Pirlouit2017

Et, au demeurant, le débat politique actuel s'établit autour de ce qu'il incarne. D'où l'hystérie de beaucoup à son encontre... C'est la définition du délit de blasphème ! De quoi relève-t-elle donc ? Il s'agit donc d'une loi d'exception, c'est à dire en dehors du droit commun.

Que veux-tu ? Tout le monde ne peut se pâmer devant Goldnadel et se précipiter vers le national-sionisme pour prétendre apporter des réponses en requérant ceux qui ont induit plusieurs des problèmes. Le carnassier étant celui qui se nourrit de la décomposition, j'envie ton Arcadie qui se trouve préservée de toute géopolitique.

Ne venant plus que fort épisodiquement sur ces cimetières télématiques que sont les forums, j'avais oublié leur bestiaire. Notamment ceux qui sortent leur pistolet à eau dès qu'il s'agit de posséder une culture et qui expliquent que leur "pensée" se construit ex-nihilo, par l'ignorance des écrits de ceux qui ont parfois consacré leur vie à la résolution d'une question. Dans leur candeur, ils présentent bien évidemment comme vertu cette paresse intellectuelle. Et se paient le luxe d'ériger en profondeur ce qui n'est jamais que pathologie égotique. Je ne suis guère surpris du satisfecit décerné par certains veux zombies qui semblent tenter de soigner leurs névroses par l'étalage infini de schèmes entrant dans le SM de bazard. Il est vrai que dans les périodes de liquidation, la pornocratie est le dernier mouvement (plutôt rance) qui motive encore ceux qui ont tout abdiqué et qui n'ont plus pour illusion que de flatter la gueuse hystérique. Je ne peux donc que m'incliner devant la victoire intellectuelle de ceux qui rangent le Capital au rang des accessoires inutiles et le remplacent si utilement par la jouissance d'une rhétorique creuse. Honneur aux sophistes ! Cela dépend ! Les criailleries de la colombe modifient-elles le vol du pygargue carnassier ?

Où vois-tu une "victimisation" ? Il y a le simple constat des processus en œuvre. Processus analysé par Marx, dans le Livre Premier du Capital (au chapitre XXV Loi générale de l'accumulation capitaliste) : "Le progrès industriel, qui suit la marche de l'accumulation, non seulement réduit de plus en plus le nombre des ouvriers nécessaires pour mettre en œuvre une masse croissante de moyens de production, il augmente en même temps la quantité de travail que l'ouvrier individuel doit fournir. A mesure qu'il développe les pouvoirs productifs du travail et fait donc tirer plus de produits de moins de travail, le système capitaliste développe aussi les moyens de tirer plus de travail du salarié, soit en prolongeant sa journée, soit en rendant son labeur plus intense, ou encore d’augmenter en apparence le nombre des travailleurs employés en remplaçant une force supérieure et plus chère par plusieurs forces inférieures et à bon marché, l'homme par la femme, l'adulte par l'adolescent et l'enfant, un Yankee par trois Chinois. Voilà autant de méthodes pour diminuer la demande de travail et en rendre l'offre surabondante, en un mot, pour fabriquer des surnuméraires."

Je ne suis pas d'accord avec toi sur un point ; désigner "l'Etat" comme responsable du phénomène. Pour être responsable, encore faudrait-il qu'il décide de quoi que ce soit, donc qu'il soit Souverain. L'allemand l'est autant que le français, c'est à dire pas même responsable de sa culotte. Tu confonds organisateur et courroie de transmission. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, qu'il n'existe pas en leur sein des groupes qui profitent un peu du système et ont tout intérêt à collaborer. Mais la décision supérieure leur est extérieure. Penses-tu réellement que la France post 1815 et l'Allemagne post 1945 existent encore sous une forme autre que celle de circonscription territoriale ?

