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satinvelours

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Tout ce qui a été posté par satinvelours

  1. Oui, c’est vrai. Il y a quelque chose d’usant dans tout cela. Mais je pense que c’est tout de même bien de parler de ces événements.
  2. Oui vous restez réaliste. Je ne comprends pas non plus que l’on ne veuille pas voir ce qui est arrivé. Je n’en fais pas non plus un drame, mais bon… Cette femme va tout de même restée avec cette humiliation. Je ne veux pas la mort des flics mais ne peut on pas reconnaître le désarroi de cette femme ? On reporte tout sur le vol. Ok. Mais l’humiliation ? Ce n’est pas plus important ?
  3. Mouais. À longueur de posts on nous démontre que les Russes sont des nazis. Bon ok. Vous adhérez à ça. Pourquoi pas. En bon violeur vous me tutoyer. Je ne vois pas la différence entre vous et Hitler . Ou entre vous et Poutine. L’invective, le viol. C’est usant. C’est fatiguant cette possession par la haine en vous. Bonne continuation.
  4. Il y a les preuves c’est à dire ce que l’on peut établir à partir de faits observés et surtout recoupés. Ok. C’est donc l’Arabe qui va prendre. Ok. Rien à dire. Mais ce qui n’est pas « prouvé » passe à l’as. Tout de même si cette femme a été humiliée ce n’est pas rien non plus. Et il semble que dans le genre humiliation ça va loin tout de même. Et là rien ne dit que c’est l’arabe qui en a rajouté. Bon je laisse tomber.
  5. Il y a quelque chose de curieux dans ce topic. Au fond parce que cette femme est une délinquante il est normal qu’elle soit dépouillée. Il est normal qu’elle soit mise à quatre pattes à boire dans une écuelle pour chienne. Après tout que les hommes ( sexe mâle) communie avec ça quoi de plus « naturel ». Mais que certaines femmes communient avec ça c’est plus inquiétant.
  6. Je crois que nous n’en sommes plus là. Il y a une marche vers l’avant qui tient de la fuite en avant. Je me demande où tout cela va nous conduire. Les occidentaux pensaient mettre rapidement les Russes à genoux. Cela n’a pas marché. Lemaire montrait ses pectoraux : je vais mettre les Russes à genoux ( confer les textes de Mein Kanpf). Maintenant il chie dans son froc : putain, les Russes pourraient bien couper le gaz. Il a peur le petit employé de banque. Pas des Russes, mais du peuple français, qui pourrait se mettre en colère malgré les yeux crevés et les mains arrachés ( le peuple français pour Lemaire c’est pire que les « nazis » russes dénoncés ici). Bon sang malgré la pensée magique développée par tous ceux qui ici s’époumonent à dire : Poutine c’est Hitler, cette pensée magique n’a pas d’effet, dur, dur.
  7. satinvelours

    Un immense gâchis

    Tout cela relève d’une idéologie complètement mécanique. La vie n’est pas la mécanique. Vous êtes un peu flippant avec votre idéologie comment dirai-je ? obstinément « efficace » au sens : c’est rentable, mon truc. Parfois je vous trouve effrayant.
  8. En effet. Le but initial était bien cela. Ça a foiré. Du coup nous nous retrouvons dans l’improvisation. Laquelle est plutôt inquiétante dans la mesure où plus personne ne contrôle plus rien.
  9. satinvelours

