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Pirlouit2017

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  1. Je ne comprends pas trop le sens du sujet, qui m'apparaît comme un pléonasme. Il s'agirait plutôt d'indiquer à quel moment la gauche fut autre que despotique depuis l'époque des Clubs. Louis XVI, Charles X et même Louis-Philippe répugnèrent toujours à faire tirer sur la foule, même lorsque celle-ci était composée d'un sous-prolétariat manipulé (qu'il s'agisse des fameux fédérés ou des émeutiers de 1830 que Tulard sut qualifier comme il convient). Il faudra indiquer à quelle époque la gauche eut ces pudeurs.
  2. Il est vrai que je ne partage pas ta vénération pour le corps de la magistrature, que tu pares des vertus de haute impartialité et de recherche obstinée de la Vérité. Un élément sociologique atténuant la vision de relai du monde des Idées pures que véhiculerait l'institution judiciaire : https://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-hommes-boudent-la-magistrature-2015-06-03-1319270
  3. Inutile de t'indiquer que nous ne sommes pas d'accord sur grand chose sur ce point. Tout d'abord, pour le rôle du père. Ravi d'apprendre qu'en gros, il ne sert pas à grand chose. Si la composante L du lobbu LGBT t'applaudira des deux mains, les composantes G et T hurleront à la discrimination, par ton minage de l'argument selon lequel ils peuvent adopter. Seuls les B se sentiront peut-être peu concernés. Plus sérieusement, ton argument ne tient pas, dans la mesure où tu en restes à la petite enfance. Certes, un nourrisson a davantage besoin de sa mère et jusqu'à ses 5-6 ans, émotionnellement, la rupture avec cette dernière l'esseulerait par trop. Mais un enfant n'est pas censé rester un être statique et dès l'âge de raison, il a contraire un impératif besoin d'une figure paternelle qui non seulement fasse l'interface dans un rapport qui s'il demeurait fusionnel avec la mère s'avérerait malsain (bonjour le vieux garçon en devenir qui continue à rester dans ses jupes à l'âge du primaire), mais lui transmette des éléments tout aussi importants si ce n'est plus que ceux de l'intendance auxquels tu te réfères en déplorant que le père ne soit pas une fée du logis. Non seulement c'est le père qui est censé protéger son foyer contre l'extérieur (aussi bien physiquement que dans les démarches juridiques, les contentieux avec des artisans ou l'administration étant souvent son domaine), mais il est surtout en charge de l'éducation de ses enfants. C'est par le Père que se transmettent principalement le sens de la responsabilité, l'impératif du labeur, l'importance de la Lignée, les valeurs culturelles. Le Père a pour mission d'œuvrer à la constitution de l'héritage patrimonial et culturel de sa progéniture. L'exaltation du modèle de la mère célibataire, dépressive et instable par son esseulement affectif, qui manque le plus souvent de toute autorité sur son enfant devenu adolescent (regardons les stats de la délinquance des fameux foyers monoparentaux) fait tout simplement fi de la hiérarchie éducative qui fait que l'enfant a principalement besoin, en grandissant, d'un mentor plutôt que d'une nounou. Et c'est par des foyers stables, en n'étant pas ballotés que l'équilibre entre les deux composantes s'atteint. Les femmes et les enfants n'ont rien à gagner dans la banalisation du divorce, corolaire d'un narcissisme qui ne sait pas séparer le plaisir du devoir, en cantonnant éventuellement ce dernier à l'extérieur du foyer et non en imposant des amants de passage au domicile post-divorce. Pour en revenir aux hommes. Tu avances que 20 % demanderaient la garde. Quelle en est la raison, alors que tu assènes par ailleurs que la "science" pédiatrique conclut évidemment au fait de privilégier la mère ? Peut-être parce qu'il s'agit d'un combat perdu d'avance pour eux, comme le chiffre final de la garde principale au père (moins de 10 %= peut le faire accroire. https://www.insee.fr/fr/statistiques/1283568 Peut-être aussi que les hommes, soucieux de responsabilité, ont-ils moins à cœur de démontrer à leurs enfants que leurs parents s'écharpent et de les utiliser comme moyens de pression, élégance bien moins féminine puisque les accusations d'attouchements portées à l'encontre des pères explosent (téléguidées par qui ?). Il ne sert donc à rien de s'en prendre à ces mecs qui, échoués sur le rivage de l'échec, n'ont plus comme moyen de survie que le renoncement. Les injurier ne fera que les enfoncer, en les confortant dans leur statut d'épouvantails. La solution passe, au contraire, par la mise au rebus d'une idéologie féministe qui pousse à la séparation des sexes, laissant les femmes tout aussi névrosées que ces pauvres ermites que l'article signale.
