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DKKRR

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Tout ce qui a été posté par DKKRR

  1. Votre discours est raciste et l'on comprend donc votre positionnement sur le sujet. Parler de "derniers venus" est profondément discriminatoire et raciste comme si vous aviez une légitimité + grande de par vos origines + ancrées (parce que vos ancêtres sont arrivés il y a plus longtemps, alors cela vous donnerait un droit + fort que ceux dont les ancêtres sont arrivés + récemment). Ceci explique cela, c'est dans la droite lignée de la discrimination que vous promouvez à l'égard de populations que vous estimez "moins Françaises" parce que non blanches et/ou porteuses d'une religion en particulier. Le problème avec votre manière de procéder, c'est le retour de boomerang que cela peut engendrer. En effet, que se passera t-il une fois que les personnes que vous avez radicalisées par vos comportements, se trouveront en majorité en France (ce n'est qu'une question de temps vu la tendance en terme de natalité) ? On espère qu'elles feront preuve de + de sagesse et de tolérance face à l'altérité. Vous comprenez bien que l'on ne peut pas faire des lois en fonction de vos perceptions subjectives (et erronées en l'occurrence) de comportements que vous ne choisissez pas d'adopter. Non seulement des millions de femmes, en France, portent le voile librement (quid de toutes ces femmes célibataires et/ou divorcées qui le portent. De même quid de ces femmes converties qui le portent contre la volonté de leur famille et même de ces femmes Musulmanes qui le portent contre la volonté de leurs maris) mais si l'on analyse tous les aspects de votre vie, nul doute que l'on trouvera peut-être + de contraintes vous concernant (et bien souvent inconscientes, ce sont les + puissantes). Etes-vous + libre de vous vêtir comme vous le désirez ? A quels points vos goûts sont déterminés par les structures sociétales ? Quelle est la part de contrainte et de liberté dans vos décisions ?
  2. Si une loi est injuste, alors ceux qui éprouvent du rejet pour celles la défiant, devrait peut-être + s'inquiéter de cette loi que des attitudes de celles qui tentent de lui résister. Donc leur responsabilité reste pleine et entière dans ce rejet qui est généré uniquement par leur manque de tolérance et de compréhension et non pas du fait des actions de ces jeunes filles (certaines filles vivent extrêmement mal cette loi et c'est pour elle un véritable cauchemar que d'être forcées à se dévêtir pour plaire à une partie de la population qui a décidé que les femmes n'étaient pas libres de se vêtir comme elles le souhaitent). Merci du conseil mais ces jeunes n'ont (légitimement) que faire de votre préconisation. Que vous le vouliez ou non, ils resteront chez eux et feront sécession en s'éloignant des gens qui cherchent à les contraindre à leur ressembler.
  3. En l'occurrence c'est factuellement faux. Vous demandez à des filles Musulmanes (une population spécifique donc) de retirer un vêtement qu'elles considèrent avec une importance égale (si ce n'est bien +) à celle que les autres filles, non-Musulmanes, peuvent accorder à leur rouge à lèvres ou leur jean ou encore leur jupe. Il y a bien une discrimination. Seulement l'on entoure celle-ci de jolis préceptes officiels (tels que laicité, égalité ou je ne sais quoi).
  4. Exactement. La religion est un guide qui permet à l'être de s'élever, d'être supérieur à ce qu'il était auparavant et supérieur à ceux qui l'enfreignent au quotidien. Cependant, un religieux qui a compris sa religion ne cherche pas à suivre par volonté d'être supérieur à qui que ce soit (il ne se compare pas aux autres car sait que le jugement n'appartient qu'à Dieu).
