Pirlouit2017

1) Le communisme doit-il s'assimiler au pur marxisme et déifier le prolétariat ? 2) Il n'y a pas de Cistercien "ultra libéral" car ce n'est pas le commerce de l'argent que fera un Cistercien mais des investissements dans un but productif, certes, sans que la finalité de cette production ne soit réductible au profit. Le Veau d'Or n'a pas vocation à remplacer la Trinité. Rien de plus éloigné de l'esprit bourgeois que l'esprit monastique ! 3) Quel critère ? L'efficience du modèle en lui-même, qui peut déjà s'analyser par sa durée. L'exemple cistercien est-il contre-productif et ravalable au rang d'épiphénomène ?

A condition d'avoir la capacité d'être un surhomme ! Ce pauvre Nietzsche n'a pas résisté au choc. Ne parlons même pas de l'effroi qui saisit la plume de Heidegger ou de Sartre pour définir cet existentialisme hors de Dieu. Finalement, peut-on autoriser le commun à questionner les cadres, sans dissolution bien confuse ? N'est-ce pas un peu la parabole de la mort de Socrate ?

L'acquisition initiale n'a aucune importance. Doit-on considérer qu'un legs est une "méthode capitaliste" d'ailleurs ? Sauf à être un récentiste maximaliste et à nier toute temporalité, un état de fait peut préexister. Il n'en demeure pas moins que le fonctionnement interne de l'Ordre cistercien recouvre une logique "communiste". Que cet Ordre, numériquement comme territorialement, était loin de relever de l'anecdote. Et qu'il ne postulait absolument pas que l'Ordre n'avait pas vocation à infuser la Société entière. La question reste donc : l'expérience cistercienne est-elle un échec ?

L'Ordre cistercien s'intégrait dans un monde plutôt capitaliste. Je parlais de sa gestion interne.

Le système des frères lais peut-il se distinguer d'une "emprise de la communauté sur l'outil de production" ?

Je ne suis pas l'auteur des propos que vous citez. Questionnez donc DroitDeRéponse. Néanmoins, avant que de tourner en rond à l'infini, il conviendrait déjà de définir les notions (historiquement très datées) de droite et gauche. Ou je sens qu'on s'amusera vite de savoir à quel bord doit à toute force se rattacher le droit canon proscrivant l'usure ou les conceptions sociales de Henri IV.

"C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu." Luc VII, 47

Qu'appelez-vous "à droite" ? Ou faudra-t-il accoler l'étiquette anachronique et quelque peu farfelue "d'à gauche" pour le stoïcisme ?

Outre votre style fleuri que j'apprécie beaucoup (et c'est dit sans ironie), vous soulevez là le point fondamental. Le rétablissement de la notion de bannissement ne peut se concevoir qu'en acceptant de considérer des portions de territoire comme lieux de relégation, à l'intérieur desquels la civilisation de la Société qui y expulse n'a pas vraiment cours ou alors de manière très anecdotique. C'est d'ailleurs l'étymologie de banlieue me direz-vous. Historiquement, la notion s'articule autour d'une relégation dans une complète périphérie, voire carrément en un lieu en dehors de sa propre souveraineté. Pour résumer, on expédiait en Louisiane, dans des bayous sous-peuplés, les indésirables prélevés entre Paris et Normandie, ou alors on adressait à son cher voisin ses éléments perturbateurs, en cadeau avec ruban, avec petit mot affectueux "ayez l'obligeance de vous démerder avec ça et gardez le bien au chaud chez vous, pendant ce temps on pense à vous, bisous-bisous". Un exemple de pareille fraternité, c'est Charles V qui expédie les Grandes Compagnies en Espagne. Donc sauf à assumer la constitution d'extra-territorialités, il est bien évident que cette expulsion ne fait que déplacer le problème et donc, à part jouer au mistigri, ne résout rien sur un plan global. Une solution politique passerait par une gestion non du simple commerce de la drogue mais des conditions qui y font s'y précipiter en masse nos contemporains. On arriverait vite sur la question de l'emploi et de la définition même d'un projet de Société autre que nihiliste. Autant dire aucune des choses qui puissent intéresser nos Chicago boys qui initient la Règle de droit, dont l'institution judiciaire se fait l'interprète plus ou moins fantasque, en un naufrage sans cesse grandissant de son utilité sociale et donc du respect qu'elle inspire. Nous sommes rassurés ! Comme la macro-évolution ne repose sur aucune preuve, nous ne pouvons que considérer le "sérieux" de ceux qui en appellent encore aux mannes du pourfendeur de la stabilité des espèces. Pour quoi faire d'ailleurs ? Présenter comme une donnée "scientifique" le darwinisme social ?