  4. Ton exemple est mal choisi car la question d'une origine divine du monde, qui ne saurait se réduire à un syllogisme pour amuser en soirée, revient plutôt à constater que des cartes sont disposées sur la table et de savoir si un croupier en chef les y a disposées, des adversaires les ont tirées de leur manche, si elles se sont agrégées toutes seules par l'effet du hasard (par exemple un vent qui serait aller récolter des éléments deci delà) ou bien si elles y sont de toute éternité, sans possibilité de début ou de fin. Dès lors, je ne vois pas ce qu'il y a de rationnel à postuler : aucune force organisatrice d'aucune sorte, ce qu'est l'athéisme. L'athéisme reste une simple hypothèse et je ne suis pas sûr que ce soit elle qui face à un Univers régi par des lois complexes et a priori immuables résiste le mieux au fameux rasoir d'Ockham. PS : Au XVIIe siècle, la rationalité s'incarnait tout au contraire dans le pari de Pascal.
  5. Ton propos (comme souvent) est très intéressant car l'épicurisme définit globalement le plaisir comme l'absence de douleur. Loin de sa caricature, il s'analyse presque comme un renoncement. Je ne te ferai d'ailleurs pas l'injure de te rappeler qu'à complet rebours des trois autres principales écoles, l'épicurisme recommande de ne pas prendre part aux affaires de la Cité. Peut-on fonder une suite à soi-même sur l'absence de douleur ?
  6. Un article intéressant de Thierry Meyssan sur la question (qui lui aussi se remémore la Guerre de Sécession) : http://www.voltairenet.org/article198546.html
  7. Il est plutôt curieux et même fascinant de voir nombre d'athées refuser de développer un raisonnement logique et d'aller jusqu'au bout de leurs convictions. La question m'apparaît pourtant simple : si l'Univers n'a pas de sens, quel est l'intérêt d'œuvrer, à son échelle, à sa perpétuation ? Quel est le sens d'imposer à des générations futures cette même absence de sens ?
  8. Je répondais à Pheldwyn qui, reprenant un propos récurent dans la bouche de ceux qui se revendiquent de l'athéisme, soutient que l'Univers est et que chercher des causes est hors de sens. Traitant même de ridicule la démarche qui s'y essaie. Il existe une petite frange d'athées dont la lecture est bien plus intéressante, dans la mesure où ils vont au bout de leurs convictions, sans s'abriter derrière "le problème ne se pose pas" mais qui soutiennent que le monde ne possède justement aucun sens. C'est une conviction éminemment respectable. Et qui a pour corolaire inévitable la notion de hasard, qui est tout de même au cœur de la pensée d'un Epicure par exemple. Le problème de l'athéisme reste cependant celui-ci : peut-on prêter une valeur à quelque chose qui ne possède guère de sens ? Et, dès lors, sa perpétuation doit-elle être recherchée ? Peut-il y avoir prise en compte de l'Après-Soi pour un athée ?
