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sovenka

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Tout ce qui a été posté par sovenka

  1. Ce serait une belle histoire : le roi et son mignon. Vite, un feuilleton ! Ou un film d'amour qui sera primé à Cannes. Dorcel pourrait s'emparer aussi de l'affaire sur le ton un peu plus leste du Roi de Provence : c'est une chanson paillarde.
  2. Oui mais alors justement si ces messieurs prenaient bien soin de cacher ces harems que nous n'aurions su voir c'est que justement ce sont des choses pas tolérées par l'ensemble de notre société. Ils craignaient de déplaire à cause de ça en tout cas, même si en vrai les Français s'intéressent plus à leur pouvoir d'achat qu'à ce que leurs présidents de la République font de leur zob (tant qu'ils sont pas pédophiles).
  3. Considérer une femme à l'aune de ce qu'elle a pu faire sous la couette (ou ailleurs) avec un partenaire sexuel est totalement obscène. Quand une société en arrive-là c'est qu'elle est complètement obsédée ! C'est la dictature de la pruderie. Je ne parlais pas des individus chastes mais de ceux précisément considérés comme non chastes par une société qui pense tenir debout grâce à la chasteté de ses sujets (telle qu'elle perçoit la chasteté).
  4. Voire sociale, et même politique. Que des individus s'écartent un tant soit peu de cette norme commune à toute une société, ils risquent d'en être rejetés si ce n'est d'être châtiés. Que de tels individus gagnent en nombre, c'est la société toute entière qui est ébranlée dans ses fondements (sans mauvais jeu de mots dans un sujet sur la chasteté ) jusqu'au sommet. Le dictionnaire en question (cntrl -le plus complet que je connaisse- et sans cookies ou script qui feraient qu'il faudrait attendre une plombe avant que ça roule) ne fait que citer des extraits littéraires pour rendre compte de la perception de la chasteté à certaines époques pour une meilleure compréhension du terme quand on tombe dessus en lisant un bouquin.
  5. J'ai réfléchi un peu quand même avant de préférer le placer dans religion plutôt que dans philosophie. Eh oui cela entre bien dans religion puisque la notion de chasteté est encouragée par plusieurs religions. Je n'ai donc jamais eu pour but d'entretenir une quelconque confusion mais au contraire d'éclaircir. Le mot chaste lui-même a pour étymologie "castus", mot latin qualifiant "exempt de", "pur de". Le terme latin "castitas" désignant la virginité (en parlant par exemple des vestales, ces prêtresses de la déesse Vesta qui faisaient vœux de chasteté afin de rester pure dans leur culte). Il s'agissait d'un terme demi-savant passé tardivement dans le langage classique parce qu'il s'agissait précisément d'un terme religieux. Avec l'extension de la religion il s'est étendu à la société toute entière. Le cntrl explique que la chasteté est la vertu consistant à s'abstenir des plaisirs charnels illicites et tout ce qui s'y rapporte, à faire preuve de retenue dans les plaisirs charnels licites (dans le mariage). Autrement dit si la chasteté a pu être considérée comme une vertu dans une société où l'on distinguait des plaisirs charnels licites des plaisirs charnels illicites, où même dans le mariage il fallait faire preuve de retenue dans ses rapports sexuels, de nos jours la chasteté n'est plus considérée comme une vertu puisque ces distinctions n'ont plus lieu d'être. Quelques extraits : - "la mariée confie à sa mère « l'ivresse qu'elle a ressentie » ; celle-ci l'engage « à cette pureté, à cette chasteté qui sont la base des États et qui font le bonheur d'une famille pendant les siècles entiers ». Flaubert, Par les champs et par les grèves. - "La chasteté prescrit des règles aux plaisirs de la chair ; la continence les interdit absolument" (Bonnaire 1835). La chasteté est cette vertu considérée en elle-même, la continence est la même vertu considérée par rapport à son opposé, l'incontinence (d'apr. Littré). ,"On peut être chaste sans être continent, et continent sans être chaste" (Quillet 1965). Tout cela pour vous expliquer qu'on ne peut parler de chasteté en dehors du contexte religieux (chrétien, musulman, israélite, hindou, et même par exemple dans les religions polythéistes actuelles ou passées rejetant les filles non vierges pour le mariage). Dans notre société, quand un couple divorce du fait de l'adultère de l'un les juges ne vont pas lui reprocher de n'avoir pas été chaste ?!!!!
  6. La chasteté est-elle une vertu ? Que vous pensiez que ce soit oui ou que ce soit non, expliquez pourquoi selon vous. Moi dans le dictionnaire je peux lire que la chasteté est la vertu des personnes chastes, pures, qui ne se livrent pas aux amours charnelles. Au sujet de la vertu le dictionnaire en dit que c'est la ferme disposition à éviter le mal et à faire le bien, aussi que c'est l'amour du bien. Il est rajouté que lorsque l'on parle de la vertu d'une femme on parle de sa chasteté. Ce qui revient à dire que : 1) C'est bien de se priver d'amour charnel. Ceux qui le font sont purs, ceux qui ne le font pas, soit parce qu'ils n'y arrivent pas, soit parce qu'ils trouvent ça complètement idiot, sont les impurs, ceux qui se souillent. 2) La chasteté c'est LA Vertu avec un grand V pour une femme. On lui passera donc tous ses défauts -méchante, fausse, embrouilleuse, médisante (...)- tant qu'elle est chaste. Alors moi je voudrais bien savoir en quoi c'est bien de lutter contre l'amour charnel ? On est des humains avec des sens, des envies de faire l'amour, des besoins de faire l'amour même, donc en quoi la chasteté serait une vertu ?
  7. sovenka

