hbou
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Le veau n'est un veau "authentique" que pour l'homme. Dit autrement, imaginer qu'il y ait un veau "authentique" nie l'évolution biologique: un jour un animal fut ce qui pourrait s'apparenter à un veau. Fut-il authentique ? Seul un homme peut le dire, que celui-ci l'était et pas celui-là. L'homme n'est un être authentique que selon la définition que l'on peut en donner. Imaginer qu'elle puisse être indépendante de celui qui donne une définition est la base du racisme. Aussi, est-ce que cette femme était une femme authentique ?
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La connaissance est ce que nous ne voyons pas, ce qui se montre. Cela signifie que ce n'est pas ce que nous savons faire "naturellement". Un être humain sans aucune connaissance pourrait se nourrir, se reproduire, communiquer avec les autres... mais pas téléphoner, faire pousser du blé, élever des poules. Il faut créer la connaissance et l'enseigner. En supposant que l'être humain authentique est celui qui, comme nos très lointains ancêtres, n'aurait aucune connaissance, nous ne sommes plus, mais plus du tout, des êtres humains authentiques. Nous devons chercher en permanence comment nous adapter à un environnement que nous avons créé et dont nous ne pourrons rien connaître tant que nous ne l'avons pas expérimenté. Une fois que nous l'avons expérimenté, nous devons attendre d'autres connaissances pour palier aux problèmes provoquées par les précédentes. Il n'y a pas de portes de sortie. Cette définition de l'être humain authentique est discutable, car ce n'est pas l'être humain qui a changé, mais son environnement qui n'a pas changé "naturellement". La seule façon de gérer ce problème ne peut pas être de supprimer la connaissance, mais de la maîtriser. Cela ne signifie pas que nous pourrions prévoir les problèmes qu'elle va provoquer, mais vivre en communauté sans imposer par des lois, des publicités, de la propagande... ce que personne ne peut savoir. Par exemple, l'automobile pollue les villes. La raison est que nous avons imposé l'automobile à une époque où tout le monde savait s'en passer, par la publicité, par le capitalisme, et qu'ainsi nos sociétés les ont ainsi rendu indispensables. Nous avons envahie les villes d’automobiles avant d'expérimenter les problèmes qu'elle allait poser, que nous ne pouvions pas connaître. Ce n'est pas en imposant des alternatives que nous pouvons régler le problème, mais en arrêtant d'imposer des solutions dont nous ne pouvons pas connaître les effets. Sans l'imposer, l'automobile électrique se développera tout autant mais à un rythme qui permettrait d'en appréhender les problèmes. Nous l'imposons parce que nous ne comprenons pas ce qu'est la connaissance : ce n'est pas d'imposer ce que personne ne sait, mais d'informer sur ce que nous savons. Nous en sommes loin.
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Et d'où vient l'intelligence de ton œuf à toi ? L'obscurantisme c'est de ne pas comprendre ce qu'est la vérité. C'est de combattre les sornettes des autres par ses propres sornettes. Peu importe les croyances des uns et des autres. L'homme n'a aucune intelligence, c'est pourquoi sans la connaissance de la vérité, il ne peut qu'insulter "qu'on ne note chez toi que peu de changement notable", prendre les armes, voter des lois, réprimer par la police, construire des prisons... et la vérité, cela s'apprend à l'école dans les cours de logique. Il n'y a aucune vérité ailleurs.
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Le matérialiste c'est celui qui croit que Dieu a créé la matière.
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L'obscurantisme c'est de ne pas comprendre ce qu'est la vérité.
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Mon pôvre... Je ne vois pas où est le problème, c'est sympa d'être amoureux. Nous confondons aimer et l'amour, le premier pouvant conduire à l'autre, mais pas l'inverse. Aimer, c'est apprendre à faire plaisir en faisant ce que l'autre aime. C'est en fait assez naturel, car nous cherchons naturellement à nous adapter les uns aux autres, sauf que nous apprenons à refouler ce que nous aimons, que nous pouvons dire une chose et en faire une autre, et ce qui en découle nous battre pour des non-sens. L'amour est la construction d'un être imaginaire que nous aimerions aimer. Il est imaginaire. Il est improbable de le rencontrer, tout au moins dans nos sociétés où chacun peut se construire le sien, et il est rare que ce soit réciproque, pour la même raison. Pourtant, rien n'empêche que tu puisses le reconnaître, et hop tu es amoureux. C'est cool, c'est le médicament "miracle" à tout tes problèmes. Le problème est alors que tu vas soit découvrir que ce n'est pas le cas, soit ce qui est pire, pousser la personne dont tu es amoureux à ressembler à cet être imaginaire. Je reviens sur ce que je disais auparavant, l'idéal serait d'aimer et de construire cet être imaginaire sur la personne aimée, au fil du temps. Mais, plus grand monde ne sait ce que veut dire aimer, et plus grande monde ne sait ce qu'il aime. Ce n'est pas si simple. Alors, je te donne quand même un conseil. Profite de cet instant magique. Et ne pleure pas trop si cela ne marche pas.
