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aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans Religion et Culte
Cette parabole du bon Samaritain est aussi interprétée de la façon suivante. Les Samaritains étaient les ennemis des Juifs, en cela ils ne faisaient pas partie de l'Alliance. En soulignant l'action humanitaire du Samaritain Jésus laisse entendre que le Samaritain fait partie du peuple de Dieu, c'est à dire que, dans cette parabole, Jésus étend l'Alliance à tous les hommes de bonne volonté. C'est un message extrêmement important. A cette époque le judaïsme est marqué par l'idéologie totalitaire mosaïque. A l'Alliance conclue entre le Dieu de Moise et les Hébreux, alliance où seule compte la Loi, Jésus transgresse la Loi et va au delà, il annonce l'amour des autres et de soi. Jésus étend l'Alliance à tous les hommes, même non juifs qui le rejoignent dans l'amour d'autrui et de soi. L'interprétation catholique, celle de Dolto, est horrible et excipe d'une certaine barbarie. Selon elle on ne peut aimer l'autre qu'au nom d'une dette. Quelle horreur. Les catholiques sont incapables de pure générosité, pour eux cela ne peut pas exister. Si je suis généreux avec mon voisin ce ne peut être qu'au nom d'une dette conclue envers un autre, dans mon histoire personnelle. C'est monstrueux. Ma mère qui s'était convertie au catholicisme croyait bien faire en suivant les préceptes des prêtres catho. On ne peut aimer que si l'on aime le Christ. Il n' y a pas d'amour gratuit. Mais elle voyait aussi comment un médecin athée s'occupait de son fils malade mental, mon frère, et se donnait et se donnait encore pour sauver mon frère sans rien attendre, aucune reconnaissance, rien. Il y avait en lui cet élan pour mon frère. Comme pour tous les malades dont il s'occupait. Cela la questionna. Sur la fin de sa vie elle quitta le catholicisme et elle rejoignit sa première religion. Je me souviens d'une Pakistanaise, prix Nobel de la paix, en lutte contre les pratiques musulmanes vis à vis des femmes à qui un catho faisait remarquer que la religion avait du bon quand même : "voyez les saints" . Elle répondit : "ces femmes et ces hommes étaient bons avant même qu'ils épousent leur religion. Ce n'est pas la religion qui les a rendu bons, ce sont eux qui ont essayé, en vain, de bonifier les religions". Pour moi, elle a raison. Cela dit quantité d'athées sont comme les catho, incapables d'un élan de générosité qui ne soit pas le résultat d'un "commerce" quelconque. -
D'un autre côté l'EPHAD a droit aussi à son animation. Allez j'arrête de te casser la baraque Vilaine. Fais ton boulot.
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Elle tente d'exister la momie !!! Bravo. La reine des masses croupies s'en donne à cœur joie, vas-y, c'est ton heure de gloire mémé. Elle est enfin reconnue par la chienlit ha ha ha!!! elle va comptabiliser le nombre des interventions la vieillarde, ha ha ha!!!
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Enfin Pinocchio sait ce qu'il est : une brêle. On avance. Comme quoi il est possible de faire évoluer la masse.
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Bien sûr que nous pouvons nous habiller comme nous le voulons, le problème n'est pas là. Tout dépend des circonstances. Quand j'entraine un candidat à un oral d'un concours je lui fais bien remarquer, que, étant donné les circonstances, il faut que sa manière de s'habiller passe inaperçue afin que le jury ne soit pas distrait par sa tenue (ou alors qu'il s'habille comme s'habillent les personnes dont il veut intégrer les rangs). Ici je ne sais pas ce que cette femme, Aurore Bergé voulait faire passer comme message. Mais il me semble qu'elle voulait faire passer un message politique. Résultat : personne ne parle de son message politique ! Tout le monde (la masse) parle de sa tenue ! Alors ce qu'elle voulait n'était-ce pas manipuler la masse ? Quand on parle à la masse, on s'adapte, Aurore. Sinon le fumier ne verra que ton cul. Bon je laisse Vilaine manipuler la masse (elle excelle Vilaine dans ce rôle, elle est douée).
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Mouais, tout ça c'est du verbe. Des blablateurs j'en rencontre des tas. Ca cause, ça cause. Et ça se satisfait du verbe. Mélenchon sort de grandes tirades, puis, quand il s'agit d'action y a plus rien, ou si, il y a le licenciement de cette femme qui lance son media. Pire qu'un patron ce Mélenchon. Avec Gérard Miller comme caution. Qui pourtant disait "jamais nous ne licencierons". J'ai assez vécu pour constater que, dans la vie réelle, les socialo sont les pires "patrons" qui soient. Ca fait des tirades révolutionnaires et ça détruit le "petit". J'en ai rencontré tant des gens comme vous, des démocrates, qui, quand ils sont confrontés au réel se comportent de manière révoltante.
