-bla-bla Tabou de la sexualité dans la catholicisme = non, non, non, on en parle beaucoup, bla-bla-bla Derrière des postures de contrition, je sens comme des éléments de langage concertés pour nous endormir avant que l'actualité ne passe à autre chose... (Euh, je suis catholique)