Crève

Tu nous exhortes à visionner la vidéo de Z les dix minutes, que tu trouves brillante et dans cette vidéo, on ne voir nulle trace de ce propos "consommer mieux". A vrai dire, nulle trace dans ces dix minutes concernant l'écologie toute entière. ça donne pas envie de se pencher sur son programme, qu'on devine vide aussi sur ses questions, programme occupé à dire que "c'est la faute à l'immigration" si on en saisit les dix minutes de vidéo. Pourquoi pas ? Puisque tu dis 02 lignes plus haut que le modèle qu'on devrait montrer c'est "consommer mieux". C'est sain de faire venir les gens dans un pays où on "consomme mieux", non ? Quand on fait campagne en se prenant pour De Gaulle voulant sauver la France, je pense que ça c'est révélateur, justement. Tellement à l'opposé que Soral se plaint que Zemmour les lui a piquées. Normal, quand on refile ses livres révisionnistes en guise de conseils. Vous aussi, vous trouvez (ces thèses récentistes) que c'est ridicule ? C'est pourtant véhiculé par l'asso dont Soral est Président. Justement, j'essaie de lire de tout, et de passer outre les frontières et de nations et de genre. Je reconnais volontiers que j'ai encore du boulot (tellement j'ai été formaté par nos bons Présidents).

La décroissance, une folie ? Et la croissance à tout prix, dans un monde fini, ça vous semble raisonnable ? La planète a un nombre limité de ressources, elle est ronde et on n'ira pas ailleurs, il n'y a pas d'autres planètes à piller, le modèle de la croissance et du PIB est déjà obsolète. Rendez-vous compte qu'il se construit toutes les 05 minutes l'équivalent d'un terrain de football rien qu'en France. On va où comme ça ? Notre modèle actuel repose sur l'expansion sans frein, sans perspective autre que l'expansion économique, elle-même le reflet de l'expansion guerrière de jadis. De toutes façon, l'écologie est à penser au niveau de la planète. Si chaque nation se dit "moi je fais juste 01 % des dégâts, je suis pas concerné" et que 200 nations se disent ça, on va droit dans le mur. Pas de nationalisme chez Zemmour ?! Il transpire, il suinte par tous les pores de sa peau le désir d'une grande nation, il le dit lui-même qu'il aurait voulu vivre au temps où la France rayonnait, par son colonialisme entre autres. Ce n'est pas parce qu'on ne mobilise plus la population que les mêmes idéaux ne traversent pas les temps. Le mouvement des hommes me fatigue. Ce sont les mêmes discours d'une époque sur l'autre. Ils ont compris qu'un ennemi commun était le ciment d'une société. C'est épuisant. Si tu ne veux pas appeler "nationalisme" ses idées parce que "nationalisme" ça correspond à un autre tronçon de l'Histoire, grand bien t'en fasses. Mais quand on sait que ce même personnage fantasme sur des époques révolues, se nourrit chez les théories de Soral, ce Soral qui lui refile des livres réhabilitant Pétain (donc l'époque où on "mobilisait"), tu vas me dire qu'il ne fantasme pas l'époque des nationalismes ? Il porte leur fantôme en lui. (au passage, ce même Soral, qui, pour te dire son expertise en Histoire, véhicule les thèses dites récentistes, à savoir, si tu le découvres, que pour certains, dont Pierre Dortiguier, on a inventé deux siècles d'Histoire, et qu'on a amalgamé des faits historiques, autrement dit on devrait être aux alentours de 1800 et non 2021, selon eux..) Pour conclure sur la dernière interrogation, à savoir si je suis le produit de mon monde ethno-culturel : bien sûr, mais c'est par dépit et non par passion, et si tu me demandais à quelle patrie j'appartiens, je te répondrais "à la littérature" (il ne vous aura pas échappé que je suis un membre actif dans la section littérature du forum). Pour la faire courte, je suis plus excité par un-e écrivain-e, de quelle que patrie qu'iel vienne, que par le Président de la République de la nation où j'ai vu le jour. L'un est un choix délibéré, qui ne fait pas forcément montre d'un amour inconsidéré pour l'autre, autre qui est une contrainte qui parfois t'envoie à la guerre. Il me semble que mon penchant m'aurait amené à la littérature, quelle que soit ou dans la plupart des patries qui m'auraient fait naître.

pas un mot sur l'écologie. C'est lamentable. Dans 50 ans, quand le niveau des eaux aura monté, que les villes côtières seront sous l'eau, on se dira : on faisait quoi avant, pour empêcher ça ? Pis on regardera des vidéos d'avant, et on verra Zemmour, candidat, occupé à faire enlever un bout de voile à une femme. c'était ça nos préoccupations. Bravo. Vous le trouvez brillant ? Je le trouve d'une nullité profonde, et d'un autre siècle. Le nationalisme, parlons-en, puisque c'est son cheval de bataille ; avoir l'amour d'une nation est du dernier ridicule, puisque tu ne décides de rien : pas de l'endroit où t'es né, pas de ta langue. Si tu étais né en Allemagne en 20, qui te dit que tu n'aurais pas fait ton salut nazi comme tes contemporains ? Prenons la même, né en 20, mais côté français, t'aurais été celui qui embroche un brave Allemand, jouet comme toi d'une nation. On choisit ses amis, mais pas sa famille. Or si ta famille (ta nation) est conne, t'envoie à la guerre, tu te forces quand même à l'aimer ?

