Swannie

c'est exact, l'éducation était hyper stricte. Pas question de sortir de table avant que tout le monde ait fini, manger proprement, correctement et en silence (seuls les adultes parlaient), et cela jusqu'à environ l'âge de 10 ans pour ma part. Après, c'était de l'acquis de toute manière. Il ne nous serait même pas venu à l'idée de discuter sur l'heure du coucher, de quémander une demi-heure de plus... Sans parler de la politesse à l'extérieur, pas question de croiser une personne sans la saluer, par un "bonjour monsieur" ou "bonjour madame". Mais aujourd'hui c'est trop de laisser-aller, les enfants ne sont pas seulement rois chez eux, c'est pareil à l'extérieur pour bon nombre, sans parler du milieu scolaire... Françoise DOLTO a tendu une main, ils ont pris le bras entier sinon plus.

Et bien en voici un développement, je recopie un extrait, et j'écrirai ma conclusion en dessous. "Il s’agissait de comprendre, par des enquêtes d’opinion quantitatives et qualitatives, les raisons pour lesquelles les électeurs du FN votent pour ce parti. De telles enquêtes sont difficiles à mener, car ces électeurs ont tendance à dissimuler un vote souvent mal perçu par les autres. Cependant, ces travaux ont mis en évidence deux séries de facteurs explicatifs du vote frontiste. Le premier facteur est lié à une sensibilité de l’électorat frontiste à certains thèmes qui font la marque de fabrique de ce mouvement : immigration, insécurité, chômage et baisse du pouvoir d’achat. Ces éléments sont étroitement liés dans le discours du FN et renvoient, en dernière analyse, au premier. Hier comme aujourd’hui, le thème de l’immigration constitue la première préoccupation des électeurs frontistes, qui y voient la matrice de tous les maux français : insécurité, chômage, perte d’identité… L’autre facteur d’explication du vote tient à sa dimension contestataire. Le vote FN a longtemps été interprété comme une manière de signifier un « ras-le-bol ». Le FN développe depuis ses origines un discours anti­élite qui se nourrit du rejet, croissant dans la population, des grands partis de gouvernement. J.‑M. Le Pen parlait autrefois de « l’établissement » ; sa fille Marine dénonce aujourd’hui « l’UMPS ». Le positionnement du FN, sur ce point, n’a guère évolué : il s’agit toujours d’incriminer les élites, considérées à la fois comme incapables et responsables du déclin français". Extrait d'ici : http://www.scienceshumaines.com/front-national-les-raisons-d-une-ascension_fr_31658.html Il est hors de question pour ma part d'adhérer même partiellement à un parti politique qui ne puise sa force que : - dans la sensibilité de son électorat, car il y a bien d'autres responsabilités en politique que celles citées, même si elles en font partie aussi. Celles citées ne concernent que la France, intérieurement, comme si nous n'entretenions aucune relation avec d'autres pays, extérieurement, c'est de l'egocentrisme, du nombrilisme ; - dans l'incrimination des autres, c'est une attitude irresponsable, comme toute personne à échelle individuelle qui incrimine toujours les autres, leur rejetant la faute, ne se sentant jamais concernée elle-même, et tapant ainsi dessus (ainsi se définit sa haine première, discours antielite, qui se nourrit du rejet croissant de la population, c'est malsain). J'ai donné mon point de vue, il n'engage que moi, ma vision résumée très succinctement de ce parti.

Pour répondre à la question, la dernière, par un parti comme le FN. C'est quoi le danger dont il est question ? il est récent ? date de quelques années ? Le vrai danger, de mon point de vue, c'est par exemple d'avoir construit des cages à lapins et d'y avoir entassé des milliers de gens dans plein de villes. Et ce n'est pas d'hier, ces gens sont français maintenant.