  5. L'intérêt, c'est de vivre avec des buts nobles qui ne se résument pas à "il faut s'amuser, prendre du plaisir, profiter car l'on a qu'une vie". C'est d'être un vrai Homme au sens où l'on dispose de valeurs bénéfiques pour tous et que l'on ne choisit pas en fonction de nos intérêts. Adopter un comportement humaniste, avoir une motivation qui n'existe pas chez les athées (contenter son Seigneur, faire un maximum de bien pour s'élever et pour être bien rétribué par la suite). Prendre conscience qu'il existe des valeurs supérieures qui ont du sens et se fixer comme objectif de parvenir à les intégrer au mieux. Le religieux vit sa vie comme une mission. Ce n'est pas parce que certains qui se prétendent religieux causent du tort aux autres (selon notre vision par-ailleurs) que posséder une religion est malsain. Ou alors, parce que les deux pires régimes de l'histoire (et leurs deux principaux dirigeants) étaient athées, alors l'athéisme est malsain ?
  6. C'est un fait, globalement les Britanniques ont toujours été + tolérants, que ce soit dans leur rapport aux moeurs locales lors de leur colonisation ou que ce soit au sein même du modèle qu'ils ont érigé chez eux. En France, nous sommes dans un modèle où nous souhaitons provoquer une révolution intérieure chez l'être. Il ne se doit pas simplement de respecter les règles, les institutions, il se doit de les aimer, des les admirer. Nous sommes dans un projet messianique où le citoyen doit être digne de la Terre promise d'une citoyenneté de l'abnégation parfaite. Il faut que l'homme s'assimile aux autres. Il faut penser d'une certaine façon (bien déterminée en haut lieu), il faut adhérer à des schèmes de perception spécifiques, il faut s'habiller selon certaines normes. Tout individu refusant de se fondre dans le moule "Républicain" est mal considéré. Dans leurs colonies, les Britanniques ont fait le choix de la collaboration économique en laissant une certaine autonomie aux entités qui étaient sous leur joug. La France a fait le choix de l'assimilation, de la centralisation en essayant de tout contrôler (les esprits, les coutumes, les communautés), de casser les cultures des "indigènes" pour leur inculquer celles Françaises. Dans les années 50, les jeunes Africains récitaient à l'école : "Nos ancêtres les Gaulois". Résultat des courses : Là où les Français sont détestés et désormais rejetés dans leurs anciennes colonies, les Britanniques gardent de relativement bons rapports avec celles-ci et bénéficient même parfois de certains honneurs. Le modèle assimilationniste Français qui vise à transformer l'être humain est un échec qui ne crée que de la répulsion.
  7. DKKRR

    "Un joint a le goût du sang"

    La drogue la + consommée en France (et de très loin) c'est le cannabis. La France est le pays en Europe comptant le + de consommateurs. Le marché est immense pour les dealers. Ce sont les consommateurs qui créent l'offre, sans demande pas d'offre. S'il n'y avait pas tant de millions de drogués (occasionnels ou réguliers peu importe, ils méritent tous cette appellation), alors il n'y aurait pas autant de dealers et les guerres de gangs ne seraient pas ce qu'elles sont. Tous les fumeurs de joints ont du sang sur les mains. Ils se cherchent toutes les excuses possibles pour tenter de se dédouaner de leur responsabilité qui est énorme mais le fait est qu'ils sont totalement complices. A chaque fois qu'une personne est tuée, à chaque fois qu'une personne meure d'une overdose, à chaque fois qu'un accident est provoqué à cause de la consommation de drogues, alors chaque drogué doit prendre sa part de responsabilité dans ce qu'il s'est passé. Après, il n'y a rien d'étonnant à voir des drogués (occasionnels, réguliers ou anciens) venir se défendre en imputant l'intégralité de la responsabilité sur ceux qu'ils font vivre par leur consommation.
  8. En l'occurrence absolument tout change, par rapport à un athée, s'il suit sa religion. Sa morale, son comportement, ses motivations et par la suite sa rétribution. La vie ne se résume heureusement pas à naitre, respirer puis mourir comme vous le dites si grossièrement.
  9. Vos affirmations vides de tout élément sont nulles et non avenues en l'état (à moins que vous ne puissiez prouver vos propos). Il n'y a clairement aucun lien entre les mafias de la drogue, en France, et la communauté Musulmane et les mosquées. De même, qu'il n'y a aucun lien entre l'Islam et ces mafieux qui ne pratiquent pas, ne fréquentent ni les lieux ni les religieux, et qui ne connaissent absolument rien à la religion de leurs parents. Malheureusement cela n'est pas un argument.
