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Tout ce qui a été posté par Don Juan
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Et bien, l'image du marécage était la vôtre, j'ignore ce que vous aviez voulu y glisser, je sais ce que la symbolique du marécage suscite en moi, c'est le piège, ce dans quoi il ne fait pas bon mettre les pieds, par conséquent, il n'avait pas pour moi et n'a toujours pas de résonance avec l'inconscient, collectif ou non, il y a toujours du collectif même dans ce que l'on croit personnel. Mais de toutes les façons, l'inconscient n'est pas un piège, il est un océan de mémoire, j'adore m'y promener, autant qu'il adore faire voler vers moi les effluves d'une nostalgie d'un temps qui n'est pas encore advenu.
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La construction qui produit l'ignorance n'est pas une vraie construction, mais c'est peut-être ainsi que nous savons la voir. C'est seulement un brouillard qu'il faut dissiper. Cependant, là où votre pensée est peut-être plus juste qu'il ne paraît, c'est que toute construction comporte une destruction. Rajout : je ne veux vous jeter aucune pierre, soyez-en sûre.
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Maintenant vous êtes plus objective. Mais si vous me lisez une fois encore, vous verrez possiblement que sur le marécage se reflètent bien les étoiles qui sont les pierres de mon palais.
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Ce monde est terrifiant, comment pouvons-nous appréhender cette chose ? Cette chose que le monde est terrifiant, que cette terreur qui veut se révéler à notre esprit soit stoppée par une forme d'instinct du déni. Amusons-nous, occupons nos pensées par toutes sortes de distractions bienvenues, que tout ce qui peut éloigner de nous l’obscurité oppressante de nos angoisses de vivre, ce monde est effrayant. Le jaguar, le crocodile et le ver de terre, tout comme nous, pressentent bien cette "réalité" commune au vivant, peut-être même le brin d'herbe n'ignore pas que tout doit finir mangé, que tous, nous devons manger, et qu'avant d'être dissout dans un estomac, nous devons nous hâter de nous reproduire. C'est par la conscience qu'ils le savent, mais tout comme nous, ils ne veulent pas le savoir profondément, ils veulent oublier. Chaque page d'un livre est une histoire, un conte de fée qui nous parle de nos choix d'oubli. Mais la conscience ne nous révèle pas que l'aspect terrifiant de ce monde, elle ne nous raconte pas que que ce sont des dieux qui ont dessiné les plans de ce monde, elle nous dit aussi qu'il y a un palais à construire, un palais où tous les pas ont un sens, que ce monde veut accoucher des dieux, et en accouchant, devenir la mère qu'il tend à être. En deçà de ce qui vit, en deçà de ce qui est mort, la conscience éclaire la voie dans un désert de pierres, chaque pierre est pierre du palais, chaque palais est le palais de tous, chaque pierre arrachée au désert demeure au désert tout en participant au palais.
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Avez-vous peur de la « mort » ? Devrait-on ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Rachel5 dans Philosophie
Joliment bien dit. -
Avez-vous peur de la « mort » ? Devrait-on ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Rachel5 dans Philosophie
Un homme comme moi ? Je me sens flatté tout d'un coup . Je n'ai pas connu d'homme ou de femme qui vive sa vie comme ils le voulaient. La vie est comme un bateau sans compas, et lorsqu'il arrive, par chance rare, qu'on en trouve un, il n'y a pas de gouvernail de toutes façons. Vous aviez raison, j'avais bien une idée derrière la tête. -
Avez-vous peur de la « mort » ? Devrait-on ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Rachel5 dans Philosophie
Ce n'est pas ce que je vous demandais, mais comprendre l'expression : vivre comme on veut. -
Avez-vous peur de la « mort » ? Devrait-on ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Rachel5 dans Philosophie
Cela veut dire quoi pour vous: vivre comme on veut ? Vivre sans comprendre... Pouvez-vous expliciter ? -
Avez-vous peur de la « mort » ? Devrait-on ?
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Rachel5 dans Philosophie
C'est une mauvaise question, la bonne question est : que se passe t-il réellement pendant que je suis censé être en vie. Penser à la mort ou à ce qui peut bien se produire après, c'est oublier de vivre. Que croyez-vous qui persiste de vous une fois que vous ne vous vivrez plus ? C'est quoi de vous qui ne cesserait de vivre lorsque votre corps se sera fondu en tout ce qui autour de vous est vivant ? Tout ce qui est autour de vous est vivant, et par conséquent tout ce qui est autour de vous est constitué de tout ce qui a cessé de vivre dans l'état que vous, nous, lui avons connu. -
Naître est l'acte qui permet de voir que quelque chose commence à passer.
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Ah ok, tu n'aimes pas les questions mais tu veux dialoguer. Adieu.
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Je n'ai pas parlé de sondage, c'était une question.
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Pourquoi réfléchir ensemble ? Tu veux éprouver ta foi, tes certitudes ?
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On dirait pas tant que ça. Quelle est ta démarche au fond, partager ta foi ?