Bien dit, pas pour toutes, pour moi la liberté est ce qu'il y a de plus important, elle passe bien avant la sécurité, ce besoin de respirer et de vivre n'a pas de prix. Donc s'intégrer au prix de cette liberté, je ne l'envisage même pas. Ce qui ne signifie pas que je sois associale, je ne rentre tout simplement pas dans le moule, et on a plutôt tendance à se mettre à siffloter, entre amis ou en famille, "Il est libre Max" quand une discussion tourne en vrille à cause de ce que j'ai exprimé sur le sujet. Mais l'ambiance reste du coup bon enfant, car lorsque le respect est présent, il n'y a pas de raison qu'il en soit différemment même sur les sujets les plus épineux. Idem :smile2: :smile2: et comme je leur dis toujours quand ils la ramènent trop : être intelligent ne signifie pas être cultivé L'intelligence émotionnelle est supérieure à toute autre forme d'intelligence :)

on peut dire ça comme ça en effet, adepte (fervente) du christianisme, sans appartenance à l'une des Eglises connues (j'y mets une majuscule puisqu'elles définissent une religion et non une église "de pierres"). Si le mot "religion" était entendu par tous comme "ce qui relie à Dieu et à lui seul", je cite wikipédia : "Lactance puis Augustin, lorsqu'ils écrivent que religion vient de relier (religare), font valoir que la religion devrait être « ce qui relie à Dieu et à lui seul »." il ne me poserait pas de problème de dire que j'ai une religion, toutefois la plupart des gens entendent ce mot comme étant ce qui relie les hommes dans leurs rapports avec le sacré.

Morfou, possible que j'aie pris le 2% sur un site qui date un peu, pas fait gaffe :)

L'insécurité : ils vont mettre un policier à chaque pas de porte et instaurer un couvre feu dès la tombée de la nuit dans toutes les grandes villes ? La laïcité ? si l'on considère qu'elle est ceci : "La laïcité en France est un idéal, un principe et une loi qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses", je pense que la France n'a pas de combat à livrer, les organisations religieuses n'ont pas de pouvoir politiquement. Une sortie de l'Europe serait, de mon point de vue, la chute économique et financière de la France accélérée vitesse grand V. A moins que ce soit ce que vous vouliez, qu'elle arrive au plus vite, quitte à être dans la mouise la plus totale, autant y être au plus vite. Je n'ai pas répondu à tout, car en fait, ce qui ressort des raisons énumérées de manière flagrante est la peur. Or la peur n'a jamais évité le danger, ce n'est pas parce que j'ai peur de quelqu'un ou de quelque chose que je l'écarte. Aujourd'hui le racisme, d'une manière générale, est plutôt la peur et l'inquiétude face à à ceux qui sont différents de soi et qu'on ne parvient pas à comprendre faute d'empathie.

- croissance économique : elle dépassait les 5% par an pendant les trente glorieuses, celle d'aujourd'hui atteint avec difficulté les 2% - fort taux de chômage depuis les années 1970, faible niveau les années précédentes - niveau culturel : voir ici https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhumain/les-annees-1960-aujourdhui-un-moment-politique - sauvegarde de l'environnement : ici http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Un_demi-siecle_d_environnement_et_developpement_durable.pdf - autonomie de la politique nationale : ici http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2012/04/19/cercle_45726.htm - solidarité : elle est avant tout l'affaire de chacun, pour qu'au niveau national et international, on puisse en parler ensuite. A une époque où chacun pourrait penser que donner, alors qu'on ne sait pas réellement où va l'argent, il devient possible de dire qu'elle s'effrite. Toutefois, il est des chacun qui raisonnent ainsi : peu importe où va réellement l'argent, à partir du moment où j'ai agi par solidarité, son utilisation finale n'est plus mon problème mais celui de ceux qui ont reçu cet argent. Reste à savoir quel courant de pensée est le plus puissant des deux. - assurance sociale : la sécurité sociale a maintenant plus de 60 ans, l'utilisant très peu et n'ayant donc pas de moyens personnels de comparaison, je passe mon tour.