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Citez moi une seule chose à laquelle vous croyez où vous ne répétez pas bêtement ce que vous avez entendu à la télé ou lu sur Internet, mais que vous êtes capables de démontrer par un raisonnement logique dans l'universel (éventuellement en utilisant la logique mathématique) ? Je sais pas moi, qu'il faut de la croissance, qu'il faut faire ceci ou cela pour le climat, qu'il faut préserver la démocratie, que les droits de l'homme protègent vos libertés, qu'il n'y aura plus de guerre comme le pensaient les allemands dans les années 30, qu'il fallait vous confiner pour éradiquer le Covid19 qui est toujours là, qu'il faut porter des masques... Allez quelque chose de simple, que le Soleil va se lever demain ?
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Après son élection, plus le temps passait, plus les gens aimaient Hitler. Je ne vos pas bien pourquoi les gens ne rééliraient pas Macron. Il a appris de Goebbels pour la propagande et il a encore un peu de marge dans la répression. Même après la IIIème guerre mondiale les gens attendront encore le Messie. Ils croient n'importe quoi.
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Ce n'est pas une question d'intelligence de la personne en question, mais de blocage des autres. Tu prends le paradoxe de l’œuf et de la poule. Les uns disent la poule, les autres l’œuf et si tu sors du cadre tu comprend que ce n'est ni l'un, ni l'autre. Il y a un blocage (une croyance ?) qui empêche de sortir du cadre. Ce n'est pas de l'intelligence. Je ne connais pas James William Sidis et je ne sais pas si vous parlez de quelqu'un qui pouvait "se rendre compte de beaucoup de choses qui sont cachées a d'autres" ou de quelqu'un qui était surdoué dans un domaine particulier (ce que mesure le QI), comme certains peuvent jouer des morceaux de piano inaccessibles à d'autres (Chopin). Être surdoué c'est comme d'être handicapé. Au niveau de l'affectif, tu t'en fous que les autres s'enferrent dans des problèmes à la con parce qu'ils sont "bloqués". Et même que cinq milliards de personne disparaissent parce qu'ils ne comprennent rien, tu t'en fous. Le problème affectif c'est de trouver les quelques uns qui ne vont pas t'entraîner avec le troupeau. Alors qu'être handicapé (être surdoué) c'est la société qui t'isole, mais tu peux encore avoir un affectif, trouver des gens qui t'aiment malgré ton handicap.
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Vous ne comprenez vraiment pas. Je ne dis pas que je dis la vérité, je vous incite à comprendre ce que signifie la vérité pour que vous puissiez la voir, la trouver par vous-mêmes. Je n'ai que des opinions pour cela, et il n'y a pas de vérité dans les opinions. Les joutes ne servent qu'à ceux qui ne savent pas où est la vérité à se battre entre eux. Bien-sûr que tout le monde ment sans le savoir (dans le sens de ne pas dire la vérité, pas dans celui de ne pas dire ce que l'on pense) et "tester" les mensonges mènent souvent à des catastrophes, comme dans Rigoletto. Lorsque son père le dit a sa fille, elle ne le croit pas, de la même façon que vous ne me croyez pas. Il n'y a aucun souci pour moi, chacun mène sa vie comme il le peut. Je ne sais pas pourquoi vous voulez vous battre avec moi.
