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satinvelours

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Tout ce qui a été posté par satinvelours

  1. C’est rester dans l’anecdotique et être toujours incapable de penser en prenant un peu de hauteur que de réagir seulement ainsi. Bon soyons un peu adulte. La question cruciale c’est : est ce que Ségolène Royal a raison d’en revenir à cette vision : une Russie forte, une France puissante, une alliance entre ces deux puissances ? Elle a tort en ce que la France n’est plus une puissance déterminante. Alors la masse ici, ou la Belle Danseuse, a t elle raison de s’offrir au monde anglo saxon ? ´ En fait je n’en sais rien. Mais elle n’a pas le choix. Privée de toute puissance elle doit chercher protection.
  2. Cela dit l’attitude de Ségolène Royal est intéressante. Elle se lève contre la masse. Et tente de critiquer Zelinski. Le fait elle uniquement au nom d’une antique solidarité marxiste et d’une hostilité aux Américains ? Les relations entre la France et la Russie deviennent complexes surtout au moment de la Révolution française puis au moment de l’épisode de l’Empire de Bonaparte. La Russie, grâce à l’Allemande Catherine 2 est devenue puissante. Sa démographie égale celle de la France. Ce sont les deux puissances européennes du moment. Il me semble qu’à ce moment les deux puissances tendent à se partager l’influence en Europe mais aussi vers l’Asie. Mais un troisième larron tente de dominer le monde : la Grande Bretagne. Les alliances ne cessent de changer dans cette partie à trois. Il reste quelque chose de ce passé. Ségolène Royal me paraît être moins de gauche que nostalgique de cette puissance passée. L’adversaire, en puissance, reste le monde anglo saxon. La Russie, grâce à son extension jusqu’aux mers asiatiques est la seule puissance potentielle capable de contrer le monde anglo saxon. Quant à l’Allemagne, depuis que la Prusse a été démantelée n’est plus qu’une puissance subalterne. Je pense que Ségolène Royale rêve, mais son rêve a du panache, quand la masse française hurle aujourd’hui contre la Russie parce qu’elle a choisi de servir la puissance anglo saxonne. Mais la France depuis qu’Alexandre 1 est rentré dans Paris à la tête des armées alliées et des Cosaques, est devenue une agréable danseuse. C’est son charme d’ailleurs. Car il faut bien reconnaître que c’est une danseuse, certes volage et infidèle, mais elle a de la classe.
  3. Dire que la France a un tropisme pro russe alors qu’elle traque l’esprit russe jusque dans ses artistes tels que Dostoievski ou Tchaikovsky relève d’une certaine mauvaise foi. La masse, dont vous faites partie, développe un racisme anti russe décomplexé, qui s’étale chaque jour ici. Ce qui me surprend c’est que je n’ai pas vu venir ce racisme décomplexé, sans doute, et vous avez raison sur ce point, parce qu’une frange de la population française a communié avec l’idéal révolutionnaire léniniste. Cette frange, disons une certaine gauche, a exercé une sorte de dictature intellectuelle, qui a refoulé ce racisme. En fait ce racisme existe depuis des siècles, les Russes étant considérés depuis longtemps par les Français, par vous, comme des barbares alcooliques, proches d’animaux sauvages. En plus il y avait aussi la pratique du rapt des slaves par les marchands d’esclaves pendant le Moyen Âge. Bref les Russes c’est d’abord, pour vous, des animaux et des esclaves, imbibés de Vodka. Parfois les Polonais pourtant si hostiles aux Russes, sont ici considérés de la même façon. Si ce n’est pas la masse qui détermine l’histoire, la masse est tout de même utilisée, comme l’Empire utilise les Orques, comme moyen de pression.
  4. Ah ces pays fascistes comme la France où les valeureux résistants marchent encore libres dans la rue clamant leur indicible colère. Macron aurait il tellement peur d’eux qu’ils renoncerait à les emprisonner ? Il n’est même pas capable d’être un bon fasciste, ah là là qu’est ce qu’il est mauvais.
  5. En fait il est sans pitié avec vous, c’est terrible ( pour vous). Bon il ne vous a pas encore assigné au cachot. Le fasciste a tout de même encore un peu de compassion.
  6. satinvelours