Je ne vois pas ce qui te chagrine dans le constat. Oublierais-tu sur quels principes racialistes purs repose le tronc principal de ladite élite ? Cette contradiction flagrante par rapport aux pseudos principes de 1945 est-elle relevée par tous ceux qui soutiennent le système ? Ils contentent de se coucher devant le véritable rapport de force et de faire preuve de la casuistique la plus éhontée pour expliquer benoitement que ce hiatus se justifie saintement et que toute critique ou simple ironie portée à son encontre relève du blasphème et est promis à exorcisme judiciaire (et pécuniaire, bien sûr). Les branches secondaires, quant à elles, ont peu d'importance. Crois-tu réellement que les Hanovre de Buckingham détiennent un pouvoir souverain et puissent se permettre de faire la nique à la City, à l'instar de certains de leurs devanciers d'avant 1688 ? Les imagines-tu prenant des mesures d'expulsion comparables à celle du temps d'Edouard Ier ? Leurs frasques sont en revanche utiles au commerce des magazines et des mugs. Enfin, la notion de continuité générationnelle n'est plus autant au centre des préoccupations de l'élite qu'aux époques des Empires classiques. Elle produit d'ailleurs un nombre d'enfants plutôt restreints. Ladite élite fantasme plutôt désormais sur le transhumanisme, qui n'est jamais qu'un avatar du luciférisme. Dans cette quête digne de Faust, elle tient pour quantité négligeable la notion de préservation d'une harmonie, même catégorielle. Attention à ne pas confondre son projet avec celui qui constituait le socle des constructions impériales historiques.

Non, cela veut dire que dans la baisse tendancielle du taux de profit, l'élite préfère s'entourer de groupes soumis, qui n'ont aucune conscience politique, plutôt que de laisser prospérer des éléments pouvant s'avérer subversifs. La féministe, qui consulte le catalogue des esclaves des bébés à adopter dans le Tiers Monde afin de lui éviter ce relent de patriarcat d'une grossesse qui gonfle son ventre, n'a pas l'aptitude intellectuelle à s'interroger sur les mécanismes du Pouvoir et donc les possibilités de son renversement. Sa condition d'esclave ou, à la rigueur, de garde-chiourme au sein du Système ne lui pèse pas au point qu'une dose de commande Amazon et d'antidépresseurs ne règle la question. Est-ce un hasard si les exécutantes des licenciements DRH sont majoritairement des femmes ? Alors si elles viennent d'aires géographiques où la culture millénaire est l'à-plat-ventrisme du fatalisme, c'est le pied ! Ton interrogation porte sur les capacités de renouvellement de l'élite ? Dans un contexte de surpopulation, ladite élite a tranché en faveur de l'endogamie consanguine. Elle ne raisonne qu'en termes de clanisme hermétique, notamment formé dans des établissements qui se situent à l'opposé du tout-connecté. L'abrutissement technologique, c'est pour les classes anciennement moyennes. Sous-entendrais-tu qu'il est cocasse d'entendre professer contre le déclin européen des gens qui sont les plus fermes soutiens du monde de 1945 ?

Une pathologie narcissique ? L'incapacité à résoudre ses contradictions autrement qu'en se réfugiant dans l'hystérie ? Les femmes qui, à l'instar de Catherine de Médicis ou Elisabeth I, ont laissé un nom dans l'Histoire politique ont, quant à elles, eu pour caractéristique… de raisonner en hommes.

Le Pouvoir ne s'y trompe pas. L'exaltation des "minorités" suit le constat de l'extrême docilité de ces dernières, dont l'une des caractéristiques premières est de se coucher devant lui. Si "l'homme blanc" est suspect, c'est en raison de sa propension à contester les formes les plus intolérables de sujétion. Constante historique qui, du temps même de l'Empire romain, organisait une scission dans l'exercice de la propagande impériale selon qu'elle s'adressât aux populations des provinces d'Occident ou aux peuples orientaux qui s'étaient constitués dans la vénération de rois divinisés. Le "culte impérial" prenait davantage à Antioche que dans les Gaules. La radicalité est une histoire essentiellement occidentale.