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C'est justement ce que je veux éviter ... Je ne cherche qu'à montrer où est la vérité, ni à juger ou à dire ce qu'il faut faire, ce que vous m'incitez à faire sans le savoir. Une fois que vous savez la voir, il n'y a pas besoin de chercher très loin pour rire des hommes comme le faisait Démocrite (lien), ou à en pleurer, mais vous ne pouvez plus y participer. Une très belle interprétation de Rigoletto. Le Baryton a 74 ans. Il est pourtant impressionnant. Verdi aime à donner le premier rôle à des Barytons. La Soprano est très belle et a une voix extraordinaire. Vous avez sans doute chantonné, sans savoir d'où il provenait, l'air le plus célèbre de cet opéra. Les opéras sont des stygmatisations des comportements humains, car à l'époque il n'y avait pas de sous-titres, il fallait donc aller à l'essentiel, répéter souvent et que cela soit simple à suivre. Je crains qu'à l'âge où votre fille pourra comprendre un tel opéra, il soit difficile de faire encore le lien avec le monde moderne (quoique les opéras de Mozart sont encore modernes), peut-être est-ce déjà votre cas. Pourtant, ce sont les mêmes comportements hérités de milliers d'années d'ignorance. Essayez de découvrir (si vous ne connaissez pas) l'un des plus beaux opéras jamais écrit. Il faut que j'ajoute que cet opéra, comme la pièce de Victor Hugo, avait été interdit. Aujourd'hui, cela ne choque plus... cela ne conduit plus à des joutes. Ce n'est pas que cela ait disparu, mais que plus personne ne le voit.
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Amen. Soyons sérieux, tu as un environnement, non ?
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Un chat fait au mieux avec ce qu'il a et ne se laisse pas mourir. Tu as quoi en plus à la naissance ?
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Ce qui suppose que tu puisses le savoir ... Sinon, ce n'est plus naître, mais mourir, ce que tu as fait de ce que tu as hérité, ou alors que tu le saches en naissant... ce qui conduit à une âme et alors ce n'est pas important ce que tu fais, puisqu'elle te le dit.
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Bon, je prends la définition de l'académie française, faisant confiance à la synthèse des académiciens. La réalité et le réel (le nom) sont alors la même chose, c'est ce qui existe effectivement. Le problème est que les philosophes disent "Qui existe d'une manière autonome, qui n'est pas un produit de la pensée." Ils supposent que les choses particulières existent, que ce n'est pas l'homme qui le pense. Ce qui est embêtant c'est qu'il ne le pense pas, puisque "c'est ce qui compte". En fait, nous ne pensons rien, nous ne pensons pas le temps, la vie... Des gens comme Ortega savent bien mieux manipuler les non-sens que moi... et comme on ne peut pas faire autrement... c'est sympa que tu puisses me le faire remarquer . Donc, La réalité est tout ce qui existe, mais pas indépendamment de l'homme, par des outils que l'homme a créé pour en percevoir l'existence par ses sens. La réalité d'une chose ou dire que cette choses est réelle est la même chose. Le problème serait donc que nous ne le vérifions pas dans le réel, mais dans le néant, puisque les choses n'existent pas dans le particulier. Comme cela peut te choquer, il faudra peut être que je le détaille. Tu me diras. Lorsque nous ne l'avons pas vérifié, que c'est imaginaire, est-ce que cela fait partie de la réalité? Les académiciens utilisent le terme "effectivement". La réalité est donc ce que nous avons vérifié. La licorne ne pas partie de la réalité, bien que nous ne puissions pas le savoir, seulement en avoir la certitude. Le réel est donc ce qui est "cru" comme étant le réel. Pour que cela apparaisse dans le réel, il faut que cela existe, alors que c'est ce que nous ne pensons pas. Or, ce qui existe est que le bâton soit droit, c'est ainsi que nous l'avons défini. Le bâton tordu n'est pas dans le néant, puisque le bâton et l'eau existent. Il semble alors que nous avons découvert une propriété de l'eau, que nous ne connaissions pas, qui va entrer dans sa définition. Nous allons la faire émerger du néant et lui donner l'existence. Nous ne pouvions pas le prévoir et la question est: est-ce que cela émerge du réel? C'est en fait un problème que je n'ai pas bien résolu, car cela dépend des cas, et dans le cas du bâton je ne sais pas. Une connaissance, "la banane bleu" , n'émerge pas du réel. Alors que celui qui a dit "qu'il fallait se laver les mains avant de faire une opération chirurgicale", l'a fait (apparemment ?) émerger du réel. Il a associé des choses réelles et a constaté une relation de cause (matérielle) à effet. Il a donné l'existence à quelque chose qui s'apparente à l'hygiène, mais qui existait potentiellement. Le problème est aussi que la banane bleu existe potentiellement. Une fois que tu connais l'existence, tu peux penser tout et n'importe quoi et tu peux aussi constater le résultat dans la réalité, mais dans la réalité peuvent exister des choses que personne n'a encore pensé et tu ne fais que les "découvrir". Cela n'est possible que lorsque la cause est leur existence. C'est pourquoi un jour j'essayerais d'écrire la différence entre la variolisation qui n'est pas issue de la science (comme dans le cas précédent) et le vaccin qui est issu de la connaissance du virus. Pour l'instant ce n'est pas limpide pour moi. Macron n'est pas réputé pour maîtriser la langue française et les hommes politiques sont friands du détournement de sens. Bon, est-ce que le Covid19 émerge du réel? La connaissance du virus permet de prédire l'apparition de nouveaux virus. Je me lève tôt le matin et j'observe le lever de Soleil. Est-ce qu'il émerge du réel? Cela signifierait que le Soleil, ou plutôt un fait (le particulier), cause le réel, alors que c'est l'existence (le fait, l'universel) qui cause le réel, le fait que l'on pourrait observer. Je pense que ce que dit Macron est un non-sens. Nous ne pouvions pas prédire le virus avant qu'il n'existe. En fait, la prédiction n'a de sens que lorsque c'est un peu près certain, le soleil qui se lève, sinon ce n'est que ce qui arrive, c'est la fatalité. Lorsque cela arrive, nous ne faisons que vérifier que cela pouvait arriver. Ce qui est alors intéressant est de comprendre à quoi nous incite Macron et justement je pense qu'il nous incite à croire que le Covid19 émerge du néant, qu'un dieu quelconque lui a donné l'existence, un peu comme pour nous punir. Dit autrement, que tout ceux qui l'auraient prédit sont des ânes. Il nous incite à ne pas écouter les prophètes scientifiques qui l'avaient prédit depuis de nombreuses années. Personne ne pouvait savoir, donc il n'a pas fait d'erreur en ne les écoutant pas. Il était donc normal qu'il n'y ait pas de masques. La distinction entre le Covid19 et ce qui s'apparente à l’hygiène, est que le premier peut se prédire et pas le second, car ce n'est pas encore un fait, quelque chose que nous pourrions vérifier. Aussi, le réel n'est pas ce que nous vérifions, mais ce que nous avons vérifié ou ce que quelqu'un a déjà vérifié. Je ne suis toujours pas sûr du sens du réel ou de la réalité.
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Avant que tu ne viennes me questionner, je ne faisais pas la distinction entre le réel et la réalité. Là, tu me dis que je confonds les deux... Il faut que je lise les définitions et que j'y réfléchisse. De toutes les façons, il me semble qu'il y a un truc qui ne colle pas dans ce que je dis. Non, non, ce n'est pas le néant.
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Je vais prendre un exemple concret qui devrait faire parler vos émotions. Nous avons un fait divers, une femme qui se fait violer. Pour la femme, le violeur lui a fait du mal. Nous voyons le viol comme une agression, alors qu'en fait il y a ou pas une agression, et un viol. Je veux dire par là que s'il n'y avait pas d'agression ce serait quand même un viol. Je dirais, et c'est une opinion, qu'à choisir entre les deux, la femme pourrait se remettre de l'agression, alors qu'elle ne se remettra pas du viol. Dit autrement, le viol lui a fait plus de mal que l'agression. Vous pourriez aller au procès pour écouter les "arguments", ce sont des opinions et des jugements de valeurs. Les opinions du procureur incitent à ne pas commettre de viol et ceux de l'avocat à en commettre. Il n'y a rien d'autres dans ces arguments. Je suppose, qu'étant une femme, les arguments de