Parce que consommer ailleurs, c'est différent de consommer ici ? Les problèmes écologiques ne s'arrêtent pas à la frontière..

Je ne me reconnais pas dans son discours, quand il dit que l'immigration est le problème qui décuple tous les autres. Ah bon ? En quoi les problèmes écologiques se trouvent décuplés par l'immigration, par exemple ?

Ce film est pour moi aussi méritant que The Matrix, et pourtant, sorti peu avant, il n'a pas connu le succès qu'il aurait dû avoir, alors qu'il est foisonnant de concepts sur la réalité tronquée, comme The Matrix, et de messages très bien placés. Dark City est une de mes références incontournables de SF.

La première histoire, qui court sur 100 pages (sur ma liseuse) est bonne, où il se rend compte que son scaphandre-combinaison l'a trompé, et que le monde est bien apocalyptique, et meurt. ça aurait dû s'arrêter là. Car après, ça m'a fait l'effet d'être du remplissage, du fan-service. Des personnages, l'histoire qui court, mais pour nous mener où ? Après 700 pages, je vois toujours pas. Il m'en reste encore 700.

Il y a un facteur à analyser, c'est la venue des nouvelles technologies : quand, pour écrire un mail, on n'aura qu'à parler à son PC, qui l'écrira tout seul et sans fautes, on aura perdu tu terrain. L'école suivra ce mouvement, pourquoi savoir écrire, si les technologies le font à ta place ? Je suis ça de loin, mais j'ai visionné le témoignage d'un professeur de philosophie qui expliquait pourquoi il quittait l'EN : quand il proposait à ses élèves "maintenant on écrit", ses élèves s'offusquaient "quoi ?! Vous nous demandez d'écrire DES PHRASES ?!", voilà où nous mène l'assistanat des textos et autres applications qui nous donnent du pouvoir mais nous enlèvent de la puissance, comme le souligne A. Damasio. (et encore, à mon avis, on n'est qu'au début, les gens savent encore lire)

Annoncé comme le renouveau de la science-fiction, passé les cent premières pages, j'éprouve une lassitude.

@Henri. C'est quoi l'universalisme républicain ?

Faudrait bien plus que ces sommes pour assumer...C'est aussi idiot que de penser se payer avec l'argent des plus riches...à un moment, très vite arrivé, les caisses seront vides... J'accepte d'être idiot, mais permettez-moi au préalable, de vous demander, qu'est-ce que vous en savez, si ces sommes, celles de l'évasion fiscale et les niches de personnes fortunées ne seraient pas suffisantes pour assurer un RU ? Qu'est-ce que vous en savez ? Vous avez fait les calculs ? Quelles sont vos sources ?

On pourrait pas fournir un revenu universel, ponctionné non pas sur celles et ceux qui travaillent déjà, mais sur l'évasion fiscale et les grosses fortunes ?

J'ai commencé un livre de Roberto Saviano.

C'est lamentable. Dans 50 ans, quand le niveau des eaux aura monté, ainsi que les degrés et le réchauffement, on se demandera : "qu'est-ce qu'on faisait, avant ?" On répondra : "bah, nos politologues et futurs candidats étaient occupé avec un bout de voile. C'étaient leurs préoccupations politiques."

IT le remake du célèbre film adapté de Stephen King, le clown qui tue, ça valait pas le coup d'en refaire un, l'original était suffisant. Cette nouvelle réalisation ne sort pas du lot des films d'horreur contemporains moyens. Le monstre surgit ça et là, on n'est pas saisi par l'angoisse ; les personnages, fidèles au roman, ne sont pas très approfondis, on aurait aimé des dialogues plus poignants. Les enfants à bicyclette rappellent ceux de Stranger things, série qui elle-même est un hommage à la pop-culture des 80ies et au maître King. Bon à part ça, les moyens sont au rendez-vous, la ville de Derry est très bien rendue, les égouts sont glauques à souhait, mais la pièce principale, le Pennywise en question ne fait pas peur, il se déplace en frétillant comme un chien ; seule scène qui sort un peu du lot, celle des diapositives qui défilent. Conclusion : je sais pas si je serai au rendez-vous pour le chapitre 02.

Ursula K. Le Guin - Tehanu

Une B.D. pour changer, j'adore cette dessinatrice, son humour.

UPGRADE Vu hier soir, sorti en 2018, disponible sur la plateforme Netflix : film de science-fiction australien, au budget limité, mais bourré d'action, avec un bon scénario. La technologie étant de plus en plus invasive, le téléphone portable se réduisant à un item qu'on se met dans l'oreille, les individus sont tracés, l'intelligence artificielle est partout, les drones omniprésents, les écrans même plus tactiles obéissent d'un geste, les armes sont intégrées au bras, les voitures te conduisent d'elles-mêmes, les lentilles oculaires enregistrent tout, les handicapés tétraplégiques remarchent et les technologies font même de toi un combattant à mains nues hors pair, en plus d'être un détective remarquable. On passe un bon moment.

en vue de voir l'adaptation

L'Empire des anges, non la cité.

relecture.

Relecture.

Moi aussi je la compare à Battle Royal, après avoir vu seulement 01 épisode de Squid Game, beaucoup de similitudes.