    Recherches

    Bohler, dans son ouvrage : où est le sens, nous décrit comment l’homme, il y a bien longtemps, tenta de maîtriser son proche environnement par la prédiction. La prédiction est fondée sur l’observation mais aussi sur la capacité à reproduire mentalement les situations vécues. C’est l’irruption de l’imagination, appuyée sur des capacités cérébrales nouvelles ( la conscience, en tant qu’activité spécifique décrite par d’autres neuro, activité de traitement spécifique de l’information). Cette capacité à prédire construit le sens. Le sens est ce mouvement qui va de la situation vécue à la situation à venir. Ici règne le choix. Ceux qui feront la bonne prédiction survivront. La sélection naturelle fait irruption au moment des choix culturels. Le sens est donc le vecteur de la survie. Mais la survie elle même apparaît aujourd’hui comme étant un choix. Ceux qui ne transmettent pas ou qui pratiquent le viol de l’esprit de l’enfance annoncent leur choix : après moi le déluge. ils choisissent la fin de l’homme. Les autres choisissent la survie. L’avenir seul dans ces cas là peut trancher. Ceux qui font le geste de transmettre et qui protègent l’enfance et l’esprit de l’enfance suivent peut être une voie ouverte. Peut être pas. Alors les autres, ceux qui font le choix contraire, fermeront la voie.
  10. satinvelours

    Recherches

    Il n’y a pas plus grande incertitude que celle qui règne actuellement dans le monde. Il est devenu patent que les 8 millards d’habitants qui peuplent la terre sont en train de radicalement changer l’environnement naturel dans lequel nous vivons. Ce changement est tel qu’il va nous obliger à changer nos modes de vie. Mais il nous oblige aussi à changer nos représentations mentales du monde. Nous sommes pris dans un mouvement que nous ne pouvons plus maîtriser. Pour le moment ce mouvement en est encore à ses débuts. Pour ceux qui n’ont rien à transmettre ou qui pratiquent le « viol » de l’esprit de l’enfance, ce mouvement les laisse indifférents ou nourrit même leur ressentiment. Pour ceux qui ont fait le choix culturel de la transmission il est nécessaire de construire de nouvelles représentations. Il est nécessaire aussi de préparer nos enfants en les préparant à des migrations peut être nécessaires. Pour les préparer à cette possible migration nécessaire il faut leur apprendre par exemple les langues mais aussi leur donner un métier, un savoir faire, qu’ils pourront exercer partout dans le monde. Il est nécessaire qu’ils soient ouverts à toutes les opportunités.
  11. Les jeunes, mes fils par exemple, ne traitent pas le sujet, cette guerre, de la même façon que les vieux. Ils vont tenter de voir comment ils peuvent agir sur l’événement, ou encore ils vont tenter d’en voir les développements possibles pour en distinguer les effets possibles sur leur vie. Pour anticiper. Ils sont encore dans l’action, quotidienne et créatrice. Les vieux, pas tous heureusement, sont dans le jugement moral et la pensée magique. L’expression de leurs sentiments leur donne l’impression qu’ils agissent sur l’événement.
  12. satinvelours