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Naissance du concept d’existence
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Il est important Nicole que tu continues ton exposé. Comme nous en parlions ensemble, ailleurs, nous faisons l'expérience ici d'un monde que nous ne fréquentons pas dans le réel. En cela c'est intéressant, puisque la mentalité qui règne ici, nous ne la connaissons pas. C'est pour nous, donc, une nouvelle expérience. Dans le réel il est possible que nous suscitions ce type de ressentiment chez beaucoup de gens, mais nous avons le pouvoir, ils ont besoin de nous, besoin de notre transmission des savoirs. Je me souviens encore comment j'ai été agressé par un père de famille après que j'ai réussi à porter jusqu'au bac et au-delà ses deux fils, de parfaits cancres. Ce qu'il en a tiré, ce père, c'est du ressentiment contre moi. J'avais lu ça chez Tocqueville, si tu donnes quelque chose à un représentant de la classe intermédiaire, s'il te perçoit dominant dans la société, il te haïra pour ce que tu lui donnes. C'est surprenant, mais c'est aussi très intéressant. En fait c'est passionnant à observer. Ici nous peaufinons la mise en forme de nos savoirs. Le faire en milieu hostile est stimulant. Ensuite nous pouvons revenir au monde réel en ayant mieux encore approfondi notre méthode de transmission. Mon étude sur les nombres complexes va me permettre de mieux transmettre à Elise et à Mathilde. Or, Elise, je dois la former afin qu'elle intègre une école d'ingénieur pointue. En lui transmettant du mieux que je peux je la prépare au succès. Ce sont à tous nos élèves du réel que nous devons penser, et utiliser ce creuset qu'est ce forum, pour affiner notre action dans le réel. Après tout nous nous jugeons sur notre capacité à faire réussir nos élèves. Ce doit être notre seul critère de jugement sur nous-mêmes. Tes études en philo, ici, peuvent profiter à tous ces jeunes gens que tu formes dans le cadre de l'Alliance Française. Ils diffuseront plus tard la culture française dans le monde. Seules ces conséquences réelles de nos actions doivent nous guider. Là où nous sommes "différents" des autres c'est que nous avons besoin d'un milieu hostile pour nous stimuler !!! alors que nos collègues chercher la sécurité et la tranquillité, nous, nous avons besoin de la violence pour avancer. La classe moyenne qui s'exprime ici pour nous nier a cette fonction : être le milieu propre à nous rendre meilleur dans notre métier. La classe moyenne sert donc à quelque chose. -
Mélenchon me semble faire partie de l'ancien monde, beaucoup de discours, des mots hyperboliques, mais nul ne voit en quoi tout cela pourrait se concrétiser. Mélenchon défend le peuple en général mais quand il rencontre un ouvrier, pour peu que celui-ci ne s'aplatit pas devant lui, il l'insulte. Mélenchon aime le peuple en tant que concept, mais il n'aime pas les gens. Bon c'est courant à gauche (et à droite). Avec Macron nous sortons du verbe, nous entrons dans l'action. Difficile de juger l'action de Macron, mais c'est le premier depuis longtemps qui agit. Nous verrons bien. Ce qui est inquiétant ce sont les gens qui se mettent dans son sillage. Quand j'entends des personnes aisées, banquiers ou banquières, fustiger les cheminots au motif qu'ils sont privilégiés au regard des salariés du privé, cela me fait frémir, ces gens soudain plaignent le sort des salariés du privé dont ils contribuent pourtant à déterminer la précarité. La haine de ces gens contre les salariés "privilégiés" est celle-ci : "pourquoi n'êtes vous dans la merde comme les autres salariés ?". Etonnant ce ressentiment des vrais privilégiés. Bon je ne sais pas si Macron est animé par un tel ressentiment, je ne crois pas. Difficile de décrypter l'avenir. Une société complètement précarisée, même bénéficiant du plein emploi ça va donner quoi ?
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J'étais déjà en "tension" me disant : je vais me faire insulter, comme d'habitude, quand j'ai vu qu'un intervenant, encore inconnu pour moi, était venu me répondre. Je vous lis, et votre souci n'est pas de m'insulter ! Je suis surpris. Détente. Cela ne signifie pas que je vous crois acquis à mes raisonnements, cela signifie : le jour où vous me contesterez, je sais que ce sera pour des raisons objectives.