  10. Le problème est créé de toutes pièces. Si demain je demande à une population déterminée de faire des choses essentiellement discriminatoires, alors je porterai l'entière responsabilité des "problèmes" qui pourront découler des contraintes que j'aurai créées. En l'occurrence, ces lois sont avant tout électoralistes. Dans la majorité des pays dans le monde elles n'existent pas (y compris dans des pays comparables au nôtre) et ce sans que cela ne nuise à l'éducation des jeunes hommes et femmes. + l'on adoptera ce genre de mesures, + les esprits se radicaliseront et le communautarisme progressera avec en conséquence un rejet grandissant des "valeurs" que l'on souhaitait inculquer à travers ces mesures. A force d'avoir le sentiment d'être ciblés, d'être rejetés, les jeunes potentiellement concernés feront sécession et vivront de leur côté avec ceux qui pensent comme eux (et une fois majoritaire se vengeront probablement). Voilà le résultat de nos politiques d'intégration. Que dites-vous aux femmes qui le portent librement et parfois même en ayant à supporter les regards et les paroles des personnes qui ne l'agréent pas et qui manifestent sans gêne leur désapprobation ?
  11. Je ne comprends pas la logique qui sous-tend ce raisonnement. Faut-il interdire tout ce qui relève de la contrainte au sein de certains foyers ? Dans ce cas, interdisons le maquillage et + généralement tout ce qui a trait à l'embellissement du corps puisqu'il s'agit d'une contrainte qui impacte encore + (mais de manière bien moins consciente) les femmes qui se trouvent dans un rapport de dépendance à leur corps qui devient constitutif de leur être (Bourdieu). Interdisons les relations sexuelles entre les hommes et les femmes puisque des millions de femmes dans le monde (et même en France d'ailleurs, pour reprendre vos propos) sont forcées d'en avoir. On ne détermine pas la sanité d'une action en fonction de celles des autres.
  12. L'emploi vide de contenu, je ne sais pas. Je ne peux pas estimer grossièrement l'utilité de toutes les missions des fonctionnaires territoriaux, de même que je ne suis pas sûr que la suppression de ces postes n'entrainerait pas un basculement vers le privé afin de remplir les fonctions qui étaient les leurs. Cependant, je sais que la question ne se pose pas concernant les élus qui créent ces nouvelles fonctions. Ils n'ont pas le pouvoir nécessaire pour que la situation change réellement (ce qui serait préférable, il est vrai), de ce fait ils se doivent de composer avec la réalité, telle qu'elle se présente à eux, en essayant de moduler les choses de sorte à ce que cela bénéficie aux mieux pour leurs administrés. Or, qu'est-il préférable ? Qu'ils sombrent dans la précarité, conséquence du chômage qui les impacte ? Qu'ils soient employés à des missions qui leur permettent d'avoir une rémunération et de faire vivre leur famille (en + de faire vivre l'économie locale et nationale) et ce nonobstant le caractère "ennuyant" ou "sans sens" de leurs métiers ? Les élus locaux ne font que tenter de réparer les failles des élus nationaux.
  13. Ce qui me choque le +, c'est qu'on en soit arrivé là, à un point où des adultes demandent à des élèves de se déshabiller parce qu'ils sont trop habillés. J'imagine qu'il y a quelques décennies en arrière, cela aurait relevé de l'inconcevable (il faut croire que c'est ce que l'on nomme le progrès). Venez en mini-jupe, maquillées comme si vous alliez à un défilé, vous serez bien accueillies. Venez sans que l'on ne voit suffisamment votre peau, vous serez chassées. En découle une volonté naturelle de ces jeunes de défier l'autorité à travers des règlements qu'ils considèrent comme totalement injustes et un communautarisme progressant. Nul doute que certaines jeunes ne l'auraient jamais porté (ce voile) s'il n'y avait pas eu ces mesures. Encore une fois la France se distingue par son intolérance. + on discrimine + les gens se radicalisent et restent entre-eux.
