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satinvelours

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Tout ce qui a été posté par satinvelours

  1. satinvelours

    La domination adulte

    Considérez que, dans votre façon de vous exprimer vous utilisez la violence. En fait en stigmatisant la violence de l’autre vous ne voyez plus votre violence. D’où, à mon avis, pour pouvoir progresser, il est nécessaire de ne pas culpabiliser la violence en soi. Dans les rapports avec les enfants nous utilisons la violence. Aujourd’hui cette violence est sublimée dans la ruse. Quand nous entendons des parents souhaiter que leurs enfants tiennent des positions sociales dominantes nous comprenons bien qu’ils se situent dans une compétition sociale, compétition qui fait appel à une violence sublimée, mais violence quand même. La ruse est alors de flatter l’enfant dans son désir de puissance. Nous ne lui faisons pas alors directement violence mais nous éveillons sa violence. El la sublimant socialement. Il ne s’agit plus alors de forcer l’enfant mais de ruser avec lui en éduquant son désir de puissance. La violence devient alors sociale.
  2. satinvelours

    La domination adulte

    La violence éducative existe toujours. C’est la violence physique qui est aujourd’hui réprimée. Elle est remplacée par une violence subtile et perverse. La ruse morale, qui est une violence, a remplacé la violence physique. À chaque fois que je vous lis je perçois votre violence morale, et je sais que si vous aviez un pouvoir sur moi, vous me détruiriez. En employant une autorité morale qui, parce qu’elle serait présentée comme autorité morale légitime masquerait la violence qui la sous tend. Tant que nous culpabiliserons la violence en tant que telle, la violence avancera sans qu’on y prenne garde, elle avancera masquée. Comme elle avance en vous, masquée à vos propres yeux. Vous ne percevez pas votre violence. Nul ne perçoit sa violence en soi tant qu’il vit dans la culpabilité attachée à la violence en soi.
  3. satinvelours

    La domination adulte

    Le problème c’est que nous sommes dans une société structurée selon les normes du libéralisme. Et nous nous efforçons, pour beaucoup, à adapter nos enfants à cette réalité socio-économique. Et beaucoup aussi désirent que leurs enfants réussissent. Pour conduire un enfant, dans un état initial de « nature » à un état de « culture » nous devons lui faire « violence ». Nous lui apprenons la lutte, la résistance, parfois la compétition, parfois même l’excellence. Ce n’est pas la violence en soi qui est condamnable, c’est la manière dont elle est exercée. Et c’est surtout l’intention qui préside à l’exercice d’une coercition, d’une récompense, d’une punition…( tous exercices qui ressortissent à la violence) qui importe. Encore que, si nous ne vivions pas dans notre « culture » actuelle, notre « civilisation » actuelle nous n’enseignerons pas nos enfants comme nous les enseignons aujourd’hui.
  4. satinvelours

    Mes choix

    Les créatures ont assailli celui (celle) qui ne les vit pas venir.
  5. satinvelours

    L'observateur

    Pour être plus précise, je ne dirai pas que tous ceux qui défendent une idéologie ( et les religions sont une forme d’idéologie) ne croient pas dans leur idéologie mais que certains d’entre eux utilisent ces idéologies non parce qu’ils y croient mais parce qu’elles leur permettent d’assouvir leurs instincts de prédation. Ils construisent leurs représentations de manière à en faire des filets dans lesquels ils prennent leurs victimes soit pour en jouir soit pour les enrôler dans leurs armées. Il est inutile de les attaquer sur les représentations de leur idéologie, ils se foutent complètement de les savoir vraies ou fausses tant qu’elles leur permettent de s’emparer de leurs proies. Oui, c’est effrayant.
  6. satinvelours

    L'observateur

    Je me rends compte, vraiment tardivement, qu’il existe des personnes qui élaborent des représentations religieuses non pas parce qu’ils y croient mais pour s’en servir comme des toiles d’araignée pour y attirer leur proie. C’est effrayant en définitive.
  7. satinvelours