  9. La pirouette est joliment trouvée mais il est évident que le droit qui s'est construit, légalement mais surtout jurisprudentiellement, autour du divorce constitue une cause, certes non unique mais majeure de la guerre des sexes. Surtout aux USA où les décisions peuvent verser dans le paroxysme du dessaisissement patrimonial quasi complet du père, pour verser des rentes à une femme qui, subitement, oublie l'égalitarisme pour réclamer un statut de faiblesse à compenser, et pour des enfants dont la garde lui échappe. En quoi méritaient-ils forcément de se retrouver locataires d'un studio miteux et de voir leurs enfants toutes les morts de pape ? Au vu des stats des cas où les juges ne confient pas la garde principale à la mère, sous-entendrais-tu que l'immense majorité des pères divorcés ont failli dans leurs devoirs et méritent leur sort ? Etrange assertion ! Je ne parle même du phénomène grandissant du sperme puisé dans le préservatif pour faire un enfant le dos, avec ensuite procédure pour faire reconnaître l'enfant par le père. Ni la démultiplication, toujours aux USA, des accusations d'attouchement soufflées par les mères au creux de l'oreille de jeunes enfants aisément manipulables, qui n'ont pour objectif que de faire casquer encore et encore. Sauf à considérer, bien sûr, que les hommes sont par nature des pédophiles incestueux. Ces comportements démentiels dissuadent certains hommes de rechercher la moindre compagnie féminine. C'est une théorie de la ségrégation qui est moins idéologique que d'un concret de self-défense pour des hommes qui économiquement et affectivement, dans un environnement pareil, sont en train de dégringoler. Il n'est pas complètement étonnant que le féminisme ultra ne produise une réaction de type homosexuelle foncièrement misogyne. C'est le glorieux résultat de l'autoproclamée lutte pour l'égalité : un esseulement et un repli paranoïaque grandissants. La guerre des sexes parviendra bientôt à l'un des résultats pour lequel elle est initiée : une reproduction qui ne repose plus sur un contact sexuel direct mais qui sera affaire d'éprouvettes (et d'eugénisme). Le meilleur des mondes ?
  10. C'est là où l'athéisme révèle ses limites :"Ce qui existe est, il n'y a pas à s'interroger". Cela s'appelle éluder le problème. C'est renoncer au fait même de chercher. Nommer ce que l'on ne comprend pas forcément est le propre de l'homme et même de toute démarcher scientifique. Les astronomes n'obéissent pas à ta curieuse assertion qu'il faudrait s'en tenir à un langage mutique et non articulé qui, in fine, aboutirait à l'absence même de pensée. La matière noire est le nom de quelque chose d'inintelligible, par exemple. Et la théorie du Big Bang, une tentative d'explication d'une origine de l'Univers existant, dont les hommes n'arrivent pas à se contenter de dire qu'il est en se cognant contre une pierre mais cherchent à comprendre le sens de règles complexes qui s'imbriquent harmonieusement, dont l'existence même, justement, pour ceux qui n'en restent pas au lapidaire "c'est comme ça, circulez, y a rien à voir", ne peut procéder que d'une organisation voulue ou du hasard. Pour en revenir au sujet et répondre au fait que tu confonds la notion même de Dieu et une religion institutionnelle, je répète ce que je disais plus haut : la prise en compte d'une Transcendance permet de considérer qu'il existe des règles qui nous dépassent, nous sont donc supérieures et qu'il faut protéger. Comme maintenir le monde qui nous entoure dans un état pas trop éloigné de celui qui nous a accompagné jusqu'ici, prendre au sérieux une certaine fixité dans l'espèce en considérant par exemple que la reproduction doit restée sexuée avec la diversité génétique que cela introduit et non produit de laboratoire menant à l'eugénisme. C'est considérer que l'ordre, surtout s'il nous est difficilement intelligible, ne doit pas être bouleversé, sans que les conséquences n'en soient désastreuses. Pour quelqu'un qui récuse la Transcendance, la limite ne se trouve que dans ce qu'il est capable de faire puisque rien ne lui étant supérieur, tout ce qu'il parvient à bouleverser ne saurait être freiné. C'est Protagoras. Ca mène à l'hubris du savant fou. C'est le monde actuel. Quel projet de Société ont les athées ? Le changement perpétuel, en arguant que la recherche du sens est oiseuse puisque l'existant se contente d'être et n'en contient aucun. Lorsque tout est chaos, pourquoi se restreindre ? C'est la culture de mort !
  11. Il serait surtout intéressant de savoir s'ils ont écopé, directement ou indirectement, d'un divorce avec les conséquences financières édictées par les tribunaux américains. Il se peut qu'ils se soient pris le mur du réel judiciaire dans la gueule. C'est symptomatique de la stérile guerre des sexes qui est alimentée depuis quelques décennies. Un monde bien sinistre.
