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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Pour illustrer des équivalences le choix de l'image du semeur et du champ me paraît être un bon lapsus révélateur. La parabole de L'exploitant agricole et son rapport à la nature, et la question est : qui sert le mieux la nature ? Je ne perdrai pas de temps à des explications que tu ne peux comprendre.
  2. Que veux-tu entendre dans ce que j'ai dit ? Que la femme veut servir l'homme ? C'est la vie seule qu'elle sert.
  3. Nous ne vivons pas sur la même planète. La libération de la femme n'a pas encore eu lieu, je prie chaque matin pour la voir venir.
  4. Le chevalier servant ne sait servir que ses propres intérêts par des moyens détournés, ignorerais-tu que servir est un trait de la nature féminine? La nature ne s'est pas trompée en lui confiant la maternité. Je pense qu'il n'y a rien de romantique, il s'agit d'instinct, on ne change pas les instincts par des textes, de loi ou de philosophie.
  5. Quelque soit le domaine, un homme est le genre à qui il manque trop de choses pour se sentir complet. Une femme, c'est le genre de celles qui imaginent devoir porter secours à l'autre genre.
  6. Don Juan

    Regards sur notre monde

    L'imaginaire, comme refuge pour échapper à la dangerosité du réel ? L'imaginaire, comme moyen d'anticiper ce qui n'est pas encore venu ?
  7. Don Juan

    Regards sur notre monde

    Pour ne pas faire de déviance à ce sujet, je te dirais seulement que j'entends ce que tu entends.
  8. Don Juan