Comment les résous-tu avec des gouvernements dits réformistes ? As-tu des exemples de mesures ayant été adoptées pour amoindrir (je ne parle évidemment pas de résorber) le contexte global de lutte des classes ? Je parle d'exemples qui remonteraient par exemple à la dernière décennie. Les Ordres monastiques de l'époque médiévale n'étaient certes pas des Etats au sens moderne du terme. Néanmoins, leur puissance politique et leur étendue territoriale sur divers pans de la Chrétienté en faisaient des acteurs moins anecdotiques qu'un actuel couvent de frères prêcheurs ou mineurs. D'ailleurs, Henri VIII n'a pas manqué de les dissoudre et de s'accaparer leur héritage. L'Ordre cistercien pourrait-il être compté au nombre des réussites d'une philosophie "communiste" ?

Cette lutte des classes est donc conçue comme un point d'aboutissement indépassable. Car sinon demeure la question de Lénine : que faire ? Cîteaux ?

Chiche ! La lettre et l'esprit. Vous êtes partant pour qu'une ligne PPF s'exprime au grand jour ?

Cela aurait été un étendard assez pertinent, en effet. Un message subliminal pour rappeler d'où venait Doriot et les raisons de son cheminement intellectuel ? A moins, bien sûr, que la Seconde Guerre ne reste un mystère, basé sur les seules irrationalité et "monstruosité" qu'est capable d'ânonner la doxa.

Paradoxe de la part de quelqu'un qui promeut un matérialisme ! Ou alors définis un communisme anhistorique, c'est à dire une pure spéculation sans traduction politique.

Celle du Grand Bond en avant ? Tu considères qu4israël est actuellement fondé sur cela et que les kibboutz ont été autre chose qu'un attrape-couillons ?

Le Livre de Josué ne décrit pas spécialement un phénomène de fusion. Lorsqu'ils ne sont pas radiés de la carte, les Cananéens restent particulièrement ostracisés. La politique préconisée est résumée chapitre XXIII, versets 12-13 : "Si vous vous détournez et que vous vous attachiez au reste de ces nations qui sont demeurées parmi vous, si vous vous unissez avec elles par des mariages, et si vous formez ensemble des relations, soyez certains que l'Eternel, votre Dieu, ne continuera pas à chasser ces nations devant vous; mais elles seront pour vous un filet et un piège, un fouet dans vos côtés et des épines dans vos yeux, jusqu'à ce que vous ayez péri de dessus ce bon pays que l'Eternel, votre Dieu, vous a donné." Après, on n'a toujours pas compris avec quels effectifs numériques ils comptent enclencher une telle opération. Sauf à assimiler en masse des non-juifs. Ce qui a été un peu le cas de nombre de russophones arrivés post 1991, dont les quartiers de judéité semblent aussi authentiques que ceux de noblesse de M. Jourdain. Ca présente le risque d'une complète dilution de l'identité et de parvenir, in fine, à un Etat post-moderne, cosmopolite comme les autres. Ce qui serait un comble ! lol

Il est à craindre qu'il ne s'agisse pas d'une revendication politique jetée à la face de l'establishment afin de le faire convulser (comme tu t'y emploies) mais un simple hasard résultant d'une étude de com qui souligne que "rassemblement est moins anxiogène que front" (lol), entrant dans la fameuse et inepte dédiabolisation. Marine Le Pen est parfaitement ignorante de l'Histoire. Je suis en complet accord avec Jean-Marie Le Pen qui pointe pertinemment l'analogie de l'expérimentation catastrophique d'Alleanza nazionale, renvoyé au rang de confetti dans la confédération berlusconienne. Est-ce cela qu'ambitionne Marine Le Pen ? Un maroquin attribué par sa fusion dans Les Républicains, afin de gérer les directives européennes pour la circonscription France ?