    Recherches

    La question du sens étudiée par Bohler est intéressante. La disparition du sens, notamment du sens collectif, engendre des angoisses existentielles profondes. Les développements du chercheur insistent surtout sur la nécessité du sens, comme élément constitutif de la « machine » cérébrale. Le sens ne résulte pas d’une fantaisie mentale, mais il s’est imposé au cours des millénaires par ses effets positifs sur l’évolution et la survie de l’homme. J’ai toujours été convaincue que la question du sens était essentielle à la vie. Que la vie même dans son apparition était intentionnelle, c’est à dire qu’elle avait des objectifs. L’un des effets de la disparition du sens, outre les addictions, l’idéalisation du moi, la solidification dans l’identité, etc. est celui du déni. La disparition du sens entraîne le déni de tout événement qui force et contraint à penser au sens, tel que la mort ou encore le changement climatique. La mort, le changement climatique qui, lui même, force à affronter la mort, sont niés en raison de l’impuissance à donner un sens qui permette de les surmonter. Des gens intelligents ou courageux nieront eux mêmes ces événements dans l’incapacité dans laquelle ils sont de les surmonter par le sens. Ce qui permet à certains de contempler des événements qui nient l’homme par la mort c’est leur créativité. Le sens ne se découvre pas, il se crée. Dans le cas du changement climatique le déni a deux racines : le sentiment de ne pas pouvoir le surmonter et le sentiment qu’il n’est pas possible de changer de mode de vie. Le sentiment de ne pas pouvoir changer de mode de vie résulte lui même de l’incapacité dans laquelle se trouve actuellement l’homme de créer au moins dans son imaginaire un autre mode de vie qui emporte l’adhésion de la communauté humaine. Il existe des hommes qui créent un sens qui permet de surmonter la mort que promet le changement climatique mais ceux là ne parviennent pas à donner un sens qui emporte toute la collectivité.
  13. Ici, nous tombons dans la misère affective d’un solitaire. Qui finit par expliquer que Staline a fourni à Hitler les moyens de tuer 25 millions de Russes. Quand la haine s’empare d’un individu à ce point là ça devient pénible. Quand la haine est telle que cet homme éprouve du plaisir à voir mourir des Russes, nous tombons dans la misère humaine. Je suis toujours bousculée par de telles haines, qui révèlent des abîmes de misère affective.
  14. Il y a quelque chose de lunaire dans ce conflit, tel qu’il est traité en occident. L’Ukraine n’existe pas, en tant qu’Ukraine, dans les opinions occidentales. Elle n’existe qu’en tant que nation pouvant rejoindre l’occident territorialement et culturellement. Elle n’existe qu’en tant qu’elle puisse s’ajouter à l’Empire américain auquel s’intègre de plus en plus l’Europe occidentale. Une intégration non seulement territoriale mais surtout économique et par conséquent culturelle. Le triomphe des USA est lui même impressionnant. Ce triomphe a pris la voie économique. Le libéralisme a définitivement assis son règne. Cette victoire n’est pas dû à la liberté politique mais aux perspectives de liberté économique offert par ce système. C’est le triomphe d’un système qui offre la possibilité de choisir son destin économique. La liberté politique se construit sur la liberté économique, sur la liberté d’entreprendre. L’ukrainien qui veut rejoindre l’occident y voit la possibilité de faire des projets, la liberté d’entreprendre, la rémunération liée à la réussite économique et la possibilité de jouir d’un niveau de vie confortable. Dans ce cadre là il ne s’intéresse à son système politique qu’en tant qu’il permet de faire de tels projets économiques. C’est cela que l’occident soutient. Quant à la culture ukrainienne elle ne deviendra plus qu’un motif de distraction parmi d’autre. L’Ukraine, celle qui s’enracine dans une histoire n’intéresse pas un occident qui ne se soucie même plus de sa propre histoire. Devant ce triomphe de la nouvelle Rome les meilleurs éléments des nations impériales périphériques partent à Rome. Ils ont raison. C’est là bas qu’ils développeront le mieux leur puissance créatrice.
  15. En fait, et je suis complètement naïve à ce sujet, c’est que ceux qui recourent aux nouveaux média, tels le forum, utilisent ces média pour exprimer leurs passions. Ce n’est pas le sujet : « la guerre en Ukraine » qui intéresse les gens, c’est : en quoi ce sujet va t il me permettre d’expulser mes ressentiments. Il suffit d’observer les interventions : quel que soit le sujet ça se termine par : t’es conne. Bon, ok. Je ne vais pas non plus refaire le monde. Cela dit ce qui me surprend c’est que tous ces gens, qui veulent me faire comprendre : t’es une merde ( ce qui en définitive n’est pas important) passent leur temps à exprimer en boucle les mêmes sentiments : par exemple Poutine est une merde. Et je me dis, en quoi répéter sans cesse que Poutine est une merde va changer les choses ? En fait ces gens croient en la puissance effective de la pensée. Ils pensent que juger l’autre en fonction de leurs valeurs va agir sur la réalité. Et bien bon , j’ai beau dire : Poutine est une merde, il continue de tuer les Ukrainiens. Poutine leur démontre que la puissance de leurs émotions a la puissance d’une chiure de mouche sur son bureau. Dur dur. Même si je hais quelqu’un j’ai beau le haïr ma haine n’a aucun effet sur le réel.
  16. satinvelours