  14. Détaillez-moi les mesures liées à la décentralisation qui ont donc impacté le budget de fonctionnement en baisse de ces dernières années alors ? (forcément liée à des mesures à vous suivre). Vous faites l'affirmation, c'est à vous qu'incombe la charge de la preuve. C'est précisément pour cela que supprimer ces emplois constitue une aberration. En effet il s'agissait de clientélisme, mais pour quelles raisons ? Parce que les usines fermaient, parce que les entreprises délocalisaient, parce que le chômage de ces territoires progressait. En intégrant à la FPT ces personnels victimes de ce chômage de masse, ces territoires ont donc contribué à les sortir de la misère et à leur redonner du pouvoir d'achat (bon pour l'économie). La majorité des fonctionnaires territoriaux sont de catégorie C (contrairement à la fonction d'état où ils sont de catégorie A). Ce qui signifie qu'il s'agit de petits postes peu rémunérés pour des travaux bien souvent manuels. Si demain ces postes disparaissent, comment vont faire les maires (par-exemple) pour effectuer les tâches dont ils s'occupaient ? Elles vont faire appel au privé et cela coûtera bien + cher pour la collectivité (et donc les finances publiques). Transférer du public au privé n'est pas nécessairement un gage d'économies.
  15. Oui et je ne suis pas le seul à l'affirmer. La cour des comptes le dit : L'ancien gouvernement lui-même s'en vantait : Le président également : En fait, il y a un taux d'élasticité au PIB des prélèvements obligatoires. Ce qui signifie qu'outre les mesures prises par les gouvernants, les prélèvements (en valeurs) montent ou descendent en fonction d'autres éléments qui les impactent + ou - telles que l'inflation, la consommation des ménages, les bénéfices des entreprises, la croissance du PIB + généralement, en fait la conjoncture économique du moment. Dans un état prospère, le montant des prélèvements progresse donc naturellement d'année en année et ce sans que l'état n'ait besoin d'intervenir mais celui-ci peut intervenir pour diminuer la hausse naturelle de ces prélèvements et c'est exactement ce qu'il s'est passé avec les mesures macroniennes (et lui-même se vante d'une perte de 60 milliards de recettes fiscales). Et là ce n'est que le volet recettes liées à l'imposition, on ne parle même pas des cotisations sociales impactées par les allègements et taux de CSG affaiblis pour certaines personnes. Donc quand on dit "baisse des recettes", il faut entendre la même chose que lorsque l'on dit "baisse des prix". A savoir, qu'il s'agit d'une baisse de la hausse (les recettes augmentent moins que sans les mesures prises; les prix augmentent moins que les périodes précédentes).
  16. DKKRR

    La dette, le débat interdit ?

    Pour ce que nous sommes (puisque c'est nous qui lui permettons, par nos votes, de voter ces budgets).
  17. Je vous l'ai expliqué, on ne constate aucunement une évolution du budget de fonctionnement en fonction des décisions relatives au processus de décentralisation. Je ne vois pas à partir de quoi vous pouvez donc faire le lien (mais peut-être allez-vous nous donner des éléments concrets qui permettront d'éclairer votre affirmation). Par-contre, on peut très facilement comprendre que cette réduction budgétaire s'explique par une volonté de compenser l'augmentation budgétaire relative aux financements sociaux et aux compensations accrues dues aux différentes mesures de suppressions de taxes ou d'allègements de cotisations. Comme je vous l'ai déjà dit, cela ne signifie rien un budget exprimé en valeurs. On ne peut rien en déduire, mais bon je ne vais pas me répéter. Quant aux effectifs, au-delà du fait que les effectifs n'ont rien à voir avec les conditions de travail dont l'état (des effectifs) ne peut refléter ce qu'elles sont (matériels, locaux), je me permets de citer : https://observatoire-hexagone.org/index.php/2024/09/20/etat-des-forces-de-l-ordre-en-france/#:~:text=La récente augmentation du nombre,contre 251 300 en 2007. Ps: et la justice et la police ne sont qu'une des nombreuses composantes, pourquoi vous focaliser là-dessus ?
