sirielle

J'ai fréquenté des hommes aux cultures ou religions très différentes de la mienne, ne parlant parfois même pas ou peu les mêmes langues que moi, avec des situations sociales et niveaux d'études très différents, des écarts d'âge relativement importants aussi, des origines éloignées, des centres d'intérêts différents, des valeurs contraires, alors j'en ai conclu que que malgré tout l'essentiel était d'être assez séduisants physiquement l'un pour l'autre, l'intuition en quelque sorte aussi.

Peu importe, c'est qu'elle nous plaît par certaines de ses qualités, et donc c'est aussi du positif en ce sens, de l'enrichissement. Cela dit pour moi c'est impossible car la nature en peu de temps m'a faite muter à mon adolescence, elle a fait de moi une femme uniquement sensible du point de vue sexuel au cadre des avances masculines, à la réciprocité hétérosexuelle. Jamais donc je ne pourrais, que je le veuille ou non, être amoureuse d'un homme trop indifférent à moi, j'ai assez parmi ceux qui m'apprécient sincèrement. Comme quoi la nature peut être bien faite.

Si l'on est amoureux c'est que la personne concernée nous convient quelque part, l'intelligence émotionnelle permet de mettre ses sentiments à profit, plutôt que d'en souffrir, en s'adaptant optimalement au contexte, quitte à préférer quelqu'un d'autre, ou pas, s'il le faut. En revanche par des préjugés simplistes il est possible aussi de gâcher ses relations, voire de les dramatiser.

Cover

Je n'ai pas vu ce film mais il traite donc d'un cas particulier. Car même si des situations socioculturelles ressemblantes peuvent constituer une affinité favorisante (et l'inverse une disparité), ce n'est pas pour autant indispensable pour une liaison amoureuse. D'autre part le niveau intellectuel n'est pas rigidement lié au niveau social. D'autant plus que les facilités intellectuelles sont mesurables dans de très nombreux domaines, domaines pas forcément tous nécessaires pour de hauts postes nécessitant certaines aptitudes bien précises. Par exemple il est possible d'avoir un haut niveau d'étude dans un domaine précis avec un poste associé tout en étant peu doué en intelligence relationnelle si le secteur en question ne le nécessite pas ou peu. On peut d'ailleurs être surpris parfois par l'immaturité du comportement d'une personne dans certains contextes, pourtant très douée dans un ou plusieurs autres domaines. Et à l'inverse un haut potentiel intellectuel n'implique pas forcément une insertion sociale remarquable.

Certes mais l'harmonie, l'entente spirituelle, peut être platonique, elle n'implique pas forcément une compatibilité sexuelle. Et d'autre part pour une liaison, une disharmonie spirituelle n'est pas forcément empêchante, elle peut rester tolérable, tant qu'elle n'empiète pas sur la complémentarité sexuelle.

L'harmonie spirituelle ne suffit pas, l'harmonie spirituelle doit être favorisée dans toute relation qu'elle soit ou non sexuelle. La complémentarité sexuelle en revanche est essentielle aux sentiments amoureux et leur intensité, quelles que soient les divergences, voire oppositions, d'états d'esprit en dehors de ce domaine, qui sont d'ailleurs écartables de la liaison. De même que pour une équipe sportive, chaque joueur doit compléter les autres, peu important leurs divergences et incompatibilités même nombreuses hors du terrain dans l'absolu.

Les activités communes, voire le milieu, réunissent potentiellement, l'entente suffisante par rapport au mode de vie, les centres d'intérêt communs, etc... Et en même temps de nombreuses différences se complètent. La loquacité associée à la réserve, à l'écoute, par exemple, le goût de sortir ou au contraire de rester chez soi favorisent une organisation de couple par rapport aux contraintes associées, etc... Un équilibre fait de points communs et de différences favorables.

La vie amoureuse ne suffit pas mais impacte généralement grandement l'état intellectuel, davantage que bien d'autres types de relations, par nature.

Opposé renvoie éventuellement à l'affrontement, à l'incompatibilité, associée à une possible complémentarité mais pas systématique, seulement si chacun des opposés contribue à valoriser le positionnement de l'autre. Et puisqu'il était question aussi de politique, l'opposition par principe conteste le pouvoir en place, ne serait-ce qu'en partie. Pourtant opposition et pouvoir en place forment une communauté politique, sans tout à fait regarder dans la même direction. La politique les réunit mais ils la conçoivent différemment. Ainsi dans une liaison amoureuse, bien des divergences y compris relatives à la façon dont l'avenir est envisagé peuvent exister tant que les affinités sexuelles sont assez présentes, et surpassent l'éventuelle concurrence. Et ces affinités sont grandement liées aux physiques et leur harmonisabilité.

Pourtant à mes yeux à l'âge adulte la vie amoureuse est un domaine relationnel essentiel, imposé par la nature, parmi les plus impactants psychiquement, car la proximité qu'elle implique engendre des échanges relationnels particulièrement importants et peu filtrés, cultivant l'adaptabilité relationnelle.

D'ailleurs même le quotient intellectuel est possiblement, ne serait-ce qu'un peu, évolutif, dans un sens comme dans l'autre, en fonction de la façon dont l'intellect est stimulé. https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cerveau-peut-on-ameliorer-son-qi-11005/

On peut avoir des projets très différents respectivement (voire même opposés), et pourtant éprouver une attirance physique et une complémentarité... Cette "même direction" nécessaire demande pour moi seulement de s'accorder sur des rendez-vous communs. L'essentiel pour une liaison amoureuse demeure la complémentarité sexuelle associée à la disponibilité commune. Les divergences de point de vue autres sont alors possiblement dépassables.