    La raison c'est le diable !

    J'suis déçue, je m'attendais à voir l'homme politique grimper sur le bureau et faire des bonds en poussant des cris aigus.
  8. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Les humains sont des animaux, que croyez-vous qu'ils soient ?!!! Ce n'est pas infamant d'être un animal, ce n'est pas non plus une idée forcément athée (moi je ne le suis pas athée, ce qui ne m'empêche pas de le penser). Non l'humain n'est pas dépourvu d'instincts : il a l'instinct de survie déjà. Il peut lutter contre l'instinct de conservation en choisissant de ne pas se reproduire, lutter contre l'instinct de survie c'est une autre histoire (bien que le suicide existe). Placez des humains dans des conditions extrêmes et vous verrez si leur instinct de survie ne reprend pas le dessus ! Dans un lieu hermétique où l'oxygène vient à manquer : ils se battent entre eux pour s'approprier l'air restant. Sur un radeau en pleine mer : ils passent au cannibalisme. Ce sont des situations qui ont existé. Maintenant que l'humain soit un animal à part, se distinguant du restant des animaux parce qu'ils est doté de parole, parce qu'il raisonne, parce que ses sentiments positifs comme l'amour sont très développés, etc. d'accord. Que cela fasse de lui un être supérieur c'est un autre débat.
  9. sovenka

    La raison c'est le diable !