    Recherches

    L’incohérence du langage, aussi bien chez les scientifiques du cerveau que chez les philosophes de l’esprit c’est qu’ils ne parviennent pas à bien distinguer entre le cérébral et le mental. Je dirai neuronal plutôt que cérébral car le mot neuronal renvoie plus explicitement à la « matière ». Le philosophe de l’esprit qui écrit : je ne suis pas mon cerveau emploie le mot « je » en se plaçant dans l’univers mental. Le scientifique du cerveau qui comme Dehaene veut faire la peau du mental parle lui de la conscience en tant que phénomène neuronal. Mais il dérape soudain en parlant de la conscience du point de vue mental sans même s’en rendre compte. Ecrire : « mon cerveau raisonne mal » est incohérent car il s’agit d’un point de vue mental sur le domaine neuronal. Il y a confusion des domaines à partir desquels on parle. Le moins que l’on puisse dire c’est que depuis la mort des « grands » philosophes, la philosophie est en pleine régression.
  17. Il est possible ici, de faire un aparte. Le problème de toute discussion avec un bœuf ( un représentant de la classe moyenne) est que l’on tombe sans cesse sur un individu qui pense tout savoir après avoir lu un article sur internet. Concernant l’histoire ça devient : les russes ont tous souffert d’avoir été assujettis par Lénine ( ou Staline). Les russes sont donc un troupeau d’esclaves. Ou encore : les Alllemands ont tous été dominés ( les pauvres) par Hitler. Les Allemands ont été donc circonvenus par un fou. Cela dit la classe moyenne américaine, ce n’est pas mieux. Il suffit qu’un bœuf américain ait lu trop rapidement un article sur la France sur internet pour qu’il croit que c’est toujours la royauté qui prévaut en France ( quand il pense en plus que la France est en Afrique, on a atteint le fond). Ici c’est pareil. Je ne sais pas trop ce qu’on peut « dealer » avec cette classe. Fin de l’aparte. En tout cas se révolter contre cette classe c’est carrément vouloir s’opposer à la marée montante en construisant un château de sable sur la plage.
  18. Ce conflit en Ukraine réactive, en moi, la question des origines. Qu’est ce que je dois à la culture russe ? Qu’est ce qui, en elle, est partiellement constitutive de ma personnalité ? Et surtout, qu’est ce qu’il y a, en elle, d’essentiel à transmettre, à mes descendants, eux mêmes influencés par un nombre assez élevé d’autres cultures ? Si je regarde ma fratrie, aucun de mes frères et sœurs ne semble avoir hérité de la même sensibilité. Cette diversité provient que les russes en général, comme en parle ici les bœufs, ne sont pas homogènes dans leur culture. Si je retrace la diversité d’une partie de mes origines que penser de celui qui vint en France le premier, cet homme issu d’Odessa ? Et cette femme ensuite issue de Petrograd ? Et cette autre partie d’abord vivre à Constantinople ? La révolution russe et la première guerre mondiale ont provoqué une dispersion dans le monde de toute une frange de la population russe, pas seulement en raison des idéologies mais aussi en raison du chaos social. Que pouvait penser celui qui venait d’Odessa ? Manifestement pas la même chose que celle qui venait de Petrograd. Et les autres ? Ceux qui restèrent en Russie comment évoluèrent leurs idées ? Que penser des descendants restés en Crimée, russes, en quête de documents leur permettant de recouvrer des terres perdues ? Documents qu’ils pensaient avoir été volés par ceux qui étaient partis en Occident. Et cet autre vivant à Moscou, membre du parti ? Qui s’interrogeait sur le primat du concept de liberté chez les occidentaux ? Quand les frontières s’ouvrirent et qu’il fut possible de voyager, eux en France, nous en Russie, il fallut se rendre à l’évidence : les sensibilités n’étaient plus les mêmes. En ce qui me concerne je n’étais plus que très partiellement modelée par quelque chose issue de la vaste et si diverse, si diverse ! culture russe, ceux que les imbéciles d’ici pensent homogène. Ce conflit en Ukraine réactivé aussi l’étonnante diversité des attitudes face à l’Ukraine. Dans les origines se mêlent bien sûr les origines russes et ukrainiennes ( et les origines asiatiques ). Mais il y avait ceux qui basculaient sur le versant ukrainien et ceux qui versaient sur le versant russe, et parfois c’était la même personne qui communiait avec l’Ukraine, puis dans un autre moment avec la Russie. Je n’ai jamais élucider cette contradiction. Et je viens écrire ça au milieu de gens dont l’ignorance crasse de l’histoire de toutes les Russies confine à quelque chose de pornographique. Et pourtant…ces pornographes, pornographes car dans ma sensibilité ils viennent violer les cadavres quand ils crachent sur les Russes, ces pornographes sont des démons qui m’incitent à repartir avec plus de ténacité encore dans la recherche des origines de ma propre pensée. Concernant le conflit en Ukraine quand je repense à tant de discussions il y a cet aspect dans la colère russe : une colère qui consiste à reprocher aux Ukrainiens non pas leur volonté d’indépendance vis à vis de la Russie mais leur basculement vers l’occident.
