Crève

Oui oui, je sais, je rattrape mon retard.

Je lis un classique de Jules Verne : Le tour du monde en 80 jours. C'est bien amené, on ne s'ennuie pas, la plume et les idées sont toujours un bonheur. C'est que pour l'époque, il était très documenté. Il maîtrisait son sujet.

Vu récemment : Life, origine inconnue, un alien-like, pâle copie de son ancêtre de Ridley Scott. Et The Wandering Earth, c'est mauvais, à tous les niveaux, sf scénar jeu d'acteur crédibilité scientifique rythme, voilà ce qui arrive quand on pense mettre tout le budget dans des belles images : ça fait pas tout.

Ce serait du fantastique alors ; je suis prêt à accepter ce constat sur la base d'absence d'explication acceptée quant au phénomène. Mais on frôle la sf, avec le chapitre Descartes 2.0 ; l'auteur émet l'idée d'être dans une simulation, idée qui ne remonte pas à Matrix, mais à Philip K. Dick.

si c'est pas de la sf, qu'est-ce que c'est ?

Je lis une BD très instructive pour les amateurs de sf, Histoire de la science-fiction de Xavier Dollo et Djibril Morissette-Phan, qui fourmille de références, axée principalement sur l'histoire de la sf américaine, mais aussi française et anglaise. On y apprend beaucoup de choses sur les auteurs qui ont jalonné le genre ; des anecdotes : par exemple, quand l'histoire de Wells : War of Worlds fut radio-diffusé, les auditeurs ont vraiment cru que la Terre était envahie et ont paniqué. L'émission a dû être stoppée. C'est un genre foisonnant, explosant au XX ème ; avec, on y pense moins aujourd'hui, beaucoup de production via des magazines bon marché, aux U.S.A. : les pulps. Où firent leurs débuts : Lovecraft et d'autres. (Astounding stories, Weird tales, etc) Le terme "science-fiction" au début "Scientifiction" a été forgé par Hugo Gernsback. Grand contributeur, son prénom est aujourd'hui un prix. Le prix Hugo, qui récompense un contemporain du genre.

je savais plus où étaient les balises Spoiler ; ça y est j'ai rectifié.

Jung_e, film de science-fiction mettant en scène des robots, mais le projet du film, très similaire à Ex Machina, est pour moi manqué, je n'ai pas ressenti l'empathie que j'étais censé éprouver ; d'autant plus que l'apparence métallique n'aide pas s'attacher un être robotique. , loin du monde affreux des hommes et de leur civilisation : comment va-t-elle faire sans batterie, sans source d'énergie ? Enfin, je ne peux imaginer qu'avec un tel niveau de technologie, on n'ait pas de puce de traçage intégrées aux robots.

Le masque de la mort rouge est un texte que j’ai lu en folio SF, j’ai adoré ; j’ai adoré aussi, le chat noir, un classique de l’horrifique. C’est dommage que l’auditoire d’une médiathèque ne connaisse pas cet auteur, pourtant on le trouve dans la culture populaire sur Netflix il y a un film mettant en scène le perso Edgar Allan Poe, avec Christian Bale.

Bonjour @January, je connais assez bien Edgar Allan Poe, et tu disais que pour la nuit de la lecture (sur le thème de la peur) tu avais choisi cet auteur : j’aurais voulu savoir comment ça s’est passé, est-ce que cet auteur a plu à ton auditoire et surtout quels textes de lui tu as choisi ?

Je lis Poussière d’étoiles, de Hubert Reeves ; essai d’astrophysique à la portée du grand public. Naissance et mort des étoiles, apparition de la vie, formation des galaxies.

ce qui me renverse, c'est pas que qu'un écrivain écrive de la guimauve ; ce qui me renverse, c'est qu'il soit numéro 1° des ventes. sa recette, c'est pas vraiment une enquête; sa recette c'est la même que Marc Levy, c'est à dire une histoire où ils mettent en scène : Lui (il était professeur, archéologue, etc.) et Elle (elle était avocate, docteur, etc.) choisissez la profession qui vous convient / fait rêver; D'un côté un homme, et de l'autre une femme. puis, les aventures allant, ils vont se rencontrer. c'est de la guimauve puissance mille ; au final, tu ressors de là pareil que t'es entré. inchangé. ça m'a même pas divertit. on perdu juste 2 h de sa vie. La France est pays qui lit. Oui mais qui lit quoi ? ben ça. au s'cour ! quant au frère, il surfe sur le nom, ça me donne la gerbe.