    Recherches

    Le concept : pléonectique, de Kacem est intéressant. Je retiendrai ce sens : appropriation, plutôt que : avoir plus, sens que l’auteur donne en premier à ce mot. La vie dit il, est appropriation. Il est possible de distinguer le vivant de l’inanimé en ce que le vivant s’approprie son environnement direct ( en le détruisant au passage, c’est à dire en prenant de lui par exemple les minéraux dont il a besoin pour continuer d’être) tandis que l’inanimé laisse sauf son environnement. Cette vision est assez pessimiste. Le vivant en s’appropriant détruit. Il est possible que l’auteur ait en vue le comportement actuel de l’homme vis à vis de l’environnement. Pour ma part je m’approprie ce mot, pour penser cela : à l’origine quand la conscience mentale de l’homme devient telle qu’il prend conscience de l’environnement, il connaît l’émerveillement devant l’existence qui se révèle à lui ( confer Sartre et son roman, la Nausée, la découverte de l’existence, non pas de soi, mais de ce qui se révèle à soi). L’existence qui se révèle à lui ( par exemple, un paysage extraordinaire) l’émerveille à raison de la puissance même de cette existence. Alors l’homme procède à la nomination. Il nomme l’être de cette existence. Il nomme, il dit par exemple, traduit dans le langage d’aujourd’hui, Dieu. L’acte de nommer est un acte d’appropriation. Dieu est le mot qui permet l’appropriation de la puissance de l’existence. Ainsi l’homme s’approprie la puissance du monde qu’il nomme Dieu. L’homme s’approprie Dieu par le verbe. La religion est appropriation par l’homme de la puissance de l’existence.
  7. Non, vous, bien sûr. Vous êtes la justice sociale number one. C’est bien de recopier wiki sans rien y comprendre. Sans comprendre que wiki est d’abord l’expression de quelqu’un dont parfois nous ne savons rien. Comme ratée on fait mieux tout de même. Il me semble qu’elle a fait mieux que d’être un obscur personnage dont les succès et les œuvres ne semblent pas être répertoriés.
  8. En effet c’est quoi cette origine ? Elle n’est pas ce que l’opinion ni même les historiens ni même les psy ni même tous autres sachants de quelque discipline que ce soit nous affecte. C’est plus mystérieux, cela tient à une transmission, qui existe, qui est réelle, mais dont ne savons ni la nature, ni le contenu.
  9. satinvelours

    Recherches

    Pour Kacem donc la technique est le « miracle » qui suit l’apparition de la vie. Le développement de la technique est appropriation « des lois de l’univers et de l’être ». Ce qu’il veut dire c’est que la technique poursuit son développement dans le transhumanisme lequel vise à s’approprier l’immortalité. Il semble qu’il voit tout cela d’un mauvais œil, peut être comme une tentative d’appropriation impossible, tentative qui pourrait conduire à des horreurs telles que celles de la seconde guerre mondiale. Pour lui finalement « l’appropriation » est source du Mal. Son raisonnement est un peu tortueux, il pense qu’en fait l’homme veut devenir Dieu, volonté qui ne peut ouvrir que sur des horreurs. Pourtant il pense qu’il n’est pas possible d’arrêter le transhumanisme, et que les chercheurs de la Silicone Valley s’efforceront d’obtenir pour l’homme l’immortalité. Je ne vois pas les choses comme lui. Il est peu probable que l’homme, s’il reste homme, puisse atteindre l’immortalité. Il pourra tout juste augmenter son espérance de vie. Par ailleurs je ne crois pas que les chercheurs les plus brillants se contenteront de prolonger l’homme dans des machines. L’homme-machine en quelque sorte. Les chercheurs les plus brillants chercheront à créer un être machine qui…remplace l’homme. Le créateur ( le chercheur qui tend à la création) ne tend pas à améliorer l’homme, il tend à remplacer l’homme par un être qui ne soit plus une impasse de l’évolution. Cette intention, ce mythe, a été pensé jadis par une femme, Mary Shelley. Et il existera toujours des hommes et des femmes, les plus géniaux d’entre nous, pour tenter l’aventure. Et ça pourrait en effet devenir dangereux une telle tentative , parce que dans sa foulée, même si elle n’arrive pas à ses fins elle pourrait engendrer des phénomènes, comme la singularité technologique et d’autres phénomènes technologiques que les hommes ne pourraient plus contrôler. Confer la mise en garde de Hawking et de Bates.
  10. satinvelours