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28 février 2018 Je n'avais pas pris conscience, quand je commençai à écrire, alors que j'avais 15 ans, une écriture enfiévrée, que j'incarnais la révolte ou le caractère insoumis de toute une branche de ma lignée. Je n'avais pas pris conscience de l'ambiguïté de la mère, pire qu'une ambiguïté, une double personnalité, non une triple personnalité. Nous étions trois frères, G..., R... et C..., et il me parut légitime plus tard de nous associer aux trois frères Karamazov, Ivan, Dimitri et Aliocha. SI G...représentait la figure conventionnelle et bourgeoise de la mère, R...en incarnait la folie et C...le romantisme slave, fait de violence et d'une subjectivé rageuse. En vérité j'utilise le forum comme un décor, une toile de fond, je ne crois pas que je m'intéresse aux êtres qui peuplent ce théâtre. Ils sont la foule, le monde, ils sont les acteurs ou les spectateurs d'une humanité éternelle, mais ils sont surtout une présence vague, quoique substantielle qui résulte d'une fonte entre eux de leurs êtres. C'est une naissance, ils en sont le ventre. Je surgis de leurs entrailles.
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En 1572 Bompelli dans son œuvre « Algebra » donne une étude de l'équation suivante : x³ – 15 x – 4 =0 Il en donne une solution par tâtonnements, en incrémentant x d'une unité à partir de 1. Cette solution est 4. En effet 4³ -15 x 4 - 4 = 0 Bompelli teste alors la méthode de Scipion del Ferro. Soit donc l'équation x³ – 15 x – 4 = 0 Posons x = u + v On obtient : (u + v )³ - 15 (u+v) – 4 = 0 u³ + v³ – 4 + (u + v) (3uv – 15) = 0. Pour que cette égalité soit vérifiée il suffit que : u³ + v³ = 4 et que u³ v³ = 5³ = 125 (3uv – 15 =0, soit u v = 5, soit u³ v³ = 5³) Les nombres u³ et v³ sont alors les solutions de l'équation y² – 4y + 125 = 0 Ces solutions sont u³ = 2 - √-121 et v³ = 2 +√- 121 [Comme b = 4 est ici pair il est possible d'utiliser les formules simplifiées de l'obtention des racines soit les formules suivantes : [-b/2 – et + √(b/2)² – ac] /a Au lieu d’arrêter ses calculs en voyant apparaître la racine d'un nombre négatif, curieux en fait de voir où il était possible d'en arriver en allant jusqu'au bout du raisonnement de del Ferro, Bompelli va les continuer. Cette audace de Bompelli est l'acte de naissance des nombres complexes Il note u³ = 2 - √-121 = 2 - √121 x (-1) = 2 – 11√-1 et v³ = 2 +√- 121 = 2 + √121 x (-1) = 2 + 11√-1 Ainsi apparut l'expression √-1 Ancêtre du nombre imaginaire i, base des complexes Mais cette apparition resta dans les mémoires en raison de la suite du développement de Bompelli, toujours en train d'explorer les formules de del Ferro.
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Naissance du concept d’existence
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
C'est que nous croyons que nous n'existons que sous l'impulsion de stimuli donnés par l'extérieur ou par un intérieur organique (le besoin, voire le désir), mais ce que nous savons aujourd'hui c'est qu'il existe une activité neuronale "spontanée" c'est-à-dire que, même sans aucun stimulus, les neurones ont une activité, aléatoire, ils s'autoaniment. D'où ce fait : nous pouvons avoir des pensées qui surgissent non pas sous l'effet d'un désir, d'un besoin, d'un stimulus extérieur, mais aussi tout simplement d'une simple activité, aléatoire, des neurones. Il y a l'être qui se matérialise, peut-être l'être logique, mais il y a aussi l'être aléatoire qui surgit d'une activité contingente de notre cerveau. -
Il "saute aux yeux" n'est pas une démonstration mathématique. (x-a) ( x-b) = 0 implique que soit le facteur (x-a) = 0, soit le facteur (x-b) = 0, car lorsqu'un produit est nul il faut et il suffit que l'un des facteurs soit nul. x- a = 0 donne x = a x - b = 0 donne x = b On appelle cela une équation produit.
