sovenka

En fait il s'agit d'amis qu'il connaissait d'avant me connaître. Comme je l'ai dit depuis l'école primaire pour certains. En fait ils étaient destinés à être ses amis et rien de plus et pour ce qui est des femmes du lot c'est pareil : copines mais il n'en aurait jamais voulu comme compagne parce qu'il espérait quelqu'un de différent d'elles pour faire sa vie. Le choc des cultures après tout ça !

Encore une fois : eux ont de bonnes raisons de ne pas m'apprécier mais l'inverse n'est pas normal, pourquoi ? Qui a ouvert les hostilités en abordant des sujets sur lesquels nos avis ne seraient pas forcément les mêmes ? Eux. Qui a tiré la gueule quand j'ai annoncé que je ne mangeais pas de viande (alors que mon conjoint avait prévenu) ? Encore eux ! Tu vois si moi je ne mange pas de viande je respecte ceux qui en mangent chez moi et j'en prépare sans rechigner quand j'invite à ma table des personnes qui en mangent. Quand j'invite aussi je dirige la converse vers des sujets qui détendent l'atmosphère. Et si quelqu'un n'est pas de mon avis sur tel ou tel sujet je lui fais savoir que c'est son droit de le penser, que je respecte. En lisant certains commentaire j'ai comme l'impression que la fermeture d'esprit ne peut aller que dans un sens : exemple le carnivore a raison face au végan parce que le véganisme est à vos yeux un caprice de rupin, etc. Parce qu'en fait quand on invite on accepte son invité comme il est : lui faire franchir son seuil ne signifie pas qu'il doit se métamorphoser en vous.

Confronter les opinions : c'est un peu ce que j'ai fait en répondant par exemple que les 80 km/h ne me dérangeaient pas du tout, que je trouvais plutôt que c'était une bonne mesure. Inventer une maladie pour justifier mon régime végétarien c'est un truc de faux cul. Je ne le fais pas parce que je suis malade mais parce que je pense que je dois le faire. On m'accepte comme ça et puis c'est tout. Pour le reste, à mes yeux c'est eux qui ont passé pour des coincés, rabat-joie, fermés d'esprit... Ne faut-il pas être fermé d'esprit pour refuser d'admettre qu'un autre puisse choisir de ne plus manger de viande ? Ne faut-il pas être rabat-joie pour faire toute une tragédie d'une mesure visant à réduire les accidents de la route ? Ne faut-il pas être coincé pour bloquer devant ton invité qui ne pense pas comme toi, ne vit pas comme toi ? Pourquoi tant de gens estiment que c'est moi la coincée, la fermée d'esprit dans l'histoire ?!!! Juste un exemple : je suis de gauche cela ne m'empêche pas d'avoir des ami-e-s de droite, par contre comment bien s'entendre avec des gens qui se diraient de tel bord politique et ne vous accepteraient pas tant que vous ne rejoigniez pas leur bord ?!!!

C'est nul ça comme réflexion. En somme pour toi une petite amie c'est cette espèce de légume qui dit oui quand son mec dit oui, non quand il dit non, bleu quand il dit bleu, rouge quand il dit rouge, et qu'elle est modelable à souhait comme un caméléon qui prend la couleur de ce qu'il a sous les pieds ? De ta part c'est juste de la misogynie crasse. Non une petite amie n'est pas obligée d'être à l'image des copains de son conjoint ! Mon conjoint m'aime comme je suis et je l'aime comme il est, ce qui ne m'empêche pas de trouver ses copains pas à mon goût. Je me suis d'ailleurs toujours demandée comment certaines personnes pouvaient supporter la présence écrasante des copains/copines de leur conjoint-e. Pour moi l'omniprésence des potes c'est un truc d'ado mais quand on est adulte et en couple les potes doivent avoir une place secondaire, si ce n'est tertiaire : ils doivent rester en retrait et laisser le couple tranquille.

Je ne suis pas une princesse monsieur : je viens d'un milieu pire que ces gens ! J'ai fait des efforts pour devenir ce que je suis devenue, j'ai beaucoup médité, beaucoup étudié. Puis je vous le demande : pourquoi il serait légitime pour eux d'exprimer leur mépris de mes convictions et de ce que je représente pour eux mais pas l'inverse ? En somme vous estimez que l'intolérance du vulgaire a raison mais que le refus qu'on leur retourne est de trop ?