J'aime bien, dans la définition, les éléments de "manifestation rhétorique" à l'encontre des "institutions et infrastructures religieuses". Il ne s'agit, ni plus ni moins, que le rétablissement du délit de blasphème. Il serait assez drolatique de lire les commentaires offusqués que ne manqueraient pas de pondre les partisans de cette mesure (qui au demeurant s'assoit copieusement sur la Déclaration de 1789 et sur la CEDH, mais bon, on commence à avoir l'habitude que le législateur se torche avec le respect des libertés publiques) si elle bénéficiait à l'Eglise catholique. L'évocation de cette idée est à mettre en parallèle, à la date où elle est émise, avec l'essentialisation de pédophilie à l'échelle du clergé comme corps constitué que nous distille quotidiennement la presse, doublée du silence quasi absolu pour les profanations d'églises et de cimetières tout ce qu'il y a de plus chrétiens. Mais bon, Daniel Cohn Bendit nous a un jour proclamé que la démocratie ne se concevait que comme la défense des minorités contre la vilaine majorité. Alors pourquoi s'encombrer de futilités ? Une croyance, notamment répandue dans les amphis des facs de droit, voulait jusqu'à il y a peu que la Loi se définisse par son caractère général et absolu. Force est de constater qu'à ce très vieux fondement se voit substitué celui de distinguer lorsqu'il n'y a pas lieu. Pour conclure sur l'air du temps, il ne reste plus qu'à citer Voltaire, non pas son apocryphe sur l'identité entre ceux qu'on ne peut critiquer et les détenteurs véritables du Pouvoir, mais encore plus justement : "Il est dangereux d'avoir raison dans des choses où des hommes accrédités ont tort."

Propos d'une très grande lucidité et pertinence ! Assécher le débat intellectuel ne mène, in fine, qu'à l'accroissement de la radicalité. Instituer une répression pénale à l'encontre d'une critique formulée à l'encontre de la politique d'un Etat nous ferait d'ailleurs sombrer dans le totalitarisme le plus grotesque. Je ne sais pas si même le camarade Staline aurait sérieusement fait la chasse aux critiques du Président Mao. La France aurait-elle décidé de quitter la CEDH ?

Très objectivement et sur un plan de stricte rationalité, ce que tu dis est loin d'être faux. Il est évident que l'émergence d'un nouveau Pouvoir sur un territoire a tendance à privilégier les soutiens qui ont permis son instauration et à éprouver une certaine défiance face aux tenants de l'ordre antérieur. Mais, passée la pure phase de conquête, l'impératif politique est de tenter de rallier le maximum de personnes au nouvel ordre des choses. Force est de constater que, sur ce plan, Israël rencontre plutôt un échec massif, qui contraint d'ailleurs son gouvernement à requérir des renforts démographiques, en provenance d'aires parfaitement étrangères au Levant. Situation qui, dans la région, connut le précédent des Etats latins des Croisades, dont le sort ne plaide pas pour l'excellence d'une dépendance à des secours extérieurs. Et ce, d'autant plus, lorsque cette mise sous perfusion ne se résume pas à l'arrivée de volontaires à l'immigration mais consiste en une aide militaire américaine qui, de manière cumulée, se chiffre en dizaines de milliards de dollars. Dès lors, Israël passe aux yeux de la plupart de ses voisins et pour une partie de ses propres ressortissants arabophones pour une excroissance anglo-saxonne au Proche-Orient, dont le mode de vie très suburbs fait passer nombre de citoyens israéliens pour des Américains d'une Californie qui vivrait sous régime militaire. On ne conçoit pas très bien le devenir d'un régime qui ne parvient guère à développer une réelle politique d'intégration, donc d'adhésion. Et, pour l'heure, la seule voie retenue réside dans l'enrôlement d'une part immense de la population non arabe et dans une escalade belliqueuse à l'encontre de plusieurs des territoires voisins. Outre que le temps des Etats foncièrement coloniaux est passé de mode et que certains de ses fonctionnements traditionnels sont aujourd'hui jugés insupportables par une grande part de l'opinion mondiale, la réalité démographique condamne encore plus fatalement une telle conception des choses. Rome a pu conquérir le Bassin méditerranéen, lorsque la vigueur de la population italique permettait d'aligner des légions pour submerger des ennemis désorganisés. Mais elle eut à cœur, dès la fondation de l'Empire, d'inclure les aristocraties locales à un projet civilisationnel qui visait à les regrouper autour d'un centre irradiant ses périphéries. Et l'intégration manifeste des différents réseaux au dispositif d'ensemble, qui constituèrent comme un corps cohérent, trouva son officialisation par l'édit de Caracalla. Que propose véritablement Israël à la population palestinienne qui l'entoure à Gaza et en Cisjordanie ?