Je suis allée dans une école privée petite, et dès la maternelle, on nous distribuait des "bons points" sous formes d'images où il y avait souvent Jésus. On en parlait donc avant même d'avoir commencé le caté, dans cette école. On peut donc dire que le christianisme est ma religion, mais wikipédia précise, après la définition citée par DroitDeRéponse : "Les Églises chrétiennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont : le catholicisme, le christianisme orthodoxe, le protestantisme et le christianisme évangélique représentant respectivement 50 %, 12 % et 37 % du total des chrétiens en 2010" n'appartenant à aucune de ces branches que sont les Eglises chrétiennes, je me déclare donc sans religion. Car si à la question "tu as une religion ?" je réponds "oui, le Christianisme", on me demande ensuite : quelle Eglise ? Je ne crois pas avoir employé quelque part le mot "renier", car être sortie d'une Eglise ne signifie pas ne plus adresser la parole à ceux qui en sont. La cause de cette sortie est que pour suivre Jésus-Christ en mettant en pratique ce qu'il a enseigné, il n'est pas utile et nécessaire d'appartenir à une Eglise qui enseigne ses propres dogmes et doctrines, qui n'ont pas de rapport avec cet enseignement. A la question "as tu été baptisée ?", la réponse est oui, car j'ai fait mon petit bonhomme de chemin avant de quitter définitivement toute religion telles qu'elles se pratiquent actuellement (si j'avais dû en garder une, ç'aurait été le christianisme évangélique, mais je m'en suis écartée aussi, constatant des incohérences quant à la nouvelle naissance parmi les personnes qui en sont).

Zorro ça passe toujours à la tv :D Y avait aussi Thierry la Fronde, c'était bien aussi :)

En tapant "vivisection" dans google, puis sur images, on tombe sur des images choc, qui donnent envie de vomir, font pâlir, l'une est intitulée "science ou démence". Et c'est bien de cela dont il s'agit, de démence, un être humain sain d'esprit ne peut pas faire ce que l'on voit sur ces images...

tu ne m'embêtes pas du tout :) Parce que les religions que je connais se sont éloignées de l'Evangile, si on suit l'enseignement de Jésus-Christ, mettant en pratique ce qu'il a dit, on ne peut pas faire partie d'une religion, on en sort forcément :) Je crois donc en Dieu, mais je suis sans religion.

Je sais pas :smile2: ça m'a surprise aussi cette définition :) je voyais plutôt l’inhibition selon celle-ci : "Dans la première, l'inhibition est le blocage, involontaire et souvent douloureux, de l'activation émotionnelle, avec perte de réactions ou d'initiatives" On bloquerait l'activation émotionnelle, ce qui entraînerait une perte de réactions ou d'initiatives, dont celle d'écrire librement ce que l'on pense :)

Alors vas-y, cite nous les raisons que tu connais pour lesquelles le peuple vote FN, merci d'avance (mis à part les déçus qui veulent du changement parce qu'ils n'en peuvent plus de subir, ça on le sait tous).

La faute à pas de chance, je continue à le dire dans quelques domaines, mais pas tous, pas ceux où il y a un responsable (qui peut être moi-même) :) Si je réserve un vol en avion 3 mois à l'avance, et que la veille, j'apprends qu'il y a grève, je vais dire "la faute à pas de chance", et je vais vite me consoler en pensant que si je ne peux pas prendre cet avion, y a sans doute une bonne raison :smile2: Si je glisse dans une grande surface sur un liquide au sol et me casse la binette, je vais m'en prendre qu'à moi-même, j'avais qu'à faire attention, regarder où je mets les pieds. Alors que certaines personnes se déresponsabilisent totalement et accusent la Direction du magasin, invoquant personnel insuffisant, etc. Poussé à l'extrême, cela va devenir dangereux, cette déresponsabilisation de soi-même pour rendre quelqu'un d'autre responsable. Après le "c'est la faute à l'alcool", ce sera le "c'est la faute aux bars, faut les fermer tous" :smile2: Et oui, notre vie est constituée de couches qui ne peuvent jamais se mélanger, ni même se revivre exactement de la même manière. On est nombreux à avoir vécu des moments formidables, à avoir voulu les reproduire, et ce n'est jamais exactement pareil. D'où la nécessité de vivre le moment présent.

Bravo, en effet, l'inhibition, que j'interprétais comme une forme de peur, mais en fait, Psychologie.com en dit ceci :) "Blocage ou affaiblissement d'une fonction psychique Selon que l'on se réfère à la psychiatrie ou à la psychanalyse, on trouve deux définitions un peu différentes de l'inhibition. Dans la première, l'inhibition est le blocage, involontaire et souvent douloureux, de l'activation émotionnelle, avec perte de réactions ou d'initiatives. Dans la seconde, c'est la perte ou la diminution d'une fonction dont la conscience, ou une culpabilité inconsciente, interdit l'exercice. Elle est souvent liée, plus ou moins directement, à la sexualité". C'est bien vrai que survivre à l'école, quelle victoire !

