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Tout ce qui a été posté par Crève
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c'est plus profond que ça : on a un personnage écrasé par la société, par la maladie et la solitude, ces trois drames étant habilement combinés dans le film ; son patron se méprend sur lui, son collègue lui joue un sale tour en lui prêtant un flingue et en l'accusant de l'avoir demandé, la rue est méchante avec lui. Le monde dans lequel il évolue est hostile, et même les personnes censées l'aider, la psychologue, est robotique, elle répète machinalement les mêmes routines : avez vous des idées noires ? Elle se contente de réciter. Pour avoir côtoyé un certain personnel médical, je t'assure que ce tableau, du docteur blasé, vide, à la figure figée, qui ne se sent pas concerné, qui te demande quelles sont tes angoisses comme s'il te demandait la couleur du ciel, ou le menu de ce midi, et bien ce personnel existe même dans la société française, moi-même je suis suivi par des "professionnels" et le tableau est tout à fait crédible. donc triple épaisseur du film : société, maladie et solitude. Tu ajoutes à cela la précarité de l'emploi, et tu as tes 4 mots clés. Arthur perd son emploi : ce tableau aussi est valable, demande à n'importe quel gilet jaune, la galère de joindre les deux bouts. Les élites qui sont personnifiées dans le film ne sont pas juste riches. Le film ne se contente pas d'un "riche versus pauvre". Regarde le présentateur TV (incarné par DeNiro) : il est méchant, sarcastique, il se moque d'Arthur et va même jusqu'à l'inviter sur son plateau TV pour enfoncer le clou. Ce n'est pas juste leur richesse qui est mise en avant : c'est leur mépris des petits artistes, des petits travailleurs qui essaient de s'en sortir. Après, le Joker est un parti pris, celui de la victime ; et ce parti pris, je le respecte, qu'aurais-tu voulu ? qu'on présente un monstre froid tel Patrick Bateman dans American Psycho ? Ma foi, pourquoi pas, mais ça aurait été un tout autre film. Tu dis que le Joker, le vrai, celui des Batman, est un personnage qui se complait dans sa folie, qu'il en jouit : mais est-ce vraiment crédible ? Face à sa folie, on est plutôt démuni, amer : même le plus dangereux psychopathe, à la base, il veut bien faire. être méchant pour être méchant n'est pas humain. Je terminerai ma démonstration sur ce message :
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Je suis en désaccord avec vous. La critique sociale ne surplombe pas : elle donne de l'épaisseur, de la profondeur. La façon dont est dépeint le Joker ne correspond peut-être pas à ce que vous en auriez fait, au personnages des Batman, mais je trouve que c'est justement le trait de génie du réalisateur : apporter sa propre vision de ce qu'est le Joker. C'est une vision d'auteur. On trouve d'autres exemples dans l'histoire du cinéma : par exemple, l'adaptation de Kubrick du livre de Stephen King The Shining ne correspond pas à la pensée de S. King, car c'est une vision toute personnelle de Kubrick. Et bien le Joker c'est pareil, Todd Philipps a pris des libertés, et grand bien lui en fasse. être artiste, c'est ça aussi, prendre des libertés, présenter une vision personnelle, qui t'es propre. ne pas être une simple décalcomanie de ce que d'autres ont fait par le passé. c'est se renouveler, créer. je trouve que vue dans cette optique, et Joaquin Phoenix et Todd Phillips (le réalisateur) sont au service du drame.
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[QUIZ]Ces expressions latines que l'on utilise en français
Crève a répondu à un sujet dans Langue française
Je viens de terminer ce quiz. Mon score 70/100 Mon temps 121 secondes -
en page 8, deuxième post.
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je me suis pas déplacé, je suis resté chez moi. vu en streaming.
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La vie et l'oeuvre de Tolkien, l'auteur légendaire du Seigneur des Anneaux, une oeuvre mytho-poétique qui a inspiré de nombreuses personnes. Le film choisit trois axes pour se développer : - la fraternité avec ses camarades, qu'on retrouve dans The Fellowship of the Ring - la philologie, on sait que Tolkien a inventé une langue, la langue elfique. - la guerre, qui l'a mis à rude épreuve. plus une histoire d'amour(classique). les enfants comme les adultes jouent bien.