Il est à craindre que tu surestimes la passion française pour les cultures exogènes. Or, le judaïsme, dont la présence dans le Royaume connut de longues éclipses suite aux diverses expulsions, reste parfaitement inconnu pour l'immense majorité et un objet aussi exotique que le shintoïsme. Je doute ainsi que plus de quelques milliers de Français aient tenté de s'intéresser au Talmud. Pas davantage qu'ils ne scrutent chaque communiqué de l'AIPAC ou la teneur des discours des candidats américains adressés à l'électorat juif de Floride. C'est donc bien moins Israël, en sa qualité d'Etat juif, qui passionne, que l'instabilité qui perdure au Levant, terre dans laquelle la France possède des intérêts et dont la proximité géographique laisse craindre des effets dominos. Lorsque Tel Aviv menace de bombarder l'Iran ou met à exécution ce discours à l'encontre de la Syrie, il est vrai que l'attention se montre davantage renforcée que lorsque le Chili et la Bolivie se mangent le nez pour l'accès au Pacifique. Tout au plus peut-on souligner que le parti pris de beaucoup pour la cause d'un peuple palestinien sans Etat résulte d'une préférence populaire intrinsèque pour le faible au préjudice du fort. Il en est toujours ainsi dans l'âme des hommes et les cœurs sensibles battent plus intensément pour les vaincus. Ainsi en fut-il en faveur des Russes blancs face aux Soviets, des Chinois face au Mikado ou des Vietnamiens face à l'armée US qui les bombardait à l'agent orange.

L'intérêt décuplé, de la part des Français, pour le Levant tient notamment de causes historiques tout à fait objectives. La France est l'unique grande puissance à posséder, outre une façade atlantique, un rivage méditerranéen. Cette réalité physique pèse sur la détermination de ses intérêts, donc de ses objectifs. Continuatrice du rôle qui avait été dévolu à Charlemagne puis, plus tard, aux Rois de France, la protection des Chrétiens d'Orient a constitué l'une des pierres angulaires de son influence internationale. Cette constante a eu pour conséquence la menée d'une politique bien particulière au Liban, territoire qui appartient encore pour partie à la francophonie. Et, de façon plus générale, l'élaboration d'une politique arabe constitua l'un des leviers de son rayonnement. Dans l'Histoire récente, l'un des échecs français les plus cuisants résulta d'un retournement de sa tradition diplomatique, lorsqu'elle privilégia, lors de l'expédition de Suez, une alliance anglo-israélienne, qui la mena dans l'impasse. L'un des aspects du gaullisme fut de tenter de réactiver l'antique politique arabe de la France. D'où l'intérêt accru des Français pour une région qui leur paraît, pas totalement à tort, mieux connue et sentimentalement plus proche que l'Insulinde ou l'Afrique des Grands Lacs.

En l'occurrence, il s'agit plutôt de l'inverse. Le soutien au projet politique sioniste bénéficie d'une large expression dans le débat national et c'est son opposition qui fait scandale et se voit même proposer l'interdiction pure et simple. Alain Finkielkraut, qui n'est pas un quidam mais un personnage public, a d'abondance expliqué, par voie écrite comme télévisuelle, les raisons de son appui aux objectifs du sionisme. Bernard Henri Lévy, quant à lui, a même justifié une orientation de politique étrangère menée par le gouvernement Fillon, en l'occurrence l'intervention en Lybie, par le bénéfice qu'en retirerait notamment Israël, c'est à dire l'Etat géographique résultant du projet développé par le sionisme. Parallèlement, un Charles Enderlin a connu une certaine atteinte à la liberté d'information, lorsqu'il a rapporté des réalités au sujet du conflit israélo-palestinien. Ce qui, dans la réalité juridictionnelle française, ne serait jamais intervenue si compte-rendu avait concerné les agissements de l'armée indonésienne au Timor oriental ou même la violence policière aux USA. Le sionisme constitue donc davantage un axe central pour ses partisans, dont le soutien indéfectible est souvent posé en dogme irréfragable, que de la part de ses détracteurs. La plupart des personnes qui s'intéressent à la géopolitique, sans adhérer aux orientations d'un projet sioniste conçu au XIXe siècle, militent simplement pour que ce sujet soit traité à l'égal des autres, à savoir la froide rationalité des relations internationales et, en ce qui concerne les Français, la détermination des intérêts français dans les politiques étrangères mises en œuvre à l'échelle du Bassin méditerranéen.