Je lui accorde de les garder comme amis si ils ne foutent pas la m.... J'ai eu cette mauvaise expérience dans un passé lointain : les bons amis de mon premier fiancé qui me dénigraient chaque fois que j'avais le dos tourné, qui rappelait son ex à son bon souvenir quand je m'absentais pour aller chercher le pain, qui étaient normaux quand ils nous recevaient chez eux puis brusquement qui me ridiculisaient devant lui... que des fourberies du genre qui ont fait qu'on a rompu avec ces gens dans un premier temps et que ça a cassé entre nous deux dans un deuxième. Avant ça j'étais assez sociable pour estimer que les amis de mon compagnon devaient aussi être les miens. Mais ça a totalement changé ma vision des choses.

Ce sont des amis de longue date (depuis l'enfance pour quelques uns) mais qu'il ne voit pas souvent. Enfin j'estime que ce serait méchant d'exiger qu'il rompe les ponts avec eux. Lui n'en attend pas autant de moi qui ai mes propres amis de mon côté. Ce qui m'a vexée c'est que tout en sachant que je ne suis pas portée sur les repas entre potes il ait cédé à l'un qui insistait chaque fois qu'il le croisait pour qu'on vienne manger chez lui en couple. Moi je ne lui ai jamais imposé un repas avec mes amis, je sais qu'il s'ennuierait.

Moi je ne les ai pas méprisés, je suis même venue avec le traditionnel bouquet de fleurs pour ne pas arriver les mains vides et pour faire un premier pas gentil. Mais ma foi si je ne suis pas d'accord avec eux sur certains points de l'actu, si je n'ai plus envie de boire, pourquoi insister ? Pour ce qui est de la viande mon conjoint les avait prévenus que je n'en mangeais pas, pourquoi l'hôte fait comme s'il n'était pas au courant et se permet des réflexions genre "il faut manger de la viande c'est bon pour la santé" ? Son cerveau n'imprime pas que les végétariens ça existe ou quoi ? En fait oui je peux paraître méprisante quand on me lit sauf que, moi je les aurais acceptés comme ils étaient (avec leur mauvaise haleine, leurs pâtes dégueu et tout) si ils avaient commencé par témoigner du respect pour ce que je suis, mes convictions à moi.

Tu as raison et je pense que je pourrais faire ce saut mais je crains que ce soit à sens unique : ces gens me paraissent fermés à ce qui est différent, ils ne respectent pas ma différence et ont d'ailleurs insisté pour que je fasse tout comme eux. Si on refaisait par exemple un repas ensemble et je leur apportais de mes plats, j'ai la conviction qu'ils le prendraient mal, genre une tentative de colonisation culinaire de la part de quelqu'un qui se croit meilleure cuisinière que leur maîtresse de maison (ce qui est hélas la vérité en toute modestie). Enfin j'ai dans l'idée de les prendre frontalement la prochaine fois où mon conjoint et moi nous tomberons sur eux, qu'ils lui serreront la main et se contenteront d'un bonjour à l'arraché à mon égard. Je compte leur dire que c'est irrespectueux, que même s'ils ne m'ont pas trouvée à leur goût ou conforme à leurs principes ce n'est pas une raison pour me dédaigner, que moi je ne demande qu'à m'entendre bien avec tout le monde mais qu'il faut m'accepter comme je suis, avec mon végétarisme et tout le reste. Sauf que la famille c'est quelque chose de plus important à mon sens. Nous nous sommes présentés mutuellement nos familles mais je n'ai jamais cherché à lui imposer mes ami-e-s en sachant que ce ne sera pas forcément sa tasse de thé.

Non il ne reste pas longtemps, et puis c'est très rarement. Ce sont des gens qu'ils connait depuis l'école pour certains, pour ça que j'aurais quand même des scrupules à lui imposer de rompre tous les ponts : j'aurais l'impression d'être un monstre. Tiens tu vouvoies maintenant !