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Nous avons vu ci-dessus que α + β (= S) = - q et que α β (= P) = - p³/27 Donc, après les explications données ci-dessus, dans notre diverticule, nous voyons que α et β sont les solutions de l'équation : y² - Sy+ P = 0 soit y² +q – p³/27 = 0 (nous choisissons de nommer la variable y, pour éviter la confusion avec notre équation d'origine x³ +px + q) Et nous trouvons α = [-q - √q² + 4p³/27] / 2 = - q/2 - √q²/4 +p³/27 β = [-q + √q² + 4p³/27] / 2 = - q/2 + √q²/4 +p³/27 Mais α = u3 et β = v³ Donc u = ³√- q/2 - √q²/4 +p³/27 v = ³√- q/2 + √q²/4 +p³/27 Nous revenons à notre équation d'origine : x³ + px + q où nous avions posé x = u + v Et nous trouvons, donc, in fine, cette solution possible x = u + v = ³√- q/2 - √q²/4 +p³/27 + ³√- q/2 + √q²/4 +p³/27 Niccolo Tartaglia ( Italien, Brescia 1499 – Venise 1557 ) d'abord puis Jerôme Cardan (Italien, Pavie 1501- Rome 1576) ensuite prirent connaissance du résultat de Scipion(e) del Ferro et ils généraliseront sa solution au cas de l’équation complète : ax³ + bx² + cx + d = 0 Néanmoins l'utilisation de radicaux pour résoudre des équations du troisième degré ( et aussi du second degré) intriguait Tartaglia. Car si le radicande était négatif, que se passait-il? Puisqu'on ne connaît pas de racine carrée de nombre négatifs ? Il semblait impossible d'achever les calculs dans un tel cas. Tartaglia estimait qu'on se retrouvait alors devant un « cas irréductible ». C'est alors que Raphaël Bombelli ( Italien, Bologne, 1526 – 1572 ) arriva et osa l'impensable, une audace qui donna naissance aux nombres complexes, porte d'accès à innombrables développements en physique.
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Avant de continuer nous allons faire un retour sur la résolution des équations du second degré. L'équation d'écriture générale ax² + bx + c = 0 a deux solutions : x = (- b - √b² – 4ac)/2a que nous noterons α et x = (-b + √b² – 4ac)/ 2a que nous noterons β Quand nous additionnons α et β nous trouvons que : α + β = -2b/2a (les radicaux s'annulent), soit α + β = - b/a Quand nous multiplions α et β nous trouvons que : α β = [-(b)² - (√b² – 4ac)²]/4a² = 4ac/4a² = c/a Reprenons l’écriture générale de l'équation : ax² + bx + c = 0. Elle peut s'écrire : x² + b/a x + c/a = 0 après division par a (a différent de 0) Nous avons vu ci-dessus que α + β = - b/a et que α β = c/a Notons S = α + β = - b/a et P = α β = c/a Si α et β sont les solutions de l'équation ax² + bx + c, elles sont aussi solutions de l'équation x² + (b/a) x + c/a = 0 et elles sont aussi solutions de l'équation : x² – Sx + P = 0 puisque b/a = - S et c/a = P. Nous pouvons maintenant reprendre notre exposé sur les complexes.
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Scipion(e) del Ferro est un italien né à Bologne le 6 février 1465 mort à Bologne le 5 novembre 1526 L'idée de del Ferro fut de décomposer la variable x en deux variables u et v, en posant x = u + v. D'où il a tiré : (u + v)³ + p (u +v) + q = 0 soit : u³ + 3u²v + 3uv² + v³ + p(u + v) + q = 0 u³ + v³ + 3 uv (u + v) + p(u + v) + q = 0 u³ + v³ + (u + v) (3uv + p) + q = 0 [u³ + v³ + q] + (u + v) (3uv +p) = 0 Pour que cette équation soit résolue il suffit (mais il ne faut pas!) que : [u³ + v³ + q] = 0 et que 3uv + p = 0 soit u³ + v³ = - q et 3uv = -p, soit uv = -p/3, soit (uv)³ = -p³/27, soit u³v³ = -p³/27 Posons u³ =α et v³= β Nous avons maintenant à résoudre les deux équations suivantes : α + β = - q et α β = -p³/27 Nous allons retrouver, avec ces deux équations, le problème de la résolution d'une équation du second degré, problème que nous savons résoudre.