  18. Vraiment, vous faites preuve d'une mauvaise foi confondante. Je vous affirme que "les ASSO sont en excédent". Vous me répondez : "Faux car elles ne l'ont pas toujours été". Vous rendez-vous compte du caractère inepte de votre réponse ? C'est comme si j'affirmais, en parlant d'un homme ayant gagné au loto, qu'il était désormais riche et que vous réfutiez mon propos en m'expliquant que "non car il ne l'a pas toujours été". Donc concrètement vous avez donné vous même les preuves de la véracité de mon discours. A savoir, qu'actuellement les ASSO sont bien en excédent (et ce depuis 2022), nonobstant les tendances passées (mon propos évoque le présent). J'ajouterai également que la tendance était globalement vers un redressement depuis 2010 (hors crise covid). Pas vraiment vu que la tendance de gauche (arrivée en tête aux élections) ne peut rien faire porter. Il suffit juste que plusieurs tendances se regroupent de sorte à être majoritaires d'au moins une voix. Il n'y a donc aucune différence avec un fait majoritaire traditionnel, si ce n'est qu'il n'y a pas UNE tendance qui dicte sa volonté aux autres mais au moins DEUX qui le font (le problème étant que c'est parfois le pire de chaque tendance qui s'exprime).
  19. Le taux de prélèvement obligatoire n'est pas nécessairement révélateur de la politique fiscale des gouvernants. Il ne s'agit pas là de montants. Il est exprimé en pourcentage et ne permet pas de savoir, dit ainsi, s'il est la cause d'une baisse ou augmentation de la croissance ou baisse ou hausse du montant des prélèvements (même s'il y a un lien relatif entre les deux puisque la croissance générera des recettes). De +, il ne témoigne pas d'autres paramètres importants. A savoir, quelles sont les populations qui sont ciblées par le poids des prélèvements, quel poids réel pèse sur chaque catégorie, y a t-il des réformes qui induisent un manque à gagner pour les finances publiques, etc.... Exemple. En 2020, le taux de prélèvements a fortement augmenté. Pour quelles raisons ? Parce que nous avons connu une forte récession cette année-là. Le taux de prélèvements était mécaniquement haut alors qu'en terme de montants il avait baissé comparativement à l'année précédente. Cependant, il est normal, pour un pays n'étant pas en forte crise, que le taux progresse d'année en année exprimé en pourcentage et en montants. La population augmente, les entreprises se développent, les richesses des uns grandissent, donc la consommation et les ponctions effectuées progressent naturellement (mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu des mesures prises pour réduire quand même le montant des ponctions. Ce que tous les instituts énoncent) : Si l'on s'intéresse à ce graphique, l'on constate que les recettes des administrations centrales (et globales) fondent depuis 50 ans et que sur ces 30 dernières années, elles ont systématiquement fondu sous des gouvernements de droite (exceptées les deux dernières années sarko) et se sont plutôt stabilisées sous des gouvernements de gauche (exceptées les deux dernières années Jospin) : Macron a fait chuter le taux de prélèvements dès sa prise de pouvoir (cela est clairement remarquable ces deux dernières années notamment) et n'eût été l'épisode covid, la courbe aurait été encore + tombante.
  20. Enfin dernier point, je ne les défends pas spécialement mais quand je regarde la courbe de l'évolution de notre déficit, lors des 30 dernières années, les gouvernance de gauche (Jospin et Hollande) ont toujours eu de relativement bons bilans économiques comparativement aux gouvernants de droite (à l'exception notable de la période entre 93 et 97). En même temps, ce ne sont pas ceux qu'ils sponsorisent et qui les recyclent (une fois qu'ils perdent le pouvoir) qui vont les faire casquer. Le serpent ne se mord pas la queue. Ceux qui nous gouvernent ne sont pas des prolétaires et n'ont aucunes raisons de favoriser des classes sociales qui sont à l'opposé des leurs (ils gouvernent dans l'intérêt des leurs avant tout).