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Récit français de Fantasy, le monde de Christelle Dabos est foisonnant d'inventivité : les animistes ont des pouvoirs, comme par exemple passer à travers un miroir, ou Lire l'histoire des objets en les touchants. D'autres ont des pouvoirs de suggestion, embellir la réalité, superposer des mirages ; ou encore lire les pensées, ou rendre amoureux quelqu'un. Dans son univers de la Citacielle, rien n'est ce qu'il semble être, on ne peut se fier à personne, et les intrigues autour du pouvoir sont légions ; les meurtres commis, les empoisonnements, la manipulation, les mariages arrangés, la vie à la cours, etc. autant d'aventures. Cette saga en quatre tomes a été comparée à Harry Potter ; ce serait intéressant qu'on ait une autrice française qui brille à l'internationale dans ce genre. En tout cas, elle était en tête des ventes quand je l'ai achetée.
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Death note, tu peux être bluffée non par les dessins, mais par le scénario : un ado plutôt doué découvre le Death note , un cahier dans lequel tu peux écrire des noms. La personne dont le nom est écrit meurt. Le Death note appartient à un Shinigami , c'est à dire un Dieu de la mort. C'est mon manga préféré, il est rondement bien mené, le scénario de l'anime découpé en épisodes de 20 minutes est prenant, à couper le souffle, t'as tellement envie de lancer un autre épisode ; et les personnages sont bluffants. Du grand art japonais.
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Le Mans 66 ou Ford v. Ferrari. Coup de projecteur sur le monde de la course automobile, monde impitoyable : Ford, constructeur américain, a connu des hauts et des bas, et pour redorer son image, et se venger du refus de Ferrari de s'associer à eux, décide de se lancer dans la course automobile, et notamment sur le circuit français du Mans, dont les champions en titre vénérés ne sont autres que Ferrari. On a deux superstar en tête d'affiche : Christian Bale qui joue le pilote grande gueule mais très doué Ken Miles, et Matt Damon qui joue Carroll Shelby, un ancien pilote reconverti dans la préparation de voiture. Sur les 2 h 30 de film, presqu'une entière est consacrée à la course du Mans en 66. Les temps forts du film : quand Carroll explique à un représentant Ford venu le convaincre ce que coûte en terme d'effort une course : toute la voiture doit être préparée au millimètre, tu peux te planter dans un virage, voir d'autres pilotes mourir, se percuter, un effort constant sur 24 heures.
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non c'est pas ridicule, c'est le reflet d'une société qui néglige son aspect médical, à force de faire des coupes financières, on finit par rendre la population malade, angoissée et dépressive ; c'est aussi le reflet d'une révolte sociale, des basses couches contre ses élites ; certains y ont vu un film très "gilets jaunes". c'est aussi un film sur l'angoisse de se retrouver sans emploi, sur la précarité : Arthur Fleck peut perdre à tout moment son emploi, comme nous. On s'y reconnaît.
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Attention, je ne compare pas deux films, mais deux procédés narratifs scénaristique sur deux scènes. C'est tout. Deux succession de scène : - celles où le personnage sans nom de Fight Club voit Tyler (et non Marla), lui parle. puis à la fin : flashback sur ces scènes, mais là Tyler n'est plus dans ces scènes. - Celles où Arthur Fleck retrouve sa voisine, lui parle. Puis à la fin flashback sur ces scènes, mais là, la voisine n'est plus dans ces scènes. Il y a un vide. Juste ces deux succession de scène. rien de plus. je compare pas les films en entier. Je mets ma bite à couper que Joker est en ce sens un clin d'oeil à Fight Club. Juste un clin d'oeil , pas un pompage. une deuxième lecture du film ne vous ferait pas de mal : c'est justement parce que l'assistance public ne peut plus le recevoir pour ses séances (pathétiques), et donc lui prescrire ses médicaments qui le soignaient de ses troubles psychotiques, qu'il déraille. D'ailleurs vous vous contredisez : vous dites "un trouble certes" puis juste après "mais pas de maladie" : mais justement, un trouble C'EST une maladie, et j'en sais quelque chose, puisque j'en souffre personnellement.
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Je viens de voir Retour à ZombieLand, suite du film présentant son quatuor de personnages ; mais cette fois on y trouve des personnages secondaires tout aussi géniaux et caricaturaux, du fun, de l'action, de l'hémoglobine, des dialogues cocasses, des lieux improbables.
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oui, il faut toujours lire le livre avant.