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Etude des nombres complexes La naissance des nombres complexes est liée à la résolution des équations algébriques du troisième degré : ax³ + bx² + cx + d = 0. Cette équation peut se ramener à la résolution de l'équation suivante : y³ + py + q = 0. Comment passe-t-on d'une équation à l'autre ? ax³ + bx² + cx + d = 0 => x³ + (b/a) x² + (c/a) x + (d/a) = 0 (avec a différent de 0) x³ + (b/a) x² peut être considéré comme les deux premiers termes du développement de (x + (b/3a))³. En effet (x + (b/3a))³ = x³ + 3(b/3a)x² + 3(b/3a)²x + (b/3a)³ = x³ +(b/a)x² + 3(b/3a)²x + (b/3a)³ d'où x³ + (b/a) x² + (c/a) x + (d/a) = (x + (b/3a))³ - 3(b/3a)²x -(b/3a)³ + (c/a) x +(d/a) = (x + (b/3a))³ + x (c/a – 3(b/3a)²) -(b/3a)³ + (d/a) Posons x + (b/3a) = y (soit x = y – (b/3a)) Nous trouvons : ax³ + bx² + cx + d = y³ + [y -(b/3a)] [c/a – 3 (b/3a)²] – (b/3a)³ + (d/a) soit : ax³ + bx² + cx + d = y³ + y [c/a -3 (b/3a)²] – (b/3a)(c/a) + 3(b/3a)(b/3a)² -(b/3a)³ + (d/a) En posant c/a -3 (b/3a)² = p et – (b/3a)(c/a) + 3(b/3a)(b/3a)² -(b/3a)³ + (d/a) = q Nous trouvons bien que l’équation ax³ + bx² + cx + d = 0. se ramène à la résolution de l'équation : y³ + py + q = 0. Ou encore, en gardant la même notation pour la variable : x³ + px + q = 0 Face à cette équation les mathématiciens restèrent longtemps démunis. C'est Scipion del Ferro qui débloqua la situation en proposant une nouvelle approche.
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Sauf que là encore ce sont des représentations, que l'espace-temps n'est pas une "chose" observée, mais un concept. Vous êtes en effet beaucoup plus ferré que la majorité des intervenants ici, mais ce que vous ne savez toujours pas c'est que, même si les connaissances que vous avez sont plus fines que celles des autres, vos connaissances ne sont encore que des représentations, et non des réalités observables. Personne n'observera jamais l'espace-temps. L'espace-temps est une création de mathématiciens qu'Einstein n'a pas été foutu de penser. Votre erreur est d'identifier modèle et réalité. Vous me faites penser à ces élèves brillants que l'on piège parfois en amphi. Un corps en mouvement dans l'espace en vient à changer d'orientation ? et vous voici bon petit soldat du scientisme, à vous demander : où est la force ? et c'est comique de voir les plus brillants s'enferrer. Sauf qu'il n' y a pas de force, il n' y en a jamais eu, il y a tout simplement présence d'un autre corps, dont nous imageons l'action par le concept : force; il n' y jamais eu de force, il n' y a jamais eu d'espace temps, sauf au sein de ce que nous appelons : les phénomènes, c'est-à-dire au sein de ce qui reste éminemment humain. Heisenberg est plus humble que vous, qui reconnaît dans "science et humanisme" que tout est représentation. Disons que votre représentation est plus rationnelle que celle des autres. Mais votre rationalisme plus fin ne devrait pas vous autoriser à faire ce saut illégitime : parce que je suis plus fin que les autres, mon modèle est la réalité. Hubrys toujours, volonté de puissance toujours, effondrement à venir, toujours.
