hybridex
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Porter le poids du malheur des autres? Au nom de quoi, elles plus que d'autres? Je n'ai pas lu le livre. Je suis très réservé sur la notion de prostitution volontaire. Le cas le plus médiatisé que je connaisse est celui de Grisélidis Réal https://fr.wikipedia.org/wiki/Grisélidis_Réal. Je ne suis pas convaincu de la liberté de son choix. Alors condamner ces dames....
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C'est bien plus que de l'influence, c'est LA chanson de Brassens, paroles et musique, réarrangée, pas plus.
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Il ne s'agit ni de comprendre ni de trouver une légitimité. Je ne suis pas une femme, je ne peux pas prétendre comprendre ce qu'elle ressent, encore moins sur ce sujet la que tout autre. Je peux juste admettre que l'une accepte et qu'une autre soit révulsée. Une prostituée ne fait aucun mal, à personne, sinon éventuellement à elle-même. Personne n'est légitime à lui imposer une morale quelconque. Seul le législateur a mandat pour légiférer, sur critères d'intérêt public. La loi autorise la prostituée à exercer son activité (tout ce qui n'est pas interdit est autorisé). Ma fille ne se prostitue certes pas. Le cas contraire m'attristerait profondément. A défaut que je la "comprenne" ce qui n'a guère de sens, ne serait t il pas bon qu'elle puisse trouver en son père amour réconfort et aide? Oserais tu prétendre que je suis dans la posture?
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Ah la prostate vous-dis-je!
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Ça rend sourd?
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Et en plus, moi je suis petit et chauve, et alors? Et de trois elle ne faisait que répondre à ta question
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Qu'as tu donc de faiblard? Tu ne vas pas prétendre appartenir au sexe faible quand même
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A lire certains, eux ne les ont jamais quittées et n'ont pas d'autre horizon.
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J'ai un mal fou à me mettre en situation, c'est tellement loin de mon vécu. Je suis à peu près sur que ça ne m'interdirait pas de les aimer. J'en suis absolument certain concernant ma fille. Il est probable que j'en serais malheureux.
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Ou comment se contredire d'une ligne à l'autre. Je ne suis chevalier de rien du tout et accessoirement je suis respectueux de la loi, pour répondre à ton insinuation. Je ne supporte pas qu'on jette l'opprobre sur les plus faibles, ce n'est que malveillance. Rien n'est plus honteux que de hurler avec les hyènes. Quant à celles qui font ce métier par "choix", j'ai comme un doute. Les rares récits que j'ai pu lire de personnes ayant "choisi" n'étaient pas convaincants. Le peu que j'ai écrit, absolument.
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Une femme. Pour être honnête c'est le seul que j'ai lu!
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En bonne compagnie cependant, le bouquin a reçu un prix dont: Philippe Claudel, Annie Ernaux , Patrick Modiano, ont toute mon admiration
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A te lire il ne semble pas que la monogamie stricte ait donné d'excellents résultats pour ce qui te concerne
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La première crasse morale est de stigmatiser des femmes pour une activité qui, de leur part, n'a rien de coupable, dans notre droit, celui qui s'impose a tous. Attaquer ainsi les personnes qui se trouvent au plus bas de l'échelle sociale, est d'une extrême bassesse et tout à fait méprisable. ça ne donne aucun droit à donner quelque leçon de morale que ce soit à qui que ce soit. Il semblerait que l'écrasante majorité d'entre elles soient au minimum exploitées et trop souvent, hélas, esclavagisées et martyrisées. La moindre des choses auxquelles elles ont un droit absolu est notre respect.
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Ramener la femme à la mère est une ânerie rétrograde et malfaisante. On est parfaitement mère à 25 ans sans enfant et tout aussi femme à 65 ans sans jamais avoir eu d'enfant.
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Perdre des instincts? Ne serait-ce pas antinomique? A défaut de bien savoir les définir, ils me semble qu'une de leur propriété de base, en admettant qu'ils existent, est d'être assez indestructibles et de se foutre assez royalement de la définition qu'on en donne. Donc soit ils ont existé et perdurent, sous des formes qui nous apparaissent aujourd'hui différentes, soit ils n'ont jamais été que des ombres. "On gomme..." Ce "on" est bien énigmatique. "On" est un con, selon un aphorisme bien connu et ni toi ni moi n'avons besoin de lui. L'amour et la fraternité subsistent malgré les cons qu'ils soient "on" ou non. Société contre nature. Le débat ancestral. Il n'y aura jamais de gagnant, c'est leur opposition constante qui est productive et oblige à se bouger les neurones. Pour cela il faut se détacher du fétichisme mortifère qui nous soumet à des représentations mortes comme la "vraie féminité" Avec son copain Zéro Thoussa
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C'est juste complètement hors sujet. Point final
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En l'occurrence je ne cite pas Wiki mais Nietzsche lui même ou du moins son ou sa traductrice repris par Wiki. Si ça te pose problème va toi même contrôler l'info dans Nietzsche, Wiki te donne même des billes pour rechercher. C'est pas parce que Wiki emmerde les pédants et prétentieux de toutes sortes que ce n'est pas un outil utilisable à défaut d'être infaillible.