    1) Le principe c'est l'origine première d'une chose, le début absolu de quelque chose avec l'idée de causalité. On peut parler de prime cause d'où découle une règle de conduite : un principe moral, une loi fondamentale. Des principes qui prennent racine dans l'histoire d'un peuple, de sa religion, etc. et peuvent poser problème dans une société quand une partie de la population s'accroche à des principes dont l'autre partie de la population ne veut plus : c'est le clivage entre les conservateurs et les réformateurs ou progressistes ou évolutionnistes. 2) Les sentiments jaillissent un peu comme l'eau d'une source, involontairement, on ne les forme pas comme la raison, on ne les maîtrise pas comme la raison. Tout à l'heure tu me disais que le racisme était un sentiment. Je le pense aussi, mais qui doit tirer son origine très loin, quand ces groupes d'hominidés dont nous descendons (les australopithèques par exemple, mais il en existe d'autres plus anciens encore) voyaient arriver un nouveau comme un rival dans leur course aux femelles et comme de la nourriture supplémentaire à partager. D'ailleurs on peut remarquer que les racistes sont plutôt des gens brutaux et frustes, qui réagissent au contact des étrangers par des réflexions se rapportant à la nourriture (ils viennent manger notre pain) et à la transmission des gènes (ils viennent baiser nos femmes). Donc quelque part le racisme aurait une part d'instinct primitif chez certains individus ? Il n'y aurait que la raison et les sentiments positifs altruistes pour lutter contre.
  10. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Tout d'abord, je suis une dame. Donc interdiction de m'appeler mec. Ensuite, ne faut-il pas reconnaître que les animaux sont largement plus dans les instincts que l'humain et qu'ils n'ont par conséquent pas le temps de se préoccuper de si c'est mal ou bien ? Ce n'est pas un reproche que je leur fais d'ailleurs.
  11. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Qu'est-ce que j'entends par raison, qu'est-ce que j'entends par sentiment dans le sujet. La raison c'est la faculté qui permet de juger et d'agir conformément à des principes, de bien juger et d'appliquer ce jugement à l'action. Quand on parle par exemple de la raison d'Etat il est question d'un principe au nom duquel des hommes d'Etat s'autorisent à violer le droit au profit d'un critère supérieur. Machiavel le recommandait. Par raison on comprend également les facultés intellectuelles d'une personne, sa lucidité. Quant aux sentiments : un sentiment est une conscience, une connaissance plus ou moins claire et intuitive, une perception, une sensation, une impression morale (sentiment de joie, de peur...). Le sentiment comporte des éléments affectifs et intuitifs. En dernier je rajouterais les instincts qui sont des impulsions intérieures déterminant certains comportements immuables propres aux individus d'une même espèce. J'ai tenté de définir au mieux ces termes, peut-être que certains parmi vous l'expliqueront plus justement.
  12. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Pour commencer, écoute : j'ai jamais eu la prétention d'imposer des idées toutes faites, ceci n'est qu'un sujet de philo, pas une messe. Donc donne-toi la peine de lire les cinq pages de réflexions et puis tu comprendras peut-être mieux. Ensuite quand on parle du cœur dans ce sujet on parle de l'ensemble des sentiments, pas de l'organe musculaire.
  13. sovenka

    La raison c'est le diable !