De tous les présidents que j'ai connus, Sarko a été le pire, plus jamais lui j'espère bien. Sinon pour Jospin, il en a tiré la vérité, moi même m'étant qualifiée ainsi quand j'ai vu qu'il était évincé du second tour : "mais quel conne, mais quelle conne j'ai fait !" me suis-je dit. Là aussi, du plus jamais ça.

Soit, il est pourtant des meurtres où on ne retrouve jamais les cadavres :)

représentation telle qu'elle était, les gens semblaient heureux même dans la misère, y avait de l'amour dans l'air du temps, ils n'étaient pas indifférents les uns aux autres, celui qui élevait des poules donnait des oeufs à celui qui lui passait son journal après l'avoir lu, celui qui élevait des vaches donnait du lait à celui lui ramenait son pain le matin, etc. Je me souviens de ma grand-mère lavant le linge au baquet dehors sur une planche à linge, les mains rougies bleuies par le froid, pourtant le soir à table, pas une plainte, pas d'apitoiement sur son sort, un bonheur paisible de se retrouver ensemble pour partager le repas en évoquant les moments drôles de la journée s'il y en avait eu. Si je lui avais dit : "t'avais les mains presque bleues quand tu lavais le linge", elle m'aurait répondu "on en a vu d'autres pendant la guerre" en souriant (d'autres, dans le sens de bien pire, donc c'était rien pour elle). Les gens qui ont connu la guerre appréciaient chaque chose, jusqu'à chaque repas, expression favorite de ma grand-mère après chacun d'eux : encore un que les chleus n'auront pas. ça rejoint un peu la réponse que j'ai faite ci-dessus, à être trop gâtés, on en oublie l'essentiel, y a plus d'amour dans l'air du temps...

Idem, je m'en suis voulue grave quand j'ai vu Jospin éliminé du second... Je vous demande pardon, Monsieur Jospin

Suite à 2002, je vote utile au premier tour d'une présidentielle, espérant ne jamais voir se reproduire cette situation. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2002

Le fond de notre pensée mis en forme en paroles (mots écrits ici). Logiquement, ça devrait être un exercice facile pour tous, que d'exprimer ses pensées, ses sentiments, les verbalisant. Qu'est ce qui peut faire que certains n'y arrivent pas ? si ce n'est que la peur de se montrer tels que nous sommes, juste un peu de bravoure et le problème est réglé (après tout, nous sommes derrière un écran, personne ne peut nous jeter de vrais pierres :smile2: ), on peut s'en prendre plein la tronche, mais ça n'a pas d'importance les jugements des autres (pas de réelle importance si on se sent bien, qu'on est en harmonie avec soi-même, en paix, heureux quoi) :) Alors quoi d'autre ?

C'est pas faux, avec le temps, on zappe le mauvais et on embellit le bon. Idem pour l'école, on craignait le maître ou la maîtresse, et pas question d'en parler aux parents qui en remettaient une couche, mais c'était mieux que maintenant où c'est l'inverse On n'a jamais été accroc à la tv petits puisqu'on ne l'avait pas, elle est apparue à la maison alors que j'avais 11 ans, avant c'était la radio, avec un père fan de Zappy Max, on dit encore aujourd'hui dans la famille "c'est parti mon Zappy" :smile2: Une autre vie sans portable traceur, sans surconsommation, sans crédits, sans pub, c'est possible, mais sans le web et sans pollution, ce n'est plus possible. Dans un autre topic on a imaginé ce qui se passerait si l'internet ne fonctionnait plus du jour au lendemain sur toute la planète, ce serait la paralysie totale :mef2: La femme, elle est chouchoutée maintenant, avec la machine à laver, le sèche-linge, le lave-vaisselle, l'aspirateur, le nettoyeur vapeur, etc. etc. :)

c'était de grands sacs de jute dans lesquels on ramassait les pommes à la saison, d'autres disent sacs à patates. On faisait aussi des courses en rentrant dedans et en sautant :smile2: Nous, on construisait des tentes avec, en les assemblant avec des pinces à linge :)

je parle de ma soeur, pas de moi, lit un peu, au lieu de répondre n'importe quoi. Et si t'es pas content que j'ai décidé de voter PS, et bien prends toi en aux intervenants de ce topic, qui m'ont grandement aidée dans mon choix, car franchement sérieux, je ne savais pas pour qui voter.