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Ce que dialoguer philosophiquement veut dire
Don Juan a répondu à un(e) sujet de Fraternellement dans Philosophie
Rien de mieux. -
Tout ce que vous dites donne occasion de réfléchir, et c'est bien, cependant je veux relever un détail qui me turlupine un peu. L'inconscient comparé à une pensée muette ne me semble pas du tout correct, rien n'est aussi bruyant que l'inconscient, rien ne s'exprime autant que lui, et si comme vous le dites : personne ne sait ce qu'est l'inconscient, il est plus aisé ou moins risqué de dire ce qu'il n'est pas. Nous (et ce nous est assimilé au moi conscient) croyons que notre pensée, notre parole, nos décisions et nos actes etc, sont à peu près tout ce qui est, de façon évidente. Nous croyons que notre conscient est seul à diriger une démarche de pensée sage et raisonnable, nous disons : "heureusement que je sais quoi en penser, que je sais ce que je veux". Pour reprendre votre image du puits, tout cela est bruit et verbe, tout cela est agitation et besoin d'exister, bavardage de margelle (margelle de puits bien entendu), tout cela est aussi folie, ce que nous entendons sortir de notre bouche, nos sensations, nos émotions, et même nos crampes etc, tout cela est remous à la surface du lac, mais la bête, celle qui bouge réellement et provoque tous ces remous que l'on prend tant au sérieux, la bête, elle, vit au fond et ne cesse de crier à notre intention.
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Tout autant ou seulement pour la part féminine qui est en chaque mâle....
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Non seulement elles en sont capables mais le romantisme est pour la femme comme un de ses organes corporels. Le problème, c'est que les mâles ne sont pas bien adaptés pour "le vivre ensemble". le "mourir ensemble" leur convient mieux. À part quelques exceptions bien-sûr. Je suis donc un de ces féministes que vous n'avez jamais entendu dire cela.
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La femme n'est absolument pas l'avenir de l'homme, elle est l'avenir de l'humanité.
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Il est aisé de fonder l’ordre d’une société sur la soumission de chacun à des règles fixes. Il est aisé de façonner un homme aveugle qui subisse, sans protester, un maître ou un Coran. Mais la réussite est autrement haute qui consiste, pour délivrer l'homme, à le faire régner sur soi-même. Mais qu’est-ce que délivrer ? Si je délivre, dans un désert, un homme qui n’éprouve rien, que signifie sa liberté ? Il n’est de liberté que de « quelqu’un » qui va quelque part. Délivrer cet homme serait lui enseigner la soif, et tracer une route vers un puits. Alors seulement se proposeraient à lui des démarches qui ne manqueraient plus de signification. Délivrer une pierre ne signifie rien s’il n’est point de pesanteur. Car la pierre, une fois libre, n’ira nulle part. Or ma civilisation a cherché à fonder les relations humaines sur le culte de l’Homme au delà de l’individu, afin que le comportement de chacun vis-à-vis de soi-même ou d’autrui ne fût plus conformisme aveugle aux usages de la termitière, mais libre exercice de l’amour. La route invisible de la pesanteur délivre la pierre. Les pentes invisibles de l’amour délivrent l’homme. Ma civilisation a cherché à faire de chaque homme l’Ambassadeur d’un même prince. Elle a considéré l’individu comme chemin ou message de plus grand que lui-même, elle a offert à la liberté de son ascension des directions aimantées. Je connais bien l’origine de ce champ de forces. Durant des siècles ma civilisation a contemplé Dieu à travers les hommes. L’homme était créé à l’image de Dieu. On respectait Dieu en l’homme. Les hommes étaient frères en Dieu. Ce reflet de Dieu conférait une dignité inaliénable à chaque homme. Les relations de l’homme avec Dieu fondaient avec évidence les devoirs de chacun vis-à-vis de soi-même ou d’autrui. Pilote de guerre-St.Ex
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L'homme et la femme sont tous deux incomplets, mais non l'un par rapport à l'autre, ils sont incomplets par leur capacité de conscience, la femme par rapport à l'homme est complète, mais elle l'ignore le plus souvent.
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Pour illustrer des équivalences le choix de l'image du semeur et du champ me paraît être un bon lapsus révélateur. La parabole de L'exploitant agricole et son rapport à la nature, et la question est : qui sert le mieux la nature ? Je ne perdrai pas de temps à des explications que tu ne peux comprendre.
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Que veux-tu entendre dans ce que j'ai dit ? Que la femme veut servir l'homme ? C'est la vie seule qu'elle sert.
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Nous ne vivons pas sur la même planète. La libération de la femme n'a pas encore eu lieu, je prie chaque matin pour la voir venir.
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Le chevalier servant ne sait servir que ses propres intérêts par des moyens détournés, ignorerais-tu que servir est un trait de la nature féminine? La nature ne s'est pas trompée en lui confiant la maternité. Je pense qu'il n'y a rien de romantique, il s'agit d'instinct, on ne change pas les instincts par des textes, de loi ou de philosophie.