    Recherches

    Kacem, dans son livre, Dieu, la mémoire, la techno science et le mal, pose cette question, à vrai dire posée par beaucoup dont moi même : est ce que l’homme est une impasse évolutionniste ? Quand je regarde l’avenir possible de l’homme je le vois en effet venir venir s’écraser dans une impasse. Tous les génies de l’humanité, tous nos grands penseurs sont incapables d’aller au delà de cette impasse. Il reste bien sûr les religieux, qui dessinent un avenir céleste, mais même eux sont conscients de cette impasse sur terre, et c’est pour surmonter cette impasse qu’ils imaginent une vie céleste. Cette impasse à vrai dire est assez éprouvante à considérer, et je pense que tous en définitive se libèrent de cette épreuve en refusant carrément d’envisager l’avenir ( à long terme). Kacem pense que cette éprouvante pensée habite l’homme depuis toujours, et que l’homme depuis toujours tente de surmonter cette sombre pensée en fabriquant jadis les religions, en s’appuyant aujourd’hui sur la TECHNOLOGIE. Mais ce que Kacem ne dit pas, et il devrait pourtant le penser, c’est que, si l’homme est une impasse, alors tout être vivant est aussi une impasse, alors la vie elle même est une impasse…Tout est impasse. Il y a alors cette constatation qui confine à l’absurdité : l’homme apparaît pour mourir, la vie apparaît pour mourir, l’univers apparaît pour mourir. Pourquoi diable donc les choses apparaissent si elle n’apparaissent que pour disparaître ?
  11. Je pense que certaines personnes, hommes ou femmes, bénéficient d’atouts qui leur permettent de tomber pratiquement qui ils veulent. Mon fils fait partie de cette catégorie de personnes ( en plus il bénéficie de revenus stratosphériques) et sans cesse je lui dis : ce serait bien qu’un jour tu tentes une relation dans laquelle tu t’engagerais sur le plan affectif. Il ne comprend même pas ce que je tente de lui dire. Et puis me parlant de sa dernière relation avec une superbe blonde qui partage son temps entre sa profession et le soin porté à son corps, il me dit d’un ton las : elle me fatigue, elle veut sans cesse faire l’amour vu que pour elle si je la désire alors je l’aime. Corollaire : si je ne lui fais pas l’amour alors elle pense que je ne l’aime pas. J’aimerais avoir avec elle une relation qui ne soit pas centré sur le désir. Je me suis dit : tient mon fils devient mature, super, il souhaite enfin entrer dans une relation non pas centrée sur le désir, mais centrée sur l’amour. Mais aimer c’est s’engager. Je le sens prêt à s’engager. Cela dit s’engager auprès d’une femme qui voudrait aussi s’engager vis à vis de lui, c’est bien plus difficile à trouver, une telle femme, qu’une femme pour désirer et satisfaire le désir.
  12. En fait les gens du forum s’excitent à se désirer. Pourquoi pas, mais manifestement, ils n’accèdent pas à ce monde où il est question de s’aimer. Avec l’amour nous quittons l’excitation et nous accédons à une sorte de gravité qui plombe les gens uniquement avides de désir.
  13. Ou, pour compléter mon intervention précédente, bonjour les dégâts lorsqu’on ne désire plus être désiré. C’est ce qui arrive à mon fils aîné, super beau mec aux succès innombrables, qui finit par comprendre que désir et amour c’est radicalement différent.
  14. Elle est étonnante cette question. Si je désire quelqu’un est ce que je m’inquiète de savoir s’il m’aime ou pas ? Je m’inquiète de savoir s’il me désire ou pas. Cette confusion entre amour et désir, au vu en plus des développements de ce topic, me font penser que beaucoup n’ont jamais été aimés. Donc beaucoup se croient aimés quand ils sont désirés. Bonjour les dégâts quand ils ne seront plus désirables.
  15. Je suis sciée tout de même par ce racisme décomplexé contre les Russes. Il s’agit moins de moi que de ma mère, aujourd’hui morte, russe née à Petrograd, dont la vie fut une vallée de souffrances indescriptibles, et dont la mémoire, là, est souillée par tous ces racistes. Même morte tous ces racistes continuent de la lacérer. C’est inouï. Mon conjoint me dit : tu vois maintenant ce que les Juifs ont subi, et je suppose que les Arabes pourraient me dire la même chose : tu vois ce que nous subissons. Manifestement ce racisme précédait largement cette guerre en Ukraine. Et les conneries de Poutine permettent à tous ces racistes de se sentir légitime. De son vivant ma mère me disait pourtant : tu vois en France je serai toujours une étrangère. Je pensais qu’elle fantasmait. Et bien non.
  16. Toujours ce racisme contre les russes, et les mêmes mots que je retrouve dans Mein Kampf. C’est fatiguant ce racisme là. Sachant que 23 millions de russes moururent contre les occidentaux menés par les Allemands. Pendant que ces mêmes allemands ayant compris que la France était une danseuse en firent un bordel propre à assouvir leurs pulsions sexuelles. Pisser sur les morts russes et venir ensuite ici les traiter d’alcooliques permet de constater à quel point l’humanité de certains s’est perdue dans les égouts.
  17. satinvelours