l'avocat vont vous mettre en colère. A quelqu'un qui vous ressortirait ses arguments, vous diriez "je ne suis pas d'accord". Si vous insistiez, il y aura une dispute. Vous pensez que ce ne sont que des mots, mais ce conflit a "délié" un lien. La question qui est soulevée pendant ce procès est qui est responsable. Il n'y en a pas d'autre. Qu'est-ce que cette femme fait à ce procès, pourquoi a-t-elle portée plainte? C'est peut-être pour se venger contre le violeur. Cela ne résout rien, mais c'est une réaction normale, quand nous sommes agressés, nous devons nous défendre. Vous pourriez aussi dire que c'est pour que quelque chose soit fait pour les femmes, éviter qu'elles puisent se faire violer, mais peu importe qui quoi comment pour tout le monde, ce n'est qu'une justification. Elle le fait parce qu'elle doit savoir que "elle" n'est pas responsable, sinon comment pourrait-elle savoir comment se comporter dans la société et avec les hommes? Pour "elle", il faut que le violeur soit responsable, qu'il soit condamné. Les arguments du procureur seront la façon dont elle pourra se comporter par la suite, des opinions qui sont justifiées par des jugements de valeur qui dévalorisent les hommes. Est-ce que cette femme pourra avoir des relations avec des hommes alors qu'elles les dévalorisent, pas forcément par ce qu'elle dit, mais par ce qu'elle fait, la façon dont elle se comporte selon les opinions du procureur? Elle va principalement les mettre en colère, ce ne sont que des jugements de valeur. Si elle vit en couple, l'un des deux va bousiller la vie de l'autre. J'ai essayé de ne pas évoquer la morale, "il est mal de violer une femme", car ce ne sont que les arguments du procureur. Maintenant, quel est le sens du viol? Vous n'avez que des opinions et des jugements de valeur. Vous allez chercher les gens qui ont les mêmes, parce que ces gens sont ceux que vous comprenez, parce qu'ils disent la même chose que vous. Vous croyez pouvoir convertir ceux qui n'ont pas les mêmes opinions, mais les opinions n'ont aucun sens. Implicitement, vous allez lutter contre les autres, ceux qui ne pensent pas comme vous (qui pourraient par ailleurs penser comme vous et agir autrement), parce que vous aimeriez vivre dans une société "sans viol", malgré que peu importe, que personne ne puisse juger à qui la faute, sauf un dieu. Cela ne sert à rien car vous ne connaissez pas le sens du viol. Je le connais, je sais que celui-ci est factice (cela n'a pas grand intérêt dans ce cas) et pas celui-là. Je suis féru d'opéra. Je vous invite à regarder Rigoletto de Verdi (il y a des versions sublimes sur youtube), ou à lire le roman dont il est inspiré, "Le Roi s'amuse" de Victor Hugo. Vous avez là, le sens du viol. Nous ne pouvons que le montrer, jamais l'exprimer. Si je ne vous l'avais pas dit, auriez vous reconnu un viol? Et comme nous ne pouvons pas parler du sens, ce n'est qu'une opinion, vous pouvez être d'accord ou pas, par là-même le reconnaître ou pas. Si vous me croyez et que c'est cela qu'il faut en quelque sorte "combattre", nous ne pouvons pas le faire par des opinions. Il faut chercher le sens dans cette pièce de Victor Hugo, savoir pourquoi "les hommes vivent ainsi". Si cette femme connaissait le sens du viol, elle n'aurait pas besoin de chercher si elle est responsable ou pas. J'ai laissé de côté le problème de savoir ce que nous devons faire du violeur, car tant que nous ne connaissons pas le sens, il y aura des violeurs, et nous ne saurons pas quoi faire d'eux, nous devrons les mettre en prison ou les exiler. C'est seulement là où le peu importe a une importance, car ce n'est plus un problème humain. Je dirais que si cette femme prend un révolver et le tue, cela importe peu. Et peut-être que si elle le faisait, elle aurait une vie meilleure par la suite, que celle qu'elle aura si cet homme est condamné à quelques mois ou années de prison sans jamais qu'elle ne soit certaine de sa propre responsabilité, parce qu'elle ne sait pas pourquoi elle a été violée, puisqu'elle n'en connaît pas le sens. Et il y a quelque chose de pire, à mon avis, c'est qu'en interdisant le viol, il prendra des formes ou plus personne ne le reconnaîtra, alors que selon moi, le viol est pire que l'agression.