Le titre annonce la couleur. Et maintenant par quoi commencer ? Par le début déjà : Avec mon compagnon tout va bien depuis le premier jour. Un seul hic : ses amis (et les femmes de ses amis). Quand il a compris que nos liens étaient fait pour durer, il m'a présenté à sa famille et j'ai fait de même avec la mienne : jusque là pas d'anicroche. Mais plus loin, il a tenu à faire de même avec ses amis. Là je n'ai pas voulu faire ma sauvage et j'ai accepté, en le prévenant néanmoins que les potes c'était pas du tout mon truc et que si nous allions tous deux les voir cela m'arrangerait autant qu'on n'en reparte pas trop tard. Alors ça s'est fait comme ça : un des amis invitait chez lui un soir et mon conjoint et moi nous venions mais en l'avisant que nous ne resterions pas plus tard que 22 h parce que nous devions nous lever tôt le lendemain pour un rendez-vous pénible qu'on s'était inventé afin de ne pas nous attarder chez lui sans vexer personne. Et puis de fait (comme je l'avais redouté) j'ai trouvé ces gens inintéressants, un peu vulgaires même, trop portés aux conversations qui fâchent, me déballant des trucs sans rougir par moment comme s'ils étaient certains que je serais forcément d'accord avec eux (genre les 80 km heures ça leur donne de l'urticaire, je me demande pourquoi vu que moi ça me plait de rouler à 60 km heures maximum). Je les ai trouvés sales (haleine forte, ne vont pas se laver les mains après avoir éternué grassement dedans...) En prime leur bouffe était dégueu, vraisemblablement l'œuvre d'une maîtresse de maison qui ne sait pas cuisiner (pâtes collées, mets insipides...) et puis ces réflexions et la figure qu'ils ont tirée quand ils m'ont entendu leur dire que je ne mangeais pas de viande. Enfin la moindre des choses quand on invite la femme d'un ami c'est de respecter ce qu'elle est. Trop portés sur l'alcool aussi ces gens ! Je n'ai pas aimé leur insistance pour me resservir des verres et j'étais à deux doigts d'envoyer yech mon hôte avec ses "Ah une fois n'est pas coutume !" "Encore une petite goutte t'as presque rien bu" (...) Bref j'arrêtais pas de me demander ce que je foutais là, puis à 22 h j'ai dit à mon conjoint qu'il était temps qu'on reprenne la route. Comme je m'y attendais ses maudits potes ont fait leur cirque pour qu'on reste, notre hôte nous a même proposé une chambre. Tout ça commençait à me courir sérieusement sur le haricot mais pour calmer les braises j'ai expliqué que c'était plus facile pour nous de partir de chez nous à ce rendez-vous parce qu'il avait lieu plus près. Je pense qu'ils ont tous senti mon agacement et que c'est à partir de là qu'ils ont commencé à me détester. Je le sais parce que depuis quand ils nous voient ensemble c'est à peine s'ils ne fuient pas, juste le temps de serrer la main à mon conjoint et de me regarder de travers et puis basta. Par contre quand il est seul ils discutent avec lui. Je pense qu'ils ont dû me trouver bien fière. En plus nos goûts, nos manières, enfin comment vous dire : en tout et n'importe quoi un fossé nous sépare. J'ai su dès cette soirée que je n'aurais jamais d'atomes crochus avec ces personnes-là. J'étais même surprise totalement que mon conjoint puisse avoir des amis comme ça. Avec eux il semblait parfaitement à l'aise, je le trouvais même différent que quand il est seul avec moi. En fait j'étais déçue qu'il puisse se sentir à l'aise avec des individus si différents de moi : je lui ai découvert un visage que je ne lui connaissais pas, et je lui en ai voulu d'avoir fait en sorte que je les rencontre pour leur faire plaisir parce qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de nous recevoir ensemble. Après tout moi aussi j'ai quelques copains, copines, et je ne les lui impose pas. Donc à partir de là pour moi c'était tout vu : ces gens ne me reverraient plus. Et j'ai interrogé mon conjoint : mais pourquoi faudrait-il que tes potes et moi on s'entendent ? Pourquoi -faute de pouvoir m'entendre avec eux- faudrait-il que je m'entende avec leurs femmes pour causer avec elles pendant que vous causez entre mecs ? Je lui ai demandé "on est pas bien tous les deux ensemble ? Pourquoi ceux-là devraient débarquer dans notre vie de couple ? C'est tes potes pas les miens, et ça le sera jamais. Il est d'accord mais je ne suis pas rassurée parce qu'il continuera à passer les voir. Je l'ai prévenu : Si jamais l'un ou l'autre tente un truc contre moi (genre une réflexion désobligeante vis-à-vis de moi) ou pour foutre le bordel entre nous deux tu l'arrêtes. Il a promis qu'il ne les laisserait pas dire de méchancetés sur moi, que je n'aurais rien à craindre. Pourtant je me demande si je ne ferais pas mieux d'insister purement et simplement pour qu'il n'aille plus du tout chez l'un ou chez l'autre. Pour ne rien cacher quand je l'imagine avec eux ça m'écœure. Puis d'un autre côté si j'insiste en ce sens je vais le couper d'amis de longue date, est-ce que j'en ai le droit juste parce que je suis devenue sa femme ? Que feriez-vous à ma place ?

Bientôt des nages pour le climat ?

Vous faites fausse rute, mon cher !