1) Nos gouvernants déclarent eux-mêmes que nous sommes en guerre. Justification qui sert d'alibi à la restriction drastique et continue des libertés publiques depuis le début des années 2000. Peut-être que tu ne te sens pas affectée dans ton petit quotidien. Mais il ne fait aucun doute que la situation du pays se modifie en profondeur, que l'hystérie gagne et permet d'exiger un flicage généralisé, et que des cercueils d'hommes envoyés en opérations extérieures ou de personnes victimes d'attentats s'empilent dans les consciences collectives. 2) Si je comprends bien, tu conclues par principe, en refusant de prendre en compte les données du problème et affirmant même un je m'en foutisme à l'encontre de toute étude historique et factuelle. Dès lors, permets que l'on considère ton opinion comme non informée et donc sans valeur.

Non d'un conditionnement issu d'un complot multimillénaire qui condamnerait les représentantes du Beau Sexe au statut d'éternelles victimes aisément manipulables, mais de la simple nature. La jalousie n'est rien d'autre qu'un sentiment humain, parfaitement humain. Qui passe notamment par l'exclusivisme et la volonté d'annihilation de toute rivalité. Dans un but de gouvernement sans partage. Les femmes, qui savent très bien de quoi dépend leur Pouvoir, n'éprouveront aucune empathie particulière, ni encore moins la moindre "sororité" chimérique, face à une rivale potentielle. Et quand elles cherchent à plaire, recourant à tous les artifices esthétiques du maquillage et de la mode, ce n'est pas par ambition d'œuvrer à une charité franciscaine. C'est pour séduire, en supplantant. Une Société de femmes qui serait débarrassée de tout homme ne changerait rien à cette donnée anthropologique de base, comme l'observation de toute relation, hétérosexuelle comme homosexuelle, vient le confirmer sans avoir à disposer d'une pénétration d'esprit bien supérieure. Après, toute femme est en droit de se demander si l'appel à une "sororité" qui viserait à considérer comme quantité négligeable le rapport à l'autre sexe ne relève pas, pour le coup, d'une véritable volonté de manipulation de la part de son auteur. Qui serait en droit de bien s'amuser des naïves qui donneraient leur foi à un tel programme et risqueraient de bien être le dindon de la farce. Et si les lectrices de ce sujet ouvraient les yeux et regardaient un peu d'où parlent les féministes médiatisées, quel est leur statut familial (et marital), avant que de rêver à une "Amazonie" égalitaire et désintéressée ? Je sais, le mur du réel peut doucher certaines rêvasseries enfantines.

suivre l'exemple de cet homme vénérable, empli d'autant de délicatesse que de sagesse.

1) Nieras-tu la dimension kabbaliste du sionisme et son affiliation au sabatto-frankisme ? 2) Un état de guerre n'implique pas fatalement une guerre totale. Mais les pays européens, qui n'ont jamais eu beaucoup de goût pour le totalitarisme, n'étaient pas habitués à vivre sous un régime de "patriot act", qui renvoie la maigre utilisation effectuées des lettres de cachet sous l'Ancien Régime à une polissonnerie.

On peut d'ailleurs relever la présence massive des Dönme dans le gouvernement Jeunes Turcs qui présida au génocide arménien.

Parce que tu considères qu'il n'y a pas d'état de guerre dans nos contrées ?

De toute évidence, tu ne connais rien aux origines idéologiques du sionisme.