Je suis assez scotché en effet par Ira Levin, que j’ai commencé par Un bonheur insoutenable, roman qui fait partie de mes 20 préférés, tout confondu, totalement saisissant, une anticipation qu’on devrait lire à l’école, comme Le meilleur des mondes. C’est dingue sa vision, elle n’a cessé de me hanter, comme 1984 ; voilà pourquoi je lis : pour être changé par la lecture. Si tu lis, et que t’es le même après la lecture qu’avant, c’est que c’est du divertissement. Si t’es autre après lecture qu’avant, c’est de la culture.

Je lis Rosemary's baby, un classique de l'horreur, de l'angoisse et du fantastique, de Ira Levin ; pour me mettre dans l'ambiance, j'ai regardé deux bandes-annonces de son adaptation par Roman Polanski ; savez-vous où je pourrais me visionner le long métrage dans son entier ? C'est un classique, que j'aimerais tellement voir, le roman est très angoissant à souhaits.

Je lis un récit de Y. Barbereau, son séjour en prison en Sibérie. C'est assez glaçant, sans mauvais jeu d'mots!

Encore un bouquin à lire, si je comprends bien. Non, si on veut entamer la sf, vaut mieux commencer par les classiques. Les classiques de SF, je les ai lus depuis longtemps (pas tous bien sûr, mais un bon paquet). Je ne suis d'ailleurs pas convaincu, d'après ce que j'ai lu ici, que "l'Anomalie" soit vraiment de la SF. Le chapitre de ce roman intitulé "Descartes 2.0" me fait le mettre dans la sf. Si tu veux, je peux ouvrir un topic sur la distinction entre sf, fantastique et fantasy.

Encore un bouquin à lire, si je comprends bien. Non, si on veut entamer la sf, vaut mieux commencer par les classiques.

Je lis un roman de René Barjavel pas ce roman que je préfère Tarendol pas de la SF, donc je suis moins enthousiaste mais belle plume. Tarendol, du nom du personnage.

J’apprends qu’il y a une catégorie science-fiction ; c’est sympa cette attention, moi qui m’étais plains de ne pas trouver ce genre dans le dernier défi. Je te remercie d’avoir pensé tout particulièrement à moi, ça me va droit au cœur

Oui c’est normal, beaucoup de personnages, c’est voulu aussi, et un chapitre un peu technique (Descartes 2.0) qui dit en gros que la réalité peut être une simulation. tu sais des fois la science fiction propose des idées et on n’a pas d’explication ; les phénomènes physiques on les observe mais on sait pas pourquoi c’est comme ça

Je suis plongé dans un roman de George R.R. Martin, Armageddon Rag ; c’est le quatrième livre de lui que je lis, après Nightflyers (excellente SF), Feverdream, et Le Trône de fer Intégrale I. C’est très accessible en anglais. C’est sur la rage du rock fin 70ies début 80ies, son univers, ses élans, ses idées de révolution. Et comment tout se dilue dans le capitalisme et la récupération marchande, les rêves déchus, les idées adolescentes avortées. Le tout sur fond d’enquête policière.

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

Je suis à 30 pages de la fin de White, l'essai de Bret Easton Ellis ; politiquement sulfureux, le positionnement de l'écrivain n'est pas facile à cerner, dans la mesure où, de base, il est à gauche, mais dans ce livre il ne se reconnaît pas dans sa famille politique. Ce que je retiens, c'est la démonstration de l'absurdité de la génération Millenials, il commence son essai par décrire le milieu dans lequel il a évolué, c'est-à-dire les podcast d'acteurs et d'actrices, pour un magazine célèbre ; il en fait la sociologie : un acteur mise sur on image, il a besoin d'être aimé pour survivre. Et, toute la démonstration est là : avec les réseaux sociaux, on est tous devenus acteurs, on veut être "likeable". Comme le souligne le héros de American Psycho : I want to fit in. Il y a beaucoup d'autres choses dans cet essai, mais je voulais souligner ça, qui me paraît la photographie d'un instant de nos générations. Qu'en penses-tu @January, toi qui l'as lu ? quels souvenirs en as-tu ?

Tu aimeras sans doute Noir, où il plonge une partie de la ville dans l’obscurité créant une situation temporairement anarchique. Ça semble aussi très bien documenté et plausible.

Je viens de terminer Peste, de Chuck Palahniuk, c'est vraiment singulier ; l'humanité est scindée en deux : les Diurnes et les Nocturnes. Les gens sont dingues et pratiques les nuits du Crashing, on se percute en bagnole. Le perso dont tout le monde parle, est accroc aux morsures d'araignées. un shoot. On retrouve un peu d'esprit du Fight Club. avec en plus des paradoxes temporels.