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Qu'est ce que l'instinct en 2019? Sans doute pas ce qu'on en concevait au XIX siècle et aujourd'hui une notion dont la définition est sujette à controverse et très délicate à manipuler.
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D'une part je ne vois pas en quoi ces aphorismes s'opposent car le premier n'exclut pas le sacrifice, d'autre part attention aux risques de surinterprétation d'un acte si médiatisé aussi estimable et éminent soit-il, enfin le sacrifice n'implique pas que la vie du sacrifié vaille moins que celle de la sauvée, on peut comprendre que c'est la vie du sacrifié qui serait alors trop dévalorisée, car en trop grand échec par rapport à l'idéal.
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Attention, il ne s'agit pas de condamner toute la pensée de Nietzsche au prétexte de sa difficulté à vivre. C'est un auteur important qui questionne très utilement notre rapport au réel. Il s'agit seulement de dire que la place absolument centrale qu'il donne à la "volonté vers la puissance" (c'est la traduction littérale de l'expression allemande et je la crois plus exacte) est problématique. Il écrit lui-même citation trouvée dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Biographie_de_Friedrich_Nietzsche
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La démence finale de Nietzsche est un fait, qu'elle ait été précédée d'une longue période dépressive en est un autre il écrit en 1887: Cet homme manquait terriblement de savoir vivre La démence surviendra en 1889 https://fr.wikipedia.org/wiki/Biographie_de_Friedrich_Nietzsche Les causes réelles de sa démence ne sont pas connues, les hypothèses sont extrêmement multiples. Il se représente l'humain, comme strictement individualiste et régi par ce qu'il appelle la volonté vers la puissance qui le pousse à considérer les limites comme des obstacles à franchir et rechercher constamment l’élévation. C'est peut-être un peu sommaire comme description mais je considère la vision Nietzschéenne comme une impasse et n'ai donc pas envie d'investir très profondément dans sa parfaite compréhension. Quoi qu'il en soit c'est une vision de l'homme strictement individualiste, le réel, pour un individu n'étant que l'interprétation qu'il peut en faire. Or l'homme est avant tout construit comme animal social, formant son moi par les perpétuels frottements avec l'autre qui le nourrit et en même temps lui oppose constamment des limites et lui permet, pour le meilleur comme pour le pire, de former les siennes. La vision du réel ne prend de forme humaine que dans la confrontation avec la vision d'autrui. Les enfants sauvages n'accèdent pas à un développement normal. La vision Nietzschéenne est selon moi un véritable déni de réalité. C'est aussi une vision infernale, au sens ou elle transforme la vie de celui qui a cette vision en véritable enfer sur terre dans l'immense solitude dont Nietzsche se plaint tant. Et bien sur toutes ces considérations m'incitent à penser que sa pensée a, au moins, été un facteur favorisant de la dégradation de la santé mentale du philosophe.
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Le surhumain n'est nulle part. Il appartient au monde des fantômes et ne fréquente que des fantasmes. L'homme ne peut être qu'homme sur cette terre, animal social parmi ses semblables ou se désintégrer. Même les religions, les spiritualités sont impuissantes à changer son sort dans ce monde, elles ne fournissent d'alternatives que dans un ailleurs après la mort.
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T'as jamais entendu parler d'idéal du moi? Bien sur et fort heureusement complètement irréalisable. Oublie ton tyran intérieur, ça t'évitera de chercher chez les autres les causes de tes limites et accessoirement de trop faire chier le monde.
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Oh oui, qu'il monte, qu'il monte le Surhomme Haut, très très haut, et qu'il nous débarrasse le plancher, où nous, pauvres et misérables humains nous contentons d'apprécier la vie, l'altérité, les pâquerettes et le beau Danube bleu, bien conscients, avec Pascal que "Qui veut faire l'homme fait la bête" et en l'occurrence une bête immonde. Pourquoi donc, croyez vous que Nietzsche ait sombré dans la folie?