Mon opinion : Jésus n'est pas Dieu mais c'est un prophète, le meilleur de tous à mon sens (peut-être le seul vraiment bon ? C'est juste mon avis). Qu'il se soit prétendu Dieu ou fils de Dieu je n'y crois pas ou alors il aurait dit un truc qui se rapproche mais signifie autre chose, d'ailleurs nous n'en aurons jamais la confirmation vu que le Nouveau Testament est une compilation d'écrits rédigés plusieurs décennies (peut-être plus encore) après Jésus. On pourrait dire que ce sont des témoignages de gens qui l'ont connu en tant qu'apôtres et ont pu enjoliver ou interpréter à leur façon. Cela aurait été bien d'avoir le témoignage de Marie qui en vérité n'était pas vierge et aurait eu d'autres enfants que lui et aussi de Marie de Magdala possiblement l'épouse de Jésus.

C'est forcément vrai que des femmes font ça aussi vu qu'il faut de tout pour faire un monde. N'empêche moi je n'en connais pas : chaque fois que j'ai entendu des histoires comme ça c'était toujours des hommes infidèles. Désolée...

Dans certains couples celui qui trompe aime sa conjointe mais ne peut s'empêcher d'avoir des relations ailleurs avec des femmes qu'il utilise comme des outils pour son plaisir. On a vu ça avec l'affaire DSK par exemple (il employait le mot matériel pour qualifier les escort-girls). Certains font avec les maîtresses ce qu'ils s'interdisent de faire avec leur femme. Autre exemple : les relations extra-conjugales de Tarik Ramadan rapportées par la presse. Je pense qu'il aime son épouse mais est attiré aussi par des plaisirs sado-maso et l'ondinisme, ce qu'il n'oserait pas faire avec elle qui est la mère de ses enfants et qu'il veut chaste. Par contre avec d'autres il se lâche : il n'a aucun respect pour celles-ci et c'est pour ça qu'il les utilise comme des objets.

Petit aparté : J'ai donné l'étymologie de chaste, chasteté, pour une meilleure appréhension du mot, je ne l'ai pas fait pour vertu. Vient du latin virtus = qualité distincte de l'homme, mérite, valeur, ensemble des qualités morales, vigueur morale, énergie, bravoure, courage vaillance. De là on pourrait se demander s'il n'y aurait pas un lien avec vir = homme, et virilis = d'homme, de mâle, fort, vigoureux. Et au Xème siècle le mot vertud avait le sens de pouvoir. Il a conservé par la suite le sens de vaillance, force physique, pratique du bien, force morale appliquée à suivre la règle.

Pour les Romains comme pour les Grecs, un homme pouvait être considéré vertueux même s'il était infidèle, une femme mariée ne l'était plus en cas d'adultère, tout comme la jeune fille déflorée avant d'avoir été mariée. C'était d'ailleurs pour ça que les femmes de la famille étaient confinées dans un gynécée chez les Grecs, et qu'elles ne sortaient jamais seules. Il me semble qu'il en va de même chez les israélites, chez les musulmans, et d'autres religions sans doute : l'homme peut avoir plusieurs épouses mais une épouse ne doit se donner qu'à son mari, et la jeune fille doit être vierge jusqu'au jour de ses noces. Concernant les relations sexuelles intra-conjugales un immam vous dirait même que la sodomie est haram et qu'un couple se doit de rester chaste en ne la pratiquant pas. Faut pas hésiter : les immams sont habitués à entendre ce genre de question.

Ce serait une belle histoire : le roi et son mignon. Vite, un feuilleton ! Ou un film d'amour qui sera primé à Cannes. Dorcel pourrait s'emparer aussi de l'affaire sur le ton un peu plus leste du Roi de Provence : c'est une chanson paillarde.

Oui mais alors justement si ces messieurs prenaient bien soin de cacher ces harems que nous n'aurions su voir c'est que justement ce sont des choses pas tolérées par l'ensemble de notre société. Ils craignaient de déplaire à cause de ça en tout cas, même si en vrai les Français s'intéressent plus à leur pouvoir d'achat qu'à ce que leurs présidents de la République font de leur zob (tant qu'ils sont pas pédophiles).

Considérer une femme à l'aune de ce qu'elle a pu faire sous la couette (ou ailleurs) avec un partenaire sexuel est totalement obscène. Quand une société en arrive-là c'est qu'elle est complètement obsédée ! C'est la dictature de la pruderie. Je ne parlais pas des individus chastes mais de ceux précisément considérés comme non chastes par une société qui pense tenir debout grâce à la chasteté de ses sujets (telle qu'elle perçoit la chasteté).