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L'univers est-il stupide ou intelligent ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Philosophie
La mécanique quantique les fascine comme le père Noël fascine les enfants, comme l'inconnu fascine les simples d'esprit. Il va falloir que je donne un cours sur la mécanique quantique, dans le rayon "sciences". Ce sera tellement aride qu'ils s'enfuiront vers d'autres rêves. Mais leur soif d'adorer un dieu (absent) plonge tous ces simples d'esprit dans un mysticisme convulsif. Ils en deviennent épileptiques. Ah ! combien le désir de croire dans un dieu mythique, ici la mécanique quantique, fourvoie tous ces enfants apeurés. La disparition de la sélection darwinienne permet à tous les couards de notre espèce de survivre. Il faut du coup se coltiner cette masse de limaces. Mais ne nous plaignons pas, de cette masse parfois surgit un génie. Donc il faut se résoudre à trainer derrière soi la masse. -
Lettre 10 23 février 2018 Samuel, Puis Yahvé, toujours selon la tradition, instruisit Moïse de quantité de préceptes et de règles de vie. Moïse descendit de la montagne, informa le peuple des dires de Yahvé puis il écrivit toutes les directives de ce dernier. Mais Yahvé interpella à nouveau Moïse et lui dit qu'il allait lui-même lui donner des tables de pierre, où seront écrites par Yahvé lui-même les commandements et les principes, ces tables sont appelées : les tables de la Loi. Chapitre 31 de la Thora « Dieu donna à Moïse, lorsqu’il eut achevé de s’entretenir avec lui sur le mont Sinaï, les deux tables du Statut [les deux tables de la Loi] burinés par le doigt de Dieu » Mais Moïse resta si longtemps au sommet du Sinaï que le peuple en eut assez d’attendre et se décida à se donner un autre chef. Ils se rappelèrent aussi des dieux qu'ils avaient appris à respecter en Égypte et ils firent un moule avec leurs bijoux d'un dieu égyptien, le taureau Apis, qu'ils représentèrent par un veau d'or, considérant en définitive que c'était grâce aux dieux égyptiens qu'ils étaient sortis de ce pays. Moise descendit alors de la montage, de colère il brisa les tables de la Loi, puis il détruisit le veau d'or et il appela à l'aide sa propre tribu, les Lévites afin qu'ils punissent le peuple pour son insubordination. Trois mille hébreux furent tués, le peuple fit taire sa révolte, ainsi le nouveau dieu invoqué par Moise, Yahvé, s'imposa dans le sang. Moise tailla deux nouvelles tables de pierre, il remonta au sommet du Sinaï et Yahvé à nouveau écrivit sur ces tables ses paroles. C'est ainsi que le peuple hébreu est considéré depuis cette époque par les chefs religieux comme un peuple rétif, rebelle, à la nuque raide, peu enclin en définitive à réellement croire qu'il existe un dieu nommé Yahvé, occupé à dicter sa Loi et à réprimer le peuple dans le sang. Depuis cette époque il y a les Hébreux qui se proclament juifs, c'est à dire religieux, qui imposent par la force la religion au peuple, jadis par le biais de leur tribu les Lévites, aujourd’hui par le biais des orthodoxes (les juifs avec des papillotes qui passent leur temps à prier). Mais avant d'être juifs, les Hébreux furent des Hébreux, et ils resteront des Hébreux, même quand la religion mosaïque ne sera plus qu'un souvenir. Car ils existaient bien avant que Moïse existe, et ils existeront bien après que la mémoire de Moise s'éteigne. Après cette rébellion matée dans le sang la tradition biblique raconte qu'une longue errance fut imposée au peuple afin que l'ancienne génération encore sceptique et insubordonnée soit remplacée par une nouvelle génération acquise aux idées de Moise. Après quarante années d'errance dans le désert, les Hébreux enfin arrivèrent jusqu'aux steppes de Moab au mont Nébo d'où Moise put contempler la vallée du Jourdain et la Terre promise, mais Yahvé ne lui donna pas la grâce de fouler cette terre. Moise mourut avant de pouvoir y faire un pas. C'est à son disciple Josué qu'il échut de conquérir la terre de Canaan.
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L'univers est-il stupide ou intelligent ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Philosophie
Chacun a son avis sur la Beauté et sur l'Art, puisqu'il n' y a pas de beau ni d'art en soi, il n' y a que du beau ou de l'art pour soi. Mais chacun a le droit de transformer le pour soi en en soi. Ca peut toujours donner un sentiment de puissance. On fait ce qu'on peut où on peut. -
L'univers est-il stupide ou intelligent ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Francis-Charles dans Philosophie
Nous ne percevons jamais directement les choses, nous ne sommes sensibles qu'aux perturbations que les choses provoquent en nous, et ce sont ces perturbations, en nous, que nous traitons. Autrement dit nous ne savons rien de la réalité. Il n' y a pas de lumière ou de son en soi, il y a des "chocs", des "contacts" entre quelque chose et nous, et, c'est à partir des effets de ces contacts en nous que nous élaborons ces perceptions que nous appelons lumière et son. -
22 février 2018 Selon Ian Morris, historien américain, lorsqu'apparaissent les cinq cavaliers de l'apocalypse, alors les civilisations s'effondrent avant que d'autres apparaissent. Ces cinq cavaliers sont : Migrations, Faillites d'Etats, Famines, Epidémies, Changements climatiques. Pour le moment deux cavaliers seulement sont apparus.
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Ce n'est pas parce qu'un fossé se creuse entre "toi" et les femmes que, d'une manière générale, un fossé se creuse entre "les hommes" et les femmes.