  19. La vulgarité a ceci de positif qu’elle mobilise en moi le désir de transmettre. Il est possible que mes enfants soient démunis si, un jour, se retournant vers leurs origines multiples ils se trouvent confrontés à la vulgarité. Pour le moment la guerre en Ukraine ne les intéressent pas. A vrai dire dans mon environnement réel personne ne parle de cette guerre, chacun restant discret, dans la volonté de ne blesser personne, tant les sensibilités sont, dans la réalité, partagées. Le forum, dans sa violence vulgaire, pourtant, me réveille. C’est la vertu de la guerre : confrontée à cette vulgarité l’identité est activée. Ce que les Ukrainiens tireront de cette guerre c’est le désir d’encore mieux connaître leur histoire. Il y a peu de chances, s’ils finissent par rentrer dans l’Europe, qu’ils se soumettent à la Loi glacée et sans âme de cette Europe. Comme les Polonais, avec encore plus de détermination, ils affirmeront leur spécificité culturelle. Ici, la vulgarité rencontrée est en fait celle de toutes ces petites classes moyennes de tous les pays, qui parlent avec autorité de tout sans rien connaître. C’est cet exhibitionnisme de l’imbécillité qui finit par réactiver en soi la culture des origines.
  20. Cette guerre en définitive m’intéresse beaucoup plus par les conséquences qu’elle a et aura sur l’avenir européen. Sur les conséquences qu’elle aura aussi sur la Russie. Je ne vois pas comment cette guerre peut évoluer. Car je ne vois pas ni où Poutine veut aller ni où les Américains veulent aller. Les Européens iront là où les USA leur diront d’aller. C’est plutôt l’incertitude pour le devenir de cette guerre, une incertitude qui vient s’ajouter à quantité d’autres incertitudes, ce qui n’arrange pas l’ambiance générale. Je ne vois même pas ce que je souhaite moi même. Cette guerre est en train de saigner deux pays dont la démographie est déjà sérieusement déclinante. Des jeunes gens meurent par milliers, Russes et Ukrainiens, devant des gens, ici, qui comptent les morts pour satisfaire leur dépravation. Je ne sais que penser de cet affaiblissement. Ni même que penser de l’affaiblissement inéluctable de la Russie, qu’elle parvienne à ses objectifs en Ukraine ou pas. Peut être que je m’inquiète pour S. parti vivre à Moscou. À moins qu’il ne termine pas à Moscou sa migration, mais qu’il aille plus loin, en Iakoutie. Ma propre descendance n’est de toute façon plus tournée vers la Russie ni d’ailleurs vers l’Europe. Toute cette partie du monde qui va de l’océan à l’Oural semble mourir de ne plus savoir donner aucun sens à son destin. Les ancêtres sont les ancêtres, qu’ils restent en paix là où ils sont. Je suis ailleurs désormais. Si je devais fouiller dans mes sympathies les plus profondes je crois que j’ai de la sympathie pour les Iakoutes. Du fond des âges remontent des origines asiatiques.
  21. La difficulté, pour parler de cette guerre ici, c’est de trouver un partenaire avec lequel il serait possible d’engager un dialogue qui ne soit pas dégradant. Il y a quelque chose de cocasse de lire ici que je ne connais pas l’histoire russe alors que j’édite, sur ce forum, les cours d’un ami dans le rayon histoire, cours repris sous ce titre : histoire de la Russie. Et encore plus cocasse de dire que je connais pas les Russes alors que le sang de bien de mes ascendants russes, ukrainiens, cosaques et même iakoutes a coulé lors de tant de guerres. Il faut être maso, parfois, pour venir écrire ici, au milieu de gens qui ne respectent ni les morts ni eux mêmes. Je suis toujours surprise que tant de gens soient aussi dégradés. La vie n’a pas dû leur être favorable. On me reproche de ne pas lire les messages mais comment lire des messages qui s’évertuent à venir souiller les morts, les miens. Définitivement je ne lirai plus rien. Mais écrire sur cette guerre m’attire pourtant. Je le ferai sans plus lire aucun message.
  22. satinvelours