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Non, je ne suis pas amusé à distinguer cela. Je n'ai pas l'impression de vous reprendre sur la forme. La communication entre les gens ne sert qu'à inciter quelqu'un à faire quelque chose qu'il sait faire ou pas. Pour cela nous ne pouvons exprimer que des non-sens. Il est en fait souvent difficile de savoir à quoi nous sommes incités. Je ne vois pas bien par quel miracle je pourrais échapper à cela. Je vous ai dit que je n'avais pas bien réfléchi au sens de l'opinion. Normalement, il faudrait distinguer l'universel du particulier. L'opinion devrait concerner l'universel. Le téléphone va faire votre bonheur est une opinion. C'est aussi un non-sens. Le fait et par là-même l'information (qui relate le fait) est dans le particulier, j'ai téléphoné à ma mère. Je ne suis pas posé la question de savoir si le non-sens ou le sens concerne le particulier (car ce que nous faisons dans le particulier provient presque toujours de l'universel). Sauf que l'on peut mélanger le particulier et l'universel, les voleurs sont la cause du vol, ce qui est alors un non-sens, par là-même une opinion. En fait, cela conduit à confondre l'universel (le voleur) et la généralisation (les voleurs). Grosso modo, toutes les erreurs de raisonnement proviennent d'une confusion entre le particulier et l'universel. Ce qui est alors, à mon avis, plus intéressant, est de distinguer le jugement de valeur, le téléphone est mal. Cela dépend à qui l'on s'adresse. Chacun peut vivre comme il l'entend. Ce n'est un jugement de valeur que pour ceux qui font l'inverse, qui utilise le téléphone. Nous le détectons parce que cela met en colère la personne à qui nous le disons. Faut-il encore le détecter. Nous aurons tendance à réagir par un jugement de valeur, le téléphone est bien. Je dirais que "cela ne vous intéresse pas plus" est un jugement de valeur. Sans doute quelque chose dans ce que vous avez écrit m'a mis en colère (en le disant, je me souviens que quelque chose m'a énervé, mais je ne sais plus ce que c'est), ce qui m'a conduit à vouloir arrêter cette discussion qui reprend sur les mêmes bases. L'argument pourrait être une opinion ou un jugement de valeur, je ne sais pas. Le point de vue, je ne sais pas. L'opinion conduit à faire n'importe, le jugement de valeur permet de le justifier. Les femmes n'ont pas d'âme (opinion) incite à faire n'importe quoi (ne pas écouter les filles à l'école) et à la justification (les femmes sont moins intelligentes). Grosso modo, vous m'incitez à croire que j'ai une âme (ce qui est une opinion: l'homme a une âme). C'est ce à quoi m'incite la majorité des gens. Si je devais caricaturer, vous en revenez toujours à cela : "je ne suis pas d'accord car j'ai une âme". C'est pourquoi, ce sont vos émotions (issues de l'âme) qui guident vos comportements. L'âme est un non-sens, nous ne l'apprenons pas par une chose matérielle. Cela s'apprend par des incitations à faire n'importe quoi, et grosso modo à tous les conflits individuels et sociétaux. Si vous m'avez suivi, ce que je viens de dire est un argumentaire, un mélange d'opinions et de jugements de valeurs. Nous n'avons que des opinions pour inciter à faire quelque chose. Aussi, avant de pouvoir discuter, il faut avoir appris à voir le sens. Sinon, nous ne pourrons qu'échanger des opinions, et pour toute opinion, une opinion contraire est tout aussi valable. C'est pourquoi les opinions ne m'intéressent pas, ou ne m'intéressent plus. Je n'aime pas les conflits. Ce que je viens de dire ne m'intéresse pas. Je ne sais pas pourquoi les gens ne veulent pas voir le sens.
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Bon c'est reparti Je suppose pour moi. Vous ne répondez que par "je suis d'accord" ou ou plus souvent "je ne suis pas d'accord", et vos arguments sont des opinions qui sont sans rapport avec ce que je dis. Cela ne vous intéresse pas plus. Prenez l'exemple simple du téléphone. Vous regardez un téléphone, vous ne voyez pas le sens. Pour voir le sens, il faut l'utiliser. Tant que vous ne l'avez pas fait, vous ne savez pas si c'est un téléphone. Il pourrait être factice. Vous ne pouvez en parler qu'à ceux qui connaissent le sens, qui savent l'utiliser, pour les autres ce n'est qu'un objet comme un autre. Et vous n'avez pas besoin d'en connaître le sens pour l'utiliser. En dehors de cela, tout ce que vous allez dire sur le téléphone, que c'est pratique, que cela facilite la vie... n'a pas de sens. Personne n'en sait rien. Vous ne faites qu'inciter ceux qui l'ignorent ou ne le connaissent pas à l'utiliser. Et rien ne les y obligent. Ce sont des opinions. C'est un peu plus compliqué que cela, car des connaissances qui ont du sens peuvent émerger de l'utilisation du téléphone. Mais il en va alors de même. Le téléphone est ainsi une cause qui donne son sens, qu'il permet de communiquer à distance. Il n'y a que ce sens, il n'y en aura jamais d'autre, et c'est la seule chose que nous pouvons démontrer (la seule vérité concernant le téléphone). Car le sens n'est qu'humain, personne ne peut savoir pourquoi l'homme pourrait entendre des voix à distance, c'est ce qu'il peut faire, point. Nous n'avons jamais besoin de le savoir (de savoir