L'escroquerie revient plutôt dans la volonté de pénaliser une opposition à un projet politique. Faudra-t-il pénaliser les adversaires du séparatisme catalans ou de l'irrédentisme italien exigeant Nice et la Savoie ?

Non, il est accusé de sionisme en raison non pas de sa judéité mais de ses positions très hostiles à la Palestine. Ce serait comme s'offusquer de voir un sécessionniste breton être accusé de soutenir une partition bretonne.

Tu es tout de même conscient que jusqu'à la Guerre, la majorité du Rabbinat talmudique s'opposait au sionisme ? Construire une identité entre l'essence du judaïsme et la volonté d'implantation d'une communauté politique au Levant s'avère historiquement fallacieux.

Il lui est plutôt reproché sa versatilité doctrinale en fonction de l'espace géographique concerné. Ses prises de position très hostiles à l'unité yougoslave diffèrent quelque peu de sa vision unilatéraliste du conflit israélo-palestinien : https://blogs.mediapart.fr/jean-michel-henry/blog/070118/israel-palestine-les-vieilles-lunes-dalain-finkielkraut Mais s'il reste assez faible géopolitiquement parlant, son ouvrage La Défaite de la Pensée constitue une référence pour la critique du Modernisme.

On en revient au statu quo ante ! Après tout, nombre d'Etats modernes se caractérisent par une absence de caractère confessionnel affiché.

Pour une lecture historique dégagée de tout parti pris et donc présupposé :

Bah plutôt, oui. Le dispositif coercitif de l'appareil capitaliste réprime, comme il l'a toujours fait, que ce soit contre les Canuts sous Louis-Philippe, ou contre la Commune avec Adolphe Thiers. Et dans cette "discussion", nous voyons simplement s'exprimer des "foulards rouges", les nouveaux Versaillais qui tremblent pour leur rente et s'imaginent que l'Etat les aime et les protège des méchants gueux séditieux. Une bourgeoisie fin de race complètement à la ramasse, qui ne comprend rien à rien à l'entrée en crise terminale du Système et qui ne s'aperçoit même pas que ledit Système l'a déjà biffée de ses tablettes et promis sa progéniture à la prostitution au 'meilleur des mondes". Disons simplement que ceux qui applaudissent l'officialisation législative du réel du rapport de forces entrent simplement dans la geste parolière du grand Jacques.

Décidément, tu as du mal à quitter ton train louis-philippard. Tu n'es pas au courant que le capitalisme entrepreneurial a cédé la place depuis belle lurette au salariat des conseils d'administration ?

Je ramasse ce qui te sert de "pensée", à savoir l'exaltation de l'inculture, le refus de te pencher sur la moindre démonstration historique, au profit de ton bréviaire insipide qui démontre phrase après phrase que tu ne sais même pas à quelle époque tu vis. Tu es agriculteur ? Peux-tu justement nous dire un mot sur la transformation de ce secteur et de l'ensemble de la paysannerie depuis un siècle du fait de tes "bonnes recettes" ? Tu avoues cependant tout méconnaitre des expériences historiques. Je doute que la notion de communaux t'évoque quoi que ce soit.

Nous pouvons aisément nous en rendre compte. D'où ton incapacité à saisir les mécanismes actuellement à l'œuvre et ton anachronisme économique qui te laisse persuadé que nous vivons le temps de la bourgeoisie louis-philipparde. Peut-être ton ignarerie serait-elle moins profonde si tu bossais un peu une analyse de la profondeur historique. Les écrits de Marx restent relativement indépassables pour justement ne pas rester dépassé par les événements. Veux-tu dire que tu ne connais ni Tacite, ni César ? Ah l'ignorance de l'Histoire des hommes érigée en "science" par les chicago boys !