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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    L'esprit de l'athéisme

    Salut Maroudiji, je comprends que la religion comme "l'areligion" ne suffisent pas, sous entendu: c'est la spiritualité qui peut donc suffire, oui je suis d'accord, il reste à approfondir à quoi.
  2. Il ne s'agit pas de combattre ce que serait le mâle, mais plutôt d'aller chercher dans l'inconscient du mâle comme de la femelle, la source d'un état de fait qui peut se résumer à cette acception si souvent entendue et affirmée : "le sexe faible". À quel moment dans notre histoire et sans doute dans l'histoire de l'animal mammifère, cette formule s'est fixée dans les trames de ce qui se pense sans se penser.
  3. La question du muscle et des armes est une image. Tout ce qui permet de manifester une autorité, une autonomie, une indépendance, représente à mes yeux une forme de muscle.
  4. Ce n'est pas ce que je dis, pour une fois vous avez dû me lire trop vite. Ce que vous dites est vrai. Mais j'ajoute qu'il y a là et qu'il y aura toujours une dimension musculaire, nous sommes et restons des animaux. Transmettre des valeurs oui, ça c'est pour le côté humain, mais pour le côté animal qui revient au galop dès qu'il le peut, ne pas oublier de cultiver les muscles. Muscles et esprit sont inséparables.
  5. Il peut, à titre exceptionnel il peut, mais c'est pour moi une guerre qui se produit depuis des millénaires, il y en a pas eu beaucoup qui ont pu, et puis ce serait encore se préoccuper du sort de l'homme, qu'il se libère lui-même de lui-même s'il le peut, mais je maintiens ma position, ce n'est pas avec de douces paroles que la femme rompra ses chaînes, elle doit les rompre en elle-même, et conquérir sa liberté par la force.
  6. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à offrir, la femme doit lui arracher le sceptre des mains, ou lui arracher tout ce qu'elle jugera bon et nécessaire à sa liberté.
  7. Oui, j'ai voulu mettre le doigt sur la question de la "puissance" de l'homme, je pense à la seule expression de puissance qui, selon moi pose la question de sa domination. Il s'agit d'un mécanisme que je crois universel, c'est à dire que l'on peut le considérer présent dans le contexte précis de la relation homme/femme, mais aussi l'observer dans tout autre contexte, femme/femme, homme/homme, employé/employeur, maître/esclave, individuellement et collectivement, une masse sur une autre, etc etc. Pour moi, le dominant existe lorsque il est en présence d'un tiers qui accepte lui-même son rôle de dominé ou de plus faible, autrement dit, potentiellement "dominable", j'ai transmis cette vision des choses à mes enfants des deux sexes, s'ils refusent de se considérer comme plus faible qu'autrui, ils ne trouveront pas sur leur "route" des candidats à l'exercice de leur puissance sur eux. Cela implique qu'ils soient capables de dissuader tout candidat avec des moyens physiques et des moyens intellectuels. Leur enseigner un art martial du corps et de l'esprit, et d'autres notions qu'il serait long de développer ici leur permet de ne jamais se montrer faible face à tout sujet qui voudrait asseoir sa domination. Mais aussi, à l'inverse, de ne jamais essayer de dominer autrui par les moyens acquis par suite de cette "entraînement". Le loup pris dans un piège s'arrache la patte avec ses dents, l'impuissance du dominateur doit passer par la puissance du dominé.
  8. Ah ! il y a donc une vraie différence, suis curieux de vous lire à ce sujet, pour l’instant je n'en suis qu'à la quatrième page, si vous avez défini cette différence plus loin ne me répondez pas.
  9. Ben oui, c'était sa façon de comprendre le féminisme à la fin du 19ème siècle.
  10. Tas d’électeurs que vous êtes, Pourquoi n’avoir pas nommé Une de nos suffragettes, En ce triste mois de mai ? Au vilain sexe mêlée, Elle pouvait égayer Votre future assemblée. Que risquiez-vous d’essayer ? La femme, c’est le sourire… Même, en plus d’un altercas, Elle a bien son mot à dire. Comme tel, — en tous les cas, Orateur au taximètre, Elle tiendrait le crachoir À la Chambre, et mieux, peut-être, Du matin jusques au soir, Pour dire la même chose. Et qu’attendez-vous de plus (Puisque aussi bien on en cause) Des trois quarts de vos élus ? Serait-il pas mieux, mon âme !… En outre, que nos écus Allassent à quelques femmes Que non pas à leurs cocus ? N’en parlons plus. Le litige, Hier, fut tranché par vos soins. Mais vous avez eu tort, dis-je, De n’en élire une, au moins ! C’est d’autant plus ridicule Qu’il semble bien qu’aujourd’hui, À la céleste pendule, L’heure du beau sexe ait lui. Nous avons des avocates, Des artistes, Dieu merci ! Suaves et délicates, Et des savantes aussi. Il est des femmes, plus d’une, Que je ne nommerai point, Pour n’en chagriner aucune, Et qui rendraient plus d’un point À tel de nos psychologues, De nos meilleurs écrivains, Encore qu’on épilogue. C’est incontestable. Enfin, Pour ceux-là qui savent lire, Nos romanciers précieux Et nos bons porteurs de lyres Ne sont pas tous des messieurs. Et ces quarante momies, Qui ne veulent pas de la Femme en leurs Académies !… Et cependant, oh ! là là ! La grâce au talent unie, Je crois qu’une femme vaut Un homme sans nul génie, Et qui ne serait pas beau… Sous leur coupole morose, Serait-ce pas comme qui Dirait un bouton de rose Dans un carré de persil ? Bref, quoi qu’on dise ou qu’on fasse, La femme tout embellit, Croyez qu’elle tient sa place Partout, — même dans un lit. RAOUL PONCHON
  11. À voir la suite très intéressante.
  12. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Ah bien sûr, si vous vous y mettez aussi, ça va perdre sa clarté évidente !
  13. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Mais c'est exactement ça qu'il veut dire, j'en suis sûr. Mais s'il dit le contraire, je crois que ça reviendra au même.
  14. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Une douleur, pas encore, mais c'est tout à fait impossible pour moi et ma langue.
  15. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Voilà enfin tu comprends ! Ouf ! ça a été dur! mais positif.
  16. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Mais en fête, la douleur est négative si elle trouble la fête qui est positive, donc négative en soi, le mieux c'est de ne pas exprimer le négatif de la douleur pour laisser le positif faire de la douleur une joie, qui elle est positive si l'on en sort tout ce qu'elle contient de négatif, c'est clair, on ne peut plus clair. Tu sais Boute, ton nom est trop négatif à dire donc au final positif si l'on ne le prononce pas. J'adore te lire, tu es d'une clarté si négative que mon rire en est si positif.
  17. Lorsque des barreaux vous empêchent d'aller vous promener où vous voulez, lorsqu'il vous manque une volonté d'aller autre-part, regardez bien, regardez attentivement tout autour de vous, c'est qu'il y a une prison à laquelle vous êtes trop habitué pour qu'elle soit évidente.
  18. Don Juan