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il y la série aussi, adaptée du roman. avec des effets spéciaux très réussis.
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J'arrive après la bataille, mais je l'ai vu. Ma réaction : je suis très touché par l'histoire d'Arthur Fleck, car je compte de nombreux points communs avec lui : comme lui, j'ai la trentaine, comme lui je vis chez ma mère, comme lui j'ai un passé psychiatrique et j'ai un traitement lourd et je suis suivi, et l'on me demande si j'ai des idées noires, enfin comme lui je n'ai plus d'emploi. D'entrée d'jeu, j'ai trouvé l'ambiance de la ville très bien rendue, cette atmosphère de chaos, de malaise social, de puanteur, de révolte des classes basses. Les ressorts dramatiques jouent à plein, et vraiment on se sent plein d'empathie, car la vie l'a mis à rude épreuve ; sa maladie, son rire involontaire et chronique rajoute au drame. La volonté de devenir humoriste, carrière qui ne décolle pas, et pire même : dont la télévision relaie les ratages, il n'y a rien de plus triste qu'un clown qui ne fait pas rire. La prestation de Joaquin Phoenix est magistrale. Il n'en fait pas trop, je vous assure que pour avoir vécu en H.P., faut voir ce dont on peut être témoin ; se regarde t-il jouer ? : c'est le rôle qui est écrit comme ça : Arthur Fleck se rêve à la télévision, sur scène. J'ai vu des emprunts à Fight Club : notamment quand il a halluciné être sorti avec la voisine : même traitement cinématographique que Norton qui hallucine Tyler Durden : on la voit avec lui, puis tout se révèle à la fin, elle n'était que dans sa tête.
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Malheureusement pour vous, vous ne trouverez pas ces exemplaires de Dick, car ils sont épuisés, victime de leur succès. Le tome 1 à sa sortie, on pouvait le trouver en commerce pour 42 €uros. maintenant on le trouve hors librairie, sur Internet chez des revendeurs pour 300 €uros. Personnellement j'ai eu le tome 2 pour 159 €uros, en bon état. Je tiens à ces exemplaires que j'ai comme à le prunelle de mes yeux !
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Le plus grand auteur de SF de tous les temps, d'une profondeur sans commune mesure. je me relis ses nouvelles, qui donné lieu à de nombreuses adaptations ; il y a deux tomes, au total 130 nouvelles classées par ordre chronologique de composition, et non d'édition. on peut suivre ainsi le cheminement de pensée de cet auteur que j'aime plus que tout, et qui m'a tellement troublé. Je le trouve nettement au-dessus du lot de conteur SF, par sa vision, la façon d'amener à l'étonnement, et surtout sa profonde réflexion sur la réalité, réalité qui part en déroute dans ses histoires, tout est faux-fuyant, le monde dans lequel on vit n'est pas celui qu'on croit, tout n'est qu'illusion..il avait vu les réalités virtuelles , et même sa façon de jouer avec les paradoxes temporels est saisissante (Le Crâne).
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ça m'fout les jetons ce genre d'histoire, j'espère juste que je vais pas me réveiller un matin avec l'envie de porter des dessous féminins, et si un jour j'avais l'envie de me couper le pénis ? comme les transgenres, quelle horreur, je tiens trop à mon pénis!
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vous pensez que l'homme devenu femme savait depuis longtemps qu'un jour il franchirait le pas ? qu'il était Elle à l'intérieur, il le savait ? depuis longtemps ?
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Normalement, Amazon propose des publicités et des articles personnalisées, c'est-à-dire en fonction, en rapport avec ce qu'on a déjà acheté...
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Boule de suif est une histoire vraiment poignante, un drame jusqu'au bout prenant, la laideur de la nature humaine.
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Comme je suis relecteur d'épreuves [pour une prestigieuse maison d'édition!], en ce moment je lis un livre qui n'est pas encore publié. Mais je n'ai pas le droit de dire lequel
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l'abondance d'intervention n'est pas le seul critère. la quantité n'est pas la seule facteur pour infléchir une opinion. il y faut aussi la qualité.
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Roman d'espionnage sur fond de mouvements politiques entre Cuba et la C.I.A., pour qui aime les histoires de filature et contre-filature, type Le bureau des légendes. A lire pour le cercle de lecture.
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Je viens de découvrir Le Clan des Siciliens, de Henri Verneuil. Avec une brochette d'acteurs célèbres. Film policier français.