  12. L'athéisme nie la notion même d'éternité. Or, le Divin se rapporte justement à cela : nommer ce qui est, sans pouvoir considérer un début à cet existant primordial, puisque justement il existe. L'athéisme professe toujours que la question de l'origine ne se pose même pas. Il en est réduit à spéculer sur le hasard, en évacuant la notion même de la substance de l'existant. C'est une position insatisfaisante. Et qui devient carrément loufoque lorsqu'elle se réfère à une théorie du Big Bang... qui est une théorie de la Création... à partir de quoi donc ? Dieu est tout simplement le nom de l'inintelligible. Un cherchant Dieu se distingue d'un agnostique, en conservant au fond de lui l'espoir d'une possibilité d'accéder un jour, d'une manière ou d'une autre, au Grand Dévoilement. Je serais surtout très curieux de connaître ces sociétés pré-chrétiennes ou même pré-bibliques qui étaient autre chose que profondément religieuses. Surtout lorsqu'on sait que la Bible se fait le large écho de croyances qui remontent à Sumer, en passant par les médiations d'Akkhad, Assur, Babylone, des Hittites, du Mitani voire autres. Alors ? Quels Etats antiques spécialement athées ?
  13. L'athéisme se heurte à l'éternel problème de la cosmogonie. Qu'est-ce que l'Univers et qu'est-ce que l'existant de manière générale ? Récuser ne permet pas d'évacuer le problème. Cela ne fait que le reporter. En revanche, les dieux interviennent-ils dans la Création ? Vaste question depuis l'Antiquité. Une réponse négative amène à s'interroger sur le but et donc la légitimité de l'ordre social. Si ce dernier ne vise pas à s'inscrire dans une sorte d'harmonie cosmique, une imitation de la perfection supposée (et espérée) de l'En-Haut, vers quoi tend-il ? Le risque est alors de déifier l'homme lui-même, susceptible de s'affranchir de toute contingence, alors même qu'il ne peut ontologiquement percevoir toutes les lois qui régissent l'Univers, n'en étant lui-même que partie infime. Cela amène au scientisme et à ses excès qui, actuellement avec la bio-ingénierie, prend le risque de nous faire plonger dans le post-humain.
  14. Et qu'est-ce que le pays, si ce n'est son foyer en plus grand pour l'homme de troupe, le plus souvent paysan dans cette bonne France de la fin de la Belle Epoque, qui laisse derrière lui, comme tous les autres hommes valides de son village, sa femme, sa mère, ses sœurs et filles ? Une telle méconnaissance de l'Histoire est ahurissante ! Voici un exemple des affiches de l'époque : C'est sûr que ça change du chougnage bovariste auquel un étalage ahurissant est réservé sur cette "appli" qui fleure bon le lynchage en règle ! Il n'est qu'à voir l'état mental d'une Imalie pour comprendre le ressort hystérique de la démarche. Jusqu'à il y a peu, les névroses se soignaient en HP. Pas sur la place publique. Feriez-vous du Christine Angot ?
  15. Le miracle du Christ fut surtout de pousser à rechercher l'Esprit derrière la Lettre et à s'ingénier à veiller que l'usage de sa raison ne s'accompagne pas trop d'une sécheresse de cœur, à rebours de nombre de sagesses antiques qui, sur le chemin du Soleil, n'hésitaient pas à sacrifier la piétaille, à l'image du périple de Julien en Perse. C'est une école d'exigence que de contraindre son orgueil à composer avec sa propre fragilité. Exercice sur lequel nous butons tous, mais qui nous fait au moins prendre conscience de notre imperfection et donc de ne jamais se satisfaire de ce que nous sommes au jour le jour. Une lecture possible sur le caractère composite et riche de l'enseignement de Jésus. Le seul reproche qui pourrait être adressé à cette statue n'est pas son sujet religieux mais son manque d'intérêt artistique. Il n'en demeure pas moins que ses contempteurs font preuve d'une hargne déraisonnable qui les font s'arc-bouter sur une lutte d'un intérêt proche du néant, à savoir "purifier le monde de la figuration d'une idole". Est-ce bien sérieux ? Plutôt que de l'aseptiser en cherchant désespérément à le neutraliser, dans tous les sens du mot, ne vaudrait-il pas mieux s'essayer à réenchanter le monde ? Si nous sommes d'accord sur ce but, nous le serons sur celui de privilégier l'imaginaire du Bestiaire des portails romans ou des miniatures persanes au froid réalisme "post-soviétique".