  21. Si seulement je pouvais avoir la solution certaine. Il existe plusieurs courants économiques, chacun défend ses idées et il est impossible de dire avec certitude que suivre les préconisations d'un économiste en particulier portera nécessairement ses fruits. Peut-être la clé se trouve dans une combinaison de plusieurs éléments afférents à diverses pensées économiques, je ne sais pas. Par-contre, ce que je sais c'est ce qui ne fonctionne pas. En l'occurrence, la politique de l'offre Macronienne s'est révélée être une catastrophe pour l'économie du pays (pas pour tout le monde, vu que les fortunes des déciles les + haut ont fortement augmenté). Son héritage c'est ce milliard de dettes accumulées en 7 ans. Non pas du fait du covid ou de la guerre en Ukraine, mais en grande partie du fait de sa politique de réduction des recettes (exemple : la cour des comptes expliquait en Juillet dans un rapport, que la baisse des impôts en tout genre avait coûté 63 milliards mais ce chiffre est très relatif car ne prenant pas en compte différentes mesures qui impactent négativement chaque année nos recettes). De +, il est avéré que sa politique économique a surtout profité aux ménages les + aisés : En somme, si le déficit a crû ainsi, c'est parce que dans la balance "dépenses-recettes", l'aspect "recettes" a été négativement impacté par les choix de notre mozart de la finance. Moins de recettes car suppression de taxes, allègement en tous genres de cotisations, réduction d'impôts. Chaque année des dizaines de milliards d'euros de perdus. Sans compter les centaines de niches fiscales qui coûtent à la France + de 80 milliards par an. Si certaines sont pertinentes, d'autres sont ridicules ou non ciblées et/ou non conditionnées (exemple du crédit d'impôt recherche qui est la principale) et nous font perdre des dizaines de milliards par an. Le problème de tout cela, c'est que ces mesures étaient censées attirer, créer de la richesse par le ruissellement. Or, qu'a t-on constaté d'après les différents rapports ? Aucun ruissellement, aucune hausse d'investissement, aucun impact positif sur l'économie du pays. Par-contre, une formidable hausse des dividendes et une multiplication de la fortune des + riches (qui ont donc profité de ces mesures pour s'enrichir sans réinvestir l'argent gagné dans le pays). Je rappelle le coût de différentes mesures pour que l'on comprenne bien là où l'on pourrait trouver l'argent pour enfin rentrer dans les clous : - Flat tax = 1.8 milliard par an - IFI = 4 milliards - Réforme Barême IR = 5.4 milliards - Suppression taxe d'habitation = 15.7 milliards - Substitution CSG à différents allègements = 1.6 milliard - Suppression Contribution Audiovisuel = 3 milliards - Réduction IS = 11 milliards - Suppression CVAE = 10 milliards - Allègement cotisations pour remplacer CICE = 3 milliards (mais le coût global de ces différents allègements était de 22 milliards en 2019 par-exemple) - Baisse CFE = 3 milliards - Baisse Impôts de production = 19 milliards depuis la mise en place - Niches fiscales = 81.3 milliards (dont 7.2 rien que le CIR qui sert surtout aux grosses boites pour faire de l'optimisation fiscale sans que l'on ne constate une hausse des investissements dans leur recherche). A l'exception des niches fiscales et des conséquences relatives au CICE (qu'a maintenu, d'une certaine façon macron en aggravant ses effets), toutes ces mesures ont été prises par macron et ont contribué à creuser la dette publique et ce sans qu'aucun effet n'ait pu permettre de les justifier (aucun impact sur l'investissement je le répète, aucun ruissellement constaté).