    Recherches

    Il est possible de prendre beaucoup des neurosciences pour peu de savoir s’en protéger. Ce que je prends de cette science c’est qu’il y a, selon elle, et je suis disposée à la suivre sur ce sujet, une corrélation entre le cérébral ( le matériel, la matière) et le mental. Tout mental est relié à un cérébral. Tout immatériel est lié à un matériel. La conclusion logique est que le « moi » dans ses développements mentaux, notamment philosophiques et scientifiques, est corrélé lui aussi à un cérébral, à la matière. Ce qui est étonnant c’est que tout neuroscientifique parle à partir d’un moi qu’il suppose extrait de cette corrélation. Quand il parle il parle comme s’il était hors du cerveau qu’il étudie. C’est une incohérence. Leur moi est aussi corrélé à la matière, en conséquence leur moi, comme le mien, est déterminé aussi par le matériel, un matériel dont il appert qu’il est lui même déterminé par d’innombrables facteurs. Si le moi est corrélé lui aussi au cerveau, alors il a ses propres déterminations. Ce qui revient à dire qu’il n’y a pas d’objectivité possible. Ce qui revient à dire que les scientifiques produisent toujours un discours intentionnel. Les philosophes idem. En faisant croire qu’ils sont decorrélés de la matière les scientifiques et les philosophes, en nous faisant croire qu’ils sont purs esprits, nous abusent, tout simplement. Les neuroscientiques sont corrélés à des intentions très matérielles. En examinant leur discours je m’aperçois qu’ils sont corrélés aux libéraux : leur discours tend à assujettir l’individu aux intérêts des producteurs : il s’agit d’amener le lecteur à produire mieux quand il est producteur et à consommer plus abondamment quand il quitte son lieu de production. Les neurosciences servent les maîtres actuels, lesquels déploient leur puissance, actuellement, dans l’économie. Mais dans leur zèle à servir les puissants les neuroscientifiques produisent des considérations intéressantes. C’est la ruse…de quoi ? La raison ? Les serviteurs des puissants, dans leur zèle, « dévoilent » bien des choses de notre fonctionnement cérébral.
  23. Le sujet c’est la guerre en Ukraine. Nous pouvons traiter ce sujet en nous interrogeant sur les causes de cette guerre et son issue. C’est légitime. Il est possible aussi d’utiliser cette guerre comme un théâtre qui permet d’épancher ses émotions. A vrai dire, dans le cadre de notre société de spectacle, c’est légitime aussi. Mais les deux positions conduisent à des développements qui n’ont aucun rapport entre eux.
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