dire le sens), seulement d'avoir appris à le voir. La vérité ne sert qu'à savoir si ce que nous disons a un sens. Là encore c'est le sens de la vérité, tout ce que nous pouvons en dire d'autre n'a pas de sens. Ce ne sont que des incitations à voir la vérité ailleurs, là où elle n'est pas. Les mots ont tous une cause, sauf ceux qui n'ont pas sens (c'est plus ambigu que cela). Toutes les choses dont nous parlons (qui ont du sens) existent. Le sens de l'existence permet de résoudre tous les problèmes philosophiques. Il remet en cause toutes nos croyances, tout ce que nous apprenons à l'école. Je ne peux pas me battre contre cela, et peu m'importe. Ceux qui veulent le voir le peuvent et les autres non. Nous l'avons appris à partir d'une chose matérielle (pour être précis, nous apprenons l'existence des choses bien avant d'apprendre l'existence). Nous n'avons pas besoin de le savoir. Cela permet de savoir si cette chose dont nous parlons existe, de la même façon que le sens du téléphone permet de savoir que ce téléphone n'est pas factice. Lorsque nous ne le connaissons pas, nous faisons n'importe quoi. Ainsi, si nous ne connaissions pas le sens du vol, nous pourrions le définir au travers de lois, construire des tribunaux, créer une police pour arrêter ces gens qui n'ont pas respectés ces lois, les juger et les mettre en prison. Nous ne ferions que désigner des responsables parce que "peu nous importe qui, quoi ou comment". Pourtant était-ce des voleurs et si c'est le cas pourquoi volent-ils? Lola était-elle responsable? Pourquoi ce dragon lui a-t-il planté un couteau dans le cœur? Est-ce que cela avait du sens? Peu importe, c'est ainsi que les hommes vivent. Ou peu importe, ce sont le hormones ou les émotions. Le sens ne peut que se montrer, mais ceux comme vous ou votre fille qui parlent de l'existence, l'ont déjà vu, mais ne le savent pas. Ils peuvent prendre un téléphone factice pour un téléphone. Il devrait donc être possible d'en parler, mais c'est impossible. Il faut que j'incite à le faire, à vous faire voir le sens, voir la vérité, etc. Je ne peux le faire que par des opinions (comme ci-avant) et je ne suis pas fort en rhétorique. Et ces opinions vont à l'encontre de toutes celles que vous avez apprises. Par ailleurs, ai-je le droit de le faire? Qu'est-ce cela va changer dans votre vie? Je n'en sais rien... Avez-vous le droit d'inciter votre arrière grand-mère a utiliser un ordinateur, à quitter sa maison pour vivre dans une maison de retraite? Je pense que non, mais c'est à chacun de le faire selon, pas ce qu'il pense, mais ce qu'il ressent, la façon dont il gère sa relation avec ses proches. Je connais la vérité, je n'ai donc plus rien à vous imposer. La vérité ne dit pas ce qu'il faut faire, aussi ce qu'il faut faire est toujours individuel. C'est à vous de voir. Je préfère ne pas répondre pour ne pas dire trop de bêtise. C'est ce que fait la société, ce que fait tout le monde. Le gouvernement a-t’il bien ou mal géré la crise et qui est responsable? Lola était-elle responsable de quelque chose? Et faut-il punir le Dragon qui l'a tuée? De quoi est-il responsable? La responsabilité n'a de sens que par rapport au bien et mal imposés par la morale ou la loi. Pour l'individu, ce qui compte c'est ce qui lui a causé du mal (ce qui est différent du mal imposé). Je veux dire par là qu'un voleur vous a fait mal (ce qui conduit à une émotion) en vous volant, vous ne pourrez pas l'oublier... vous pourriez vouloir vous vengez, ou que sais-je, mais c'est le mal individuel, nous devons faire avec... était-il responsable? Là c'est la justice qui décide. Mais est-ce que son vol avait un sens? Il ne peut être responsable que s'il le connaissait et si la justice le connaît. Et tout cela ne repérera pas le mal que ce voleur vous a fait. Aurait-il volé s'il connaissait le sens du vol? Tout cela ne vous paraît pas absurde? Moi si. J'ai fait attention en utilisant les mots, car ce qui lie est individuel. Vous n'avez besoin d'aucun connaissance pour être lié à votre fille. Je sais un peu en parler, mais en fait d'en parler n'est utile que parce que nous pouvons "casser" le lien, par accident, mais aussi par ignorance de ce qui délie. Cet exemple est malencontreux car un lien filial est très solide. Non. Il n'y pas de faute. Nous pouvons envoyer des bombes sur la Syrie, nous pouvons faire tout et n'importe quoi. Ce qui me gêne ce n'est même pas cela, c'est l'incohérence. Nous n'avons rien à manger parce que quelqu'un nous a volé, alors "que peu importe qui, quoi et comment". Alors pourquoi n'acceptons nous pas de crever de faim? En fait, je n'en connais pas bien le sens... Normalement, c'est le non-sens, l'inverse de la vérité. Mais une information ne peut pas être la vérité (une information n'est ni vraie, ni fausse, seulement plus ou moins certaine) mais ce n'est pas une opinion, ou pas toujours. Le réchauffement climatique est une information, ce n'est pas une opinion (et ce n'est pas la vérité). Comme ce n'est qu'une information, tout ce que nous en disons ne peut être que des opinions. Nous cherchons des responsables. Une opinion ne sert pas à dire ce qu'il faut faire (puisqu'elle n'a pas de sens). Nous ne pouvons que l'imposer.