    L'observateur

    Il est impossible pour moi de continuer une discussion dans laquelle une femme utilise la religion comme arme de guerre mise au service de son instinct de prédation. Hélas, trop souvent, pas toujours, les religions servent à ça. Peut être, et même sans doute, cette femme est le héraut d’un père ou d’une figure tutélaire masculine dont elle est la continuation. Il y a quelque de sordide dans tout ça. Et je n’ai plus envie d’être une proie.
  8. satinvelours

    L'observateur

    Vous avez une tournure d’esprit perverse. Je n’ai pas dit : je n’y crois pas donc ça n’existe pas. J’ai dit : ce que je ne perçois pas n’a pas, au moins dans un premier temps, d’existence. Après ce premier constat je peux toujours considérer si ce que perçois l’autre existe ou n’existe pas. Vous, ce n’est pas pareil, vous prêchez du haut de votre chaire et vous diffusez votre pensée, voire votre morale ( provisoire ?) comme étant, non votre morale, mais une morale universelle. C’est une manière de pratiquer un viol subtil. A la fin de votre prêche vous dites L’Homme ( en général) invective Dieu. Non si vous n’étiez pas aussi tordue vous diriez : les hommes qui posent l’existence de Dieu invectivent Dieu.Vous êtes caractéristique de la religion catholique, qui, à travers vous, se révèle être une religion totalitaire assez pénible à supporter.
  9. satinvelours

    L'observateur

    Ce ne sont pas les avis différents qui engendrent les plus profondes incompréhensions entre les personnes. Ce sont les perceptions du monde différentes. Il est pratiquement impossible de comprendre une personne qui perçoit « quelque chose » que soi- même nous ne percevons pas. Le réflexe est de nier la perception de l’autre quand nous n’avons pas cette perception. Peut être par rage de ne pas percevoir…
  10. satinvelours

    Violence

    La violence est difficile à traiter comme sujet quand il apparaît qu’elle est telle qu’elle n’est pas socialement vue comme étant une violence. C’est notamment le cas de la violence de l’inceste qui est niée à la mesure de la négation même de la réalité de l’inceste commis par l’incestueux (se). Or il apparaît de plus en plus que l’inceste est un pilier de la culture occidentale et même peut-être de la culture mondiale. Dans l’inceste c’est l’enfant qui est visé comme objet de la violence. Il m’apparaît de plus en plus que nos sociétés, au moins nos sociétés occidentales sont fondées sur le meurtre symbolique de l’enfant exécuté par le truchement de la sexualité. Il existe bien sûr d’autres violences produites sur l’enfant qu’elles soient manifestes ( violences physiques) ou cachées ( formes diverses de persuasions douces pour conduire l’enfant à notre « état de culture » actuel. Il paraît d’ailleurs impossible de ne pas conduire l’enfant à rentrer dans notre état de culture actuel). L’inceste est une violence différente des autres violences. Ces autres violences font l’objet de débats sociaux ouverts. Mais la violence de l’inceste a ceci de particulier qu’elle est niée à la mesure de la négation même de l’inceste.
  11. satinvelours

    Violence

    Ce qui empêche de poser comme existante en soi : la violence, provient de la confusion entre violence et expression de la violence. La condamnation morale de la violence en soi provoque des refoulements qui minent nos civilisations. Même si je n’apprécie pas Freud pour ses considérations sexuelles il y a une étude de lui particulièrement intéressante, étude menée dans son livre : malaise dans la civilisation. Ce malaise provient de la difficulté de nos sociétés à reconnaître l’existence de l’agressivité en soi, ce que j’appelle la violence en soi. La condamnation morale de l’agressivité en soi ou de la violence en soi ne peut conduire qu’au refoulement et aggrave même l’intensité de l’agressivité ou de la violence. Ce que nous pouvons juger, condamner ou au contraire féliciter c’est l’expression de la violence, c’est la manière dont la violence est exprimée et non la violence en soi. Si nous prenons la violence comme une quantité d’énergie brute qui tend à « débouler » dans le monde, alors ce à quoi nous devons nous atteler c’est à cela : comment cette quantité d’énergie brute que j’appelle violence en soi peut-elle se réaliser dans le monde ?
  12. satinvelours