  16. Tu es en train de nous expliquer que les millions de morts dans les tranchées avaient voté pour en arriver là ? Ton argument sincère ou tu ne sais réellement plus que répondre à ce constat d'évidence que les affreux porcs que sont censés être les hommes ont payé au prix fort le fait qu'il reste tout simplement une Société au sein de laquelle le dilettantisme est assez puissant pour écrire des propos aussi baroques que les tiens ?
  17. Nous sommes ravis d'apprendre que Victoria ou Tseu Hi étaient des hommes. En outre, qu'es-tu en train d'expliquer ? Qu'il existe une communauté d'intérêt, par solidarité de genre, entre les Poilus ayant crevé dans les tranchées et les cabinets qui se sont amusés à pondre des déclarations de guerre en août 1914 ? Je ne saisis pas trop le propos.
  18. La différence de masse musculaire, dont on présuppose les possibilités dans le domaine criminel au profit des hommes, interdirait-elle donc l'accès de certains métiers aux femmes ? Ou ne réapparait-elle que lorsqu'il s'agit d'accuser les premiers ? Un soupçon de cohérence serait le bienvenu. En revenir aux catégories aristotéliciennes constituerait une nette restauration intellectuelle, à mille lieux des salmigondis chougnards d'un féminisme dément.
  19. Qu'est-ce qui n'est pas symbole en art ? En outre, on ne parle pas de déplacement d'œuvre en dehors du domaine public mais de martelage. Et la décadence advint quand ceux qui ne savaient guère être autre chose qu'éternellement satisfaits d'eux-mêmes applaudirent à une nouvelle crise iconoclaste.
  20. Jusqu'à il y a peu, les hommes avaient le droit d'être mobilisés sous les drapeaux et d'aller au casse-pipe au premier rang. Les "porcs" sont tombés en masse entre 1914-1918 pour éviter à celles qu'ils laissaient dans leurs foyers de connaître de véritables viols d'une armée conquérante. C'est sûr que ce n'est pas le même monde que des starlettes qui se rendent dans des suites d'hôtel pour accélérer une carrière que leur seule maîtrise de l'art dramatique laisserait prendre le risque de se révéler courte, pour ensuite hurler au loup.
  21. J'admire la dévotion de certains devant chacune des décisions d'une haute juridiction qui leur paraît relever d'une Vérité purement platonicienne. Je me demande s'ils continueraient de se faire fétichistes de ce corps s'ils étudiant la très instructive jurisprudence qu'il composa durant quelques années du milieu XXe siècle, lorsqu'il dissertait doctement sur des innovations législatives. Après tout, comme dit le philosophe Alain(75) "dura lex, sed lex". Il serait oiseux de s'interroger sur la légitimité d'une norme et encore moins sur les possibilités qui s'ouvrent à toute Cour de... l'interpréter. Grâce au Conseil d'Etat, nous apprenons que le loi de 1905, en son article 28, commande de marteler des œuvres d'art. What else ?
  22. Il y a une contradiction ontologique entre se prétendre catholique et s'affilier à la maçonnerie : http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus.html Les parasites s'y adonnent avec zèle. C'est vrai que les réseaux accélèrent les carrières. C'est amusant de nier l'affaire des fiches. Peut-on connaître les motifs profonds de ce négationnisme ? Ce sujet est fascinant qui voit les pseudo-humanistes s'émerveiller du martelage d'œuvres artistiques. J'imagine donc que le maçonnisme est le contraire de l'obscurantisme.
  23. Mais bien sûr ! Je crois que mettre sur le même plan les Loges et les pêcheurs à la mouche du Limousin est un exercice casse-gueule. Nier l'idéologie franc-maçonne dans la mise à bas de l'ordre ancien et n'y voir aucune imprégnation profonde dans nombre de corps d'élite depuis l'époque pré-révolutionnaire reviendrait à pratiquer un négationnisme historique. Si nous rappelions l'affaire des fiches, dans la haine séculaire du maçonnisme pour le catholicisme ? https://www.herodote.net/4_novembre_1904-evenement-19041104.php
  24. Soyons sérieux ! Il n'y a aucune légitimité dans une création politique aussi neuve que l'Aragon. Ce serait vraiment faire du récentisme, théorie des plus loufoques. La Marche d'Espagne reste évidemment pénétrée de francité.
  25. Permettez, Monsieur Anachronisme ! Et l'antériorité je vous prie ? Dois-je vous rafraîchir la mémoire, en plus des idées ?
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