Sachant que pour moi l'intérêt de caractères, voire de points de vue, de niveaux, etc... différents, n'est pas d'être en désaccord, mais de s'enrichir en effet par des différences constructives, voire complémentaires.

La nature humaine tend en effet à persévérer dans ses ambitions difficiles d'accès lorsqu'elle est assez motivée pour ça, qu'elle considère que ça en vaut la peine. Et parfois la difficulté confirme la valeur de l'objet désiré. En effet par exemple, une femme très convoitée, pour qui la concurrence est rude, est généralement une femme particulièrement séduisante. En même temps dans bien des cas aussi la difficulté à conclure est juste un signe que les affinités sont insuffisantes. Cela-dit elles sont cultivables, mais la concurrence compte quoi qu'il en soit.

Un quotient intellectuel relativement différent est compatible d'avec une liaison amoureuse, au moins d'un certain temps, mais si le quotient est équivalent, il s'agit d'une forme d'affinité certes, mais insuffisante à former une liaison. D'autres paramètres essentiels y sont nécessaires, telles que la complémentarité physique, les disponibilités communes... Quant aux caractères opposés, parfois ils sont complémentaires.

J'essaie que l'ambiguité de ce que je dis reste acceptable, voire inspirante dans le bon sens, et pas plus, c'est pourquoi je tente de la limiter suffisamment, de maîtriser les sens de mes propos.

Exprimer un avis sur un thème et être séduit par ce, ou tout ce, que le thème exprime potentiellement sont dissociables. Mais les énoncés ambigus, voire maladroits par leur ambiguité, favorisent les différentes interprétations, voire la polémique, et l'inspiration qui les alimente. De plus l'essentiel d'un questionnement impersonnel relatif à la séduction sexuelle est susceptible d'atteindre logiquement un vaste public car c'est un domaine d'expression basique appartenant couramment à tout un chacun.

L'innocence est une valeur forte, de justice, servie par l'intelligence. (Elle n'est pas l'excès d'ignorance, la niaiserie.) Et la culpabilité, la faute, consiste entre autres à exprimer des stupidités (et inversement donc pour l'innocence).

Chercher "la femme dans toutes les femmes" peut s'interpréter comme s'apparentant à une obsession ou une focalisation sexuelle sociale, car une femme n'est pas que ce qui exprime sa féminité, féminité issue de son aspect sexué. En allant par là donc, chercher la diversité dans l'homme (ou la femme), consiste potentiellement à s'y intéresser aussi au-delà de ce qui constitue son être sexué. Ce que soulève un peu l'expression "be more than a woman", "être plus qu'une femme".

L'intelligence est séduisante et la bêtise méprisable, mais séduisant n'est pas forcément sexy. Car l'intelligence sert évidemment d'autres domaines que la sexualité, or servir d'autres domaines que la sexualité, c'est s'éloigner plus ou moins de cette dernière. Ainsi, une femme peu intelligente, si elle s'exprime dans le domaine de la sexualité peut paraître sexy pour le peu de qualité qu'elle y a, quand une femme pourtant plus douée sur ce thème paraîtra moins sexy par rapport à son détachement focalisé sur des domaines asexués. (D'autant plus que l'intelligence sert aussi éventuellement à calmer les ardeurs déplacées.) Néanmoins entre aussi en ligne de compte la fausse intelligence (voire aussi le désintérêt subjectif relatif au cadre de ses propres centres d'intérêt ou au niveau de ses propres connaissances), l'étalage de culture déplaisant, qui n'est qu'illusoirement intelligent car il représente des connaissances acquises mais bêtement employées (par le générateur ou le récepteur), et ainsi cet étalage est donc plus méprisable que séduisant (et/ou sexy).

Pour ma part je ne me risque pas à la violence physique en général avec les hommes, ou au minimum. Je sais par expérience que ça peut facilement dégénérer dans ces cas-là. Et même si c'est moins probable dans un lieu très entouré, il est souvent possible alors de le(s) recroiser dans un lieu plus isolé. Et quand on a laissé entendre que donner des coups n'était pas un problème pour soi, ça peut plus particulièrement nous être rendu au centuple. Même si certains se contentent dans ce cas de laisser tomber, c'est loin d'être le cas de tous, et ils peuvent estimer alors avoir le droit de répliquer à un coup. Personnellement, j'essaie autant que possible d'être conciliante, et lorsqu'un homme va trop loin j'ai plutôt tendance à esquiver, voire à baratiner (à dire que j'attends quelqu'un qui ne va pas tarder, etc...) Ou en dernier recours évidemment à envisager la plainte (ce que j'ai déjà fait plusieurs fois).

Comme je l'ai évoqué auparavant, il m'arrive aussi souvent de répondre fermement, mais pour certains hommes, et bien des femmes en ont l'expérience, quoi que l'on dise ça ne change rien, dire non ne les dissuade pas quelle que soit la façon dont on le leur dit.

"Toutou" laisse supposer qu'ils se soumettent aux femmes auprès desquelles ils insistent, qu'ils sont à leurs ordres, ce qui n'est pas forcément le cas, loin de là. Mais en effet certaines d'entre elles profitent sûrement de la situation à l'occasion pour en tirer bénéfice sans pour autant céder vraiment.