Voire sociale, et même politique. Que des individus s'écartent un tant soit peu de cette norme commune à toute une société, ils risquent d'en être rejetés si ce n'est d'être châtiés. Que de tels individus gagnent en nombre, c'est la société toute entière qui est ébranlée dans ses fondements (sans mauvais jeu de mots dans un sujet sur la chasteté ) jusqu'au sommet. Le dictionnaire en question (cntrl -le plus complet que je connaisse- et sans cookies ou script qui feraient qu'il faudrait attendre une plombe avant que ça roule) ne fait que citer des extraits littéraires pour rendre compte de la perception de la chasteté à certaines époques pour une meilleure compréhension du terme quand on tombe dessus en lisant un bouquin.

J'ai réfléchi un peu quand même avant de préférer le placer dans religion plutôt que dans philosophie. Eh oui cela entre bien dans religion puisque la notion de chasteté est encouragée par plusieurs religions. Je n'ai donc jamais eu pour but d'entretenir une quelconque confusion mais au contraire d'éclaircir. Le mot chaste lui-même a pour étymologie "castus", mot latin qualifiant "exempt de", "pur de". Le terme latin "castitas" désignant la virginité (en parlant par exemple des vestales, ces prêtresses de la déesse Vesta qui faisaient vœux de chasteté afin de rester pure dans leur culte). Il s'agissait d'un terme demi-savant passé tardivement dans le langage classique parce qu'il s'agissait précisément d'un terme religieux. Avec l'extension de la religion il s'est étendu à la société toute entière. Le cntrl explique que la chasteté est la vertu consistant à s'abstenir des plaisirs charnels illicites et tout ce qui s'y rapporte, à faire preuve de retenue dans les plaisirs charnels licites (dans le mariage). Autrement dit si la chasteté a pu être considérée comme une vertu dans une société où l'on distinguait des plaisirs charnels licites des plaisirs charnels illicites, où même dans le mariage il fallait faire preuve de retenue dans ses rapports sexuels, de nos jours la chasteté n'est plus considérée comme une vertu puisque ces distinctions n'ont plus lieu d'être. Quelques extraits : - "la mariée confie à sa mère « l'ivresse qu'elle a ressentie » ; celle-ci l'engage « à cette pureté, à cette chasteté qui sont la base des États et qui font le bonheur d'une famille pendant les siècles entiers ». Flaubert, Par les champs et par les grèves. - "La chasteté prescrit des règles aux plaisirs de la chair ; la continence les interdit absolument" (Bonnaire 1835). La chasteté est cette vertu considérée en elle-même, la continence est la même vertu considérée par rapport à son opposé, l'incontinence (d'apr. Littré). ,"On peut être chaste sans être continent, et continent sans être chaste" (Quillet 1965). Tout cela pour vous expliquer qu'on ne peut parler de chasteté en dehors du contexte religieux (chrétien, musulman, israélite, hindou, et même par exemple dans les religions polythéistes actuelles ou passées rejetant les filles non vierges pour le mariage). Dans notre société, quand un couple divorce du fait de l'adultère de l'un les juges ne vont pas lui reprocher de n'avoir pas été chaste ?!!!!

La chasteté est-elle une vertu ? Que vous pensiez que ce soit oui ou que ce soit non, expliquez pourquoi selon vous. Moi dans le dictionnaire je peux lire que la chasteté est la vertu des personnes chastes, pures, qui ne se livrent pas aux amours charnelles. Au sujet de la vertu le dictionnaire en dit que c'est la ferme disposition à éviter le mal et à faire le bien, aussi que c'est l'amour du bien. Il est rajouté que lorsque l'on parle de la vertu d'une femme on parle de sa chasteté. Ce qui revient à dire que : 1) C'est bien de se priver d'amour charnel. Ceux qui le font sont purs, ceux qui ne le font pas, soit parce qu'ils n'y arrivent pas, soit parce qu'ils trouvent ça complètement idiot, sont les impurs, ceux qui se souillent. 2) La chasteté c'est LA Vertu avec un grand V pour une femme. On lui passera donc tous ses défauts -méchante, fausse, embrouilleuse, médisante (...)- tant qu'elle est chaste. Alors moi je voudrais bien savoir en quoi c'est bien de lutter contre l'amour charnel ? On est des humains avec des sens, des envies de faire l'amour, des besoins de faire l'amour même, donc en quoi la chasteté serait une vertu ?

J'suis déçue, je m'attendais à voir l'homme politique grimper sur le bureau et faire des bonds en poussant des cris aigus.