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La culture est un amas d'absurdité qui cherche à donner du sens là où il n'y en pas et qui incite à faire n'importe quoi. Jules Ferry appelait cela la sagesse du genre humain. La société est le résultat de 2500 ans de non-sens et d'ignorance. Le non-sens ne peut pas se comprendre, aussi la culture ne peut que s'imposer insidieusement ou par la violence. Ne pas être d'accord, c'est faire violence à quelqu'un, et être d'accord c'est dire la même chose. Se mettre d'accord, c'est que l'un se soumet par la parole (pas nécessairement par des actes) à l'autre. Nous ne pouvons être en accord que sur ce qui a du sens, mais il ne fait pas partie de la culture (sauf la mathématique, où tout le monde peut se mette d'accord puisque cela a du sens). Aussi, tout le monde le confond avec le non-sens ou fait comme s'il n'existait pas. Donc, bien que vous généralisiez, il n'est pas étonnant que ce soit les gens cultivés qui cherchent à s'imposer et s'énervent. Cependant, les réseaux sociaux servent surtout à réunir les gens qui sont d'accords entre eux. Ce qui laisse songeur.
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Le problème est que le projet est toujours "un conte raconté par un idiot avec beaucoup de bruit et de chaleur, et qui ne signifie rien."
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J'ai trouvé votre réponse opportune, et je n'ai pas retrouvé ce à quoi vous répondiez dans le fil. Alors, je vous ai cité. Je ne discute pas la colère des autres. Ce n'est pas parce que je ne la comprends pas qu'elle n'est pas là. Aussi, je m'excuse, bien que cela ne l'empêche pas.
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@landbourg Oui, on ne peut pas confondre l'autre et le moi. Mais pour une fois que je vois quelque chose qui n'induit pas qu'un esprit divin habite le cerveau tous les trois mots... Je n'ai pas bien cherché ce qu'était "le moi" parce qu'il me semble que c'est un mot récent issu de la psychiatrie, à l'inverse de "je" ou "moi" qui sont très anciens. Ce qui porte à confusion dans vos propos c'est que vous vous placez en observateur : le moi provient de l'autre. "Le moi" est l'être imaginaire à laquelle la communauté tend à nous faire ressembler par des incitations. Il est apparu après l'individualisation qui est aussi un mot difficile. Aujourd'hui, nous pouvons chacun avoir un "moi" différent, puisque chacun peut avoir lu ou entendu des choses différentes. Pour caricaturer "le moi" c'est le héros de ce film que j'ai vu (c'est une caricature, je n'ai pas vu un seul film et des gens m'ont dit que c'était un crétin pour telle ou telle raison). La croyance en la conscience m'empêche de voir l'écart entre cet être imaginaire et mes agissements. Je crois réellement que c'est moi.
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Le "vivant cherche à survivre" comme les "le caillou cherche à survivre". Pour que "le vivant survive" il importe peu que les individus survivent. De la même façon la "lutte des espèces" c'est comme "la lutte des cailloux", cela ne signifie pas que les individus s"adaptent, mais que ceux qui ne le sont pas disparaissent.
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Si tu pouvais poser une question à Dieu, qu'est ce que ce serait ?
hbou a répondu à un(e) sujet de sashou_marcin dans Religion et Culte
Est-ce que les catholiques passent une psychanalyse avant d'aller en enfer, afin de comprendre ce qu'ils y font ?