    A la préhistoire le territoire n'avait pas de limites fixes : les chasseurs suivaient le gibier et ça pouvait les mener loin. La propriété c'est venu avec l'agriculture. Dans un mouvement de panique il n'y a guère plus de place pour la raison que pour les sentiments si l'instinct de survie prime : grosse poussée d'adrénaline et on ne réfléchit plus, rien qu'on cherche à sauver sa peau c'est tant pis pour les autres qu'on ne voit même plus à la rigueur. Jusqu'à ce qu'un endurci laisse parler sa raison et appelle au calme. On pourrait citer aussi les personnes qui aiment suffisamment d'autres personnes présentes pour donner plus d'importance à la préservation de leur vie que de la leur propre : le parent qui protège l'enfant, l'époux qui protège la femme... Dans ce dernier cas les sentiments priment.
  14. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Je ne te connais pas assez pour l'affirmer mais en tout cas pour moi tu as trouvé les mots justes. Ce n'est que mon avis bien sûr et je respecte cela dit les avis des autres participants quels qu'ils soient. Je les considère tous très enrichissants même si cela varie plus ou moins de ce que je pense sur la question.
  15. Qui sait, avec son cigare il aurait bien été capable de mettre le feu aux forêts californiennes ! Il a bien réussi à incendier celle de Monica.
  16. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Les invasions n'auraient pas eu lieu d'être sans la notion de propriété qui tient plus de la raison. Les peuples se seraient alors mélangés naturellement sans violence. De toute façon les frontières sont des absurdités : les humains ne sont qu'une et une seule espèce d'un bout à l'autre de la planète. S'ils ne parlent pas tous la même langue par la bouche, leurs cœurs parlent tous la même langue. Il faut apprendre à penser avec son cœur plutôt qu'avec sa tête.
  17. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Effectivement la raison n'est pas ce qui permet de distinguer le bien du mal. La raison c'est même ce qui peut nous faire agir mal en nous confortant avec cette idée que c'est bien parce que cela va dans le sens d'une raison donnée. Tu fais bien de parler de robot : dans le film i robot, dans un monde où les robots sont omniprésents, dès le début le policier Del Spooner (Will Smith) se méfie des robots depuis que l'un d'entre eux a laissé mourir une fillette pour le sauver lui, un adulte : "un humain aurait fait la différence." Parce nous, c'est dans nos tripes, nous savons qu'en cas de péril il faut sauver les enfants d'abord, tandis qu'un robot programmé pour raisonner mais vide de sentiments n'en tiendra pas forcément compte... à moins d'être programmé pour. C'est de telles notions qu'il faut comprendre dans cet adage "la raison c'est le diable", c'est que la raison ne doit pas prendre le pas sur tout, qu'une société ne peut bien aller en taisant les sentiments des individus au profit d'une foutue raison. Tords pas du luc la route est droite.
  18. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Tu sais je pense que c'est un peu la même chose côté masculin. Par exemple dans le passé j'ai entendu l'affaire d'un qui avait perdu et l'épouse (d'un mariage de raison) et la maîtresse (dont il était vraiment amoureux). Ne pouvant se résoudre à quitter ni l'une pour des questions de respect de la famille, de parole donnée, de nom et de descendance (ce qui ne l'empêchait pas de faire comme Arthur dans Kaamelott) ni l'autre pour laquelle ses sentiments étaient profonds, les deux l'auront finalement quitté presque successivement : la maîtresse qui en a eu marre de passer en deuxième et a fini par ne plus croire aux témoignages d'amour, l'épouse parce qu'elle a fini par découvrir l'adultère et parce qu'elle en avait marre d'être expédiée au lit. Il aurait dès le départ écouté ses sentiments il aurait au moins gardé la maîtresse. Et il aurait été un homme heureux, pas un misérable à la double vie.
  19. sovenka

    La raison c'est le diable !

    En plus on parle de la raison comme d'une chose unique alors qu'elle est multiple : elle varie d'une société à l'autre dans le temps et l'espace, on pourrait même dire qu'elle varie d'un individu à l'autre, tandis que les sentiments sont universels. Deux humains vivant aux antipodes l'un de l'autre et ressentant de la colère ressentent la même chose. Nous avons même des sentiments que nous partageons avec d'autres mammifères : on sait par exemple que le chien est un animal très sensible. Si le monde va mal c'est peut-être parce que chaque société, chaque micro-société, voire chaque individu, s'accroche trop à sa raison propre (qui n'est pas forcément celle du voisin, du pays voisin...) ?
  20. Quelle pertinence : si le feu prend c'est qu'il y a des arbres. Supprimons toute l'eau de la terre aussi pour en finir avec les noyades et les tsunamis
  21. Il veut qu'on vienne le chercher le moustique ? Camarades illettrés, quand est-ce qu'on y va ?
  22. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Des fois mais, pas toujours. Cela dépend des cas.
  23. sovenka

    La raison c'est le diable !

    Deux questions s'imposent : L'amour est-il en nous dès la naissance et c'est l'amour de l'entourage qui le révèle alors que nous sommes bébé ? En ce cas l'absence d'amour de l'entourage et les maltraitances envers l'enfant sans défense tuent l'amour qu'il a en lui et en font un être qui en est dénué. L'amour nous est-il appris par un entourage aimant alors que nous ne sommes que des nouveau-nés vides de sentiments ? Pour moi je pense que l'amour est en nous dès la naissance et que c'est l'amour de notre entourage qui le révèle alors que nous nous éveillons en tant que bébé. Mais je suis d'accord sur le fait que l'antipathie s'acquiert.
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