    Violence

    La violence est un sujet impossible à traiter parce que personne ne veut se voir violent. C’est toujours l’autre qui est violent mais jamais soi. Cette incapacité à observer sa propre violence est liée à ce fait que la violence, en soi, est le mal. Nous basculons dans le mal et le bien, nous basculons dans le monde religieux. L’incapacité à se voir violent a pour effet paradoxal d’augmenter la violence sociale. Pourtant quand nous condamnons qui que ce soit, même pour des raisons légitimes, nous utilisons la violence. Quand nous « punissons » quelqu’un pour avoir, à nos yeux ou aux yeux de la norme ambiante, commis une violence illégitime, dans l’acte même de punir nous utilisons la violence, même si nous nous sentons légitime. Ne pas voir que nous utilisons la violence, même quand nous pensons exercer le bien, c’est ouvrir la voie à une violence absolue. L’impossibilité de traiter le sujet de la violence tient à la culpabilité associée à toute violence. Cette culpabilité est probablement d’origine religieuse. En culpabilisant la violence en soi celui qui pratique le bien ne voit pas que lui même s’appuie sur sa violence. Du coup celui qui se pense dans le camp du bien ne donne plus de limite à sa violence, qu’il ne voit pas, tant il culpabilise la violence en soi.
  13. satinvelours

    Violence

    Tout sujet sur la violence paraît impossible à être traité avec « philosophie ». Et il est bien possible que je lance là un sujet en effet impossible à traiter. Il est peut être impossible à traiter car il exige d’être capable de sortir de soi pour observer sa propre violence. Mais observer sa propre violence dans un contexte culturel actuel où la violence est un « péché », une faute, une horreur est une attitude pratiquement impossible à tenir en public. Observer sa propre violence ne serait donc possible que dans l’intimité ? La violence que nous exerçons n’est pas perçue comme violence car nous la pensons légitime. Ainsi dès que nous nous pensons légitime à agir ainsi ou ainsi nous ne percevons pas la violence de nos actions. En revanche la violence de l’autre est tout de suite perçue comme violence lorsque nous la pensons illégitime. La confusion dans le débat public provient que quiconque a une autorité condamne la violence en tant que telle. Alors qu’en fait cette autorité condamne non la violence mais la violence illégitime. Mais en condamnant la violence en tant que telle elle prive du coup toutes les minorités de tout discours violent. Ces minorités constatent alors qu’en étant privée de tout discours violent elles sont interdites d’exprimer une violence qu’elles ressentent pourtant comme étant légitime par ceux-là même qu’elles combattent, qui pourtant expriment une violence à leur encontre, mais niée en tant que violence parce que légitime. Les dominants exercent leur pouvoir en recourant tout de même à une certaine perversion.
  14. C’est plus facile pour vous car vous faites partie de ceux et celles qui chassent avec des méthodes extrêmes, qui consistent à attaquer l’autre non sur ses idées mais sur ce qu’il est. Vous me dégradez par exemple pour ce que vous pensez être mon âge. Ce genre d’attaque est une attaque contre l’être même des gens. Votre violence extrême vous sert de bouclier.
  15. satinvelours

    Recherches

    Alors que j’expliquais à mon prof d’anglais l’effort de Penrose à démontrer qu’il y avait des propositions mathématiques indémontrables, effort dont il était possible d’inférer qu’il existait des intuitions qui ne reposaient sur aucun raisonnement caché, alors il me répondit que je référais là à l’idée de liberté. Comme la confiance que nous avons l’un pour l’autre est désormais avérée je lui donnais cet exemple : quand le moineau hésite entre une brindille et une autre, et qu’il finit par choisir, n’exprime t il pas là sa liberté, certes contenue dans un champ étroit, mais liberté tout de même ? J’eus le plaisir de voir son regard s’éclairer, je lui ouvrais un champ de réflexion qui lui plaisait. Plus tard, en parlant avec mon conjoint, nous nous disions que dire cela sur un lieu comme le forum, que dire cela à certaines personnes dans le monde ne pourrait nous valoir que violence et insultes. Et je me disais alors que certaines insultes ne sont pas forcément ciblées spécifiquement contre telle ou telle personne mais qu’elles sont ciblées contre un certain esprit, une certaine approche du vivant. Pourquoi dire que l’oiseau pourrait bien exprimer parfois une liberté d’action engendre soit l’émerveillement chez une famille d’humains soit la violence et la haine chez une autre famille ?
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