    La mort du "Moi" ?

    Une des cellules de mon corps pérorait partout en ces termes : Je suis le monde ! le monde est moi ! Puisque le monde est moi c'est qu'il me connaît Si le monde me connaît C'est que je le connais Et ainsi; elle cracha son dernier souffle En regardant le monde s'éloigner
  19. Pour moi, les hommes, quels qu'ils soient, sont toujours un troupeau lorsqu'ils se rassemblent. "Quand on est plus de quatre On est une bande de cons Bande à part, c'est ma règle et j'y tiens"
  20. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Je n'ai pas dit, ou voulu dire : à la fois. Pile ne peut être face, mais on peut vouloir faire comme si pile était face, mais pas les deux à la fois.
  21. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Ouais, j'aurais dû dire : un vieux mongole dans sa yourte !
  22. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    J'avais ajouté deux mots au-dessus, je ne sais si tu as vu ?
  23. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Oui, mais pas avec le raisonnement. Voir n'est pas regarder.
  24. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Oui, je comprends bien l'idée, mais je peux parvenir à démontrer que la volonté d'accéder au bien-être peut aussi être négative, rien n'est définitivement positif, rien n'est seulement positif, ce sont des conditions précises qui nous font voir les choses de façon positive, d'autres conditions nous les ferons voir négatives. Rien n'est positif sans être également négatif, ce sont deux côtés de la pièce et il nous est impossible de regarder les deux côtés en même temps, cela reste vrai pour tout. Mais il y a la solution neutre, celle qui n'est ni négative ni positive, celle qui pour moi est le "vrai bonheur", celle qui correspondrait au champ de la pièce, celle de la voie centrale, la voie du milieu, le vrai bonheur n'est pas l'antithèse de son absence, ni celle du malheur, le vrai bonheur se situe dans la voie du centre. Tout est bon à prendre, il n'y a plus d'échec, plus de réussite, plus de contrainte, plus de résistance, tout est bon, si je survis, c'est bon, si je meurs, c'est bon.
  25. Don Juan

    Le Plaisir, le Bonheur

    Hum ... pas sûr que le plaisir soit positif... Positif pour qui, pour quoi . Un vieux chinois disait : on ne grandit que de ses échecs. Bon d'accord il était vieux, puis il était chinois, mais pas si con pourtant.
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