  22. Ce qui est factuellement démenti par les chiffres. Si l'on prend l'exemple Suédois et Français. La Suède a supprimé son ISF. Au final, l'on se rend compte que la balance départs/retours n'a quasiment pas bougé et est presque à l'équilibre. D'après des études à-postériori, le manque à gagner est énorme et le coût par emploi créé est de 230 000 euros. https://www.nber.org/system/files/working_papers/w32153/w32153.pdf Je cite : Depuis les réformes macroniennes favorables aux + riches, la balance départs/retours n'a quasiment pas bougé non plus et ne concerne qu'un nombre très restreint d'individus (nombreuses sont les études qui démontrent qu'il n'y a eu aucun ruissellement, aucun impact sur l'investissement, aucun impact positif pour l'économie). D'ailleurs il suffit de constater le bilan économique du mozart de la finance pour se rendre compte des bienfaits de ces mesures de baisse du "matraquage" des premiers de cordées (1000 milliards de dette accumulés). De +, il faut noter que la France est le troisième pays au monde à accueillir le + de millionnaires, pas mal pour un enfert fiscal supposé. Ce chantage au départ est une fable que les ultra-libéraux chantent en coeur pour faire peur aux gens. Si tel était le cas, alors poussons la logique jusqu'au bout et supprimons toute imposition sur les + grosses fortunes et grosses entreprises afin de les attirer. Devenons un paradis fiscal et sortons des différents accords internationaux (comme celui concernant l'impôt mondial). Ainsi, toutes les grosses entreprises et fortunes viendront (en théorie) s'établir en France et nous serons un état riche et prospère (puisque ce sont les riches qui créent, seuls, la richesse). Quant à cette dernière théorie, encore du baratin. Ce ne sont pas ces riches individus qui créent de la fortune et font vivre des gens, ce sont des gens qui font vivre ces riches individus et créent leur fortune en dédiant leur vie et leur santé à la consolidation de leur fortune. C'est par leur travail acharné, par leurs mains, par leurs cerveaux, qu'ils permettent à ceux qui se trouvent tout en haut de la pyramide de capter la majorité de la + value créée et au pays de prospérer. Quant on gèle notre retraite (y compris les + faibles) ou nos revenus sociaux (comme le préconisent certains organismes ultra libéraux comme l'IFRAP ou l'institut Montaigne), alors oui on est impactés malgré que l'on fait partie des + pauvres. De même en ce qui concerne les déremboursement ou moins bonnes prises en charge concernant les consultations médicales (vu que cela sera répercuté sur le montant des mutuelles).
  23. On note cependant que le programme économique de Michel Barnier est extrêmement dangereux. A finalement ne pas cibler les efforts qu'il conviendra de faire en en faisant porter la charge sur les épaules de tous, il prend le risque de créer une spirale récessionniste puisque les ménages impactés (sauf les + aisés qui peuvent se le permettre) risqueront de faire des arbitrages et donc de moins consommer pour palier la perte de revenus induite par les nouvelles mesures prises. En conséquence, cela fera encore moins de recettes de TVA, des entreprises avec moins de chiffre d'affaires et donc + fragiles, une croissance amoindrie et donc un ratio dette/PIB sans doute moins favorable (si les impacts financiers sont pires que les économies réalisées). Le problème étant que comme il n'a aucune majorité, il essaye de faire un programme mixte essayant de contenter tout le monde avec au final un mécontentement de tous et une solution pire qu'un statu quo.
  24. Les dépenses d'aministration dépendant de l'état baissent chaque année, or il n'y a pas chaque année un désengagement de l'état au profit des collectivités locales ou autres personnes morales. Si cela était corrélé au processus de décentralisation, alors l'on devrait pouvoir observer des pics en fonction des grandes décisions relatives à la mise en oeuvre de cette décentralisation et des courbes relativement lisses entre, mais cela n'est nullement le cas. Quant à estimer que le service rendu est, en partie, dépendant du budget consacré à celui-ci. C'est juste de la logique. Il suffit d'aller demander aux personnels des hôpitaux, de justice et travaillant dans des commissariats ce qu'ils en pensent. Peut-on faire autant (voir +) avec moins de moyens à disposition ? Qu'en pensez-vous ?
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