    Regards sur notre monde

    "L'art est l'amour rendu public".
  9. Il ne s'agit pas de juger la vie des autres mais de savoir reconnaître celui qui parle à partir du vide, sa parole, ses lectures, et sa pensée ne lui sont utiles que pour occuper un espace dont il se croit le propriétaire. Lire ne suffit pas.
  10. Pour ceux-là je n'ai que sympathie, c'est le sens de mon propos plus haut, mais ils sont rares ceux qui savent de quoi ils parlent.
  11. C'est quoi qui est une grossière erreur, est-ce de penser qu'il y a plus de bavards qui s'écoutent parler sans savoir écouter les autres et sans savoir de quoi ils parlent ou est-ce de penser que les livres sont inutiles s'ils passent avant la véritable expérimentation de sa vie ?
  12. Que l'opinion soit jugée plus ou moins correcte ou judicieuse on s'en fout, n'est-ce pas, ce qui compte, c'est qu'elle se prétend tirée d'une expérience, que celle-ci ait été bien assimilée ou non. Si philosopher doit être une pratique de la réflexion, du dialogue ou du monologue sans base expérimentale ça ne vaut rien à mes yeux, et pourtant que le guerrier se moque des opinions dans l'absolu, aucune opinion n'est sérieuse et ne vaut le déplacement, mais à choisir, je préfère m'entretenir avec des cochons qui savent me parler de ce qu'ils connaissent le mieux, c'est à dire le purin dans lequel ils se complaisent, plutôt qu'avec des littéraires qui n'ont pour terrain d'expérience que la tessiture du papier des livres. Avec l'expérience et ce qu'on peut en penser, on peut faire des tas de choses, ou ne pas faire par expérience, avec les livres en papier, on peut un jour de grande détresse se torcher, mais j'ai bien peur que ce soit la seule chose qu'on finira par faire.
  13. Je dis non, il ne faut pas refouler, il faut le presser comme un citron pour en faire sortir toute vérité jusqu'à la dernière goutte et le jeter ensuite dans un puits profond creusé dans un désert asséché depuis le commencement du monde.
  14. Bref, le déni ou le refoulement comme dans cet encadré ?
  15. Bon, plus j'y réfléchis et plus je me dis que les termes "heureux" "malheureux" ne sont applicables que pour des instantanés d'états d'esprit, au-delà de ces instantanés, ces termes ont peu de sens, une idée passe, on se sent heureux, une autre idée passe, on se sent moins heureux ou malheureux. Si tu veux dire que le plus important est de maîtriser ses états d'esprits (ou états d'âmes) afin d'instaurer et de maintenir une forme d'équanimité, une sorte de "quelque que soit ce qui m'arrive, je reste positif et serein" etc etc, je suis d'accord jusqu'à un certain point. Il faut accepter d'être malheureux me semble-t-il, c'est crucial pour certaines réalisations, rester heureux dans toute situation c'est comme demeurer idiot en toute occasion. Une question personnelle s'impose pour la vérification du sens que tu prêtes à ce terme, la question n'est jamais indiscrète, seule la réponse l'est. Parviens-tu à rester heureux comme tu le préconises quelque soit la situation ? Si oui, pourrais-tu définir cette expérience, ce que tu ressens dans cet état d'"heurosité" ?
  16. "la seule chose importante est d'être heureux". C'est intéressant, j'y réfléchis et je reviens vers toi.
  17. Là tu fais dans le lourd toi. Le monde sensible est celui qui correspond à nos sens, nos sens étant forts limités comme c'est connu, le monde que nos sens ne peuvent appréhender existe bien selon toutes logiques, doit-on le considérer comme "La matrice" et ainsi se représenter le monde visible comme un produit du monde invisible, comme son "enfant", la logique le permet aussi selon le guerrier.
  18. L'humilité est un état, une condition, c'est une des conditions du guerrier. Tout guerrier a commencé par être un homme ordinaire, arrogant et prétentieux et bien d'autres choses encore. S'il est devenu humble, si l'humilité a bien voulu entrer en lui, dans sa chair et ses os, dans sang et son souffle, c'est à force de prise de conscience. On ne peut s'éloigner du pays de la pauvreté d'esprit que par les expériences de la conscience. La simplicité est un autre sujet, mais il en va de même.
  19. Je vous avais bien saisi pour ma part mais le terme diminué peut porter à confusion, vous voulez parler probablement de l'homme humble, et le guerrier grandit (ou plutôt, quelque chose grandit en lui) par son humilité. L'homme diminué peut être ressenti dans l'homme ordinaire, l'homme courant, le non-guerrier, celui-là est prétentieux arrogant, irrespectueux et agressivement idiot. Votre homme "diminué", je le vois dans celui qui fait en sorte de passer le dernier en toute occasion. Sud.
  20. Si je vous comprends bien, vous parlez de l’indifférence dans le sens que l'on ne vous veut rien, que l'on veut rien vous donner ou vous vendre. Le guerrier en effet ne vous donnera pas, mais prenez garde qu'il ne vous prenne tout votre superflu.
  21. Ce qu'on ne sait toucher du vivant, le sait-on lorsqu'on est mort, j'en doute.
  22. Comment dire... il semble que la question se place avant la réponse, comme une graine se place avant la fleur. Mais lorsque la question se fait sens en notre esprit, elle émerge sous la poussée d'une réponse qui n'est pas encore visible, pour moi la réponse est avant et suggère la question, c'est cette action qui pourra la mener au jour.
  23. Comme dit plus haut, lorsqu'on se pose une question, c'est que la réponse est là, je dirais que la question interroge la réponse, ce qui n'apporte pas de lumière sur la question fondamentale/ Dieu étant, me semble-t-il une entité difficile à se représenter, il semble que l'on trouve un mot pour soi-même. Dieu est quelque chose pour autrui qu'il n'est probablement pas pour moi, et j'aurais du mal à dire ce qu'il est pour moi. Et puis il y a les autres mots, comme exister, ce terme ne peut pas être correct, si Dieu est, il n'existe pas, et cet autre mot encore :"il" pose un problème pour ma compréhension. C'est en fait tout notre langage qui pose un problème, lorsqu'on pense pouvoir évoquer ou dire l’indicible et l’impensable. En résumé, la question est en totalité incorrecte, je n'y trouve aucun indice qui permette d'avancer sur le sujet, il faut simplifier sans doute, au lieu de parler d'une déité, il faudrait questionner par exemple dans cette forme : Le monde a t-il été créé ? Cela présume d'une intention et d'un grand savoir-faire , mais retient toute prétention de connaissance ou d'intuition, ou d'imaginaire sur l'entité qui serait à l'origine du monde et écarterait les nombreuses raisons d'être en désaccord sur toutes les représentations possible de l'auteur du monde.
  24. Quelle est la question que tout le monde se pose, est-ce que c'est : Dieu existe t-il ?
  25. J'espère que vous ne vous trompez pas sur le fait que je sois ouvert et sensé. Cette énoncé pourrait-il se résumer à cette formulation : Lorsqu'on se pose une question, c'est qu'on a déjà la réponse ?
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