    Recherches

    Quand un nouveau philosophe forge un nouveau concept je ne peux m’empêcher d’aller en prendre connaissance avec cette curiosité du voyageur qui espère découvrir un nouveau monde derrière la crête qu’il s’apprête à franchir. Mehdi Belhaj Kacem construit le néologisme : pléonectique, à partir du grec bien sûr, philosophie occidentale oblige, et de quelques travaux de prédécesseurs. A peine mentionne t il ce nouveau concept, qu’il tente de définir comme « avoir toujours plus », que je note son corollaire : appropriation. Je m’empare de cette signification, étonnement illustrée par cette remarque : même un atome a des « propriétés », sous entendu : l’atome s’est approprié, pour me projeter dans les premiers temps de l’homme accédant sur terre à la première connaissance du monde par révélation de son existence, je veux dire l’existence du monde. A peine Kacem s’est il approprié ce nouveau concept que je le lui dérobe pour me l’approprier à mon tour. Pourquoi certains n’hésitent ils pas à s’approprier les mots tandis que d’autres au contraire tentent de figer les mots dans leur sens socialement convenu ? Il y a là un comportement qui tient à la condition sociale des uns et des autres. Je pense que mon comportement tient surtout à la façon dont se percevait socialement ma mère, laquelle se dessinait à mes yeux d’enfant, comme châtelaine parcourant à cheval les terres de son village russe : tout lui était permis. Mais après tout pourquoi ne pas maintenir debout la statue provocatrice d’une femme, contemplant du haut de son destrier les épaules courbées des mâles dont elle avait le sentiment qu’ils étaient nés pour être des domestiques.
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